Gérard CRESPO Posté le 8 juillet Share Posté le 8 juillet il y a 1 minute, Michel ROTH a dit : Donc tirons la bonne conclusion : cette étape n'a servi à rien puisqu'aucun écart n'existe entre les candidats au podium. Est-ce si difficile à comprendre ? Une étape qui ne sert à rien ? Celle de demain sera t-elle utile ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Olivier MILLIÈS-LACROIX Posté le 8 juillet Share Posté le 8 juillet Il y a 3 heures, Michel ROTH a dit : La mode du gravel vient des USA et a été introduit en Europe plus tard. C'est au départ effectivement de pouvoir, pour un cylo, sortir des sentiers battus et, surtout de la circulation automobile, et de découvrir la Nature. C'est devenu populaire, après la mode du VTT, le gravel étant considéré comme plus facile pour le cyclo lambda. Je suis plutôt d’accord que le CG d’un grand tour ou d’une course par étapes ne devrait pas être faussé par des aléas de courses que le Gravel pourrait rendre plus probables (encore que avec un bon choix de matériel le risque de crevaison peut être considérablement réduit : dans mes 1500 km de bikepacking depuis un an il y a eu pas mal de portions Gravel où j’ai crevé mais où le préventif dans les Tubeless a fait son travail). Dans un autre registre on accepte sans sourciller que des aléas climatiques faussent le résultat d’une course par étapes lorsque des étapes de montagne sont annulées : on a déjà vu des Paris-Nice et des Tirrenos et même des Giros dont le classement eut été différent sans l’annulation d’étapes clés pour cause de météo, et cela me semble tout aussi voire plus injuste qu’un CG faussé par une crevaison ou un problème mécanique. Par contre je ne souscris pas à l’affirmation que courir sur Gravel soit une approche passéiste. Ce serait plutôt le contraire. Dans les clubs de la FFC, à la différence de ce qui se faisait dans ma jeunesse beaucoup de gamins délaissent aujourd’hui la route, et leurs parents les y encouragent, pour le VTT car les routes sont devenues dangereuses. Proposer du Gravel c’est tenter de s’adapter à et limiter cette tendance que les organisateurs de grandes courses ne peuvent ignorer, même si, j’en conviens, ils peuvent agacer en donnant l’impression de vouloir suivre la mode plus que nécessaire, et parfois n’importe comment pour ce qui est des chemins proposés… (le Gravel toscan ok, c’est très largement praticable, les chemins proposés sur Paris-Tours et sur certains Gran Fondos beaucoup moins). Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Michel ROTH Posté le 8 juillet Share Posté le 8 juillet Il y a 3 heures, Pierre PLANA a dit : Hey, les gars, vous l'avez vraiment regardée l'étape d'hier ? Ce ne sont pas les faits de course qui ont fait qu'elle était plaisante à regarder : ces sont surtout les différentes attaques à tous les échelons de la course. Alors c'est vrai que probablement avec la pluie ça aurait été plus compliqué mais encore une fois, la matériel de 2024 permet de rouler sur ce type de route avec une probabilité de crevaison bien moindre qu'il y a une dizaine d'années. Aujourd'hui la préparation, le matériel font qu'il y a un nivellement des valeurs. Si on supprime ce genre d'étape, à terme, il n'y aura plus que des arrivées au sprint sur les étapes plates/vallonnées et des attaques dans les 3 derniers kilomètres des cols. Quand au coureurs qui jouent le général, c'est bien aussi qu'il y ait des étapes ou les grimpeurs gringalets peuvent se faire bousculer... A d'autres époques, sur un TdF il y avait presque 100km de CLM plat comme la main : ça a permis à Indurain de gagner le tour plusieurs fois. Avec les profils d'aujourd'hui, ce ne serait plus le cas. Ré-équilibrer les étapes avec des routes où la puissance pure est plus importante que le rapport poids/puissance ne me choque pas... Je me marrerais bien demain si cette étape de plat provoquait des bordures et des écarts. Comme dans l'étape de Zélande, il a quelques années qui avait éliminé quelques candidats au général. On annonce beaucoup de vent demain. Ceux qui ont bien regardé l'étape d'hier auront dû remarquer que le vent a aussi joué un grand rôle dans la formation de l'échappée et par la suite également. Si Stuyven a été rattrapé, c'est surtout parce qu'il avait vent de face. Avec les profils d'aujourd'hui, ce ne serait plus le cas. Pierre, tu peux rappeler les écarts entre les favoris que cette étape de chemins blancs a provoqués ? Tu oublies une chose importante : on peut proposer n'importe quel profil d'étape aux coureurs, ce seront toujours eux qui décideront. Hier, les favoris avaient décidé ceci : surtout, ne pas hypothéquer la suite de leur Tour sur une étape piégeuse. Conclusion, ils sont arrivés ensemble. Le reste c'est bla bla bla... