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Votre sortie mémorable ou + belle en vélo


Sylvain KARLE

Messages recommandés

Insolation, pas tout à fait, coup de chaud et déshydratation extrême. 

Ayant connu une expérience proche au Mexique en peloton plus de 10 ans auparavant, quelque chose dans mon cerveau a dû tirer la sonnette d'alarme. Ce n'était pas dans un cas comme dans l'autre au niveau du conscient, plutôt du subconscient. Le vélo me permettait de rester en équilibre, mais sans l'appui du vélo je perdais l'équilibre.

Exactement comme elle :

https://www.youtube.com/watch?v=lBasZWjd92k 

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Je finissais quand même dans les 50 premiers, mais dépassé par 25 gars dans l'Alpe d'Huez, j'avais fait tout le bas en zig-zagant (ça c'est pour Jean-Pierre - plus bas - et mon 42:25).

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Début des années 2000 une étape du tour part de Luxembourg direction la Sarre. il fait beau et chaud, j'enfourche le vélo et direction la frontière Luxembourgeoise.

Je choisi une petite montée sur le parcours histoire de quand même voir les coureurs... un peu 😃. Beaucoup de monde et l'attente(longue😬) d'abords de la caravane et enfin les coureurs. Plus grand chose à boire dans les bidons avant de prendre la route du retour. 

Beaucoup de cycliste aussi et deviner quoi? Bin oui, c'était à celui qui a la plus grosse. Résultat: panne de moteur sur les dix derniers km loin d'être tout plat pour rentrer chez moi. Les trois derniers km ont été un véritable calvaire, genre dans du 0,5% obligé de mettre pied à terre tellement la pente était raide 😲😃...des crampes partout.

 

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La Marmotte, en 1989, départ à 7 heures mais je mets les pieds sur les pédales à 7 heures 25, déjà 25 minutes dans la vue, après Bourg d'Oisans on roule un bon 45 km/h sans forcer, aspiré par le peloton, gros embouteillage dans la montée de Rivier Allemont et engueulade avec un belge (ou hollandais) qui veut passer où il y a pas la place, descente vers la rivière à cause de l’éboulement de la falaise, la remontée, un bon gros tas de gravillon et patinage puis chute dans le fossé 📢.

Le tout sous une petite pluie qui passera à l'orage à Valloire, abrité sous un balcon en attendant que ça passe, ça ruisselle sur la route et il y a même du gravier emporté par la tempête, à Plan Lachat je me fais doubler par un cycliste qui roule sur une bécane de mon bouclar favori, je lui en fais la remarque et lui dis qu'il me semble avoir aperçu un bon pote, ancien du club, réponse du pote en question "je suis derrière toi, je te suce la roue" 😉.

Plus haut celui-ci s'arrête à un ravito et me demande si je ne souffre pas de l'altitude, réponse négative de ma part, il abandonnera au pied de l'Alpe à cause de ça.

Descente du Galibier tranquille, à cause, encore, d'une bonne couche de gravillons (merci la DDE), retour sur Bourg d'Oisan à toute allure et arrêt au ravito pour faire le plein des bidons, désespéré j'attends de longues minutes qu'on me les ramène, la personne est allée les nettoyer, pourquoi ?

Je repars sur les chapeaux de roue mais ça ne durera pas, le petit déjeuner pantagruélique veut ressortir, de plus de 10 km/h l'allure descend de moitié, je me fais doubler par tout un tas de concurrents, je ne veux pas m'arrêter pour une pause Dumoulin (avant l'heure), y a trop de monde et je suis très pudique 😳, ma femme, postée deux bornes avant l'arrivée, me voit passer et me dira plus tard que j'étais blanc comme le frigo (et pour cause), sitôt l'arrivée franchie (à 17 heures 15) je me précipite jusqu'au coffre de ma voiture (laissé ouvert) en espérant y trouver la clé du studio, loué à l'Alpe, las, ma femme a oublié de la laisser, mon fils arrive avec le précieux sésame, très essoufflé, mon calvaire terminé je peux enfin souffler...😢

Je ne récupère pas la médaille de bronze, déçu de ne pas ramener l'argent...📢

Je pense avoir perdu près d'une heure en divers arrêts pas indispensables, sauf à me prendre la foudre ou me noyer sous des trombes d'eau, y compris le départ tardif et l'attente des bidons, indispensables pour gravir l'Alpe, sous le soleil revenu, et un bon cagnard qui me verra réclamer l'assistance de spectateurs munis d'éponges, étonnés que je leur demande de m'arroser les pieds plutôt que la nuque 🙄 

 

 

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" ...réponse du pote en question "je suis derrière toi, je te suce la roue

😆😆😆 Excellent !

