Christophe MASSIE

Pour la maltodextrine, j'avais aussi constaté son effet prolongé sur la glycémie. En solide, on trouve plein de solutions en produits "naturels" forcément meilleur marché que les produits de l'effort. Pour les gels en particulier, c'est vrai que leur prix au kg ou au litre est exagéré, et ça ne donne pas envie d'engraisser un commerce qui paraît trés lucratif. L'avantage que je leur vois qd même, c'est leur dispo immédiate, et l'effet bénéfique des anti-oxydants. Dans ma prochaine formule, j'essaierai la version antioxydant d'Hydrixir, et si c'est efficace, effectivement plus besoin des gels.

Justement, c'est fait ... Le "on" qui a attiré mon attention sur le dosage, c'est bien lui ...

Il y a pas mal d'éléments concordants dans vos réponses. Sur la progressivité de l'entrainement notamment. En distance et nb d'heures de selle, j'ai suivi ce principe. Pour le D+, pas vraiment, j'étais allé jusqu'à 1800m de D+ dans mes entraînements de l'année, pas au delà, et là je m'attelle à un parcours qui en fait 4800m. Donc effectivement, peut-être ai-je été un peu brutal ... En réponse à Guillaume, le diabète n'est pas un pb en soi. C'est juste qu'en face de mon protocole d'alimentation, j'ai à mettre au point le protocole de délivrance de l'insuline qui va avec. Sinon, pas d'incidence particulière. Autre point sur lequel on a attiré mon attention : le dosage des poudres de la boisson. Il semble que je me sois un peu planté au niveau concentration en utilisant la même quantité d'eau pour diluer les 2 produits, au lieu de les diluer chacun de leur côté puis de les mélanger ensuite. Cette erreur a évidemment pour effet de doubler la concentration ... J'ai pas l'air malin ... Merci à tous pour vos témoignages et pistes de réflexion, j'ai de la matière pour traiter le pb ...

Non, je ne mange pas pendant les phases d'ascension proprement dite, je bois, mais pas de solide. En Picardie, on n'a pas de cols, donc pour faire de gros dénivelés, ce sont des AR successifs sur des bosses (c'est de l'entrainement bien sur, je ne fais pas ça pour m'occuper). Pendant une série de montées/descentes successives sensée représenter le dénivelé d'un col (entre 10 et 15 AR selon le d+ de la bosse), je ne prends donc rien pendant les montées, mais parfois dans les descentes oui. Sinon, comme dit Joa, tu as un sacré estomac. Si je faisais comme toi, je ne repartirais pas non plus. Mais je suis déjà allé sur ton blog, il me semble que tu as un bon coup de fourchette ...

Les bidons et leurs couvercles sont lavés (plusieurs rinçages à l'eau claire) après chaque sortie.

Il faut noter que sur le plat, tout va bien. Des sorties de 7h avec peu de dénivelé, j'en ai déjà faites avec le même protocole d'alimentation. Et dans ces sorties, je n'ai pas eu ce pb. Pour moi, il y a un rapport avec le dénivelé, donc avec l'intensité de l'effort, comme si cette concurrence d'effort (digestion et ascension) avait plus de mal à se faire au bout d'un certain temps.

Je suis exactement ton schéma : 2 petites gorgées toutes les 10mn, toutes les heures, du solide et en petite qté aussi : 40g de crème de marron ou le sandwich, qui vu de dessus fait le 1/4 d'une tranche de pain demi, bien mâché naturellement. Non, je ne crois pas que l'explication soit sur le "débit" des collations. M'enfin, merci qd même.