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Olivier MILLIÈS-LACROIX Posté le 8 juillet Share Posté le 8 juillet Il y a 3 heures, Michel ROTH a dit : Sur le site de la RTBF Vingegaard dit exactement ce que j'ai écrit : il a couru défensivement pour ne pas perdre de temps (c'est écrit en clair dans l'article). A 70 km, il n'a pas voulu relayer de peur d'être distancé en finale. Évidemment puisqu'il n'avait plus d'équipiers avec lui dans ce scénario. L'étape aurait vraiment été très belle si les trois s'étaient relayés pour mettre le reste à quatre minutes (comme le dit Evenepoel). Si on peut comprendre qu'à 70 km de l'arrivée c'était trop loin, c'est moins compréhensible à une quinzaine de km de l'arrivée quand, avec Jorgenson (son propre équipier) il refuse de relayer Pogacar pour tenter de distancer Evenepoel qui avait commis sa seule erreur de placement à ce moment là. Dans l'émission Vive le Vélo sur Sporza je crois que c'est Sep Van Marck qui a donné la bonne explication. Vingegaard à tout intérêt à ce que Pogacar n'ait pas seulement lui comme adversaire direct mais plusieurs. Il avait donc intérêt à ne jamais relayer Pogacar. C'est pourquoi il s'est concentré uniquement sur Pogacar (ce que ce dernier a bien compris puisqu'il lui reproche dans ses interviews). Je suis d’accord sur le fait que Vingegaard n’avait aucun intérêt à s’isoler comme seul adversaire de Pogi. Il aura plus de chance dans un jeu où Pogi a encore 3 adversaires que seul face à lui car il semble pour l’instant moins fort. Incidemment c’est ce que j’avais écrit en 2019 lorsque j’avais écrit que je pensais qu’Alaphilippe et Quickstep n’avaient pas eu raison de rouler avec Bernal et Thomas et la Sky qui dans une étape avaient fait une bordure où d’autres favoris avaient été piégés, car ils risquaient de se retrouver seuls adversaires de la Sky qui étaient plus forts qu’eux. Tout le monde m’était tombé dessus… Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Michel ROTH Posté le 8 juillet Share Posté le 8 juillet il y a 11 minutes, Olivier MILLIÈS-LACROIX a dit : Je suis plutôt d’accord que le CG d’un grand tour ou d’une course par étapes ne devrait pas être faussé par des aléas de courses que le Gravel pourrait rendre plus probables (encore que avec un bon choix de matériel le risque de crevaison peut être considérablement réduit : dans mes 1500 km de bikepacking depuis un an il y a eu pas mal de portions Gravel où j’ai crevé mais où le préventif dans les Tubeless a fait son travail). Dans un autre registre on accepte sans sourciller que des aléas climatiques faussent le résultat d’une course par étapes lorsque des étapes de montagne sont annulées : on a déjà vu des Paris-Nice et des Tirrenos et même des Giros dont le classement eut été différent sans l’annulation d’étapes clés pour cause de météo, et cela me semble tout aussi voire plus injuste qu’un CG faussé par une crevaison ou un problème mécanique. Par contre je ne souscris pas à l’affirmation que courir sur Gravel soit une approche passéiste. Ce serait plutôt le contraire. Dans les clubs de la FFC, à la différence de ce qui se faisait dans ma jeunesse beaucoup de gamins délaissent aujourd’hui la route, et leurs parents les y encouragent, pour le VTT car les routes sont devenues dangereuses. Proposer du Gravel c’est tenter de s’adapter à et limiter cette tendance que les organisateurs de grandes courses ne peuvent ignorer, même si, j’en conviens, ils peuvent agacer en donnant l’impression de vouloir suivre la mode plus que nécessaire, et parfois n’importe comment pour ce qui est des chemins proposés… (le Gravel toscan ok, c’est très largement praticable, les chemins proposés sur Paris-Tours et sur certains Gran Fondos beaucoup moins). Oui, mais les aléas climatiques imprévisibles, on ne peut rien y faire. Ce n'est pas comparable. Si, par exemple, des éboulements se produisent en montagne et que les routes deviennent impraticables, il n'y a pas grand-chose à faire. