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8 secondes


Michel ROTH

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Pour ceux qui peuvent capter la UNE (RTB) , télévision Belge francophone (ils sont nombreux dans le Nord de la France et bien sûr en Belgique), un documentaire exceptionnel sera diffusé ce soir à 20h30. Il s'intitule "8 secondes".

 

«8 Secondes» revisite le Tour de France 1989, un moment pivot de l'histoire du cyclisme. Après 3285 km de course, 8 secondes seulement séparent le vainqueur, l'Américain Greg LeMond, de son dauphin, le Français Laurent Fignon. Un événement unique où le sport, les drames et les émotions s'entremêlent et l'éternelle histoire d'une rivalité entre deux hommes que tout sépare, entre deux hommes que tout rassemble, entre deux hommes aux portes de la gloire, qui rêvent du titre suprême. Ce documentaire retrace non seulement les événements qui ont mené à ce thriller sportif, mais redonne également vie à Laurent Fignon, décédé en 2010.

L'IA redonnera vie à Laurent Fignon et la veuve de Fignon retrouvera Greg Lemond aux Etats Unis. On nous promet que ce documentaire est à regarder comme un thriller.

 

https://www.mon-programme-tv.be/television/1033789171/8-secondes.html

 

https://www.rtbf.be/article/documentaire-8-secondes-douleurs-inventees-et-soiree-arrosee-comment-le-clan-lemond-a-fait-approuver-le-guidon-controverse-11391579

 

https://www.rtbf.be/article/documentaire-8-secondes-quand-l-ia-permet-de-ressusciter-la-voix-de-laurent-fignon-11394154

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C'était un grand moment de télévision !

LeMond n'avait rien à perdre, son retard était quand même important (pas loin de la minute, si ma mémoire est bonne) ; il a roulé avec des prolongateurs, ce qui je pense était innovant sur un clm au TdF.

Ces 8 secondes étaient si peu, mais avec des conséquences énormes.

J'ai encore en tête les images de Laurent Fignon, entouré, effondré, à un point tel que celles du vainqueur de l'étape et du Tour étaient rares.

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Il y a 1 heure, Nicolas JOARY a dit :

C'était un grand moment de télévision !

LeMond n'avait rien à perdre, son retard était quand même important (pas loin de la minute, si ma mémoire est bonne) ; il a roulé avec des prolongateurs, ce qui je pense était innovant sur un clm au TdF.

Ces 8 secondes étaient si peu, mais avec des conséquences énormes.

J'ai encore en tête les images de Laurent Fignon, entouré, effondré, à un point tel que celles du vainqueur de l'étape et du Tour étaient rares.

Fignon devait avoir 50 s d'avance sur LeMond à la veille de ce CLM (à vérifier).

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L’histoire des prolongateurs n’explique pas tout dans cette histoire, surtout que du côté de Guimard/Fignon je crois qu’il avaient jugé bon de ne pas en utiliser (si c’est vrai c’est du grand coaching…).  Et même sans prolongateurs, mettre un casque aurait peut-être suffi.

Les 8s on pourrait aussi aller les chercher dans le final de l’étape Gap-Briançon, que gagne Pascal Richard échappé mais où dans le groupe des favoris derrière Fignon de manière surprenante perd 13s dans la montée de la Citadelle, qui doit faire 1km à tout casser. Mais comme il a repris le maillot jaune le lendemain à l’Alpe d’Huez on a eu tendance à oublier ces 13s pour ne se rappeler que du guidon de triathlète utilisé par Le Mond lors du CLM Versailles-Paris.

 

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La petite équipe Belge ADR dont le directeur sportif était José De Cauwer, le commentateur bien connu des téléspectateurs Belges qui suivent les courses cyclistes sur la chaîne publique flamande, a terminé à quatre (sur 9 au départ). Outre Lemond, le plus connu des quatre rescapés était Johan Musseuw.

Lors de la seconde étape à Luxembourg, un CLM par équipe de plus de 40 km, l'équipe ADR de Lemond avait perdu 51 s sur l'équipe Super U de Fignon. A 1 s près, c'était l'avantage qu'avait Fignon sur LeMond à la veille de la dernière étape

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Il y a 3 heures, Olivier MILLIÈS-LACROIX a dit :

L’histoire des prolongateurs n’explique pas tout dans cette histoire, surtout que du côté de Guimard/Fignon je crois qu’il avaient jugé bon de ne pas en utiliser (si c’est vrai c’est du grand coaching…).  Et même sans prolongateurs, mettre un casque aurait peut-être suffi.

