Christophe LE PHAR

J'ai écouté un peu, ce qui me sidère dans les commentateurs, c'est leur maladresse d'expression, la syntaxe approximative , les phrases dont on ne sait pas où elles vont, ça commence, puis ça s'entortille, on ne voit pas trop ce qu'ils veulent dire. J'ai entendu à plusieurs reprises "machinchose, il s'emploie" . Ca revient souvent, ce n'est donc pas une langue qui fourche, mais plutôt un nouveau tic de langage. Je viens donc de découvrir que ce verbe est désormais intransitif, et vu le contexte, ça doit signifier "il force, il fait des efforts...". C'est vrai qu'on est pas obliger d'écouter, mais quand même, ils pourraient faire attention, ça rend plus crédible. Bon ceci dit, c'est une chaîne gratuite, accessible par ordinateur où qu'on soit , on peut regarder distraitement et pour pas cher, on ne va pas trop se plaindre. C'est même ce qui me fait regarder un peu plus le vélo, que j'avais quasiment lâché.

Guère mieux même si l'ambiance générale est moins répugnante . Ca fait bien longtemps que je porte un regard plus que critique sur le sport pro .

Bon, il n'abuse pas, et à l'époque ça a fait l'objet d'une négociation. Et après tout, ce n'est pas parce que j'ai horreur du foot qu'il doit être comme moi. Il a mûri et voit aussi les dérives du foot, du sport en général, il nous entend parler et commence à s'intéresser aux mécanismes sociaux, économiques. Il voit bien que j'aime le vélo pour moi, mais suis critique sur ce sport, que je ne me précipite pas à regarder (quoique maintenant, c'est plus facile, même sur l'ordi on peut jeter un oeil à une course en coupant le son et en faisant autre chose) , et comme les vieux, j'aime bien les paysages😆.

C'est vrai ? Je ne regarde pas systématiquement le vélo , mais là, je vais faire un effort pour amortir, j'ai abonné mon fils pour regarder ces ados attardés à la c. qui tapent dans un bout de cuir.

Je viens de regarder par curiosité deux produits "phares", le Veloflex corsa et le Conti GP 4000 II S, et le constructeur donne 10 grammes d'écart entre 23 et 25 (idem pour le 4 seasons)... Bon je ne m'amuse pas à peser moi-même, mais quand même. De fait, je ne sens pas de différence pour l'instant peut-être en raison de mon niveau pitoyable... 😳

Bon, j'ai pas le niveau pour sentir la différence en ce qui concerne la nervosité, admettons. Mais là où tu m'étonnes, c'est quand tu dis sentir les 10grammes de différence en périphérie 😲.

Il est difficile de discerner à l'oeil nu un pneu de 25 et un pneu de 23, mais au delà, c'est vrai que ça fait pataud, Et surtout ça ne passe pas sur tous les cadres. Sur le mien le 25 (26,4 comme je l'ai dit) passe à l'aise, mais 28, je n'en mettrais pas ma main au feu, et pourtant j'ai des bases "classique", pas resserrées...

Je n'ai pas de jantes C17. Pas encore, car je compte acheter des Zonda. Là sur mes Fulcrum 4, j'ai des Conti 4 season en 25 mm, mesurés 26,4. Je compte rester sur du 25 , même plus large qu'annoncé. Ils sont bien moins inconfortables que les 23, qui font je ne sais quelle largeur, et que j'ai utilisés trois ou quatre hivers et mi-saison Pour l'été, j'avais des Veloflex 23, il me semble qu'ils font bien 23. Là aussi je passerai au 25, et si j'ai des jantes C17, je pourrai à la rigueur mettre aussi mes Rubino pro 23 mesurés 24,5, qui sont assez confortables (mais des vraies savonnettes).Comme tu as l'air de dire que sur les Neutron, le 25 ne passe pas bien, je le ferai peut-être sur ces roues en attendant. Je ne sais pas si l'on vire sec en 25, je n'en ai pas eu l'occasion, mais à mon niveau modeste je ne sens de différence qu'en confort pour l'instant, à pression identique (donc a priori peu de différence de contact, je ne sais pas pourquoi certains disent qu'il faut moins gonfler : à pression égale, il y a un volume d'air supérieur qui se comprime dans le pneu, et je suppose que c'est de la que vient le confort supplémentaire).