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Michel ROTH Posté le 8 juillet Share Posté le 8 juillet il y a 32 minutes, Gérard CRESPO a dit : Une étape qui ne sert à rien ? Celle de demain sera t-elle utile ? Au moins à fatiguer les coureurs. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Michel ROTH Posté le 8 juillet Share Posté le 8 juillet Il y a 6 heures, Thierry GEUMEZ a dit : Remco n'est pas assez bon descendeur 🤣 Pour le spectacle dans les cols, il faut faire confiance aux Italiens. Lors du Giro 2011, ils avaient proposé la descente du Monte Crostis (pratiquement un chemin de chèvres avec d'impressionnants ravins). Heureusement, le bon sens a prévalu (grâce à la fronde des cadors du peloton). Je me souviens qu'à l'époque, j'avais marqué mon désaccord, et beaucoup m'étaient également tombés dessus (pour paraphraser Olivier). 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Olivier MILLIÈS-LACROIX Posté le 8 juillet Share Posté le 8 juillet il y a 21 minutes, Michel ROTH a dit : Oui, mais les aléas climatiques imprévisibles, on ne peut rien y faire. Ce n'est pas comparable. Si, par exemple, des éboulements se produisent en montagne et que les routes deviennent impraticables, il n'y a pas grand-chose à faire. Yes, mais ce n’en est pas moins injuste pour autant… Et parfois, (pas d’exemple pour ne pas faire de polémique) on abuse du fameux “principe de precaution”. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Olivier MILLIÈS-LACROIX Posté le 8 juillet Share Posté le 8 juillet il y a 12 minutes, Michel ROTH a dit : Pour le spectacle dans les cols, il faut faire confiance aux Italiens. Lors du Giro 2011, ils avaient proposé la descente du Monte Crostis (pratiquement un chemin de chèvres avec d'impressionnants ravins). Heureusement, le bon sens a prévalu (grâce à la fronde des cadors du peloton). Je me souviens qu'à l'époque, j'avais marqué mon désaccord, et beaucoup m'étaient également tombés dessus (pour paraphraser Olivier). Et lors du Giro 2016, ils avaient pour la circonstance “rouvert” le Col d’Agnel entre des murs de glace où Kruiswijk avait perdu le Giro et où le pauvre Zakharin avait failli y laisser sa peau. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Didier SALEMBIER Posté le 8 juillet Auteur Share Posté le 8 juillet Il y a 2 heures, Michel ROTH a dit : Donc tirons la bonne conclusion : cette étape n'a servi à rien puisqu'aucun écart n'existe entre les candidats au podium. Est-ce si difficile à comprendre ? Cette étape fut grandiose du début à la fin,est-ce difficile à comprendre ? 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Michel ROTH Posté le 8 juillet Share Posté le 8 juillet il y a 2 minutes, Didier SALEMBIER a dit : Cette étape fut grandiose du début à la fin,est-ce difficile à comprendre ? J'ai regardé cette étape et je ne l'ai pas trouvé grandiose, car décevante au vu du résultat final, alors qu'on nous annonçait monts et merveilles. Est-ce difficile à comprendre ? Je vous rassure : pour demain, les chances de bordures sont finalement minimes (d'après Sep Vanmarcke dans Vive le vélo de ce soir). Certaines parties du parcours sont favorables, mais des vitesses de vent inférieures à 20 km/h sont annoncées. Ce n'est pas suffisant. Dommage. Vous pouvez donc continuer à ronfler devant votre TV et à continuer à vous extasier sur la formidable étape de dimanche qui n'a rien donné au final. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jean-Pierre COURQUIN Posté le 8 juillet Share Posté le 8 juillet il y a 17 minutes, Didier SALEMBIER a dit : Cette étape fut grandiose du début à la fin,est-ce difficile à comprendre ? il y a 9 minutes, Michel ROTH a dit : J'ai regardé cette étape et je ne l'ai pas trouvé grandiose, car décevante au vu du résultat final, alors qu'on nous annonçait monts et merveilles. Est-ce difficile à comprendre ? Je vous rassure : pour demain, les chances de bordures sont finalement minimes (d'après Sep Vanmarcke dans Vive le vélo de ce soir). Certaines parties du parcours sont favorables, mais des vitesses de vent inférieures à 20 km/h sont annoncées. Ce n'est pas suffisant. Dommage. Vous pouvez