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Quelle est votre limite pour sortir le vélo


Jérémie LAPLAC

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Question qui m'est passée par la têt hier soir, en rentrant du bureau : 3 C° au depart, pluie et vent, 1 C° les 5 derniers kilomètres, neige fondante. Malgré les vêtement d'hiver et les gros gants, j'avais les jambes et les doigts engourdis par le froid.

C'est ma limite sur le vélo : la pluie par temp froid et la neige fondante, quand l'eau glacée s'infiltre partout. Le froid sec ne me dérange pas, j'aime rouler sous la neige, la pluie et le vent font partie des choses courantes ....

Et vous, qu'en est-il ?

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J'essaie de sortir au sec avec des températures jamais négatives. Faire plusieurs heures avec un ou deux degrés voir zéro ne me pose pas de problème. Le gel, la pluie ou la neige, je reste à la maison...


Pas trop envie de nettoyer le vélo après chaque sortie et encore moins envie de me vautrer sur le bitume. J'ai déjà donné à deux reprises dans de graves accidents donc le mauvais temps n'est pas pour moi... 

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Plus que le confort c'est le risque de chutes qui guide mon choix. Pas de sortie d'entrainement si il pleut de manière abondante, si il y a du verglas ou des rafales de vents de +50 kmh. Dans ces cas là je vais en forêt en VTT ou cyclocross, on est à l'abris du vent et des routes glissantes. En dessous de 5°C j'ai pas l'équipement pour rester dehors longtemps non plus.

Par contre vélotaf par tous les temps.

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Ma limite, c'est quand il y a de la neige ou du verglas. Ou quand le vent souffle trop fort. Autrement dit, tout ce qui fait qu'il est impossible de tenir sur son vélo.

Etant donné l'humidité habituelle en Belgique, dès que le mercure descend en-dessous de 0° ça implique généralement neige ou verglas sur les routes, voire les deux. Des routes qui ne sont généralement pas dans un état reluisant au départ… Donc je ne sors quasiment jamais en dessous de cette température de 0°.

Ce qui me procure habituellement une franche coupure d'une ou deux semaines par an. Ça peut paraître court, mais le froid vraiment intense est (heureusement 😄) peu fréquent en basse et moyenne Belgique, c'est-à-dire grosso modo la Belgique non ardennaise. C'est l'avantage d'un climat océanique.

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Pas vraiment de limites fixées à l'avance. En hiver je sors peu le matin, ça limite/annule les risques de verglas, qui est le seul truc vraiment incontrôlable. Sinon la flotte, la neige, le froid, ça se gère. J'empile les couches de vêtements jusqu'a ne plus pouvoir bouger, s'il le faut. Mais si j'ai prévu de sortir, je sors.

Ces jours ci, le truc un peu pénible, ce sont les tapis de feuilles mortes, bien traîtres dans les virages. Ca ne m'empêche pas de rouler, mais c'est vitesse minimale en sous-bois ou le long de certaines haies.

Le seul truc qui est mal passé, c'est une descente de col l'hiver dernier. Route parfaitement déneigée, mais il devait faire - 10°. Les mains n'ont pas aimé. J'ai écourté ma sortie, ce qui est rarissime.

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Ce qui me gêne le  plus, c'est la pluie : sortir de la ville, problèmes de visibilité, de freinage, flotte qui s'infiltre partout, vélo à laver entièrement, à graisser...Donc comme je n'ai aucun objectif, que je fais du vélo pur le plaisir,  je reste chez moi (quand j'étais jeune, mon seul jour d'entraînement était le mercredi après midi, donc je sortais).

Le reste, non : je sors par 35° ou 1° .  Après selon les circonstances, au cas par cas ,  j'évite le gel ( la ville lave la route le matin, et quand ça gèle, il y a des plaques de verglas partout) , la pollution, un vent extraordinairement fort...

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Aujourd'hui, pluie , température 5°c, temps bouché, manque de l'élément essentiel au plaisir : le soleil! Fin d'année, baisse de forme et d'envie, la crasse qui s'accumule sur la chaîne et les galets qui couinent, tout pour me déplaire! Grand froid et grand soleil sans verglas, on peut rouler tant qu'on est bien habillé, mais ça ressemble à janvier, l'heure de la reprise. C'est encore un peu tôt pour arrêter, après il faudra tout recommencer...

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Moi, ma limite, c'est quand ma femme me tire la g.... le dimanche matin à l'heure où je devrais me lever pour rouler avec les copains du club.

Et que je me dis que finalement, je suis beaucoup mieux là où je suis qu'à me les geler tout seul parce que personne n'est sorti et que je me retrouve seul comme une andouille au rendez vous.

C'est du vécu.

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