Les 8s on pourrait aussi aller les chercher dans le final de l’étape Gap-Briançon, que gagne Pascal Richard échappé mais où dans le groupe des favoris derrière Fignon de manière surprenante perd 13s dans la montée de la Citadelle, qui doit faire 1km à tout casser. Mais comme il a repris le maillot jaune le lendemain à l’Alpe d’Huez on a eu tendance à oublier ces 13s pour ne se rappeler que du guidon de triathlète utilisé par Le Mond lors du CLM Versailles-Paris.

 

Pour avoir utilisé souvent et utiliser encore parfois les prolongateurs, je ne suis pas surpris que Lemond ait été plus rapide de 58s sur ce trajet de 25 bornes.

Déjà, à mon modeste niveau, entre la position mains en bas du cintre et sur le prolongateur, mon compteur "bondit" de 2 km/h.

Modifié par Frederic ANDRIEUX
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Il y a 5 heures, Olivier MILLIÈS-LACROIX a dit :

L’histoire des prolongateurs n’explique pas tout dans cette histoire, surtout que du côté de Guimard/Fignon je crois qu’il avaient jugé bon de ne pas en utiliser (si c’est vrai c’est du grand coaching…).  Et même sans prolongateurs, mettre un casque aurait peut-être suffi.

Les 8s on pourrait aussi aller les chercher dans le final de l’étape Gap-Briançon, que gagne Pascal Richard échappé mais où dans le groupe des favoris derrière Fignon de manière surprenante perd 13s dans la montée de la Citadelle, qui doit faire 1km à tout casser. Mais comme il a repris le maillot jaune le lendemain à l’Alpe d’Huez on a eu tendance à oublier ces 13s pour ne se rappeler que du guidon de triathlète utilisé par Le Mond lors du CLM Versailles-Paris.

 

Fignon avait un gros problème à la selle (furoncle?) et ne pouvait se positionner correctement sur le vélo, cela a forcément joué.
Cela dit, sachant aujourd'hui ce que je ne savais pas en 1989, je suis bien content que ce soit LeMond le vainqueur.

Modifié par Bernard MOREAU
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Je viens de regarder ce documentaire. C'est émouvant comme histoire.

 

On voit notamment Lemond presque mourant trois ans auparavant après son accident de chasse (on voit des images de lui à l'hôpital) et viré ensuite par Bernard Tapie. Il n'est plus accepté par aucune équipe sauf une petite équipe Belge, au bord de la faillite, dirigée par un certain José De Cauwer.

 

Lemond et Fignon participent au Tour d'Italie cette même année 1989. Pour Lemond, c'est sa première grande course, après son accident. Fignon remportera ce Giro, et Lemond terminera très loin au général. Cependant, lors du dernier CLM de ce Giro, De Cauwer dit à Lemond: tu peux gagner cette étape, et Lemond gagnera ce CLM, battant Fignon dans cet exercice. C'est le déclic pour Lemond : il fera le Tour de France.

 

De Cauwer est un DS inconnu face à un Cyrille Guimard, qui se moque de sa petite équipe et le prend de haut. Mais De Cauwer est un malin. Il raconte que lors de l'étape arrivant au sommet de l'Alpe d'Huez, Fignon et Lemond sont roue dans roue. Lemond porte le maillot jaune à ce moment-là, donc la voiture ADR de De Cauwer est devant celle de la Super U de Guimard. Ce dernier s'aperçoit que Lemond semble en difficulté, mais il n'y a pas d'oreillettes, comme actuellement. De Cauwer s'en rend compte également et voit que la voiture de Guimard essaie de le dépasser pour avertir Fignon. De Cauwer empêchera Guimard de le dépasser, le plus longtemps possible. Quand Guimard parvient enfin à passer pour alerter Fignon d'accélérer, le sommet n'est pas loin et Lemond limitera les écarts ce jour-là, mais Fignon reprendra le maillot jaune.

 

C'est aussi De Cauwer qui est allé présenter le vélo de Lemond aux officiels lors du 1er CLM, pour voir s'il était conforme (l'histoire est assez rocambolesque). Le président de l'UCI, réveillé à 7h30 le matin, a pris De Cauwer pour un fou, et lui a dit : c'est bon, tu peux prendre ce vélo. Pour faire accepter ce vélo, De Cauwer avait simulé une blessure de Lemond, un soi-disant mal de dos et que la position du coureur, grâce aux prolongateurs, soulagerait ce mal de dos. Quatorze jours plus tard, lors du dernier CLM (ultime étape), De Cauwer a dit que puisque c'était autorisé quinze jours avant, ce l'était toujours.

