Christophe MASSIE

Les dénivelés calculés par "calcul itinéraires" aussi bien que par "Open Runner" ne sont pas d'une grande précision. Il suffit pour s'en rendre compte de leur demander un calcul sur une simple bosse d'1 ou 2 km, puis de se référer aux cartes IGN qui elles sont exactes. Je me suis aussi pas mal questionné sur ce sujet, pour en arriver à la conclusion que le dénivelé sur un parcours n'est une donnée significative que pour des pentes d'un certain niveau. Sur une ascension sèche ou sur des ascensions enchainées, c'est simple, il s'agit de la différence d'altitude entre bases et sommets et les cartes IGN donnent alors une information fiable. Sur des parcours vallonnés, c'est plus difficile de savoir ce qu'il y a lieu de prendre en compte pour apprécier la difficulté du parcours. De mon point de vue, ce sont les bosses et les tronçons de parcours accusant un dénivelé régulier et marqué. Malheureusement, les calculateurs sont souvent pollués par les minis variations d'altitude des parties en plaine qui sont peu significatives. Lorsqu'on paramètre les calculateurs pour les éliminer, les résultats deviennent alors faux sur les montées sèches. Pour conclure, jack, je n'ai pas de calculateur miracle. Personnellement, j'utilise plutôt OpenRunner, sachant que son estimation de D+ est en général sous estimée de 7 à 10% si je m'en réfère aux cartes IGN, aux données de Cols Cyclismes ou à celles de mon cardio.

Complètement d'accord. Ça sent plutôt l'exercice de khôlle niveau maths sup.

9 196 000 m parcourus en 1 266 548 sec, pour 76 094 m de D+ (moins bien qu'Isabelle, mais pas mal quand même pour l'autochtone d'un plat pays) Bon, j'en vois qui sont frustrés. Allez, ça fait 1 636 377 coups de pédale par jambe.

Comme vous tous, j'enregistre une baisse de forme, que j'ai pu constater en faisant des parcours de référence au mieux de mes capacités, avec à la clé qqs minutes de plus au chrono et qqs puls supplémentaires pour ma FC moyenne. C'est vrai qu'au début, ça fait bien ch... Mais en fait, je m'aperçois aussi qu'en reprenant le travail sur HT ou avec des sorties ciblées, ça revient. Donc au final, je ne m'inquiète pas. Je laisse passer l'hiver sans me prendre le chou, l'organisme se repose et en tous cas pour moi, je vois ça comme une nécessité. J'essaie juste de maintenir un kilométrage minimum (5/600km par mois), les sorties sont à l'envie, parfois au train, parfois en intensité, parfois en bosse, mais je ne rentre jamais usé. Le seul point sur lequel je reste vigilant, c'est le poids. Je sais que lorsque je reprendrai un entrainement sérieux les choses se remettront en place. Je pense attendre février pour m'y remettre réellement, par rapport à ce que j'ai à faire la saison prochaine, c'est inutile que je m'y prenne plus tôt. Je n'ai pas oublié non plus ce qu'avait dit Joachim il y a qqs mois à l'occasion d'une discussion sur la fatigue de fin de saison : le rythme annuel, avec ses pics et ses baisses de forme, c'est ce qui fait un peu la motivation du cycliste, avec des périodes de progrès qui entretiennent la satisfaction.

Poids de la tête, je suppose, mais dans ce cas, que faire ? Prise au vent du casque : sans casque pour moi (encore désolé Guillaume ...)

Merci pour vos diagnostics et conseils, je me sens concerné par pas mal de vos remarques. Notamment le travail devant un écran et le cintre trop bas. Depuis un petit moment, j'adopte plus souvent la position mains en bas du guidon et tête baissée comme le décrit Joachim, et c'est vrai que ça donne un peu de confort. Malheureusement, dans les bosses c'est pas la meilleure position.

Le poids ou la prise au vent du cake ? Attention, là je vais me fâcher tout rouge ...

Je pense aussi qu'une vérification de position s'impose, je crois que je vais commencer par là. Ensuite j'irais sans doute faire un p'tit tour chez un ostéo comme le suggère Guillaume.

Dans le tour d'Oman ? Voyons voyons, non, là je pense qu'il m'aurait bien mis 4mn.

Passé 70 km , j'ai une raideur de la nuque qui se déclare, puis qui devient un peu douloureuse, comme des courbatures, et qui se propage sur les trapèzes et les vertèbres du haut du dos. Tout cela empire au fil des km si bien que ça devient le principal pb de mes sorties longues, plus pénible que la fatigue musculaire qui commence à s'installer plutôt après les 100 km.. Le seul soulagement, c'est de se mettre bien droit sur la selle penché en arrière et de se contorsionner un peu les épaules et la nuque. Ça m'inquiète franchement car l'année prochaine, j'ai de la distance à faire. J'ai un peu d'arthrose cervicale, mais ça ne s'est jamais manifesté à ce point ni l'hiver dernier ni pendant mes dernières sorties longues de l'été. Avez-vous déjà eu ça ? des remèdes ? Merci infiniment.

