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GIRO 2025


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Il y a 3 heures, Michel ROTH a dit :

Et si tout simplement Del Toro ne pouvait pas suivre. Il était moins fort que Yates. Inutile de chercher midi à quatorze heures.

Si l'on est fort on ne s'occupe pas de Carapaz et on roule en tête derrière Yates pour sauver son maillot. Carapaz était aussi incapable de sauver sa deuxième place. Le plus fort a gagné tout simplement.

Un tout grand Van Aert également et du point de vue tactique c'était bien joué de la part de la Visma. 

Van Aert a permis à Vingegaard de gagner un TDF dans Hautacam, à Roglic de gagner un Paris Nice dans le col d'Eze, et maintenant à Simon Yates de gagner un Giro. 

 

 

 

 

 

Nul...

On a vu clairement qu'il ne voulait prendre aucun relais au point d'être presque arrêté par moment...

Il avait largement le niveau pour prendre des relais a Carapaz ...

Son DS l'a obligé a cette tactique c'est tellement évident.....

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Il y a 3 heures, Michel ROTH a dit :

La seule erreur tactique des UAE est de ne pas avoir placé un (ou des) équipier(s) de Del Toro dans l'échappée et, en plus avoir permis à cette échappée de prendre plus de 10 minutes d'avance avec un Van Aert devant. 

J'ai vu les 20 derniers kms sur la RAI et ça résume ce que disaient les commentateurs italiens. Yates était très fort, il a planté tout le monde à la pédale, et en plus la stratégie était excellente avec van Aert pour creuser , tandis que les deux  autres s'enterraient au lieu de limiter la casse et d'essayer de garder leur place en limitant l'écart à ce qu'il était au dernier  col . Carapaz se moquait visiblement de faire 2 ou 3 et del Toro était certain d'être contré  s'il roulait à bloc seul et de faire 2 quand-même. Les commentateurs  italiens rappelaient un scénario un peu  similaire Roglic-Nibali qui justement avait profité à Carapaz, selon eux. ''Tattica perfetta della Visma...''

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Il y a 11 heures, Sylvain KARLE a dit :

Nul...

On a vu clairement qu'il ne voulait prendre aucun relais au point d'être presque arrêté par moment...

Il avait largement le niveau pour prendre des relais a Carapaz ...

Son DS l'a obligé a cette tactique c'est tellement évident.....

Quand on a le maillot de leader, ce n'est pas à Carapaz de le défendre, mais à celui qui le porte, c'est-à-dire Del Toro. Quand Del Toro a pris quelques relais, car il en pris, l'écart n'a pas diminué. Que sais-tu des directives du DS ? Tu supposes que c'est le DS qui l'a obligé à ne pas rouler derrière Yates, mais tu n'en as pas la preuve. En plus, c'est supposer que Del Toro est un imbécile. N'importe quel coureur, quand il voit que son maillot de leader est en danger, fera tout pour le conserver, et passera outre des soi-disant directives de son DS.  La vérité est beaucoup plus simple : vous ne voulez pas reconnaître que Del Toro et Carapaz étaient un cran en dessous de Yates. D'ailleurs Del Toro avait déjà montré que dans des longs cols, il était en difficulté : étape de lundi et montée du Mortirollo. Donc, il n'y a rien d'étonnant à ce qu'il s'est passé hier. En plus, au sommet de la Finestre, Del Toro aurait pu prendre les choses en main, s'il était si frais que ça. L'écart était inférieur à deux minutes et c'est un excellent descendeur. Mais quand on est cramé, on descend mal et Yates ayant retouvé Van Aert, l'écart a encore augmenté. 

Ils ont fait du surplace, parce que Carapaz ne voulait pas faire tout le boulot pour ramener Del Toro. Ensuite, ils ont aussi bien profité des relais de Gee, et même de Dries De Bondt.

A l'arrivée, on a bien vu également que Del Toro n'était plus très frais.