J'ai fait récemment 2 sorties longue distance, mais surtout longue durée, avec bcp de dénivelé. La sortie est initialement prévue sur 9/10h avec 180km et 4800m de D+. Pour l'alimentation, mélange Hydrix...+Malto Over... dosé selon les recos du fabricant. 25cl par heure, bu par petites gorgées toutes les 10mn. Toutes les heures, du solide soit crème de marron en tube soit tout petit sandwich pain1/2 complet+jambon. Pour la 2ème moitié de la sortie, j'avais prévu aussi des gels antioxydant. Pendant les 4 1ères heures, tout va bien. Au delà, je n'ai plus vraiment envie de remplir mon estomac, dont la vidange se fait progressivement moins bien. Sur le plat, ça va, dans les côtes, c'est + difficile. Après 5h30/6h, ça devient franchement délicat. J'ai des nausées par moment, je ne peux plus rien avaler, j'ai l'impression d'avoir l'estomac plein. Si je diminue ou supprime la boisson, ça va mieux. Mais du coup, plus de carburant, la glycémie baisse, l'hydratation n'est plus assurée, impossible de durer. Les 2 fois, j'ai rendu les armes au bout d'un peu plus de 7h. Les gels que j'ai utilisé la seconde fois donnent un sacré coup de pouce mais l'effet est de l'ordre d'1/2h et je n'en avais que 2. Je cherche une explication, difficile à trouver seul. J'ai écarté l'explication de l'intolérance au produit, parceque si c'est le cas, ça devient compliqué (longue distance sans malto ni mélange de sucres !!) ? Peut-être faut-il que j'en parle à un médecin. Avant de m'y résoudre, si quelqu'un avait une expérience du sujet, des pistes .. Bonsoir à tous, et merci aux amateurs ...

C'est pas une nouveauté. Cancellara l'a déjà utilisé sur le tour de Flandres ce vélo.

Une roue plus légère et surtout plus rigide augmente le rendement du pédalage. Cela peut être mis à profit en pédalant plus vite ou plus fort ou un peu des 2 pourquoi pas. Personnellement, cela s'est traduit naturellement par une capacité à tourner les jambes plus vite sur des braquets un peu plus courts, mais au final avec une meilleure vitesse de progression.

Petites précisions : - j'avais des roues bas de gamme auparavant, donc évidemment, les différences m'ont sauté aux yeux - quand je parle d'inertie, je parle de celle du pédalage. Je voulais juste rappeler qu'une cadence plus élevée dans une ascension permet de bénéficier de l'inertie du mouvement de pédalage, qui se trouve augmentée avec la cadence, et donc de dépenser un peu moins d'énergie pour la même vitesse de progression. L'inertie des roues proprement dite est évidemment diminuée par rapport à mes roues précédentes, au bénéfice du confort de pédalage également.

Salut Roland, Je viens justement de changer mes roues dans la même optique que toi (montagne). Sur les conseils de mon vélociste, j'ai pris une paire de Fulcrum Racing 3, avec pneus Tubeless. Ces roues m'ont permis d'augmenter naturellement la cadence dans les pourcentages modérés. Jusqu'à 8%, je prends sans difficulté 8 à 10 rpm de plus au niveau cadence, la différence est très perceptible. En montagne, il est toujours intéressant de pouvoir élever sa cadence pour bénéficier d'un peu d'inertie, passer les points morts + facilement et améliorer ainsi son coup de pédale. Dans les pentes plus sévères, la différence s'estompe, il faut compter sur ses jambes. L'autre avantage, c'est la réactivité. La réponse à l'effort est plus immédiate et le placement en courbe en descente également. Enfin, dernier point anecdotique, en roue libre en descente, ça part + vite aussi. Pas de dégradation au niveau confort, même mieux, mais ça, c'est peut-être dû au pneu tubeless. Prix des roues : 599€, on peut les trouver un peu moins cher sur le net. Ceci dit, j'ai celles-ci et j'en suis content, mais je n'ai aucun élément de comparaison à te donner avec d'autres roues de même budget. A+.

Mon intervention, c'était de l'humour ! Bernard a raison, je suis un cancre sur la question ... Comme tous les cancres, je chahute ...

C'est sûr, de petits moyens amènent petits résultats. Mais c'est vrai aussi en l'absence de dopage.

Du point de vue de la légitimité des titres, qui résulte d'un classement comparatif, le dopage ne doit donc plus être un pb. Puisque tous les pros se dopent, personne n'est avantagé ni désavantagé. Ce n'est pas comme si la moitié du peloton se chargeait et l'autre restait à l'eau claire. Il me semble urgent de redonner ses titres à LA ...

Effectivement, je viens de me rendre compte d'un truc dont je ne m'étais pas aperçu sur place. La route amène au pied de la station, mais sur une vue aérienne, on voit bien que derrière ces bâtiments se trouve un sommet encore plus haut. Donc effectivement, les données d'Openrunner sont plus que pas mal ...

