Mon niveau, faut en parler au passé. Contrairement à toi, j'ai eu des conditions idéales. Avec un vent ascendant léger entre Valloire et Plan Lachat, moins sensible plus haut. J'ai pu mesurer ma DOLA (Déchéance Oxydative Liée à l'Age 😢). J'ai aussi pu mesurer mes progrès en mécanique Shimano car mon 27 a parfaitement rempli son office. Je ne m'attendais pas à être seul, mais de là à voir peut-être 200 cyclistes sur cette ascension en qq heures, quand même pas! Par ailleurs, j'ai pu voir également que j'ai bien fait de ne pas m'aligner à la Cyclo LVO à Annecy-Semnoz dimanche dernier (136 km et 3300 m de D+). Je ressens le contrecoup de la fatigue de mon expédition péruvienne bien plus que les bénéfices de ce séjour en altitude. Je peux m'auto-illusionner sur l'ascension de la Faucille, mais pas sur celle du Galibier. J'avais décidé, après avoir monté le Télégraphe sur un rythme cardiaque relativement élevé, de me la couler douce jusqu'au Plan Lachat, mais la pente m'a obligé à forcer un peu plus. Au final je suis arrivé au sommet après 3h30 d'effort (arrêts eau déduits), contre 3h12 en 2015. C'est difficile de ne pas oublier qu'au cours de la Marmotte (donc après 2h50-3h d'effort) fut un temps où je le montais en 2h10 avec mon 42:25 ou mon 36:21.(Sur la Louison Bobet depuis Valloire, le tarif c'était 1h06). Il faisait une température idéale en quittant St Michel à 9h30. Un poil trop chaud sur les 1ers km du Télégraphe mais pas vraiment gênant. Au sommet, pour la descente, je devais bien avoir 20°C et ce n'est que 5 km avant d'arriver à St Michel que j'ai eu l'impression d'entrer ds une fournaise (35°C en bas). J'avais oublié mon coupe-vent ds la voiture, aucun problème. J'avais pensé descendre manger au Col du Lautaret, mais au vu de ma laborieuse ascension, j'y ai renoncé, préférant rentrer plus tôt à la maison ( presque 2h de route).