Bernard MOREAU

Navi, Concernant le Sanetsch, faut que tu renseignes les gens sur l'emplacement exact du commutateur électrique à l'entrée du tunnel 😄 (à moins qu'ils aient changé le système).

Moi j'ai Ben Johnson sur le podium du 100 m. à Séoul.

Moi aussi je me revendique naïf. Avec quand ma vieille méfiance atavique. Pour Wiggins, dont j'aime la personnalité qui détone dans le milieu cycliste, j'attends encore avant de me prononcer. Contrairement à L.A. qui n'a pratiquement pas perdu de poids suite à son cancer puisqu'avant il pouvait descendre à 75 kg et après à 73 ou 74 kg (il a déclaré sous serment qu'il n'est jamais descendu à 72 kg) Wiggins lui, a réellement perdu bcp de poids. Je me demande par quels moyens. Sinon, ses ascensions des derniers cols des étapes de montagne sont quand même devenues NETTEMENT plus lentes que celles des premiers de la période 1991-2006. Je regardais hier le bouquin de Vayer et Portoleau (Pouvez-vous gagner le Tour?, 2002) et même eux se sont fait berner par L.A. sur son poids. Ils prennent 71 kg dans leurs calculs de puissance réelle. (ça ne change rien pour la puissance-étalon telle qu'ils la définissent, pour un cycliste-étalon de 70 kg) Je m'abstiens de la blague qui me brûle le bout des doigts en parlant de LA et d'étalon.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Floyd_Landis Tiens, comme Sharon, t'étais dans le coma depuis début 2006

Après son fameux caisson 😆 C'est exactement ce qui m'a traversé l'esprit en lisant le message d'Olivier.

Je me souviens avoir fait une course de côte dans ce secteur, il y avait un chalet en haut qui sans doute donnait son nom à la course (oublié le nom) J'aurais dû reconnaître le parcours avant ! Je ne m'attendais pas à des %ages aussi irréguliers. Du coup j'étais planté sur les sections les + abruptes.

Ma réponse est aussi une question à tous. D'après le site salite.ch, le col(?) du Glacier du Mont de Lan serait (de loin) le plus difficile de France, mais avec 3200m comme point d'arrivée il faut ss doute un VTT. Quelqu'un s'y est-il aventuré? J'ai passé une semaine aux 2 Alpes il y a 20 ans et j'ai bien vu que des chemins montaient très haut. Si j'avais su qu'à vélo on pouvait atteindre une telle altitude j'en aurais profité (c'était fin juillet).

Après lecture de l'article avec l'aide d'un engin motorisé et probablement un bon vent de dos Etonné de lire ça venant de toi 😆😆😆 Dommage que je n'ai pas vu ça plus tôt!

Bonjour Jean-Pierre Je suis en train de classer par année des coupures de journaux que j'avais ds qq cartons et j'ai retrouvé ainsi 1 page de l'équipe du 18 juillet 1983 relatant l'ascension clm du PdD, page à laquelle j'avais attaché le profil. En 1983 l'ascension se faisait depuis le centre ville comme tu l'as indiqué et il y avait un GPM au km8, à la côte du parc naturel. J'y trouve aussi les chronos intermédiaires. J'ai encore un peu de rangement à faire. Mais il fait trop beau pour rater une sortie à ski de fond tout à l'heure.

Tu devrais être dégouté du cyclisme en général ce sont tous des dopés ils ont tous passés par la un jour ou l`autre. C'est le genre de propos que je trouve insupportable. Comme si ce n'était pas déjà assez dur pour les gars qui sont propres de devoir être confrontés jour après jour à des adversaires et coéquipiers dopés!!! D'être en plus ainsi insultés ... il y a vraiment des coups de pied au cul qui se perdent.

L'idéal serait d'aller sur place avec un altimètre pour vérifier Mais, déjà en regardant la carte IGN au 1/25000 c'est faisable. 18% sur 400m - comme l'affirme le Cycle sûrement en s'appuyant sur le graphique fourni par les fêlés à la page que j'ai indiquée plus haut, je n'y crois pas. J'étais planté en y passant avec mon 36 : 25 avec déjà pas mal de dénivelée ds les jambes, et à 65 ans environ, et j'avais estimé à l'époque 16% en me basant sur plusieurs observations. ( dont ma vitesse et celle d'un autre cycliste dont j'ai le fichier Polar) Mais bon, si ça leur fait plaisir d'annoncer 18%, grand bien leur fasse. Depuis Artemare tu peux contourner ce raccourci extra-raidede 2km environ en prenant une route un peu plus longue au %age + raisonnable. Je retourne à mes rangements :)

je reviens car je constate que même la confrérie des fêlés du grand colombier contribue à la légende sur son site, à la page pentes

Désolé Marcel, je ne t'ai pas oublié, mais j'essaie de présenter les choses pour que ce soit aussi simple et compréhensible que possible et pour le moment ce que j'ai préparé sur un fichier est trop compliqué à mon goût.