89 : ma 6ème Marmotte. Pour la 1ère fois j'étais vraiment bien réveillé et très en jambes au départ. Je franchis la Croix de Fer à 2' de la tête. Je l'ai payé plus tard, mais c'est quand même un bon souvenir et cette pluie n'était pas glaciale, je dirais même qu'elle faisait du bien finalement.

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Ah Sylvain nous pousse à la réflexion ! Alors pour mon parcours cycliste, je vais retenir 3 souvenirs positifs, car il est vrai qu'il y a des jours plus sombres, qu'ils faut bien comptabiliser car c'est eux qui nous font progresser.

Voilà, pour abréger je ne développerez qu'un souvenir par message. Nous sommes en 1970, et donc jeunes, beaux et R.....Osons le dire. Installé à Clermont-Fd, j'ai fait connaissance avec un autre cycliste, et surtout j'ai repris le vélo pour garder mes tailles de pantalons d'été. Et nous élaborons un tour de Suisse pour nos vacances d'août en consacrant 8 jours pleins. N'habitant pas la même région nous nous retrouvons à Nantua à l'hôtel de l'Embarcadère, pour moi c'est 160 bornes depuis Besançon et cela arrondit donc mes 3100 de l'année seulement. Nous avons décidé l'autonomie, ayant fait une expérience de 3 jours sur les gorges du Tarn l'année précédente je suppose. Je n'ai plus le détail, mais nous avions une sacoche banane, on l'on place pas mal de chose, et sûrement un petit sac à dos, qui par expérience ne doit pas dépasser 4 kg. Le samedi 22 août, on longe le Léman par le sud entrons donc en Suisse et après 180 bornes et le col des Mosses nous nous installons à Château d'Oex. Jour 2 pas fameux, mais il faut bouger, et après les 2 lacs d'Interlaken et le Brunnig, nous finissons sous la pluie vers Sarnen après 130 km. 3e jour pas du tout engageant, néanmoins nous bougeons pour rejoindre Schwyz après 60 km et bien trempés. Cela nous déconcentre, l'après midi après une sieste nous descendons au bar grignoter, et les joueurs de cartes qui fumaient comme des pompiers, nous on fait retourner dans la chambre, ou après réflexion et ayant vu les infos à la télé avec une météo peu avenante, nous décidons de ne plus aller en Engadine et Saint Moritz. Donc jour 4, Andermatt, Saint Gothard et vallée du Rhône jusqu'à Sion après 190 bornes et curieusement avec des conditions correctes. Le lendemain retour en France, par Chamonix, mégève, Les Aravis, et pose sur les rives du lac d'Annecy avec 170 au compteur ( que dis-je ? Il n'y avait pas de compteur et heureusement). Comme nous avions 1 jour d'avance, nous avons fait la triologie de Chartreuse avant de se quitter, et pour moi Besançon faisait 226 km.

Voilà, c'est des souvenirs qui restent gravés, tant l'aventure et l'inconfort est là. A suivre….

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1987 pdt les vacances universitaires, 2 potes m'ont invité à faire un tour de Suisse allemande, nous sommes allés jusqu' au Titisee en forêt noire, et en Autriche autour du lac de Constance, puis rentrés en Suisse, après un tour  au Liechtenstein.  La veille du dernier jour, nous partîmes de Moosseedorf, juste avant Berne, je ne sais pourquoi un de mes potes, sans doute pressé de rentré chez lui, avait décidé d'entrer en Valais le jour même!  Toute la traversée de l'Oberland bernois, mes deux gars décident de se baigner dans le lac de Brienz, après Interlaken, , comme je n'aime pas l'eau, j'ai continué jusqu'au pied du Grimsel et les ai attendus. Vers 16h on attaque la longue montée(20-25km), un vent de face dans les tunnels freine notre progression...enfin la mienne, parce qu'eux je ne l'ai ai plus revus; près des lacs sommitaux, le temps se gâte, je me réfugie dans une galerie, pour laisser passer l'orage, une voiture belge en fait de même!! Arrivé au col  vers les 18h, j'attendis mes deux gars, en vain, après quoi, sous la pluie j'ai joint Ulrichen et son camping, je n'avais jamais fait une si longue distance, surtout avant d'attaquer un col, avec un vélo acier des années 60, chargé de deux sacoches, un sac de couchage et une tente, merveilleux souvenir que seule la jeunesse peut nous offrir.