Modifié par Michel ROTH
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Il y a 16 heures, Olivier MILLIÈS-LACROIX a dit :

On est d'accord, une capitulation en rase campagne (ou plutôt en rase montagne) qui a même déçu les commentateurs d'eurosport British (et pourtant Dieu sait s'ils sont chauvins, et contents que Yates gagne le CG...). Ils n'en voulaient pas à Del Toro, mais plutôt à la direction sportive d'UAE. La fameuse patte de Gianetti qu'on évoque souvent ici, où était-elle ? Il est certain que ce genre de situation est plus compliqué à gérer que celles où Pogi part tout seul à 40 km de l'arrivée.

Mais, je le répète, l'attitude de Carapaz n'a pas été top non plus. Lui, à la différence de Del Toro, avait l'expérience et le vécu pour pouvoir mieux gérer un tel scénario de course. Et des occasions de gagner le Giro, il n'est pas certain qu'il en ait beaucoup d'autres.

Carapaz a déjà gagné un Giro. Et c'est au porteur du maillot à le défendre. 

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il y a 21 minutes, Michel ROTH a dit :

Quand on a le maillot de leader, ce n'est pas à Carapaz de le défendre, mais à celui qui le porte, c'est-à-dire Del Toro. Quand Del Toro a pris quelques relais, car il en pris, l'écart n'a pas diminué. Que sais-tu des directives du DS ? Tu supposes que c'est le DS qui l'a obligé à ne pas rouler derrière Yates, mais tu n'en as pas la preuve. En plus, c'est supposer que Del Toro est un imbécile. N'importe quel coureur, quand il voit que son maillot de leader est en danger, fera tout pour le conserver, et passera outre des soi-disant directives de son DS.  La vérité est beaucoup plus simple : vous ne voulez pas reconnaître que Del Toro et Carapaz étaient un cran en dessous de Yates. D'ailleurs Del Toro avait déjà montré que dans des longs cols, il était en difficulté : étape de lundi et montée du Mortirollo. Donc, il n'y a rien d'étonnant à ce qu'il s'est passé hier. En plus, au sommet de la Finestre, Del Toro aurait pu prendre les choses en main, s'il était si frais que ça. L'écart était inférieur à deux minutes et c'est un excellent descendeur. Mais quand on est cramé, on descend mal et Yates ayant retouvé Van Aert, l'écart a encore augmenté. 

Ils ont fait du surplace, parce que Carapaz ne voulait pas faire tout le boulot pour ramener Del Toro. Ensuite, ils ont aussi bien profité des relais de Gee, et même de Dries De Bondt.

A l'arrivée, on a bien vu également que Del Toro n'était plus très frais.

Les sportifs en fauteuil font la course avec leur tête et les cyclistes avec leurs jambes :classic_laugh:

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Voilà qui devrait faire taire les critiques sur les supposées directives de Gianetti, qui n'est d'ailleurs pas le DS de l'équipe :

 

Le manager Matxin rejette les critiques.


Le manager sportif José Antonio 'Matxin' Fernández est revenu sur l’étape de montagne catastrophique de Sestrière pour UAE Emirates XRG. L’Espagnol est certes déçu, mais n’en veut pas à Del Toro. 'Il roulait à la limite. Il a essayé de neutraliser les attaques de Carapaz à chaque fois, mais a été sur le point de se briser à un moment donné. Courir et rester immobile a été bon pour Isaac à la fin."

'Nous avons couru comme ça tous les jours, répond Matxin aux critiques sur la façon dont son équipe a couru lors de l’étape de samedi.  Le plan était de rouler à un rythme serré dans la montée finale, mais EF Education-EasyPost s’est immédiatement imposé. À partir de ce moment-là, il s’agissait en fait d’une lutte d’homme à homme entre les trois meilleurs coureurs de ce Giro d’Italia.

 

Source: de wielerflits.nl

 

 

 

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Il y a 4 heures, Michel ROTH a dit :

Carapaz a déjà gagné un Giro. Et c'est au porteur du maillot à le défendre. 

C'est un point de vue et un argument valables, mais on peut voir les choses autrement.

- Del Toro ET Carapaz avaient tous les 2 une place à défendre. OK, défendre une place de 1 est plus important que défendre une place de 2, mais alors pourquoi entends-je les consultants sur les chaines de Tv, tous anciens coureurs, répéter depuis des années qu'en troisième semaine d'un grand Tour, toutes les équipes de Top 10 doivent défendre leurs places. Il faudrait savoir.... 