Le Grand-Colombier m'a fait forte impression avec 1KM a 20 % et max a 24 % Je l'ai grimpé de tous les côtés un jour, jamais vu de km à 20%, encore moins 24%. Maximum autour de 16-17%, quoi qu'en dise le panneau de la défunte DDE. Les légendes ont décidément la vie dure.

oui

"Contador sait très bien qu'il est devenu de nos jours presque impossible de jouer la victoire sur 2 grands tours consécutifs" a moins de s’appeler Hinault ? Dis-nous Yves, de quel Hinault tu nous parles là? Franchement je ne vois pas un Hinault de nos jours comme le dit Guillaume capable de gagner 2 grands tours d'affilée. En tout cas, pas Sébastien Hinault. Par contre il me semble qu'un gars qui serait de la trempe de Bernard Hinault, le vrai, aurait encore une chance car il y a plus de temps de récupération qu'autrefois entre les deux épreuves. Mais bien sûr, le Giro est devenu bcp plus difficile qu'il ne l'était ds les années 80, le niveau est plus relevé, les vainqueurs possibles plus nombreux, les étapes plus disputées. Certains de ces changements ne viennent pas du dopage mais de la mondialisation du cyclisme.

J'ai longtemps habité sur la côte nord de la Bretagne où il ne se passe pas d'hiver sans une tempête à 130 km/h. Ce que tu entends à la météo, c'est la vitesse des rafales les plus fortes, puisque ce sont celles qui font le plus de dégâts et dont il faut le + se méfier. Je veux bien croire que ton mistral soit un peu plus constant que ma brise bretonne de 130 km/h , mais faut pas exagérer. Un vent c'est variable. Il y a une grande station méto tout près de chez moi et je consulte souvent (plus de 500 fois par an) les valeurs annoncées et je vois que la plupart du temps les rafales montent en vitesses à près du double des moyennes prises sur 10 minutes. Ici un vent fort du nord c'est la bise, tout à fait équivalente au mistral, et elle se produit très souvent en coïncidence avec les épisodes de mistral plus au sud (PS : mais elle souffle nettement moins fort) Mais je vais jeter un p'ti coup d'oeil sur wiki avant de préparer mon matos de ski. Cordialement

Salut Marcel, Comme tu le demandes gentiment (c'est pas comme certains, suis mon regard), je vais essayer de t'expliquer le problème de façon aussi simple que je peux. Luc (en particulier), est le bienvenu s'il veut intervenir pour rendre les choses encore plus claires. Quand il se déplace dans l’air un cycliste le déplace, les molécules de l'air rebondissent sur lui et repartent dans tous les sens. C’est compliqué, mais on peut prendre un modèle pour simplifier le problème. On va dire que le cycliste est une plaque rigide de 0,3 mètres carrés ( 0,3 m^2 ) On va dire aussi que la plaque arrête l’air qu’elle rencontre, sans nous préoccuper de ce qui se passe EXACTEMENT dans la réalité On va dire aussi qu’il fait du 36 km/h, c.-à-d. 10 mètres par seconde (10 m/s) En une seconde une plaque de 0,3 m^2 avançant contre l’air à 10 m/s arrête un volume d’air de 10 fois 0,3 = 3 mètres cube. (m^3) 1 m^3 d’air a une masse d’environ 1,2 kilos (ça c’est pour 23°C au niveau de la mer). Donc notre cycliste arrête toutes les secondes 3 X 1,2 = 3,6 kilos d’air se déplaçant à 10 m/s. Quelle est l’énergie qu’il perd/dépense en faisant cela ? On peut se placer du côté de l’air au lieu de se placer du côté du cycliste et dire que le cycliste au repos se fait bombarder chaque seconde par 1,2 kilos d’air filant à 10 m/s. L’énergie cinétique de ces 3,6 kg d’air s’écrit alors : 0,5 masse fois carré de la vitesse = 0,5 mv^2. (tu mesures de la même façon l'énergie cinétique d'une voiture qui se déplace) 0,5 mv^2 = 0,5 x 3,6 X10 X10 = 180 joules Cette énergie est celle qui est mise en jeu chaque seconde, mais une énergie (joule ou kilowatt) par seconde s’appelle une puissance, que l’on mesure en watts. Donc, pour arrêter chaque seconde une masse d’air filant à 10 m/s notre cycliste-plaque de 0,3 m^2 doit dépenser 180 joules par seconde = 180 watts. S’il est habillé comme bibendum et mesure 0,6 m^2, ce sera le double. Equipé de mon vélo de route normal avec des roues à 16 rayons plats, avec mes 60 kg environ, habillé pour l’été, mais poils des jambes à l’air, je dois avoir un SCx d’environ 0,31-0,32 m^2, c.à.d. que je suis équivalent à une plaque de 0,31 à 0,32 m^2. Bien sûr, je vais plus vite quand il faut plus chaud puisque la densité de l’air diminue. Bon, ça suffit pour aujourd’hui car j’aimerais bien aller faire un peu de ski. Je passerai au vent contraire ou favorable plus tard, sauf si Luc a pris le relais entretemps.