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vraiment content d'avoir fait ce post , on pourrait écrire un livre qui s'appellerais

" aventures&mésaventures des cyclistes barjots de V101 "  😉

Suite :

Dans les années 1986 ou 87 vers 20 ans je part avec un pote dans les Vosges pour un brevet de 200km , il avait une 204 coupé je crois on arrive on se gare et je remarque  une fuite d'essence sous la voiture mais légère qui heureusement ne nous empêcheras pas de rentrer a Metz  .....

On démarre la sortie vélo ma roue arrière touche les patins elle est complètement voilé, j'avais eu la mauvaise idée de vouloir la dévoiler moi meme résultat tous les rayons sont desserrés 😲 heureusement un cylo expérimenté qui avait une clé a rayon me dépanne  mais quelques km + loin un rayon pète et on a fait a peine 20km , tanpis je continue comme cela la roue touche un peu le patin ...on se prend de la pluie et voila que je casse mon câble de frein arrière oups ....tanpis je continue en priant que l'avant tienne surtout qu'on était en montagne .....vers la fin on se gourre de chemin on fait 10km de rab mais on arrivera sain et sauve au bout de cette cylo mémorable  😃 

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Avec les potes du club on se pointe au départ de Velaux pour la Velauxienne, un périple de plus de 200 km, on en a un qui mesure près de deux mètres et fait un bon 100 kg, jantes hautes, rayons hyper tendus et très fragiles, il sort la roue du coffre et la pose en la faisant rebondir, bim un rayon KC et la roue en huit, irréparable, il a pas fait un mètre sur son vélo,  il est reparti et on a fait sans lui 😢

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ah oui plutôt insolite ..... 

Niveau insolite y a 3 ans avec mon club dans une montée pas large une voiture double notre groupe arrive un motard en face qui est obligé de se couché , la moto tape l'avant de la voiture mais fort heureusement le motard se relève il était bien équipé avec une dorsale et la moto pas trop amoché  , il a frôlé la jambe d'un cycliste du groupe qui avait une marque légère on a eu chaud vraiment ......

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Salut Sylvain .

La traversée nord-sud des Vosges en vtt sur 4 jours avec couchage en gîte , 2 années de suite , avec la chaleur du gîte après une journée entière de pluie , une belle récompense ; l'année suivante , même gîte , mais du monde avec "un personnage " insolite ; on  a mis du temps à savoir si c'était un homme ou une femme , on a mis aussi du temps à comprendre que non , ce n'était pas la gardienne du gîte mais qu'elle s'était approprié ce rôle .(on l'avait surnommée Marguerite l'ours rare ) .

Seul en vacance à Riez , j'ai cassé ma roue libre après avoir effectué le tour des gorges du Verdon . Il a fallu rentrer à la location en marchant , en stop et en taxi .Et ensuite , trouver un magasin pour la réparation . Et là ...impossible de trouver l'avenue Jean-Paul Bidot à Manosque .Après avoir fait 3 fois le tour de la ville , je vais à la Gendarmerie ; ils ne connaissent pas non plus , finissent par téléphoner au magasin (c'est ce que j'avais fait aussi pour avoir leur adresse ! ) ; le Gendarme me regarde bizarrement et me dis : " avenue Georges Pompidou ! " .Je ne savais plus où me mettre , avec mon oreille de gars de l'Est , l'accent du sud du gars que j'avais eu au téléphone , le tout sous un gros orage , j'avais compris "avenue Jean-Paul Bidot " ! ! !

