Thierry GEUMEZ Posté le 28 octobre Posté le 28 octobre (modifié) il y a 20 minutes, Michel DURY a dit : Rien à voir, c'est juste une fréquence qui fait que. Lors de notre descente commune, Pierre roulait à la même vitesse que les autres et il a été le seul à guidonner. Sans doute qu'il a eu LA grosse rafale et que la fréquence critique de son vélo est différente de celle des autres, je ne sais pas. Il a d'ailleurs roulé plus vite un peu plus bas vers la vallée sans autre problème. J'ai connu 2 guidonnages du même genre que celui de Pierre : le premier en descendant le Ventoux sur un vélo d'emprunt à 20 ans et le second peu de temps après avoir repris le cyclisme à 36 ans. Chaque fois vers 60 km/h. Je suis certain que mes crispations ont joué un rôle dans les deux cas. Par la suite, j'ai connu des amorces de guidonnage dans des situations de freinage d'urgence et là encore mes bras étaient tendus, mais les oscillations n'ont pas duré. Tous les vélos sans exception sont susceptibles de guidonner dans certaines situations mais le cycliste, par son attitude et sa position, peut les amortir ou les favoriser. Modifié le 28 octobre par Thierry GEUMEZ
Marquez Posté le 28 octobre Posté le 28 octobre Les causes: - équilibre de l'ensemble roulant mauvais avec trop de poids sur l'Ar et pas assez sur l'AV - jeu dans la roue AV - jeu dans la fourche - guidon pas assez rigide - potence pas assez rigide - trop de bagues sous la potence - guidon tenu par les cocottes Certainement la 1 et peut être la 5 au cas particulier
Thierry GEUMEZ Posté le 28 octobre Posté le 28 octobre il y a 5 minutes, Franck PASTOR a dit : Si je comprends bien ce phénomène (que je n'ai encore jamais éprouvé), c'était probablement la pire chose à faire puisque la tenue du guidon est devenue moins assurée et que la prise au vent a été augmentée. Comme quoi nos réflexes ne sont pas toujours salvateurs ! 😥 Lorsqu'un guidonnage survient, il faut rester souple pour amortir les oscillations mais la peur nous conduit plutôt à nous crisper.
Marquez Posté le 28 octobre Posté le 28 octobre Un seul cas à mon actif: sprint en légère descente , vitesse élevée (plus de 50 kmh) et ralentisseur "dos d'âne" bien marqué, j'ai certainement du soulager l'AV en abordant le dos d'âne et le guidonnage a démarré fortement direct.
Nicolas JOARY Posté le 28 octobre Posté le 28 octobre il y a 1 minute, Thierry GEUMEZ a dit : (...) Tous les vélos sans exception sont susceptibles de guidonner dans certaines situations mais le cycliste, par son attitude et sa position peut les amortir ou les favoriser. J'en ai connu avec la randonneuse, en cyclo camping, avec des bagages à l'avant et à l'arrière. Cela arrive facilement avec un sac de cintre bien chargé. Mais c'était à petite vitesse, donc vraiment pas très dangereux. Il n'est pas toujours facile de mettre le plus lourd très bas sur le vélo, mais c'est ce qu'il faut faire avec les bagages. Sans bagages, le plus lourd, c'est le cycliste, et il est difficile à descendre... 😂 En descente, on peut expérimenter en déplaçant le corps dans des positions plus "aéro" ; dont certaines induisent une instabilité de la direction. 1
Bernard MOREAU Posté le 28 octobre Posté le 28 octobre (modifié) Posté le 25 septembre 2020 Il m'est arrivé en quelques occasions de guidonner. En général c'était de ma faute : j'avais froid et je tremblais en descente de col. Mais sur mon SEVEN Axiom, je me souviens d'avoir guidonné dans la descente du Revard du fait des ondulations dans le bitume. C'était facile d'arrêter ça en donnant un petit coup de frein avant. 2 ou 3 autres fois j'ai pu arrêter un début de guidonnage. J'attribue cette faiblesse de mon Seven à une chasse trop courte. La fourche avant était arrivée avec retard chez mon vélociste qui m'en avant mis une temporaire qui n'a jamais produit de guidonnage, elle présentait une chasse un peu supérieure. Je n'ai jamais vu de derrière les mouvements d'un vélo quand il se met à guidonner, je ne peux donc pas affirmer que les images sont de nature à me convaincre. Modifié le 28 octobre par Bernard MOREAU
Franck PASTOR Posté le 28 octobre Posté le 28 octobre (modifié) il y a 26 minutes, Bernard MOREAU a dit : Posté le 25 septembre 2020 Il m'est arrivé en quelques occasions de guidonner. En général c'était de ma faute : j'avais froid et je tremblais en descente de col. Mais sur mon SEVEN Axiom, je me souviens d'avoir guidonné dans la descente du Revard du fait des ondulations dans le bitume. C'était facile d'arrêter ça en donnant un petit coup de frein avant. 2 ou 3 autres fois j'ai pu arrêter un début de guidonnage. J'attribue cette faiblesse de mon Seven à une chasse trop courte. La fourche avant était arrivée avec retard chez mon vélociste et m'en avant mis une temporaire qui n'a jamais produit de guidonnage, elle présentait une chasse un peu supérieure. Je n'ai jamais vu de derrière les mouvements d'un vélo quand il se met à guidonner, je ne peux donc pas affirmer que les images sont de nature à me convaincre. Un exemple fameux de guidonnage, vu de l'arrière : la chute de Chloé Dygert lors du championnat du monde du monde de CLM en 2020. Edit : je vois justement que tu réagissais à ces images dans ton message de 2020 ! 🙂 Modifié le 28 octobre par Franck PASTOR 1
Franck PASTOR Posté le 28 octobre Posté le 28 octobre Je me rappelle aussi que Guillaume Martin était parti en guidonnage dans une descente de montagne (sans chute à la clé pour lui), mais je n'arrive pas à en retrouver une vidéo. Le résultat sur le vélo était très similaire à ce qu'on voit sur celui de Dygert.