 

D'un autre côté, dans le clan Fignon, on avait dissimulé une blessure à l'aine, qui le faisait énormément souffrir et qui l'avait même empêché de passer une bonne nuit. Beaucoup d'intervenants dans ce documentaire ont aussi souligné le fait que Fignon ne portait pas de casque et avait des cheveux longs avec une queue de cheval, ce qui réduisait aussi l'aérodynamisme. Ce que Guimard aurait dû savoir !

 

Ce Tour avait aussi commencé de façon rocambolesque lors du prologue. Delgado, le vainqueur de l'édition précédente, s'était présenté au départ, avec presque trois minutes de retard. Cela a probablement aussi changé l'histoire de ce Tour. Delgado finira 3ème à 3 min 34 s de Lemond.

 

L'Intelligence artificielle, dans ce documentaire, a été utilisée uniquement pour reproduire la voix de Laurent Fignon avec des extraits de son livre :"nous étions jeunes et insouciants".

 

À noter aussi que la veuve de Laurent Fignon a été reçue par Greg Lemond et qu'ils sont devenus bons amis. Laurent Fignon en voudra longtemps à José De Cauwer pour l'histoire du guidon de triathlète et ne lui adressera plus la parole jusqu'à un mois de son décès. C'est lors d'un repas dans un restaurant que Fignon s'apercevant de la présence de De Cauwer, ira vers lui, pour l'embrasser et lui demander pardon. De Cauwer en a eu les larmes aux yeux.

 

Steven Laureys, le célèbre neurologue Belge, mondialement connu, intervient aussi dans ce documentaire, pour donner un éclairage dans ce qui se passe dans la tête de ces deux champions.

 

Modifié par Michel ROTH
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il y a une heure, Pierre-Yves DESSIMOZ a dit :

Toujours chercher des excuses pour minimiser la perf de son adversaire, ça n’a jamais mené nulle part! Comme le nez de Mbappé alors que Fabian Schaer, défenseur Suisse a joué 2 matches avec le nez fracturé et…sans masque!

Personne ne cherche d’excuses ici.

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On peut revoir ce documentaire sur Auvio (RTBF). Malheureusement c'est réservé aux personnes domiciliées en Belgique. Il y a moyen de contourner ce problème si vous n'habitez pas en Belgique et si vous vous connectez avec un VPN (Virtual Private Network) configuré comme si vous vous connectiez depuis la Belgique. Certains antivirus comme McAfee le proposent. J'espère que ce documentaire vraiment intéressant sera diffusé un jour hors de la Belgique.

 

 

 

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Le problème avec le VPN c'est que sur certains sites officiels (gouvernementaux), je dois désactiver mon VPN, sinon j'obtiens ce message (j'en fais l'expérience en ce moment en essayant de me connecter au site de la "Vlaamse overheid") :

 

"Firefox has detected that the server is redirecting the request for this address in a way that will never complete."

 

Donc ça ne marche pas à tous les coups.😕

Modifié par Michel ROTH
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Il y a 13 heures, Michel ROTH a dit :

Cependant, lors du dernier CLM de ce Giro, De Cauwer dit à Lemond: tu peux gagner cette étape, et Lemond gagnera ce CLM, battant Fignon dans cet exercice.

Dans ce clm LeMond avait pris un certain risque : 2 roues pleines, c-à-d. la roue avant également
Il y avait certes peu de vent, mais je me souviens qu'il avait eu du mal parfois à garder sa trajectoire.
C'est Piasecki qui avait gagné ce clm.

Modifié par Bernard MOREAU
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Il y a 2 heures, Bernard MOREAU a dit :

Dans ce clm LeMond avait pris un certain risque : 2 roues pleines, c-à-d. la roue avant également
Il y avait certes peu de vent, mais je me souviens qu'il avait eu du mal parfois à garder sa trajectoire.
C'est Piasecki qui avait gagné ce clm.

 

Il y a 2 heures, Bernard MOREAU a dit :

Dans ce clm LeMond avait pris un certain risque : 2 roues pleines, c-à-d. la roue avant également
Il y avait certes peu de vent, mais je me souviens qu'il avait eu du mal parfois à garder sa trajectoire.
C'est Piasecki qui avait gagné ce clm.

Merci pour la rectification. J'ai cité de mémoire le bon CLM de Lemond lors du Giro 1989 dont lui-même et De Cauwer ont parlé dans le documentaire. L'important de ce qui était souligné, c'est qu'il avait battu Fignon dans ce CLM. Je ne suis pas certain qu'on ait dit qu'il l'avait effectivement remporté.

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