En plus ,j'étais passé 3 fois devant le magasin sans le voir ; j'en avais vu un autre , mais par correction , étant donné que j'avais téléphoné avant , je me suis dit que ça ne se faisait pas d'aller ailleurs .Et au final , le magasin auquel j'avais téléphoné n'avait pas la pièce , et ils m'ont envoyé chez l'autre magasin que j'avais repéré 3 fois , qui eux , avait la pièce et m'ont fait la réparation !

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Allez 2e souvenir cycliste !

Je suis devenu cycliste, de loisir s'entend de 1971 à fin 1977 je fais 60350 km, et je me suis laissé convaincre par les connaissances nationales d'effectuer les beaux raids souvent en 2 étapes, en commençant par Lyon-Mt Blanc- Lyon, C.A.C, et Lyon- Mont Ventoux- Lyon qui sera l'objet de ce souvenir. Donc arrive 1978, j'ai disons le une certaine expérience en ayant effectué 5 LMB, 4 CAC, et 2 LMtVL, et l'ambiance me plait bien, il y a de bons contacts avec les participants qui adhérent à ces W.E, représentants bons nombre de régions. Alors ce prochain et premier WE de juillet, Le CT Lyon ( nommons ce grand club Français et organisateur hors pair ) propose au départ de Lyon Saint Jean un départ à 5h00, pour se rendre au pied du Ventoux à Malaucène, cette montée est chronométrée, et chacun se retrouve au Mont Bédoin lieu de la nuitée après 257 km. Sur le trajet 2 arrêts sont proposés à Romans, et à midi le repas curieusement se passe à table devant assiette et couverts. Une 60 aine de participants quand même, c'est dire l'ambiance. Quant au retour il comporte 286 km, et c'est le col de Bacchus qui sera la version chronométrée. Donc finalement de quoi faire, je le savais car je revenais après 2 premières expériences, ayant découvert la récréation et fait 4e et 2e, et à chaque fois sur la version Malaucène.

BON, je vais tenter d'abréger, à Malaucène il y a à peu près 15' d'arrêt pour réunir et comptabiliser les troupes, et c'est parti ! Le temps est maussade et plutôt humide, d'ailleurs des anciens affirment que c'est devenu une tradition, et c'est pourquoi la date a été avancée. Inutile de préciser que le départ est de suite rapide et à Notre Dame du Groseau, nous sommes 7 à ouvrir la route, et pour ma part je sens bien les choses. Cela se confirme au fil de la montée, et la météo me convient, je vois même que les photos du journal "Le Progrès" rendent une chaussée humide, mais comme j'enroule comme jamais on ne se rend même pas compte. Au sommet 1h 16' 32", le 2e à 9' c'est dire !

On pourrait dire, il faut revenir ! Mais c'est encore une belle journée avec de bons contacts, c'est pourquoi à la question de Sylvain, je retiens ce raid comme un souvenir mémorable.

A très bientôt, pour mon troisième

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Une très mauvaise expérience, le BRM des Alpes, mais je ne me souviens plus de l'année.

Avec mon club de l'époque, ont est parti de très bonne heures le samedi pour Grenoble, c'était en bus dont j'étais le chauffeur.

Arrivée en début d'après-midi et déchargement, installation dans une auberge de jeunesse, il faisait très chaud.

Une chaleur suffocante dans le dortoir, du bruit, départ à quatre heures, j'avais peut-être dormi 2 heures ! 

Pour tenir la distance, j'avais acheté une boisson de l'effort ( mais pas testé) dont j'avais doublé la dose pour compenser un  petit déjeuner non pris. 

Mais le moral était bon et c'était assez excitant de rouler en groupe dans la nuit.

On était 6 ou 7 du club à rouler ensemble, j'étais au avant poste jusqu'au  première lueur du jour, en s'arrêtant pour un besoin naturel, j'ai seulement vu qu'on "tractais" tout un peloton. 

Après cette pose, c'était le début du calvaire.

Comme il commencait à faire jour, j'ai vu qu'on était dans un faux plat montant et certainement depuis un bon moment.

Avec l'excitation j'avais certainement déjà tapé dans le rouge, sans m'en rendre compte, enfin pas certain puisque je n'avais pas encore de cardio.

C'était encore correct jusqu'au lac du Chambon, après, l'horreur, des crampes d'estomac, suivi des crampes musculaires, une montée interminable jusqu'au col du Lautaret.