Je suis ce fil, car je suis convaincu depuis cet hiver par le 25 (j'en mets sur des Fulcrum 4 c15, je suis beaucoup moins secoué sur les mauvaises routes) , et il se trouve que j'ai aussi des Neutron (ancien modèle). Jamais utilisées en 25, mais je comptais le faire. Il se trouve que j'ai en attendant des 23 à monter, mais qui font en réalité 24,5 . A suivre...

Ce que je ne comprends pas , c'est qu'il existe dans le coin des montées terribles , la Ligurie n'a rien de plat dès qu'on fait quelques km dans l'intérieur, et qu'on ne puisse pas changer le parcours pour en rajouter une sur la fin.

J'ai tenté la chose en sens inverse, vers le cap Ferret un été . Infernal. En revanche, le matin, pas trop de monde sur les pistes Lacanau, Carcans Hourtin, sans compter qu'on peut passer par la superbe route des phares, un peu accidentée, interdite aux voitures après avril ou mai.

Oui,Jean-Marie et Eric . Ils écumaient la région et gagnaient très souvent.

Exact, mais on ne savait pas forcément qu'ils venaient de là. Villemiane, Jourdan...

Ah là, je n'ai jamais roulé à vélo je crois. Mais j'imagine que la circulation doit ressembler à ce qu'on trouve dans les Landes Girondines, à savoir infernale à mesure qu'on approche de la mer, l'été bien entendu. Comme d'ailleurs en Vendée où je vais aussi. C'est magnétique, la flotte.

Où en Aquitaine ? Moi je roule en région Bordelaise quand je vais voir mes parents, côté Entre-Deux mers (il y a des routes qui ont une bande cyclable, et même sans , on est peinard), et sinon dans le Médoc (région des lacs) , où j'ai aussi de la famille et un pied à terre. C'est vrai que 30 km h, je les tiens même avec mon niveau minable sur le plat. Je serais presque prêt à parier que je ferais Bordeaux -Arcachon plus vite qu'une bagnole les jours de bouchon . Quand j'étais ado, je roulais surtout en Dordogne, Lot-et -Garonne, puisque j'habitais à la limite , un trou que personne ne connaît, Ste- Foy. Les routes étaient alors tranquilles, en direction de Bergerac, Duras, Eymet, etc Mais ça commence à faire un bail... je n'y suis pas retourné rouler, je suis juste passé il y a quelques temps vers Branne - Castillon- Rauzan en partant de Bordeaux (ce qui fait quand même 120 bornes le circuit).

Je suis aussi du club des 25 km/ h, surtout en ce moment, où j'ai peu roulé les deux derniers mois. Comme je devais changer mes pneus, j'en ai profité pour passer cette année au 25 (mais avec les mêmes roues, pas des nouveaux modèles) avec des Conti 4 Seasons , que je connais déjà en 23. J'étais sceptique, mais je suis assez convaincu finalement. Sur une route qui n'est pas du billard, un peu irrégulière ou granuleuse, je sens un mieux dans le confort, en gonflant à la même pression. Quant aux boyaux, j'en ai gardé jusque dans les années 90 car j'ai repris progressivement le vélo après une longue période sans, ressorti mon ancien acier qui était en cale pieds et boyaux. Sans changer de vélo, je suis passé aux pneus, quel soulagement... Et à mon niveau, pas de différence. Je suis d'accord avec Thierry , des bons pneus comme les Véloflex ou les Vittoria sont différents des Conti, donnent un impression de souplesse. Je vais en remettre pour l'été quand le beau temps est stable, que je roule souvent, et que mes moyennes de quinqua ingambe explosent jusqu'à 27 km /h😆.