- A 32 ans Carapaz aura moins d'occasions de se retrouver dans ce genre de situation que Del Toro qui en a 21. Et cet écart  d'âge lui conférait selon moi une certaine responsabilité dans son attitude à avoir. A 32 ans, justement quand on a gagné le Giro, qu'on a été champion olympique, on ne laisse pas les responsabilités à un gamin de 21 ans. D'ailleurs il les a prises, jusqu'à ce qu'il ne les prenne plus, et c'est cela qui m'a déçu.

Pour être clair, je pense moi aussi que Yates était hier le plus fort et prenait le maillot rose dans tous les cas. Mais cela n'excuse pas l'attitude des 2 latinos. On peut même penser que se relever et se regarder comme ils l'ont fait dans la descente était contraire à l'esprit du sport, et montrait un manque de respect pour la course....(j'ai arrêté de regarder à ce moment là).  Puisqu'ailleurs sur ce forum on parle de foot, hier soir à 3-0 les joueurs de l'Inter ne sont pas rentrés au vestiaire ni se sont pas assis dans le rond central. Ils ont continué à jouer et cherché à marquer, (ce qu'ils n'ont pas été loin de faire, m^me s'ils ont pris 2 buts de plus).

Modifié par Olivier MILLIÈS-LACROIX
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Il y a 3 heures, Michel ROTH a dit :

Voilà qui devrait faire taire les critiques sur les supposées directives de Gianetti, qui n'est d'ailleurs pas le DS de l'équipe :

 

Le manager Matxin rejette les critiques.


Le manager sportif José Antonio 'Matxin' Fernández est revenu sur l’étape de montagne catastrophique de Sestrière pour UAE Emirates XRG. L’Espagnol est certes déçu, mais n’en veut pas à Del Toro. 'Il roulait à la limite. Il a essayé de neutraliser les attaques de Carapaz à chaque fois, mais a été sur le point de se briser à un moment donné. Courir et rester immobile a été bon pour Isaac à la fin."

'Nous avons couru comme ça tous les jours, répond Matxin aux critiques sur la façon dont son équipe a couru lors de l’étape de samedi.  Le plan était de rouler à un rythme serré dans la montée finale, mais EF Education-EasyPost s’est immédiatement imposé. À partir de ce moment-là, il s’agissait en fait d’une lutte d’homme à homme entre les trois meilleurs coureurs de ce Giro d’Italia.

 

Source: de wielerflits.nl

 

 

 

Oui ben c'est un peu normal, il se dédouane de toutes responsabilités en affirmant que son coureur était cuit, un peu facile, surtout que au vu des images le Del Toro avait en avait encore sous la pédale.

De toutes manières on n'était pas sur le vélo avec eux et tout ça c'est discussions de comptoirs, on peut affirmer haut et fort ses convictions mais ce ne sont que des convictions de mecs devant leurs tv. Une chose est sure Yates et les Visma les ont eu et bien eu. 

Modifié par Marquez
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il y a une heure, Marquez a dit :

Oui ben c'est un peu normal, il se dédouane de toutes responsabilités en affirmant que son coureur était cuit, un peu facile, surtout que au vu des images le Del Toro avait en avait encore sous la pédale.

De toutes manières on n'était pas sur le vélo avec eux et tout ça c'est discussions de comptoirs, on peut affirmer haut et fort ses convictions mais ce ne sont que des convictions de mecs devant leurs tv. Une chose est sure Yates et les Visma les ont eu et bien eu. 

Oui, ça ressemble pas mal à de la rationalisation secondaire, en anglais de la communication de "damage control". Les lendemains de défaite il ne faut pas s'attendre à autre chose d'un entraineur ou d'un dirigeant sportif. Quelle est là dedans la part de vérité (il y en certainement une), quelle est la part de justification a posteriori, on ne le saura jamais, car comme tu l'écris, nous ne sommes que des mecs devant leur télé.

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Il y a 1 heure, Marquez a dit :

Oui ben c'est un peu normal, il se dédouane de toutes responsabilités en affirmant que son coureur était cuit, un peu facile, surtout que au vu des images le Del Toro avait en avait encore sous la pédale.