donc continuer à ronfler devant votre TV et à continuer à vous extasier sur la formidable étape de dimanche qui n'a rien donné au final. Michel certains ici tentent vainement de t’expliquer que ta vision du vélo n’est pas la bonne tu devrais faire un effort car eux ils ont ils savent 🤪 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Didier SALEMBIER Posté le 9 juillet Auteur Share Posté le 9 juillet Je laisse ce sujet aux mains des rabat-joies de service.Ils sont blasés et grincheux,bonne continuation dans vos complaintes.Vous avez la bonne vision du vélo 🤭. Bye-bye 👐 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pierre PLANA Posté le 9 juillet Share Posté le 9 juillet (modifié) Oh les gars, on se calme ! On peut avoir un avis différent sans monter dans les tours... non ? Didier, reviens !!! Michel, c'est vrai que la montagne a accouché d'une souris au vu du résultat final... Mais en évitant les chemins blancs on aurait eu une échappée reprise par les équipes de sprinteurs et une procession des favoris... à choisir... Michel, Jean-Pierre, probablement qu'avec Didier, nous avons une vision différente de la votre... ce n'est pas forcément, la mauvaise, comme la votre n'est pas forcément la mauvaise... juste différente ! Modifié le 9 juillet par Pierre PLANA 3 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pierre PLANA Posté le 9 juillet Share Posté le 9 juillet Vlasov ne prendra pas le départ - cheville cassée suite à une chute dans l'étape des chemins blancs (mais sur une partie goudronnée). Le gars a fini la journée, malgré une cheville cassée... les cyclistes sont vraiment "à part"... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Nicolas JOARY Posté le 9 juillet Share Posté le 9 juillet il y a une heure, Pierre PLANA a dit : Vlasov ne prendra pas le départ - cheville cassée suite à une chute dans l'étape des chemins blancs (mais sur une partie goudronnée). Le gars a fini la journée, malgré une cheville cassée... les cyclistes sont vraiment "à part"... C'est vraiment des nouvelles tristes à apprendre. Et, oui, c'est incroyable ce que ces professionnels parviennent à faire après une chute. Ils semblent appliquer le principe de la chute de cheval : il faut se remettre en selle sans attendre, si c'est possible. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Olivier MILLIÈS-LACROIX Posté le 9 juillet Share Posté le 9 juillet Il y a 4 heures, Didier SALEMBIER a dit : Je laisse ce sujet aux mains des rabat-joies de service.Ils sont blasés et grincheux,bonne continuation dans vos complaintes.Vous avez la bonne vision du vélo 🤭. Bye-bye 👐 Je suis moi-même parfois rabat-joie mais sur cette étape des chemins blancs je suis entièrement d'accord avec toi, je l'ai trouvé vraiment très intéressante à regarder, même s'il n'y a pas d'écarts à la fin. Pour moi les parcours doivent être variés et coller aux tendances du cyclisme, dans lesquelles le gravel est incontournable. Autrement, les Strade Bianche ne se seraient pas imposées comme une course majeure du calendrier. On pourra comparer l'intérêt de l'étape de dimanche dernier à celle d'aujourd'hui.... 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pierre PLANA Posté le 9 juillet Share Posté le 9 juillet ils n'ont toujours pas passé le vrai départ ? 🙂 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Gérôme BORGER Posté le 9 juillet Share Posté le 9 juillet Il y a 5 heures, Didier SALEMBIER a dit : Je laisse ce sujet aux mains des rabat-joies de service.Ils sont blasés et grincheux,bonne continuation dans vos complaintes.Vous avez la bonne vision du vélo 🤭. Bye-bye 👐 Se prendre la tête pour ça 😥...c'est aux coureurs de donner leur avis vous croyez pas? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Pierre PLANA Posté le 9 juillet Share Posté le 9 juillet il y a 29 minutes, Gérôme BORGER a dit : Se prendre la tête pour ça 😥...c'est aux coureurs de donner leur avis vous croyez pas? Il n'ont pas tous la même vision du vélo non plus 🙂 il y en a qui se sont amusé d'autres qui disent que ce type d'étape n'a rien à faire sur un grand tour. Mais c'est comme tout... au football, on a Deschamp et Guardiola, deux visions opposées aussi... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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