Mais l'édition la plus marquante reste celle de 1950. Celle qui a vu tous les Italiens menés par leur capitaine de route Gino Bartali et du porteur du maillot jaune Fiorenzo Magni abandonner à l'issue d'un énorme coup de théâtre. Dans le col d'Aspin, Bartali avait été rejoint en tête par Jean Robic. Voulant éviter un barrage, l'Italien avait fait chuter le Français. Des heurts avec des spectateurs furieux avaient alors éclaté. Le directeur de l'épreuve Jacques Goddet avait alors supplié Bartali de revenir sur sa décision d'abandonner.
Le refus avait été catégorique : "Je m'en vais car je crains pour ma vie. J'ai été agressé par des spectateurs furieux. L'un d'eux brandissait même un couteau". Dans son ouvrage Petites histoires secrètes du Tour, Jacques Augendre dévoile la précision apportée par Pierre Chany : "J'ai vu ce spectateur, il tenait effectivement un couteau dans la main droite… et un saucisson dans la main gauche…"
J'ai déjà lu à peu près la même chose ailleurs que sur EUROSPORT.
😄😄😄
En fait Bartali n'était pas du tout sûr de son affaire en 1950 et craignait que Magni ne remporte ce tour, ce qui aurait fait pâlir un peu plus son étoile déjà déclinante.