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Il y a 2 heures, Thierry GEUMEZ a dit :

4 W pour un petit vieux qui se traîne à 28-30 km/h, le gain en vitesse est de quelques petits dixièmes de km/h 😇  A 50 km/h, le gain est bien sûr plus important, environ 20-25 W et 1-1,5 km/h, mais il faut tenir les presque 550 W (seul, pas en peloton) 😎

La théorie reste de la théorie (Ensemble organisé d'idées, de concepts abstraitsdès lors qu'on ne la vérifie pas par l'expérience cela n'a pas grande valeur.

Par ailleurs, il ne faut pas uniquement évoquer un gain en vitesse, mais il est également important de considérer  que, à vitesse égale, du matériel plus performant permettra  une économie substantielle de force musculaire. Quand on sait que dans le sport cycliste tout est une question de dosage entre effort et récupération, cet aspect a une importance majeure.  

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Dans mes lectures (on passe le temps comme on peut pour oublier les contusions), j'ai aussi trouvé un avis qui explique que le gain existe aussi même quand on ne roule pas vite.

- Aéro, c'est aéro, même si le gain diffėre en fonction de la vitesse.

- Plus on roule vite, plus on fait d'effort pour vaincre la résistance de l'air.

- Avec un gain identique (en pourcentage) et pour un même parcours, celui qui roule vite gagnera moins de temps en valeur absolue que celui qui roule moins vite.

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D'un coté ça m'amuse beaucoup, toutes ces considérations à propos des gains possibles grâce à l'aéro. Et d'un autre coté, le seul élément aéro hyper important dont on entend jamais parler et qui a pourtant une influence totale dans ce domaine, c'est la météo.

 

Bon ok, vous me direz que le parcours étant le parcours, on le suit et advienne que pourra, une fois c'est bon et une autre fois non, de toute façon il faut y aller. Oui bien sûr, je ne peux qu'être d'accord avec ça et c'est l'évidence, mais là n'est pas mon propos.

 

Ce que je veux dire c'est qu'une fois de plus on base tout sur le matos, éventuellement hors de prix, mais la méconnaissance fondamentale des vents et des variations climatiques dans les heures à venir est générale. L'avantage du vélo aéro n'est pas remis en question, mais je pense que pour ceux qui ont un tissus routier très varié, une variation de l'itinéraire en fonction des circonstances météo est tout aussi bénéfique.

 

Là je vais faire une sortie en Ardennes de 95 km samedi, j'ai deux sens possibles. En fonction du vent, j'irai dans l'un ou dans l'autre et ça fera une différence énorme.

 

Juste comme ça en passant, pour attirer votre attention sur un aspect de notre activité qui passe complètement aux oubliettes. Je sais d'ailleurs que vous me direz qu'un aéro se débrouillera mieux avec un vent de face par rapport à un classique, une fois de plus la question n'est pas là. Par contre comprenez vous quand et pourquoi un vent va forcir ou au contraire diminuer, ce qui sera important pour la gestion de votre effort? Là ça me parait important.

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il y a 10 minutes, Michel DURY a dit :

D'un coté ça m'amuse beaucoup, toutes ces considérations à propos des gains possibles grâce à l'aéro. Et d'un autre coté, le seul élément aéro hyper important dont on entend jamais parler et qui a pourtant une influence totale dans ce domaine, c'est la météo.

 

Bon ok, vous me direz que le parcours étant le parcours, on le suit et advienne que pourra, une fois c'est bon et une autre fois non, de toute façon il faut y aller. Oui bien sûr, je ne peux qu'être d'accord avec ça et c'est l'évidence, mais là n'est pas mon propos.

 

Ce que je veux dire c'est qu'une fois de plus on base tout sur le matos, éventuellement hors de prix, mais la méconnaissance fondamentale des vents et des variations climatiques dans les heures à venir est générale. L'avantage du vélo aéro n'est pas remis en question, mais je pense que pour ceux qui ont un tissus routier très varié, une variation de l'itinéraire en fonction des circonstances météo est tout aussi bénéfique.

 

Là je vais faire une sortie en Ardennes de 95 km samedi, j'ai deux sens possibles. En fonction du vent, j'irai dans l'un ou dans l'autre et ça fera une différence énorme.