Nicolas JOARY Posté le 28 octobre Posté le 28 octobre il y a 15 minutes, Franck PASTOR a dit : Un exemple fameux de guidonnage, vu de l'arrière : la chute de Chloé Dygert lors du championnat du monde du monde de CLM en 2020. Edit : je vois justement que tu réagissais à ces images dans ton message de 2020 ! 🙂 J'ai mal pour elle. Quand tu sens que le vélo échappe à ton contrôle de cette manière, c'est difficile d'avoir les bons réflexes. Ma récente gamelle m'a rappelé à quel point ça peut aller vite, trop vite, si vite que seuls des réflexes bien ancrés auraient pu - éventuellement - me sauver la mise.
Gérard CRESPO Posté le 28 octobre Posté le 28 octobre (modifié) Il y a 2 heures, Thierry GEUMEZ a dit : Vitesse "excessive" par rapport à quoi ? La vitesse que Gérard Crespo n'ose pas dépasser ? Excessive pour le cycliste ou le matériel ou les deux ! Modifié le 28 octobre par Gérard CRESPO
Marquez Posté le 28 octobre Posté le 28 octobre il y a 25 minutes, Gérard CRESPO a dit : Excessive pour le cycliste ou le matériel ou les deux ! La limite de vitesse sur route n'est a priori pas différente de celle fixée pour les autres usagers (donc 80 voire 90 ^pour certains départements sur route ouverte et sauf limitation ciblée), ça laisse une peu de marge.....
Thierry GEUMEZ Posté le 28 octobre Posté le 28 octobre (modifié) il y a une heure, Nicolas JOARY a dit : Ma récente gamelle m'a rappelé à quel point ça peut aller vite, trop vite, si vite que seuls des réflexes bien ancrés auraient pu - éventuellement - me sauver la mise. Je reviens sur mes deux expériences mentionnées plus haut. Après avoir échappé de justesse à la chute, je me suis arrêté chaque fois pour inspecter le vélo, détecter le jeu dans la direction ou une roue qui aurait provoqué le guidonnage mais tout était correct et je me suis posé des questions. Pour comprendre, j'ai expérimenté volontairement le guidonnage à petite vitesse (25-30 km/h) sur terrain plat en poussant le guidon de gauche à droite pour amorcer les oscillations et je me suis rendu compte à quel point un vélo est élastique. Je me suis également aperçu que les oscillations et les déformations s'arrêtent d'elles-mêmes à basse vitesse si on ne les entretient pas. Il faut donc rouler à des vitesses "favorables" pour que le vélo entre en résonance, sinon ce sont les tremblements du cycliste qui provoque le guidonnage. Tu l'expliques clairement : il faut avoir des réflexes bien ancrés (et aussi un peu de chance) pour se sauver la mise. J'ajouterai que la peur favorise l'apparition et l'entretien du guidonnage parce qu'elle pousse le cycliste à se redresser (mouvement de recul naturel face à la situation qu'on redoute), ce qui réduit l'appui sur la roue avant et rend le vélo moins stable, et parce que la peur provoque une crispation qui annule l'effet amortissant des bras. La peur est incontrôlable face à un phénomène subit qu'on a pas pu anticiper mais elle peut s'apprivoiser dans le calme, quand on maîtrise la situation, afin d'acquérir les bons réflexes et d'éviter les crispations. Par exemple à petite vitesse comme je le décris plus haut. Modifié le 28 octobre par Thierry GEUMEZ 1
Marquez Posté le 28 octobre Posté le 28 octobre il y a 50 minutes, Nicolas JOARY a dit : J'ai mal pour elle. Quand tu sens que le vélo échappe à ton contrôle de cette manière, c'est difficile d'avoir les bons réflexes. Ma récente gamelle m'a rappelé à quel point ça peut aller vite, trop vite, si vite que seuls des réflexes bien ancrés auraient pu - éventuellement - me sauver la mise. Sur la vidéo il me semble bien voir qu'elle bloque sa roue AR au freinage, ensuite celle ci reprend tt de suite de l'adhérence ce qui provoque une embardée générale et le guidonnage démarre ensuite,
Thierry GEUMEZ Posté le 28 octobre Posté le 28 octobre il y a 34 minutes, Gérard CRESPO a dit : Excessive pour le cycliste ou le matériel ! Lors des cyclosportives sur parcours accidentés, on voit toute la palette des comportements et des attitudes. Ceux qui ont peur dans les descentes ont les mains sur les cocottes et le buste redressé pour éviter de prendre de la vitesse et ils ne se rendent pas compte que cette attitude rend le vélo moins stable. Quand on les dépasse, ils ont toujours l'impression qu'on roule trop vite, voire qu'on est complètement fous ! 1