Salut Didier, Quand tu dis 75 km/h, c'est le vent moyen ou les rafales? Si tu m'avais lu attentivement (t'es pas trop tard, voir pages précédentes) tu saurais pourquoi/comment je distingue vitesse annoncée par la météo et vitesse au niveau du cycliste. Au niveau du cycliste elle de grosso *** la moitié de ce qu'elle est à 10m de hauteur (mesure météo) Si les rafales étaient à 75 km/h, la vitesse moyenne du vent sur ces 20 minutes étaient sans doute d'environ un peu plus de 40 km/h (c'est ce que constate par chez moi) Un vent de 40 km/h te ralentirait selon moi d'environ 26 km/h, TOI TU AS OBSERVé 15 km/h ds un sens ou ds l'autre, en terrain découvert ou en agglomération? Bien sur ce ne sont que des observations terrains C'est ce qui m'intéresse, de vraies observations de terrain, comme celles que j'ai souvent effectué moi-même ainsi que je l'ai relié sur ce fil de discussion. J'ai reLATé EN PARTICULIER UNE EXPéRIENCE OÙ J'AI ROULé à 17/H DS UN SENS ET 57/H AU RETOUR VENT DS LE DOS.

Je pense que Jérémy Roy ne m'en voudra pas de copier ici sa lettre ouverte de Novembre dernier (son blog) Lettre ouverte 2012 Lundi, 05 Novembre 2012 18:00LoVelo Suite aux récents événements dans le monde du cyclisme, aux réactions et déclarations de certains coureurs, aux différents mouvements lancés pour sauver le cyclisme et pour répondre à certaines personnes, je tiens à m’exprimer aujourd’hui par cette lettre ouverte. Bien sûr je ne dirai pas que le cyclisme roule dans le meilleur des mondes, mais il faut arrêter de stigmatiser et de jeter la pierre à tous les cyclistes. Oui, il y a des tricheurs, il y en aura toujours (dans le sport ou dans la vie) mais l’étau se resserre petit à petit grâce au travail de l’UCI, de l’AMA (et des ses antennes nationales) et de la police. Aujourd’hui tout le monde se lâche sur l’affaire Armstrong (qui n’a pas fini d’éclaircir certaines zones d’ombre sur des transferts de fonds), demain j’espère que l’affaire Padoue (Italie) aboutira et que l’affaire Puerto (Espagne) qui doit réouvrir en janvier dévoilera aussi ses secrets. J’ai découvert comme vous tous le rapport de l’USADA, et oui j’ai été choqué de ce système quasi collectif de dopage et Non toutes les équipes et fort heureusement ne fonctionnent pas comme cela. Je ne fais pas de la langue de bois, ni d’omerta comme me diraient certains journalistes qui me reprochent le fait que je découvre l’histoire comme Monsieur tout le monde seulement à travers les médias. Je suis passé professionnel en fin d’année 2003 et ce n’est pas parce que je côtoie un quart de l’année (90j de course) d’autres coureurs que je sais ce qu’ils font à l’abri des regards. Et même si je parle de temps à autre à d’autres coureurs, croyez vous que les tricheurs vont se venter de leurs prouesses chimiques ? Les derniers aveux (qui au passage ont été lâchés seulement grâce à l’enquête et donc sous serment … ) en attestent ; pas même leur femme ou leur famille n’était au courant (je pense que tu partages plus ton intimité avec tes proches qu’avec des coureurs-collègues ou adversaires). Il est trop facile aujourd’hui de demander pardon, pour laver sa conscience. Non je ne les excuses pas. Ils ont volé (résultats, gloire, argent, contrats…). Mais d’un autre côté je leur dirai quand même merci d’avoir avoué si cela peut contribuer à enrayer le fléau en prenant acte de leur fonctionnement et en tentant de trouver une solution. En parlant de solution, il faut savoir que l’UCI a quand même mis en place des outils, certes pas parfaits, mais qui ont le mérite d’exister. Le contraignant Whereabouts : système de localisation où le coureur du groupe cible (équipes World Tour, Continentale Pro postulant aux WildCards et certains coureurs désignés par un groupe