Christophe MASSIE

Ne pouvant pas rester plus de 3 jours sans pédaler, je fais avec le mauvais temps. Si le ciel est menaçant, sortie quand même, tant pis s'il pleut. En cette saison, on ne se refroidit pas trop, donc ce n'est pas non plus inhumain. J'ai le gros "avantage" de ne pas être maniaque ni même attentionné avec mon vélo. Je le nettoie jamais de toutes façons, vraiment le minimum quand il devient trop pénible à emmener l'hiver. Donc la pluie, les petits trucs qui se coincent dans la chaîne ou les patins de freins, tant pis si ça grince un peu. Une sortie, c'est déjà entre 2 et 6h de route, +1/4 d'heure minimum de préparation + 1h au retour pour les étirements, la douche, les vêtements en machine, le nettoyage des bidons, etc. Le nettoyage du vélo, ce serait entre 1/2h et 1h30 de plus pour faire un boulot correct, donc non merci, trop de choses à faire ... Ceci dit, ce n'est pas une qualité, j'aimerai bien avoir la patience de ceux qui font leur nettoyage consciencieusement ... Par exemple, hier, petite sortie de 2h sous un ciel bas. A mi parcours, une belle averse (une drache comme on dit chez nous!) suivie d'une pluie continue, au total 1h sous l'eau. Pour bien faire, contre un vent de 35/40kmh. Le prélavage des vêtements était fait, le vélo + propre au retour qu'à l'aller. Et en +, comme ça donne hâte de rentrer et qu'on veut éviter de se refroidir, on appuie d'avantage sur les pédales : la sortie est + efficace. A qqchose malheur est bon ...

Tout dépend bien sûr de ton niveau de départ, mais si tu poses la question, c'est que tu as des doutes justement ... Quand on est déjà cycliste, le kilométrage de l'année n'est pas significatif de quoi que ce soit pour évaluer sa capacité à faire une cyclo montagnarde. De mon pt de vue, le 1er sujet à travailler, c'est le dénivelé et l'enchaînement des cols. L'idée générale est donc d'avaler des bosses, ou des cols, selon ce que l'on a à portée de roue, en progressant (par enchaînement ou répétition) dans la distance et la durée en fonction de ses sensations. On commence par exemple avec 3h et 1500m de d+, puis si ça passe bien, 5h et 3000m, etc.. Après, il peut être utile d'améliorer tel ou tel point faible à travers des séances de travail spécifiques. Mais la première chose, c'est d'identifier ces pts faibles. Et pour ce faire, il faut donc en premier lieu accumuler du dénivelé et être aller chercher ses limites. L'autre chose importante, c'est la mise au point de tout ce qui prend une importance particulière du fait du nombre d'heures de selles requises : schéma d'alimentation, hydratation, position sur le vélo, confort d'assise, etc. Les pbs collatéraux peuvent vite apparaître : lombaires, nuque, ... Mais tout peut être amélioré. Au final, il est certain que cela te fera qqs milliers de kms, mais il n'y a aucun objectif précis à avoir sur ce point particulier. J'avais oublié une chose importante : bien travailler le coup de pédale par des séances de force à faible cadence dans des côtes de 6-8%. Pour fixer les idées : 10x1km puis la fois suivante, 5x2km ... jusqu'à 2x5km. C'est un exemple. Travailler l'effort en appui ET en remontée.

Salut Gino, ma petite histoire pour t'encourager ... Je fumais comme toi une dizaine de cigarettes par jour. Ce n'est pas bcp, mais la dépendance était là. Est arrivé le moment où je me suis trouvé tellement encombré par cette dépendance que j'ai décidé d'arrêter. La suppression de la nicotine ne m'a pas trop posé de pb. Par contre, la suppression du geste, du réflexe, de l'occupation que procure la cigarette a été la chose la plus difficile ... Je n'ai tenté qu'une fois, mais ce fut la bonne. C'est oublié à présent depuis + de 20 ans, et il ne me viendrait jamais à l'esprit de m'y remettre ! J'ai tout gagné : la liberté, l'hygiène, la sociabilité (plus l'impression de gêner ...), le plaisir d'être revenu à une vie + saine, d'avoir éliminé un sérieux facteur de risque d'accident cardio vasculaire. C'est aussi une force supplémentaire lorsque l'on explique à ces enfants pourquoi il ne faut pas tomber dans le piège de la cigarette. Je ne parle même pas des économies que cela représente aujourd'hui ! Ce qui m'a permis de tenir pendant la période de sevrage, c'est le sentiment qu'une rechute c'était aussi un effort devenu inutile. Plus le temps passe, plus l'effort est important, et donc plus il faut persévérer. Bon courage ...