Une belle journée d'été, il faisait bien chaud, mais impossible de boire, ou de manger.  La montée au Galibier, l'enfer.

Arrivé vers 11 heures au poste de contrôle, mais complètement vidé, j'ai préféré ne pas basculer, abandon par KO !😢

Après une heure à contempler le paysage, je suis redescendu. Un arrêt au restaurant, une, ou deux bonne bière et un peu de salé et la suite de la descente.

Je commençais à retrouver mes esprits, mais dans un tunnel non éclairé, ccertainement un gros trou.  Une belle gamelle, des voitures qui me suivais, le vélo est partie en glissade, j'ai "grimpé" sur mon cadre, jusqu'à l'arrêt, tous le monde descends. 😆

 La voiture juste derrière moi c'était arrêter et ont attendu que je puisse à nouveau repartir. A part une pédale tordue, la guidoline et la selle bien râpé, pas de casse au vélo, les roues n'ont pas bougé.   

A la sortie du tunnel j'ai vu que j'étais également bien râpé sur la partie droite, ainsi que le casque, heureusement qu'il était en place,  sinon c'était l'oreille et j'aurais certainement du mal avec des lunettes maintenant.

Arrêt à un poste de secours qui était sur le retour du circuit. Il voulais d'abord m'emmener à l'hosto, mais après avoir nettoyés et pensés les plaies, qui n'était heureusement que superficiels, ils m'ont laissés repartir.  

Retour à l'arrivée et puis à l'hébergement, où j'ai passé une autre (très) mauvaise nuit et le lendemain retour à domicile en bus.   

 

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Une journée qui m'a particulièrement marquée, en été 2008, je ne sais plus la date mais qu'importe.

Etant pleineux, je me frotte au Ventoux pour la première fois.

Je suis avec 5 autres copains à Vaison la Romaine et on roule dans les environs pour préparer la montée qui couronnera notre séjour. Bon, ça dure mais le Ventoux reste dans les nuages car il pleut tous les jours, pet de pet, une vraie galère.

Sur cette semaine, j'avais rendez vous avec un certain Philippe Lesage qui voulait rouler avec moi. Ce nom ne vous dit sans doute rien, mais c'est le boss de V101, et au passage un type très sympa (non, ce n'est pas de la flagornerie).

On se retrouve à Malaucène, et nous voilà partis pour 70 km dans la région... tout va bien, sauf que Philippe a un coup de pédale de tous les diables et que j'ai un mal de chien à le suivre! J'accroche vaille que vaille, -tout va bien, Michel? -Arf arf,oui oui, Philippe, je gère, t'inquiète!

Enfin, je survis à l'épreuve et me retrouve au point de départ un peu trop tôt dans la journée, la locomotive ayant bouleversé les prévisions.

Que faire... rentrer? Non, c'est trop tôt.

Et si je faisais quelques km sur les pentes du Ventoux, juste pour rire? Bonne idée, me voilà parti le coeur léger pour 5 km sans engagement.

Vous voyez déjà la suite. Un km après l'autre, j'en suis à 10 depuis Malaucène et je trouve bête de redescendre, non? Allez zou, courage, j'y arriverai, reste plus que.... oui enfin, il en reste quoi, purée!

Après la sortie avec Philippe qui m'avait bien tué, je suis vraiment aller chercher les dernières énergies possibles et c'est à la volonté pure que j'accroche enfin le sommet, au bord de l'épuisement total et absolu! 

Plus de 2 heures 20 de montée, les derniers km sous la pluie, mais hyper content et très fier de raconter l'épopée aux copains qui avaient par ailleurs faits tout le tour du Ventoux ce jour là.

Je jurai qu'on ne m'y reprendrais plus. J'ai tenu parole deux jours.

 

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Je sais que tu ne me croiras pas mais je suis persuadé que ce jour-là un braquet plus petit t'aurait bien mieux convenu… la prochaine fois que tu grimpes le Ventoux essaie quelque chose du genre 34/34, juste par curiosité «scientifique» !

Si c'est décidément trop petit pour toi, tu n'auras qu'à descendre sur le pignon inférieur (un 30 dents selon toute probabilité). C'est l'avantage de prévoir trop petit : au moins, on peut toujours se rabattre sur plus gros ! L'inverse, par contre… 😃

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