d’expert) doit fournir au quotidien ses activités et un lieu de résidence avec un créneau d’une heure où un contrôle peut être réalisé. (Contrôle qui peut aussi être réalisé en dehors de la plage horaire mais qui ne fera pas office d’un no-show si le coureur n’est pas présent). La mise en place du passeport biologique, enfin hématologique pour le moment car la partie stéroïdienne n’est pas encore prise en compte. Ce profilage de valeurs hématologiques permet en parallèle d’un contrôle antidopage classique de cibler certains coureurs suspects, de suspendre et de sanctionner un coureur le cas échéant ; après réunion d’une commission d’expert. Il y a eu quelques coureurs suspendus par le passeport mais des contraintes juridiques limitent fortement l’action de l’UCI. Depuis juin 2011 (non rétroactif malheureusement), les personnes reconnues coupables d’avoir violé le code antidopage ne peuvent occuper un poste de manager, directeur sportif, entraîneur, médecin ou assistant paramédical, mécanicien, chauffeur, agent de coureurs. Cette disposition permettra d’assainir progressivement le milieu. Même si j’encourage les équipes à appliquer sans délai cette règle. En proposition, outre l’augmentation de la durée des sanctions, je ne peux qu’appuyer la recherche antidopage pour améliorer les tests encore et encore. Trop souvent les tricheurs ont un coup d’avance. Le problème qui se pose en sus du coût de la recherche, est le volume de l’échantillon qui n'est pas infini… il faut bien savoir que toutes les substances connues ne peuvent pas être testées sur l’échantillon, il faut faire des choix (on peut seulement trouver ce que l’on recherche !). C’est ainsi que certains passent à travers un contrôle, …un jour, mais pas forcément un autre jour. Il a été évoqué la conservation de l’échantillon B pour des tests ultérieurs quand la recherche aura progressé mais je ne sais pas où cela en est. Cela a encore un coût ; stockage, analyse, quel test appliquer ? Le problème économique est donc bien présent dans la lutte antidopage. Une part des « prize money » est déjà prélevée, que faire de plus. Comme l’avait suggéré le Président de la Française des Jeux, Mr Blanchard Dignac (dès 2009) ; une association des sponsors d’équipe cycliste doit être créée pour soutenir l’UCI dans sa lutte antidopage. En théorie une année de salaire doit être payée par le fautif. J’espère que ces fonds sont bien destinés à la lutte antidopage. Il serait souhaitable aussi que l’AMA revienne sur ses pas avec l’utilisation « libéralisée » des Corticoïdes. Un arrêt de travail devrait être obligatoire en cas d’utilisation de cette substance, cela pour éviter tout risque avec la santé du coureur (risque de chute de cortisolémie). Seules les équipes du MPCC (Mouvement Pour un Cyclisme Crédible) appliquent en interne l’arrêt de travail en cas d’infiltration pour traiter une pathologie. Le profil de puissance personnalisé (PPP), proposé notamment par F.Grappe, qui à l’instar du profil hématologique permettrait de connaitre les limites physiques d’un coureur. Se pose ensuite le problème de la fiabilité de la mesure, la prise en compte de la fatigue et de la répétition des efforts au cours d’une étape, la marge d’erreur (il n’est pas interdit de battre ses records.. c’est même le but de l’entrainement). Développer le passeport biologique avec l’activation du profil stéroïdien Je rejoins également Taylor Phinney sur sa prise de position contre les antidouleurs que certains coureurs prennent en course. Quand il y a un problème à traiter avec un antidouleur je doute que la pratique du cyclisme en compétition puisse le régler ! La tenue « d’états généraux » en réunissant l’AMA et l’UCI permettrait aussi d’avancer. La création d’une commission