 

Juste comme ça en passant, pour attirer votre attention sur un aspect de notre activité qui passe complètement aux oubliettes. Je sais d'ailleurs que vous me direz qu'un aéro se débrouillera mieux avec un vent de face par rapport à un classique, une fois de plus la question n'est pas là. Par contre comprenez vous quand et pourquoi un vent va forcir ou au contraire diminuer, ce qui sera important pour la gestion de votre effort? Là ça me parait important.

Le comique 😅

Tu m'expliqueras comment tu fais pour faire une boucle avec le vent toujours de dos et jamais de côté et de face.....

La majorité des cyclistes que je connais partent vent de face et reviennent avec vent de dos et font d'excellentes moyennes .... 

Bon il n'y a que les tafiottes qui ont peur du vent  ...😅

  • Haha 1
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il y a 32 minutes, Nicolas JOARY a dit :

Dans mes lectures (on passe le temps comme on peut pour oublier les contusions), j'ai aussi trouvé un avis qui explique que le gain existe aussi même quand on ne roule pas vite.

- Aéro, c'est aéro, même si le gain diffėre en fonction de la vitesse.

- Plus on roule vite, plus on fait d'effort pour vaincre la résistance de l'air.

- Avec un gain identique (en pourcentage) et pour un même parcours, celui qui roule vite gagnera moins de temps en valeur absolue que celui qui roule moins vite.

Pas trop d'accord , 

Le gain sera nettement supérieur si on roule vite bien sûr on force + , en roulant doucement le gain est insignifiant....

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il y a 3 minutes, Sylvain KARLE a dit :

Pas trop d'accord , 

Le gain sera nettement supérieur si on roule vite bien sûr on force + , en roulant doucement le gain est insignifiant....

Je crois que tu n'as pas lu attentivement, Sylvain...

Posté
il y a 9 minutes, Sylvain KARLE a dit :

Le comique 😅

Tu m'expliqueras comment tu fais pour faire une boucle avec le vent toujours de dos et jamais de côté et de face.....

La majorité des cyclistes que je connais partent vent de face et reviennent avec vent de dos et font d'excellentes moyennes .... 

Bon il n'y a que les tafiottes qui ont peur du vent  ...😅

Tu peux aussi anticiper l'effort en fonction de ce que tu vas avoir comme vent. Par exemple si tu vois une masse bien grise devant toi, tu sais (ou pas) que le vent va forcir, tu prends tes dispositions.

 

Ou par chez moi, connaissant très bien toutes les routes secondaires, je peux choisir un parcours plus protégé par des reliefs par rapport à un autre en plein champs sans protection. 

 

Pour samedi prochain, j'aurai pas mal de km en bord de Meuse orienté nord sud. Si je vais avec vent de dos ça va me faciliter le retour, j'aurai eu beaucoup de D+ latéral pas trop pénalisant à l'aller. Par contre, si je vais vent de face, je serai épuisé pour le restant de la sortie beaucoup plus vallonée sur le retour.

 

Une boucle dans un sens ou dans l'autre, ce n'est pas la même chose, vilain poilu.

Posté

Bah la seule chose importante c'est de vérifier ttes les théories en cours là dessus en situation. Cela permet de se faire une idée assez exacte des éventuels gains et de leur importance au vu de sa propre pratique. Je répète au risque de passer pour lourdingue (🥺🥺🥺) que si j'avais une pratique différente moins axée sur la performance comparative avec mon groupe, ces considérations m'importeraient sans doute assez peu. 

Au présent elles en ont évidemment, tout comme la position sur le vélo (vent défavorable, descentes, passage de relai en tête de groupe notamment). Un delta selle cintre conséquent, une position bien couchée et allongée, la tête proche du cintre, des coudes rentrés, ça fait plus gagner qu'un bonne paire de roues. Alors quand on allie l'ensemble et bien le résultat est assez évident 

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Il y a 1 heure, Marquez a dit :

La théorie reste de la théorie (Ensemble organisé d'idées, de concepts abstraitsdès lors qu'on ne la vérifie pas par l'expérience cela n'a pas grande valeur.