De toutes manières on n'était pas sur le vélo avec eux et tout ça c'est discussions de comptoirs, on peut affirmer haut et fort ses convictions mais ce ne sont que des convictions de mecs devant leurs tv. Une chose est sure Yates et les Visma les ont eu et bien eu. 

Au vu des images, si Del Toro en avait encore sous la pédale il ne se se serait pas embarassé de Carapaz qui a essayé une dizaine de fois, en début d'ascension de lâcher Del Toro. Ce

 col était très long et au fur et à mesure des kilomètres on voyait bien que Del Toro était limite. Del Toro aurait peut-être pu suivre Yates en début d'ascension mais pas jusqu'au sommet. 

Maintenant si Del Toro veut faire du Evenepoel en cherchant des excuses ....😁

 

 

 

 

 

 

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Simon Yates a  été celui qui a le mieux géré son physique,le plus intelligent dans son approche de ce Giro dont l'étape d'hier avait une grande chance d'être décisive.Le staff a senti le coup avec Van Aert en relais devant.Tactiquement du grand art !

Yates avait plus de fraîcheur physique pour aligner ses deux adversaires.

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Il y a 3 heures, Olivier MILLIÈS-LACROIX a dit :

C'est un point de vue et un argument valables, mais on peut voir les choses autrement.

- Del Toro ET Carapaz avaient tous les 2 une place à défendre. OK, défendre une place de 1 est plus important que défendre une place de 2, mais alors pourquoi entends-je les consultants sur les chaines de Tv, tous anciens coureurs, répéter depuis des années qu'en troisième semaine d'un grand Tour, toutes les équipes de Top 10 doivent défendre leurs places. Il faudrait savoir.... 

- A 32 ans Carapaz aura moins d'occasions de se retrouver dans ce genre de situation que Del Toro qui en a 21. Et cet écart  d'âge lui conférait selon moi une certaine responsabilité dans son attitude à avoir. A 32 ans, justement quand on a gagné le Giro, qu'on a été champion olympique, on ne laisse pas les responsabilités à un gamin de 21 ans. D'ailleurs il les a prises, jusqu'à ce qu'il ne les prenne plus, et c'est cela qui m'a déçu.

Pour être clair, je pense moi aussi que Yates était hier le plus fort et prenait le maillot rose dans tous les cas. Mais cela n'excuse pas l'attitude des 2 latinos. On peut même penser que se relever et se regarder comme ils l'ont fait dans la descente était contraire à l'esprit du sport, et montrait un manque de respect pour la course....(j'ai arrêté de regarder à ce moment là).  Puisqu'ailleurs sur ce forum on parle de foot, hier soir à 3-0 les joueurs de l'Inter ne sont pas rentrés au vestiaire ni se sont pas assis dans le rond central. Ils ont continué à jouer et cherché à marquer, (ce qu'ils n'ont pas été loin de faire, m^me s'ils ont pris 2 buts de plus).

Tu dis que les équipes du Top 10 doivent défendre leur place au général et tu sembles accuser le comportement de Carapaz. Mais c'est Carapaz qui a mené l'essentiel de l'ascension. Il a demandé à Del Toro de le relayer. Celui-ci a refusé en disant à l'interview que s'il le faisait, il craignait une attaque décisive de  Carapaz. Pour moi cette réponse est un aveu de faiblesse qui conforte les dires du DS. S'il avait écouté Carapaz, les deux se seraient relayés et tout les pros te diront que monter de la sorte est beaucoup plus efficace que de monter par à coup. 

Ensuite lorsque lorsqu'ils sont passés ensemble au sommet, l'écart était de moins de deux minutes. En supposant que Del Toro a obéi à une directive du DS de ne pas relayer Carapaz, alors on imagine mal pourquoi cette directive était encore valable dans la descente. Ce n'est pas en descente que Carapaz allait donner le coup de grâce à Del Toro. Si Del Toro avait vraiment eu encore les jambes, il decramponnait Carapaz dans cette descente très technique. Del Toro, s'il n'était pas émoussé pouvait reprendre du terrain à Yates.