Bien d'accord. Certaines pistes sont catastrophiques. Les pistes en terre battue comme je mentionne plus haut, avec des sorties de camping, de domiciles etc. et sur ce revêtement, beaucoup de risques de déraper. Ca va pour les gens qui font quelques centaines de mètres avec des vélos de loisir style VTT. Ca c'est ce dont je parlais, en province. Mais à Paris et dans les alentours, il y a des pistes cyclables extrêmement dangereuses, entre le trottoir et la voie, où se trouvent des voitures en stationnement. Les dangers sont multiples : impossible d'aller à gauche ou à droite à cause des trottoirs en cas d'imprévu, portières qui s'ouvrent, piétons qui déboulent sans regarder ou qui marchent sur la piste, chicanes, voitures qui tournent... Sans compter que c'est le royaume du verre pilé, je ne sais pas ce qu'ils foutent, il y en a partout. Là aussi, ça va pour les vélib à 10 km H, et encore... Le mieux, ce sont les voies peintes sur les routes au sol de manière très visible, ou alors une vraie route comme la piste Lapébie, qui va de Latresne à Sauveterre, dans la région bordelaise.

"La plupart des pistes ont un panneau carré bleu, donc non obligatoires (car faites n'importe comment il faut dire). Et pourtant, rouler à vélo en dehors de ces pistes, où nous sommes plus en danger à vélo que sur la route, met souvent les automobilistes hors d'eux. Et pour se venger, certains nous frôlent exagérément." Tout à fait exact. Je ne me suis jamais fait autant insulter, voire serrer, que sur les quelques kilomètres que je dois systématiquement emprunter en Vendée pour partir de chez moi si je prends la direction du sud. Il y a une piste en terre battue sur le côté, non obligatoire, très encombrée de surcroît, coupée par des routes. Impossible de la prendre autrement qu'avec un vélo à gros pneus, et encore à 10 km /h sans risquer de se casser la gueule. Mais ça rend dingues, vraiment agressifs, un paquet d'automobilistes, par principe, même quand on ne les gêne pas du tout. Surtout l'été,, ça ne les détend pas, et ils sont mal barrés car il y a beaucoup de cyclistes. En revanche, je suis allé en Espagne vers Barcelone il y a un an et demi , et les automobilistes attendent patiemment, même quand c'est vraiment gênant pour eux , par exemple sur la route côtière, où avec la meilleure volonté du monde on ne peut pas rouler sur le muret. Il est vrai qu'il y a des panneaux fréquents rappelant les 1,50 m de sécurité. Pas le souvenir même d'un coup de klaxon, très rarement aussi en Italie où j'allais quasiment tous les été jusqu'à ces derniers temps. Je ne comprends pas ce qui se passe, il y a pourtant autant de cyclistes en France , les gens devraient être habitués, et ne pas considérer le vélo comme illégitime sur des routes dont ils se considèrent comme uniques propriétaires.

En effet, à peu près les routes que j'emprunte communément , avec des variantes. Et même l'été, pas beaucoup de bagnoles, les gens sont scotchés sur la côte. Seul défaut, les vents dominants étant à l'ouest/ N.O. , et ne faisant pas relâche, c'est le retour vent de face quasi assuré. Bon 50 km environ , c'est ce que je fais en ce moment, pas trop en forme, avec un traitement gastrique, un froid de canard. Mais l'été, en vacances , pas surmené, je peux faire un peu plus (surtout comme j'appuie sur les pédales), et après deux ou trois semaines , trois heures presque tous les jours, rien de bien méchant, même à mon âge.. Je rentre moins fatigué qu'après trois heures de boulot.