Bonnes méditations donc ...

On ne demande pas à un sportif de haut niveau d'être l'Abbé Pierre... Moi non plus. Mais j'étais dans le contre-pied, tu l'avais compris !

Il est clair que les compétitions gangrenées sont à l'opposé de cette démarche, comme bien d'autres choses d'ailleurs. C'est pour cela que je la qualifie d'utopique.

Essayons de juger la qualité d'un homme par la quantité de bonheur ou de bien-être qu'il répand autour de lui. Un peu utopique, décalé, certes, mais l'exercice n'est pas inutile car il nous tire exactement à l'opposé de ce vers quoi on est entraîné : l'individualisme. Et bien sous cet angle, notre homme est au plus bas de l'échelle, et je le dis à voix basse car il me semble assez difficile de bien se placer sur cette échelle ... Qui pourrait-on y voir au sommet d'ailleurs ?

Tu n'est plus crédible Bernard. Tu te contredis ... tu changes ton fusil d'épaule en disant maintenant vouloir chercher à comprendre ... inutile de s'interroger plus de 5mn pour comprendre. L'homme est un athlète exceptionnel, soit, personne ne le conteste je pense. Dans le reste de sa personnalité, il n'y a rien d'estimable. Les épreuves de son parcours de vie ne peuvent pas être une excuse. Ce sont des circonstances malheureuses, dramatiques même, mais qui comme souvent révèlent la nature profonde de l'individu. En ce qui le concerne, c'est tout vu : bosseur, déterminé, ambitieux, oui. Mais aussi autoritaire, égoïste (forcément), dominateur, sans compassion, sans scrupules, etc. Il n'y a rien de très compliqué à comprendre là dedans, des personnalités comme celles-ci, l'histoire et l'actualité nous en fournissent plein. Au 21ème siècle, il serait temps de changer un peu le profil de nos héros ... Pour le "commerce qui s'empare de ça", tu me fais rire car tu le fais vivre 2 fois : d'abord en achetant le bouquin, ensuite en créant ce sujet. N'oublie pas que "le commerce", c'est la rencontre de ceux qui vendent ET de ceux qui achètent.

Bien vu ! Faute de convictions, le discours s'effondre, et l'argumentation avec ...

Tu as oublié un truc Gérard, c'est qu'il trouvera plein de conseils sur ton blog pour faire la meilleure cyclosportive de sa vie ...

Oui, bien sur, triple et compact sont à comparer à K7 identique

Salut Pierre, je te fais part de mon expérience pour le choix du pédalier : mon vélo est d'origine en compact 34x28 tout à gauche. Tu as mes données pds/taille/âge dans mon profil. J'ai une puissance tout à fait correcte (360W au max, 320W au seuil). J'utilise très peu mon pignon de 28, uniquement dans des circonstances particulières : - en parcours ordinaire, dans les pentes de 10% et + si elles durent plus de qqs centaines de mètre - sur les très longues distances, pour diminuer la sollicitation musculaire en début de parcours et faire avec ce qu'il reste de jambes en fin de parcours, je passe sur le pignon de 28 (ou 27 selon ma cassette) au dessus de 8%. D'ailleurs, pour les longues cyclos montagnardes, j'ai une paire de roues spéciales avec une cassette de 12x30 un poil plus confortable, c'est réconfortant quand les jambes commencent à faire mal ... Aussi, je pense que le choix dépend de ce que tu envisages comme pratique, et notamment des % de pente que tu auras à affronter et de ce que tu es prêt à développer comme qualités de cycliste. Un compact te tire forcément vers le haut car le progrès et le confort dans les gros % passent alors par le développement de la force et cela te force un peu à savoir emmener du braquet. Je ne dirais donc pas tout à fait comme Julien qu'un 34x28 permet de grimper aux arbres en toutes circonstances, surtout avec 90kg à emmener. Lorsque l'on a un triple, c'est le vélo qui fait le boulot, on est vite sur des rapports de développement proche de 1, parfois inférieurs. Mais c'est le confort et la sécurité. Faut être patient dans les cols un peu raides ...

