...Et nous nous étions heurtés au barrage linguistique avec les habitants Explication peut-être trop facile Clémentine. Cela peut très bien être de l'ignorance pure et simple. Je le dis parce que je l'ai vécu dans une zone du canton de Genève quand je suis venu y travailler dans les années 80. Cette zone c'est le Mandement (vallée du Rhône au S-O de Genève). A l'époque la zone manquait d'autoroutes et à certaines périodes de l'année les files d'attente étaient très longues pour franchir la frontière franco-suisse par les routes principales. Mais il existe des tas de petites frontières. A la pause de midi j'allais souvent explorer les routes du Mandement, notoirement dépourvues de panneaux indicateurs. Comme je n'aime pas emporter de cartes, je roulais au pif en ayant mémorisé certains noms de villages à traverser sur mon chemin. Il m'est donc souvent arrivé de m'arrêter pour demander la route pour un bled situé à qq km. Ce n'est que très rarement que les personnes du lieu ont pu m'indiquer la bonne route. J'en avais conclu que les gens ne savent pas où ils habitent. Mentalité très différente de celle de beaucoup de latino-américains rencontrés par exemple en Bolivie. Quand on est en voiture, ne surtout pas demander son chemin en baissant la vitre. Il faut descendre de la voiture, faire quelques pas avant d'interpeller un passant puis bien réfléchir à la façon de poser la question. L'interpellé veut donner une réponse à tout prix et s'il ne sait pas il inventera n'importe quoi pour croit-il faire plaisir. Cela dit, je ne connais pas beaucoup de flamands et pas du tout Oudenarde.