indépendante de l’UCI pour l’organisation des contrôles apparait comme une nécessité pour recrédibiliser l’UCI : on ne pourra plus lui reprocher d’être juge et partie. Enfin, la police et les douanes voir les renseignements généraux doivent continuer à nous aider dans la lutte (lutte antidopage, trafic, transferts de fonds douteux (corruption),…). Bon nombre d’affaires ont pu éclater grâce à eux. Malgré les tempêtes traversées et les coups reçus, je crois et je veux croire encore au sport que j’aime. J’ai accepté le fait d’être moins fort que les autres mais cela ne m’empêche pas d’avoir quelques bons résultats avec mes moyens et de gagner des courses. Certes je n’arriverai certainement pas à gagner le Tour de France, ni les Championnats du monde avec mes capacités mais j’ai toujours l’espoir qui est en moi, l’espoir de progresser, de donner le meilleur de moi-même et de ne pas avoir de regrets car j’aurai tout mis en œuvre pour y arriver. J’ai consenti tellement de sacrifices, et ma famille aussi avec une absence cumulée de 180 jours par an que je ne veux pas baisser les bras maintenant. Ce serait une défaite (de plus) face aux tricheurs. Je souhaitais écrire cette lettre ouverte depuis quelques temps, mais je n’avais pas envie de passer pour une pleureuse, ni de recevoir les critiques habituelles (pas de résultats car ne sait pas s’entrainer, trop gros, langue de bois, vit chez les Bisounours…) Pour ceux qui veulent taper encore sur le vélo, passez votre route … moi je veux y croire encore, cela fait presque 10 ans que je suis chez les pros et 10ans que j’entends au briefing de début d’année : « les gars ne perdez pas espoir, la roue tourne, les tricheurs se font attraper tôt ou tard, on va dans le bon sens ». Ma progression et l’avènement de jeunes coureurs ne sont sans doute pas dus au simple hasard. Depuis la mise en place de la géolocalisation et du passeport, le champ de manœuvre se réduit. Enfin un petit coup de gueule pour finir car j’en ai assez de voir certains médias ne parler de cyclisme qu’à travers des affaires de dopage. Je suis désolé aussi chers journalistes et spectateurs que sur des étapes de plats de début de Tour vous vous ennuyez (et vous le faite savoir) … oui il y a des étapes pour les sprinters et il y en aura toujours ; où est le mal à s’économiser un peu en vue des 3 semaines de course. Il faut arrêter de jouer à CyclingManager ! Pour ceux qui s’effarent des vitesses moyennes … (et qui râlent aussi quand le peloton flâne un peu,… oui oui ceux sont les mêmes personnes) ont-ils déjà fait du vélo en compétition ? En groupe ? Effet d’aspiration et relais çà parle ? Il n’y a pas et il ne faut pas comparer les courses ou les époques, tellement de facteurs peuvent influencer une performance (météo, vent, état de la chaussée, profil des étapes précédentes, …). Nous sommes cyclistes professionnels, notre métier c’est d’être le plus rapide sur un vélo et nous nous entrainons tous les jours pour cela, alors ne comparez pas votre sortie du dimanche et la côte du bourg avec une course professionnelle. Je ne suis pas le seul à penser ainsi, beaucoup de coureurs souffrent en silence de ce mal sournois qui ronge de l’intérieur et d’être assimilé au « système ». Certains n’osent même plus dire qu’ils sont coureurs cyclistes, tout cela à cause des errements de certains coureurs. Et je l’affirme la plupart du peloton travaille honnêtement. Je pourrai développer encore certains points et aborder d’autres sujets tout aussi importants pour le futur du cyclisme (développement durable, modernisation du cyclisme, formats de courses, …) mais j’ai peur de vous perdre en route (si ce n’est déjà fait). Merci de m’avoir lu et merci pour votre soutien. Le cyclisme a aussi besoin de vous.