Bruno, tu dénigres la théorie, que tu sembles parfois ignorer, soit-disant au profit de l'expérience mais tu es incapable de quantifier quoi que ce soit parce que tu n'es équipé d'aucun dispositif de mesure. Tes seuls points de repère, ce sont tes sensations et ton aisance à accompagner ton groupe. 

 

Je ne dis que ton avis n'est pas intéressant, ce serait mentir puisque je le lis en détail, y réponds et en tiendrai compte lors de mon choix final, mais tu conviendras que je puisse me sentir frustré de devoir te croire uniquement sur parole.

 

Je ne ferai donc pas table rase de la théorie que j'ai pris la peine d'apprendre à l'école et ailleurs, même si je prends plaisir à te lire :classic_tongue:

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Il y a 4 heures, Thierry GEUMEZ a dit :

Bruno, tu dénigres la théorie, que tu sembles parfois ignorer, soit-disant au profit de l'expérience mais tu es incapable de quantifier quoi que ce soit parce que tu n'es équipé d'aucun dispositif de mesure. Tes seuls points de repère, ce sont tes sensations et ton aisance à accompagner ton groupe. 

 

Je ne dis que ton avis n'est pas intéressant, ce serait mentir puisque je le lis en détail, y réponds et en tiendrai compte lors de mon choix final, mais tu conviendras que je puisse me sentir frustré de devoir te croire uniquement sur parole.

 

Je ne ferai donc pas table rase de la théorie que j'ai pris la peine d'apprendre à l'école et ailleurs, même si je prends plaisir à te lire :classic_tongue:

Pas d'interprétation erronée, il ne s'agit certainement pas de "dénigrer la théorie", mais tout bonnement de considérer qu'elle est tt à fait insuffisante pour parvenir à des conclusions valides, la mise en application sur le terrain est tout aussi indispensable que les évaluations théoriques . Il ne s'agit en aucune manière de les opposer mais de les rendre complémentaire. OK? 

par ailleurs il ne s'agit pas de croire ou non sur parole mais d'engranger les avis des uns et des autres sur un sujet donné et d'en titrer ses propres conclusions pour son cas personnel. C'est la raison pour laquelle je décris très précisément (trop peut être ) les effets de ces matériels sur la pratique que j'ai. Je ne cherche ç convaincre ni Pierre ni Paul, mais juste considérer ce que je trouve avantageux dou pas du tout dans telle ou telle  option matériel.

Le choix d'un matériel se fait au départ sur la description théorique de ses caractéristiques et les éventuels essais (plus ou moins orientés souvent). Si on achète on est parfois satisfait, parfois moins, c'est le résultat de la mise en conditions réelles et qui donne parfois des résultats différente de ce que pouvait prévoir la théorie

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Il y a 5 heures, Sylvain KARLE a dit :

Le comique 😅

Tu m'expliqueras comment tu fais pour faire une boucle avec le vent toujours de dos et jamais de côté et de face.....

La majorité des cyclistes que je connais partent vent de face et reviennent avec vent de dos et font d'excellentes moyennes .... 

Bon il n'y a que les tafiottes qui ont peur du vent  ...😅

Dans les vallées montagnardes, le vent est souvent dans un sens le matin dans l’autre un peu plus tard dans la journée… effets thermiques 

et dans plein d’endroits c’est pareil…

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il y a 1 minute, Pierre PLANA a dit :

Dans les vallées montagnardes, le vent est souvent dans un sens le matin dans l’autre un peu plus tard dans la journée… effets thermiques 

et dans plein d’endroits c’est pareil…

Je comprends mieux pourquoi j'ai toujours l'impression de l'avoir de face 😁

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il y a 1 minute, Pierre PLANA a dit :

Dans les vallées montagnardes, le vent est souvent dans un sens le matin dans l’autre un peu plus tard dans la journée… effets thermiques 

et dans plein d’endroits c’est pareil…

Michel j'ai déjà roulé chez lui n'est pas en montagne ....

Il peu arriver que le vent change en cours de route mais c'est rare et pas bien grave finalement , ta moyenne baisse et alors ? 