Quelle erreur ! L'âne est un animal intelligent. Le bonnet d'âne, c'était ce qu'on mettait sur la tête des mauvais élèves justement pour soigner leur manque d'intelligence, un remède ... Le bonnet de chien, par contre, ...

Les drames irréparables de la vie ... Ce qui m'interroge, c'est que tous les cyclistes se trouvent un jour ou l'autre en situation d'accident, par un enchaînement de circonstances sur lesquelles on a pas toujours la main, et le hasard (ou le destin ?) fait que l'accident arrive ou pas. Hier encore, je met mon bras pour tourner. Au moment où j'amorce la manoeuvre, une camionnette arrive à vive allure derrière moi et me double, elle d'a pas vu mon geste. Elle passe à qqs cm, ça s'est joué à rien du tout ... une fois précédente, gravillons au milieu d'une courbe en descente, je me redresse, je sors à l'extérieur, sans visibilité, ouf ...personne ... On a tous connu ça je pense ... Pour Roger que je ne connais pas, il croise la route de ce conducteur trop rapide, mais c'est son heure. Quelle épreuve pour sa famille, on ne peut pas s'empêcher de compatir à leur douleur ...

Joaquim, bien que n'étant pas un spécialiste de ces questions, et je suppose par ailleurs que tu as bien phosphoré à trouver des explications, il y a un point qui me paraît évident. L'effort physique s'accompagne d'une augmentation très significative de la tension artérielle, vers des valeurs qui au repos sont largement qualifiées d'hypertension. Avec la pratique intense que tu as eue, de plus pendant une période aussi longue, je pense que pour ton système vasculaire cérébral, ça a peut-être eu la même conséquence que pour un hypertendu naturel sédentaire. De mon point de vue, c'est certain que si ce n'est pas la cause unique, c'est un facteur très aggravant de toute autre prédisposition, ou de conjonctions de circonstances que tu soulignes. Je ne peux pas me mettre à ta place évidemment car le bon raisonnement ne peut être fait que par celui qui se connait. Mais il me serait arrivé un truc pareil, en ayant pratiqué le vélo dans les mêmes conditions que toi, je ferai bien attention à revenir à une pratique bien moins intensive. Non pas s'interdire des efforts I4 ou I5, mais diminuer les temps d'efforts dans ces zones là. Après, la proportion, c'est à voir de manière rigoureuse et en connaissance de soi. Il y a eu un moment où par griserie de mes progrès, je m'amusais à battre systématiquement mes temps sur des parcours de référence. La conséquence de ça, c'est d'être entre 85 et 95% de ses capacités cardiaques pendant 2 à 3h car ce sont des circonstances ou par définition on reste quasi toujours en prise. Ce qui signifie tension artérielle trés élevée pendant ce temps là. Sachant que pour d'autres raisons, il ne m'est pas conseillé de cumuler les facteurs de risques, j'ai arrêté cette pratique somme toute pas utile. Je réserve mes cartouches pour de l'entraînement ciblé et mes parcours ascensionnels. Pour te donner des repères de l'évolution de la tension avec l'effort : FC=repos TA=12/7, FC=122(70%) TA=17/9, FC=146(85%) TA=19/9, FC=163(93%) TA=22/9.

C'est plus un geste de civisme qu'un geste environnemental. Les questions les plus importantes concernant l'environnement ne relèvent malheureusement pas de choses aussi simples. Mais c'est quand même bien de le faire et de le mettre en avant !

Tout à fait d'accord, Bernard, il n'y a pas vraiment de sujet de dispute dans tout ça. Sauf pour quelques esprits querelleurs, qui d'ailleurs, semble-t-il, ont déjà plein de pots sur le forum ...

C'est pas faux sire ...

Si tu m'as bien lu, je m'attache à ne jamais adopter de comportements dangereux. Donc évidemment, ce jour là, il n'y avait aucun risque pour qui que ce soit. L'impact du téléphone sur l'attention au volant est réel et donc cette loi est parfaitement fondée. Mais comme je le disais, elle est mal rédigée car si j'avais pris l'appel en BT sur une route avec de la circulation, je n'étais pas en infraction, mais pas non plus en sécurité.