Tu veux me tuer ou quoi ? Je ne fais pas 200 bornes , et encore moins à 30 de moyenne😲. Surtout que de là où je pars, ça m'en ferait au moins 300... . Comme je pars de St Jean limite St Hilaire, et que je délaisse le marais (j'aime pas le paysage) je roule dans un triangle dont les limites vont en gros jusqu'à Palluau et à la Roche- sur Yon maximum, souvent moins car je privilégie les sorties courtes et plus fréquentes, entre 70 et 90. Ca me prend de faire plus, mais rarement, et dans tous les cas je ne crois pas avoir fait plus que 150-160 km depuis la quinzaine d'années que j'ai repris le vélo régulièrement. Pour revenir au sujet, puisque le kilométrage rejoint la question initiale, faire environ 3 heures de selle a des avantages : facile de récupérer et de recommencer le lendemain, journée pas trop cramée pour faire autre chose, ou être avec sa famille, autonomie en eau sans avoir à chercher de ravitaillement. Moi, je roule plutôt à 26-27 de moyenne. L'an dernier je me suis aperçu un jour que j'avais fait plus de 28, sans faire exprès, et j'ai tout de suite regardé si je n'avais pas pris un dopant sans le savoir.😃

C'est vrai que ce n'est pas les Pyrénées, mais il y a des coins dans le bocage où il n'y a pas beaucoup de vrai plat. Ca ne monte pas haut , mais on part ou on redescend à quasiment zéro, et il y a un truc terrible dans ce coin : le vent, qui rend des faux plats apparemment anodins très pénibles. Depuis que je possède un compteur avec altimètre , ou que je mets Strava, je suis surpris des dénivelés affichés au retour sur des sorties petites ou moyennes, autour des 80 km. 500, 600 mètres, alors que je n'ai passé que deux ou trois vraies bosses, et encore pas très très longues et que , partant de lamer, je me fais 15 km de quasi plat.

Remarque les cols en hiver on peut les éviter. Là où je suis en Vendée ils sont rares😄,Mais c'est vrai que passé deux ou trois heures , rien à faire pour les orteils. Le reste ça va, même si on a les muscles faciaux un peu crispés.

Dans le froid, je sors, et suis sorti quatre fois en 6 jours en Vendée .Il me restera deux jours ce soir, et je vais rouler deux fois. Hier aussi, malgré un froid glacial et des fortes rafales de vent en plus, surtout que je pars près de la mer, même si je me dirige ensuite vers le bocage, plus agréable, moins plat. L'eau des fossés, des étiers était revêtue d'une couche de glace, chose rare dont je n'ai pas souvenir depuis 18 ans que viens régulièrement, y compris en février. Mais le soleil resplendissant rendait quand même la sortie agréable, même si après 60 malheureux kilomètres, malgré chaussettes spéciales, couvre-chaussures, j'avais quand même les orteils glacés. Le reste, ça allait

Quand j'étais jeune,cadet ou junior je roulais sous la pluie, je n'avais que le mercredi pour m'entraîner, fallait pas sauter un tour. Maintenant, je ne ferai plus jamais de ma vie une course,le vélo, c'est pour me maintenir en forme, pur le plaisir, alors rouler sous la flotte, je m'en passe. Plus dangereux , moins de visibilité, de freinage surtout pour sortir de Paris, désagréable, laver le vélo sur le balcon, risque de crevaison supérieur etc. Evidemment, si je suis pris sous la pluie, je continue à rouler quand même. :-) Sinon il n'y a pas que la pluie, il y a tout ce qu'on a à faire dans la vie, les imprévus les jours où l'on se croit libre, la santé.

Ca dépend aussi de la taille du cycliste : plus le cycliste est grand, plus le différentiel peut être important, parce que les bras sont plus longs pour aller chercher le cintre. La bonne hauteur, c'est celle où l'on est bien. Effectivement, selon son degré de forme, de souplesse, on peut avoir envie de baisser ou monter un peu. Pour moi, simple cycliste de loisir de 55 ans , la bonne hauteur c'est quand je peux aller chercher le bas du cintre naturellement, sans que ça soit une torture. J'ai une marge d'un demi cm en hauteur (oui, ça se sent) et un cm sous la potence.