Tous les descriptifs de l'ascension du Ventoux donnent aux alentours de 1620m de dénivelé depuis Bédoin. Sur la carte IGN, le départ au niveau du Rd point est côté 308m, le sommet 1911m, soit 1603m de dénivelé. Si le point le + haut de la route est à 1895m, où est le sommet à 1911m ? Et pourquoi ce panneau indiquant 1912m juste en face de la station ?

Alors dans ce cas, bug ...

J'utilise bcp Openrunner, je n'ai jamais constaté de calculs délirants. Parfois, c'est approximatif, mais dans l'ensemble l'estimation me semble correcte, avec des D+ qui à présent sont proches de ceux du cardio (inférieurs avant). J'ai fait le test sur qqs cols, le calcul de D+ est correct (par ex, pour le Ventoux, 1594m de D+ pour 1624m en réalité). Par contre, sur une simple bosse de 1km, le dénivelé global est à peu près bon, mais les altitudes renvoyées sur les pas de 100m sont assez fausses ... Ca sent un peu l'interpolation foireuse sur les courbes de niveau IGN Pour Joa : Sur une variation de 500m de D+ pour avoir modifié un point, il a du recalculer le parcours (souvent, qqs pbs de tracé automatique), ou bien tu es tombé sur un beau bug !

Le nouveau calcul rend des résultats plus proches de ceux de mon cardio. Et les valeurs semblent plus réalistes. Mais il n'est pas très précis pour autant, il suffit de relever les dénivelés d'un parcours, puis de son inverse, les D+ et D- calculs ne sont pas en correspondance !

Il a été démontré depuis un petit moment déjà que la perte de poids n'est pas plus facilement obtenue avec des parcours à 70%FCM qu'avec des parcours intenses. Pendant un effort modéré et long, les graisses sont brûlées essentiellement pendant l'effort, bcp moins après. Pendant des efforts plus intenses, c'est la filière glucidique qui est la principale source d'énergie pendant l'effort, mais la période de récupération brûle d'avantage de graisses. Donc si tu fais des sorties à 80% de ton max en moyenne, en y incorporant un peu d'intensité, tu brûleras tout aussi bien ta masse grasse.

Si j'avais le temps, j'en ferai bien l'essai pour voir les effets ! Connaissant ta pratique de la montagne, je ne mets pas tes propos en doute, tu as certainement raison.

Je reste sceptique sur l'utilité du 30x30 pour développer des qualités pour la montagne, ainsi que sur les 300 derniers mètres à fond. Ce sont des efforts qui amènent au delà du seuil anaérobie et qui développent donc des qualités dans cette zone d'intensité, qui n'est pas celle que l'on exploite en montagne. Mais bon, c'est un avis théorique. Autant ce que je t'ai proposé, je l'ai pratiqué et j'en connais donc le bénéfice, autant le 30x30 je n'en ai quasi jamais fait, donc je ne peux pas affirmer qu'il est sans effet sur les capacités d'ascension.

Bonjour Franck, ce que tu décris me semble être le signe que tu démarres sur un niveau de puissance trop important au départ de tes ascensions. Au bout de qqs minutes, la FC finit par ce caler sur l'intensité de ton effort, certainement bien au dessus de ton seuil et tu exploses avant même de t'être cramé au niveau des cuisses. Cela correspond bien à ton entrainement de l'hiver : bonnes cuisses (travail de force) mais souffle court (pas de travail du seuil) ! Pour faire progresser ton seuil, ce que tu pourrais faire, c'est démarrer tes ascensions plus calmement, pour voir dans un col donné, à quelle vitesse se situe ton seuil. Une fois cela déterminé, tu peux commencer à travailler à cette vitesse, voir légèrement en dessous au début, en fractionnant ton effort : 2kms de montée, puis descente, plusieurs fois de suite (5 ou 6 fois par exemple) . D'une séance sur l'autre, tu augmentes progressivement distance et vitesse. Tu verras que ton seuil va remonter et ta vitesse de progression suivra. Dans ce type de travail, il ne faut pas emmener de trop gros braquets et chercher une cadence minimum de 75, voir 80 dans du 5-6%. Bon travail donc !

Moi si j'aurai un coup pareil, je leur crève tout leur peuneu . Et si y z'aurait pas content, c'est pareil.