non, mais j'aime bien te faire chier quand j'en ai le temps puisque tu nous fais chier à longueur de messages.

et que penses-tu de Arsmtrong La même chose qu'il pense et affirme lui-même : que sans dopage il était incapable de gagner.

La virgule dans 13,3 n'est là que pour que chacun, même toi, voie que j'ai bien pris les 2/3 de 20. Désolé que tu ne l'aies pas compris. Je t'ai donné des exemples : 3 sorties dont 2 avec vent sur un même parcours. De plus le vent quand il soufflait le faisait une fois ds un sens, une fois ds l'autre. Je t'ai donné tous les éléments pour prendre en défaut ce que j'affirme. Tu pars de rien et tu affirmes que j'ai tort en te basant uniquement sur des impressions!!!! Mais vas-y donc, appuie-toi sur les chiffres que je te donne pour prouver que j'ai tort. Tu as toutes les armes nécessaires pour me confondre si je me trompe. Je n'ai même pas vérifié moi-même que toutes ces données sont cohérentes entre elles : je t'ai servi les armes pour me détruire, vas-y, détruis-moi! Tu vois, ON EST à L'OPPOSé MÊME DE DéTENIR OU NON LA VéRITé. PAR AILLEURS J'AI ABONDAMMENT INSISTé QU'IL S'AGISSAIT D'APPROXIMATIONS éTANT DONNé QUE JE NE PEUX AVOIR LA VITESSE RéELLE DU VENT AU NIVEAU DU CYCLISTE à PARTIR DE 1 OU 2 MESURES RELEVéES 10 M. AU-DESSUS DU SOL à DES DISTANCES VARIANT DE 5 à 20 KM.

Mais c'est toi qui dit ça, pas moi. Que LeMond soit un miraculé de son accident de chasse, c'est l'évidence même si l'on considère où s'étaient logés certains plombs. Armstrong avait d'excellentes chances de guérison. Ce qui est très surprenant c'est le retard dans la prise de conscience de son état! Contador est apparemment encore plus un miraculé sur son histoire d'anévrisme en pleine course et je crois qui s'est manifesté au cours d'une descente. J'ai toujours soutenu que, sans savoir si Hinault se dopait ou non, il n'avait nul besoin de ça pour gagner, idem pour Merckx. Bahamontés dopé? j'y crois pas vraiment. Pingeon, je ne sais pas, pas très suspect. Le hasard a voulu que Poulidor ne gagne jamais, mais eut-il été moins malchanceux je ne l'aurais pas suspecté de gagner dopé. Ton obsession du dopage met clairement en doute ton propre comportement. Il est quand même étonnant qu'avec un aussi petit coeur tu arrives à évoluer au niveau 2ème cat. FFC.

Puisque tu m'en donnes l'occasion et que tu es d'humeur aussi infecte que normal, je reviens sur cet A/R effectué le 13/11/2004 par 6°C et 40 km/h de vent selon la météo, 20 /h selon le cycliste. J'ai sous les yeux mes notes sur ce même parcours le 1er mai 2004, avec 13-14°c et vent TRèS faible, de dos à l'aller, pas noté l'annonce météo, disons ds les 5 km/h je pense. Aller : 39,5 km 1h 10'58 coeur : 129 bpm, 197,3 watts (840 kJ) Retour : 39,57 km 1h 11'56" coeur : 130 bpm, 197 watts (850 kJ) Et, même parcours le 9 juillet 2004. Vent favorable fort à l'aller env 22 km/h. J'ai oublié de noter la température, probablement autour de 25°C Aller : 39,73 km 1h08'10" 134 bpm, 212 watts (870 kJ) Retour : 39,81 km 1h21'05" coeur 132 bpm, 205 watts (1002 kJ) ------- Voilà mes observations de 2004. Tu peux y ajouter mes observations de nov avec le vent en sens contraire, que j'ai fournies qq pages plus haut. Dans tes calculs n'oublie pas que mon SCx était forcément plus élevé en nov avec 6°C, jambes couvertes et avec 3 épaisseurs sur le torse. Mon poids? autour de 60-61 kg, vélo et autres autour de 9-10 kg. Je te laisse à ta simulation. Si tu as besoin de précisions sur les altitudes ...sache que c'est autour de 450m, qu'il y a 320 m de D+ à l'aller et 240 m de D-. Enfin, il n'y a que 3 feux, concentrés sur 300m où je perds généralement que 10 à 30 s. ds chaque sens. PS : si dans ta simulation il te faut davantage de détails je suis à ta disposition. Je dirais que le %age moyen des bosses est de l'ordre de 5%. La distance à vol d'oiseau entre points de départ et d'arrivée est 32 km( contre env 40 km par la route. PS2 : ds tes calculs, je pense qu'il serait raisonnable de prendre des valeurs de SCx de l'ordre de 0,3 à 0,36 m^2 selon la température.