La seule erreur tactique des UAE est d'avoir sous-estimé Van Aert, d'avoir permis à l'échappée d'avoir pris plus de 10 minutes d'avance et de ne pas avoir mis d'equipiers dans l'échappée.

Van Aert est passé 5eme au sommet et a déclaré qu'il avait fait le maximum pour arriver au sommet avant Yates. Il n'aurait pas pu gagner l'étape de toute façon.

 

Modifié par Michel ROTH
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Il y a 13 heures, Didier SALEMBIER a dit :

Simon Yates a  été celui qui a le mieux géré son physique,le plus intelligent dans son approche de ce Giro dont l'étape d'hier avait une grande chance d'être décisive.Le staff a senti le coup avec Van Aert en relais devant.Tactiquement du grand art !

Yates avait plus de fraîcheur physique pour aligner ses deux adversaires.

Simon Yates, certain le surnommait "l'intermittent du spectacle", finalement il a un sacré palmarès. Bravo à lui.

MLS 

Modifié par Mohammed LARBI SLIMANE
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Il y a 2 heures, Michel ROTH a dit :

Tu dis que les équipes du Top 10 doivent défendre leur place au général et tu sembles accuser le comportement de Carapaz. Mais c'est Carapaz qui a mené l'essentiel de l'ascension. Il a demandé à Del Toro de le relayer. Celui-ci a refusé en disant à l'interview que s'il le faisait, il craignait une attaque décisive de  Carapaz. Pour moi cette réponse est un aveu de faiblesse qui conforte les dires du DS. S'il avait écouté Carapaz, les deux se seraient relayés et tout les pros te diront que monter de la sorte est beaucoup plus efficace que de monter par à coup. 

Ensuite lorsque lorsqu'ils sont passés ensemble au sommet, l'écart était de moins de deux minutes. En supposant que Del Toro a obéi à une directive du DS de ne pas relayer Carapaz, alors on imagine mal pourquoi cette directive était encore valable dans la descente. Ce n'est pas en descente que Carapaz allait donner le coup de grâce à Del Toro. Si Del Toro avait vraiment eu encore les jambes, il decramponnait Carapaz dans cette descente très technique. Del Toro, s'il n'était pas émoussé pouvait reprendre du terrain à Yates.

La seule erreur tactique des UAE est d'avoir sous-estimé Van Aert, d'avoir permis à l'échappée d'avoir pris plus de 10 minutes d'avance et de ne pas avoir mis d'equipiers dans l'échappée.

Van Aert est passé 5eme au sommet et a déclaré qu'il avait fait le maximum pour arriver au sommet avant Yates. Il n'aurait pas pu gagner l'étape de toute façon.

 

Désolé mais toutes ces explications ne passent pas la vision de ce qui s'est réellement déroulé, je recommande de bien regarder l'attitude des deux coureurs pour comprendre que Del Toro en avait encore sous la pédale et s'économiser pour ne pas prendre le risque de se faire contrer par un autre alors qu'il perdait le Giro à coup sur en agissant ainsi, c'est assez moyen et peu convaincant comme explication.  Tant qu'à faire de perdre, il vaut mieux essayer d'agir.

Extraits:   

"...Ils ont laissé partir Simon Yates et ne l'ont jamais revu dans le Finestre. Del Toro s'est calé dans la roue de Carapaz, répondant assez facilement à toutes ses attaques, mais lorsqu'il s'est rendu compte qu'il était en train de perdre le Giro, il était déjà trop tard. Dans la longue plaine et la montée finale vers Sestrières, les deux hommes tiraient une gueule terrible, rancoeur et frustration l'un envers l'autre alors qu'ils étaient sûrement autant coupables l'un que l'autre...."
Et la conclusion de Carapaz:

 « Je crois que nous étions les plus forts, mais c'est le plus intelligent qui a gagné. Il a perdu le Giro, constatait l'Équatorien sur la ligne, dans une interview expédiée sous le coup de la colère. Je crois qu'il n'a pas su bien courir aujourd'hui (samedi) et à la fin, c'est le plus intelligent qui a gagné. »

Et celle de Del Toro

"...j'ai essayé de mettre la pression à Richard pour suivre Simon, car lui aussi se faisait dépasser au classement. Malheureusement, nous ne voulions pas travailler ensemble. »

 

Pas besoin de commentaires sur les éventuelles jambes "molles"  des deux protagonistes.