La seule chose que je sache de lui, et désolé pour mon ignorance, c'est qu'il a terminé 3mn pile devant moi à la cyclo la Ronde Picarde (c'est tout à fait vrai). Bizarre, p'têt qu'il a fait 2 fois le tour ou qu'il a pédalé avec une seule jambe, ou qu'il s'est promené avec quelques potes tout simplement. Parce que moi, ce jour là, j'avais pas chômé.

Oui, d'accord avec l'analyse. Non seulement le coupe vent ne sera à rien car en principe, la veste est coupe-vent mais en plus il va empêcher l'évaporation de la sueur. D'où le résultat, humidité non évacuée et froid.

Je ne vais pas en faire plus de 3 semaines, on finirait par être d'accord !

Ben tu vois, on se chamaille, mais au final, on fait la même chose. Figures-toi que pendant 3 semaines, je n'ai fait que ce que tu viens de décrire ! Du braquet, toujours à fond sur des sorties pas trop vallonnées pendant des durées de 2 à 3 heures. Avec mon (détestable n'est-ce pas) cardio, j'ai pu constater que ça me plaçait au seuil, sauf pendant les descentes. Juste une différence quand même, quand j'ai du vent, la différence de braquet entre vent de face et vent dans le dos est bien plus importante que 2 dents ! Pour la petite histoire : avec dérailleur manuel, sans casque (désolé Guillaume), et dans ce genre de sortie (c'est exactement comme un CLM, j'essaie de battre mon meilleur temps) il est bien possible que j'ignore les stops, les feux et autres signalisations pour ne m'intéresser qu'aux voitures ...

Bonsoir Luc, je vois que ta motivation est intacte et que tu es sur une pente de forme ascendante, bravo ! J'ai lu sur un de tes précédents posts que tu faisais la Charlie'B à Nice en Avril. C'est une étape bien dimensionnée et bien placée dans le calendrier de préparation je trouve. Je serais bien venu à Nice pour la faire mais niveau planning, ça m'arrange pas trop, dommage. De mon côté, j'ai moins de temps à consacrer au vélo en ce moment, il faut dire que les fenêtres sont courtes pour les sorties. Inévitablement, la forme diminue : sur les mêmes parcours qu'il y a 6 mois, je prends 5 puls de plus en moyenne au cardio pour aller moins vite ! Je ne vais pas reprendre d'entraînement intense avant février ou mars, simplement essayer de limite la casse et d'entretenir au mieux, cela dépendra bcp de mon temps disponible en fait, car les envies sont toujours là. Très bon courage pour la suite de tes progrès, on se voit donc au plus tard fin juin ...

Bonjour Eric, j'ai regardé tes parcours sur Open Runner. Sont-ce bien des routes que tu empruntes, car je ne vois jamais de portions plates, la courbe de dénivelé à toujours un "frétillement" en dehors des bosses, on dirait presque un ECG ! C'est si ondulé que ça la Thaïlande ?

Non promo 2012. Avant le vélo, mais alors bien avant, athlétisme puis tennis. Tu prépares une biographie ?

Depuis juillet 2011.

Au moins 1 Christophe, promo 2012

On est sur un forum. On apprécie les gens sur ce qu'ils veulent bien montrer. Après, l'appréciation est erronée ou pas, selon que ce qu'ils montrent est vrai ou faux.

"Oui c'est une phrase au présent, qui n'est ni vraie dans le passé ni vraie dans le futur" Excellent rattrapage 😉

"je suis autant toi que je suis Yves, un mélange de tout" Je n'apprécie pas Yves pour sa manière d'intervenir et d'apostropher les gens comme il le fait, mais je respecte le coureur qu'il est. J'espère donc pour toi que sur le vélo, tu es plus un Yves qu'un moi.

Ah pourtant, Joachim, j'ai lu plus d'une fois une réponse de ta part commençant par "Ce n'est pas mon vélo". J'aime bien la tournure d'ailleurs, c'est une manière tolérante de relever une différence tout en la respectant.

Tu as déjà dit tout ça. Pour reprendre ton expression, je dirai que c'est ton vélo. Le mien est différent. Je fais 10000 kms par an, pas plus car je n'aurais pas le temps, j'ai aussi envie de m'éclater dans des défis qui me tirent vers le haut et me procurent des émotions inoubliables. Pour y parvenir, je cherche l'efficacité dans le temps et donc je cible mes entraînements pour avoir le niveau juste suffisant. Cet entrainement représente peut-être 40% de mes distances et de mon temps lorsque je les pratique, et sur une année complète, disons 10%. Il n'y a vraiment pas de quoi en faire une querelle de génération ou de principe. Et ce que j'affirme, je l'affirme pour moi, les autres font comme ils l'entendent.

C'est assez dogmatique comme affirmation. Chacun est assez grand pour choisir ses méthodes d'entrainement en fonction des résultats qu'elles lui apportent. Il n'y a aucune raison de poser en principe que telle ou telle méthode n'est pas adaptée à son niveau avant de l'avoir essayée. En ce qui me concerne, j'ai essayé et j'ai apprécié le résultat. Je ne vois pas pourquoi je m'en priverais.