Franck PASTOR Posté le 28 octobre Posté le 28 octobre il y a 7 minutes, Thierry GEUMEZ a dit : Lors des cyclosportives sur parcours accidentés, on voit toute la palette des comportements et des attitudes. Ceux qui ont peur dans les descentes ont les mains sur les cocottes et le buste redressé pour éviter de prendre de la vitesse et ils ne se rendent pas compte que cette attitude rend le vélo moins stable. Quand on les dépasse, ils ont toujours l'impression qu'on roule trop vite, voire qu'on est complètement fous ! Et ils descendent généralement en occupant bien le milieu de la chaussée, s'imaginant peut-être avoir plus de marge de sécurité ainsi, ce qui ne facilite justement pas leur dépassement… et provoque la colère des automobilistes retenus derrière. C'est tellement fréquent sur les cyclos ardennaises que j'ai fini par me faire une raison… sauf visibilité favorable je ne les dépasse même plus, c'est trop risqué (et de toutes façons les descentes ardennaises ne sont pas longues en général). 1
Thierry GEUMEZ Posté le 28 octobre Posté le 28 octobre (modifié) il y a 8 minutes, Franck PASTOR a dit : C'est tellement fréquent sur les cyclos ardennaises que j'ai fini par me faire une raison… sauf visibilité favorable je ne les dépasse même plus Je suis également surpris de voir combien je me suis assagi avec l'âge (seuls les jeunes sont immortels). C'est flagrant en voiture. Bon, la bête en moi a encore de rares sursauts 😇 Modifié le 28 octobre par Thierry GEUMEZ
Nicolas JOARY Posté le 28 octobre Posté le 28 octobre il y a 27 minutes, Franck PASTOR a dit : (...)Et ils descendent généralement en occupant bien le milieu de la chaussée, s'imaginant peut-être avoir plus de marge de sécurité ainsi, ce qui ne facilite justement pas leur dépassement… et provoque la colère des automobilistes retenus derrière. (...) C'est à peu près mon cas depuis un mois. Pas au point d'enquiquiner les autres, mais je prends plus de place que la moyenne. Et je vais moins vite. Rien à faire, il y a des gamelles qui vaccinent. Et je ne suis nullement étonné qu'un pro qui fait une chute grave a tendance à encore chuter par la suite (Remco, par exemple). Il y a toujours une appréhension qu'il faut "oublier", sinon on se crispe et c'est néfaste. Un "pro" doit passer outre cela beaucoup plus vite que moi, mais l'origine du mal est identique : le pessimiste est un optimiste qui a l'expérience.
Gérard CRESPO Posté le 28 octobre Posté le 28 octobre il y a une heure, Thierry GEUMEZ a dit : Lors des cyclosportives sur parcours accidentés, on voit toute la palette des comportements et des attitudes. Ceux qui ont peur dans les descentes ont les mains sur les cocottes et le buste redressé pour éviter de prendre de la vitesse et ils ne se rendent pas compte que cette attitude rend le vélo moins stable. Quand on les dépasse, ils ont toujours l'impression qu'on roule trop vite, voire qu'on est complètement fous ! Les mains sur les cocottes pour mon cas c'est une question de souplesse avec les rhumatismes. Même sur le plat il m'est impossible de mettre les mains en bas. Et puis pourquoi faire? Aller plus vite et passer moins de temps sur le vélo?
Michel DURY Posté le 28 octobre Posté le 28 octobre il y a 19 minutes, Gérard CRESPO a dit : Les mains sur les cocottes pour mon cas c'est une question de souplesse avec les rhumatismes. Même sur le plat il m'est impossible de mettre les mains en bas. Et puis pourquoi faire? Aller plus vite et passer moins de temps sur le vélo? Curieusement, pour moi qui ai le dos bien bousillé, la position en bas du cintre diminue fortement la douleur et dynamise ma conduite, la puissance (toute relative) passe mieux, un bon gainage complète le tableau.
Thierry GEUMEZ Posté le 28 octobre Posté le 28 octobre il y a 13 minutes, Michel DURY a dit : Curieusement, pour moi qui ai le dos bien bousillé, la position en bas du cintre diminue fortement la douleur et dynamise ma conduite, la puissance (toute relative) passe mieux, un bon gainage complète le tableau. J'ai constaté la même chose : le cintre plus haut et/ou plus rapproché accentue mes douleurs dans le bas du dos, surtout dans les côtes. Mais une position basse et allongée accentue les douleurs dans la nuque... Il faut toujours choisir !
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