Modifié par Marquez
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Il y a 1 heure, Marquez a dit :

Désolé mais toutes ces explications ne passent pas la vision de ce qui s'est réellement déroulé, je recommande de bien regarder l'attitude des deux coureurs pour comprendre que Del Toro en avait encore sous la pédale et s'économiser pour ne pas prendre le risque de se faire contrer par un autre alors qu'il perdait le Giro à coup sur en agissant ainsi, c'est assez moyen et peu convaincant comme explication.  Tant qu'à faire de perdre, il vaut mieux essayer d'agir.

Extraits:   

"...Ils ont laissé partir Simon Yates et ne l'ont jamais revu dans le Finestre. Del Toro s'est calé dans la roue de Carapaz, répondant assez facilement à toutes ses attaques, mais lorsqu'il s'est rendu compte qu'il était en train de perdre le Giro, il était déjà trop tard. Dans la longue plaine et la montée finale vers Sestrières, les deux hommes tiraient une gueule terrible, rancoeur et frustration l'un envers l'autre alors qu'ils étaient sûrement autant coupables l'un que l'autre...."
Et la conclusion de Carapaz:

 « Je crois que nous étions les plus forts, mais c'est le plus intelligent qui a gagné. Il a perdu le Giro, constatait l'Équatorien sur la ligne, dans une interview expédiée sous le coup de la colère. Je crois qu'il n'a pas su bien courir aujourd'hui (samedi) et à la fin, c'est le plus intelligent qui a gagné. »

Et celle de Del Toro

"...j'ai essayé de mettre la pression à Richard pour suivre Simon, car lui aussi se faisait dépasser au classement. Malheureusement, nous ne voulions pas travailler ensemble. »

 

Pas besoin de commentaires sur les éventuelles jambes "molles"  des deux protagonistes.

Le premier extrait est un extrait de journaliste, donc subjectif. Il ne parle même pas de la descente. Del Toro aurait pu faire ce que Savoldelli avait accompli en 2005. Tout comme Del Toro, Savoldelli était dépossédé de son maillot rose au sommet de la Finestre, cette année-là, par le Vénézuélien Rujano (vainqueur de l'étape à Sestrières). Mais Savoldelli l'a récupéré grâce à ses talents de descendeur.  Qu'on m'explique pourquoi Del Toro n'a pas fait parler ses talents de descendeur et laisser Carapaz loin derrière, puisqu'il avait les jambes  ?  Ici les soi-disant consignes du DS n'avaient plus lieu d'être.

 

Les deux autres extraits que tu cites sont des propos de coureurs frustrés qui cherchent des excuses à leur défaite. Ils s'accusent mutuellement pour ne pas reconnaître qu'ils n'étaient tout simplement pas les plus forts. En plus, ils manquent de sportivité vis-à-vis de Yates, traité seulement de plus intelligent. 

 

Ils ont dépassé Evenepoel dans le domaine des excuses toutes faites. Mais autant les excuses de Evenepoel sont plausibles, autant celles-ci sont risibles. 😄

 

 

 

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Tout le monde à raison surtout sur V101 (de vrais experts infaillibles) , notamment  par rapport aux coureurs, aux journalistes spécialisés hein, c'est bien comme ça que ça marche.

Pour ma part il subsiste  quand même un gros doute sur la "supériorité physique" si évidente de Yates. mais je suis bien sur que les deux sud américains se sont fait un enterrement de 1ere classe, car pour descendre vite, par exemple, pas besoin d'avoir de super jambes, faut juste en avoir la volonté et pas se regarder sans vouloir être devant. Mais sur  ce coup là c'était avant tout pas question d'emmener l'autre.  C'est d'une evidence incontestable quand on les a vu se trainer surtout Del Toro qui parlait sans cesse au micro et continuer à roulotter ensuite suivant ls instructions reçues certainement.

Modifié par Marquez
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