 

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à l’instant, Pierre PLANA a dit :

Dans les vallées montagnardes, le vent est souvent dans un sens le matin dans l’autre un peu plus tard dans la journée… effets thermiques 

et dans plein d’endroits c’est pareil…

Exact, on doit d'ailleurs en tenir compte en parapente. En bord de mer ils sont aussi soumis aux brises inversées le matin et le soir. Phénomènes complexes de par la nature du terrain de jeu et mis en relation avec les caprices de la météo générale ça fait un fameux bouillon à digérer, qui se moque totalement des beaux vélos aéros.

 

@ Gégé: tu vas voir en bord de Meuse, c'est rigolo... tu l'as de dos et en fonction des méandres qui font une boucle à 180° il passe face, ce qui est tout à fait normal. Le tout est de savoir le pourcentage de "bons" méandres par rapport aux autres.

 

@ Sylvain: il m'est déjà arrivé d'avoir le vent de face sur toute la boucle. Et oui, parfois il tourne aussi en cours de route!

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Il y a 10 heures, Thierry GEUMEZ a dit :

Si tu commences à donner tes chiffres de performance "vent de dos", où va-t-on, Gérôme ? 😜

Sur une sortie avec peu de dénivelé, quelle est (d'après Garmin) ta puissance moyenne pour une vitesse moyenne de 30 km/h ?

 

200 W à 40 km/h, c'est sur un vélo de CLM !

Je voulais juste mettre le doigt sur l'avantage procuré vent de dos, c'est dans ces conditions qu'on apprécie (où pas) le matos.

Pour la majeur partie du temps ce n'est que de la littérature, sauf comme le souligne Sylvain, si tu as les watts.

Moi du moment que le beau matos ne me pénalise pas je le privilégie.

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il y a 2 minutes, Michel DURY a dit :

Exact, on doit d'ailleurs en tenir compte en parapente. En bord de mer ils sont aussi soumis aux brises inversées le matin et le soir. Phénomènes complexes de par la nature du terrain de jeu et mis en relation avec les caprices de la météo générale ça fait un fameux bouillon à digérer, qui se moque totalement des beaux vélos aéros.

 

@ Gégé: tu vas voir en bord de Meuse, c'est rigolo... tu l'as de dos et en fonction des méandres qui font une boucle à 180° il passe face, ce qui est tout à fait normal. Le tout est de savoir le pourcentage de "bons" méandres par rapport aux autres.

 

@ Sylvain: il m'est déjà arrivé d'avoir le vent de face sur toute la boucle. Et oui, parfois il tourne aussi en cours de route!

Tu sais Michel nous avons les bords de Moselle ici 😜

  • Haha 1
Posté
Il y a 1 heure, Michel DURY a dit :

Exact, on doit d'ailleurs en tenir compte en parapente. En bord de mer ils sont aussi soumis aux brises inversées le matin et le soir. Phénomènes complexes de par la nature du terrain de jeu et mis en relation avec les caprices de la météo générale ça fait un fameux bouillon à digérer, qui se moque totalement des beaux vélos aéros.

 

@ Gégé: tu vas voir en bord de Meuse, c'est rigolo... tu l'as de dos et en fonction des méandres qui font une boucle à 180° il passe face, ce qui est tout à fait normal. Le tout est de savoir le pourcentage de "bons" méandres par rapport aux autres.

 

@ Sylvain: il m'est déjà arrivé d'avoir le vent de face sur toute la boucle. Et oui, parfois il tourne aussi en cours de route!

La vallée de l’Ariège entre chez moi et Tarascon, je l’appelle la vallée du vent de face : le matin ca souffle depuis la montagne et quand les températures montent vers les montagnes !!!

Posté (modifié)
il y a 6 minutes, Nicolas JOARY a dit :

Quand le vent est favorable, souvent on accélère jusqu'à ce qu'on ait l'impression qu'il ne l'est plus.

On doit être un peu maso, par moments, quand on a la passion du vélo.

Ouais mais rouler à 45 kmh vent favorable, sans devoir trop forcer, génial comme sensations. Après en groupe c'est souvent dans ces conditions que les moins en forme lachent l'affaire, c'est plus difficile que suivre par vent défavorable (cf les bordures en WT)

Modifié par Marquez




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