Je confirme aussi que reconnaître son erreur ou son étourderie, ça arrange bien les choses. Quand je me fais serrer, je reconnais évidemment et j'explique pourquoi j'ai fait ci ou ça. En général, ça stoppe net la 1ère attitude qui est plutôt sévère, ça amenait encore de l'indulgence il y a qqs année, mais plus maintenant. En vélo, on n'en est pas encore là, et tant mieux. Il faut dire que les situations où l'on peut mettre en danger la vie d'autrui avec un vélo ne sont pas courantes ...

Je ne râle pas, je ne suis pas de mauvaise foi, j'observe, c'est tout. Ce que j'écris relève du bon sens. Rien à voir avec le fait d'assumer ou pas ... J'exprime un point de vue sur le sujet pour relever ce que j'estime être une dérive, ça ne fait pas de moi un râleur. Je suis au volant souvent, et respecter le formalisme tatillon du code de la route est devenu bien encombrant au quotidien. Après, c'est une question de choix. Le mien, c'est de conduire en fonction de ce que je vois et non en fonction des innombrables panneaux et obligations de principe dont l'application systématique n'a pas de sens. Aujourd'hui, ce choix est devenu payant. Il implique comme je le disais d'accepter de se faire goaler pour des pbs de formalisme et non de sécurité routière. Les lois étant les mêmes pour tout le monde, je l'accepte. Ca n'enlève rien à l'inutilité de la chose, c'est de l'argent facilement gagné par l'état, Olivier a bien raison.Je te laisse donc avec ton discours sentencieux râler tout seul contre ceux qui ne râlent pas et que tu vois comme des râleurs ... Ah, dernier point, il n'y a pas si longtemps, il me semble qu'un cycliste de V101 a ouvert un sujet car il s'est pris une prune en vélo pour n'avoir pas posé le pied par terre au stop ... Mais bon, c'est bien fait pour lui hein ? Il a qu'avait respecter le code de la route, hein ?

Les lois sont faites pour éviter les comportements qui nuisent à la collectivité. Cependant, aucune n'est suffisamment précise pour décrire précisément le comportement à éviter et dans quelle situation il est réellement dangereux. C'est à ceux qui l'appliquent de savoir faire preuve de tolérance ou de sévérité selon le cas. Je dis simplement qu'aujourd'hui, la tolérance n'existe plus, les consignes sont données en ce sens aux brigades, témoignage d'officier de gendarmerie. Quant au fait que cette loi est applicable aux cyclistes, c'est une certitude. Je n'ai aucune amertume par rapport l'incident que j'ai raconté, ma philosophie est très simple sur le sujet : je roule en me "contentant" de faire attention aux autres. Jamais eu d'accidents ni accrochage en 30 ans de conduite. Par contre, je ne suis pas spécialement discipliné par rapport à de nombreuses règles. Par ex., marquer l'arrêt à un stop où on a parfaitement la visibilité, attendre pile le panneau de sortie d'agglomération pour passer de 50 à 90 qd le panneau est 300m dans le champ après la dernière habitation, respecter au kmh près la limitation de vitesse, mettre son clignotant qd il y a personne, etc. Du coup, je me fait choper régulièrement. J'assume, je paye mes prunes, je gère mes points et je roule librement, mais dans le respect des autres.

Eh oh, Marie, t'es déjà parti dormir ?

Pourquoi "N'importe quoi" ?

Article R.412-6-1 : "L'usage d'un téléphone tenu en main par le conducteur d'un véhicule en circulation est interdit." Le vélo étant juridiquement considéré comme un véhicule, cette loi s'applique donc aux cyclistes ... L'année dernière, j'ai pris un appel en voiture à 100m de chez moi, dans un village loin de toute circulation, de tous piétons. Je dis bien 100m. Comme j'arrivais, je n'ai pas utilisé le blue-tooth, j'ai pris mon téléphone en main directement. Au moment de tourner pour passer la grille d'entrée, sirène derrière moi. C'était une voiture de police banalisée. Verbalisé sans pitié, 90€ (en tarif minoré) et 3 points. Etant donné cette expérience, qui démontre qu'aujourd'hui on verbalise au delà des questions de sécurité routière, en vélo, si tu croises une patrouille qui n'a pas fait son chiffre, tu y passes !