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Christophe MASSIE

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Tout ce qui a été posté par Christophe MASSIE

  1. Il y a un second degré qui n'a pas bien été saisi je pense ... Mes exos de force, c'était simplement pour emmener le lecteur sur une fausse piste ! Ce récit n'est que du vent ...
  2. Et bien bonnes vacances et très bonnes fêtes de fin d'année !
  3. Je ne roulerai pas avant le 7 janvier Veinard, tu es au ski au moins ?
  4. Salut Gérald, comme je le disais, cette sortie n'a en rien testé le résultat de mes séances de force ! C'était simplement pour voir ce que ça donne sur le vélo, concrètement, d'atteindre les vitesses des pro. Un monde m'en sépare, symbolisé par cette petite "main" dans le dos qui s'agite à 60km/h et produit des miracles ...
  5. Oui, d'après Bernard, la vitesse donnée par météo France est celle en altitude et il la considère de moitié au niveau du sol. Mais c'est un peu schématique car cela dépend du relief local, des obstacles au sol, du type des courants d'airs, etc. C'est pour ça que j'ai fait le calcul à 40km/h au lieu des 65km/h de rafales données par Météo France ...
  6. Salut Guillaume, je suis allé faire un tour sur un calculateur de puissance : avec un vent de dos soufflant à 40kmh, un déplacement à 55kmh sur le plat demande un effort de 160W ...
  7. Merci pour vos commentaires ! Tout ça est à prendre dans le contexte de la météo bien sûr. Habituellement, lorsqu'un tel vent est annoncé, je préfère ne pas sortir. Dans les portions où le vent vient de côté, c'est moyennement rassurant car la position d'équilibre n'est pas verticale, et elle est instable au gré des bourrasques et des passages de camions. Mais cette fois-ci, en plein mois de décembre, c'est soit vent soit pluie soit neige. Et donc j'ai décidé vendredi de ne pas renoncer malgré le vent. Le parcours a été soigneusement traçé pour optimiser l'exposition au vent dans le dos et minimiser celle au vent de face. Je savais que ces 15kms se feraient à des allures inhabituelles car évidemment, c'est le vent qui m'a permis d'atteindre ces vitesses, plus que mes jambes. En plus, la Picardie est une succession de plateaux venteux et de vallées sèches ou humides, et sur les plateaux, ça souffle toujours très fort. Avec 50kmh vent de dos, on est très vite dans des vitesses surréalistes ! Mes exercices de force sont pourtant réels, mais en l’occurrence, ils ne m'ont pas servi à grand chose pour accomplir ce non exploit ! C'est plutôt lorsque j'ai tourné à droit à l'arrivée, puis encore à droit 3kms plus loin que là, j'ai eu besoin de mes jambes. Je me suis retrouvé sur une portion plus ou moins plate, mais avec vent dans le nez, couché sur mon guidon en train de besogner entre 15 et 19kmh selon la pente. C'était à peu près le même effort qu'en ascension, à part le coup de pédale qui n'est pas tout à fait identique ... Bref, une expérience inhabituelle et intéressante ! Sinon, pour la petite histoire (que connaît Philippe qui a été sur les 2 fils), pour comprendre qui est Jean et son escalope milanaise, il faut faire un tour sur le sujet "Comment être sec comme Bruce Lee" ...
  8. J’arrive enfin à ce virage tant attendu. Un virage plein de promesses, de sensations nouvelles et dépaysantes qui prendront possession de tout mon être pendant 15kms. Il faut dire que ces 15kms, je les prépare depuis un moment. Voici 40 jours que je m’échine à des exercices de force 2 fois par semaine. D’abord de la force pure, en endurance. Des gros braquets emmenés à 40 de cadence dans des pentes entre 7 et 9% qui ne font aucun cadeau à mes cuisses. Mais à chaque fois, je m’accroche, j’avance, je vais de poteau en maison pour fractionner la longévité de l’effort, dans cette lenteur caractéristique et si décourageante des exercices de force. Jusqu’au sommet, que je n’affronte jamais du regard trop tôt pour ne pas rendre les armes au milieu du combat. A chaque séance, 10 ascensions répétées. Ensuite, lorsque ma sortie du week-end m’a fait comprendre que je grimpai mieux, plus vite, plus longtemps, je suis passé aux exercices de puissance. A peine différents. Cette fois-ci, je rajoute 4 dents, 10 tours/mn de cadence et 2kmh. Histoire d’ajouter à l’effort des jambes, celui du cœur et de la respiration et d’extraire de ma volonté une dose de courage supplémentaire. Voilà, j’ai enduré tout ça 6 semaines durant, et maintenant, il est temps de tester ces nouvelles jambes. Mais pas n’importe où, ni n’importe quand. Hier soir, j’ai étudié ça de près. Après un coup d’œil rapide mais précis à la météo, je me mets au travail avec ma souris et Openrunner. Juste après le dîner, entrain de digérer mon si gouteux panais … et la plume acérée de Jean qui, d’un trait impitoyable, renvoya tous mes calculs diététiques au rang des choses inutiles. Oui mais tu vas voir Jean en quoi mon panais m’aura fait du bien … Ca y est, le parcours est bouclé, 30 kms pas trop vallonnés pour l’échauffement, juste de quoi réveiller le moindre capillaire de mes bielles toutes neuves. Puis un quart de tour à droite, et commence la zone de test. 15kms plein nord avec petites côtes, plats, faux plats, dans les 2 sens, le banc d’essai idéal ... Le reste sera un retour tranquille qui fera tourner le compteur du jour jusqu’à 90kms. En fait non, je sais qu’il ne sera pas tranquille, mais peu importe, je n’y vais pas pour ça. La seule chose qui m’intéresse, ce sont ces 15kms. La nuit fût brève. Je me lève à 7h00 songeant déjà à ce petit virage qui m’attend, l’estomac léger (toujours grâce à mon triste panais Jean). Je suis la seule créature éveillée de la maison. La lumière du jour ne sera jamais plus courte qu’aujourd’hui (nous sommes le 21 décembre) et m’oblige à patienter 2h avant le départ. J’ai de quoi les occuper, ce n’est pas un problème. Ce matin au p’tit dès, pas question de m’alourdir du fromage habituel. Ce sera tout en biscuits (diététiques bien sûr, IG bas, farine semi-complète), pain bio maison, confitures maison et 2 unités de moins que d’habitude pour l’insuline. Pas question de laisser une hypo gâcher ma victoire. Je passe à la préparation du vélo, un dernier coup d’œil à la météo, à mon parcours. C’est bon, pas de mauvaise surprise, ça va se jouer comme prévu. Glycémie avant le départ : 1.03g/l. Un peu juste. Je reprogramme ma pompe, avale une tranche de pain d’épice, 2 pâtes de fruit. Veste thermique, tour de cou, bonnet, chaussures, petit équipement habituel. 7.2 bars dans chaque roue avant de me faufiler dehors avec mon vélo. C’est le moment que j’aime le moins. Tout juste sorti du confortable foyer, le temps hivernal (encore que ce matin, avec 6°C, je n’ai pas à me plaindre) est une agression pour l’organisme pas encore chaud, à peine réveillé. Je m’élance sur la route. C’est de l’échauffement pendant 30kms, soit un peu plus d’1heure. Surtout ne pas forcer, rester sur des braquets souples, bien tourner les jambes. Parfois je pousse à 110 de cadence 50x24, sans jamais forcer au cardio. Je sens les sensations s’installer progressivement. Les pentes que j’aborde sont effacées dans la facilité, les relances rapides et sans effort, je monte de temps en temps en danseuse dans un rythme rapide, fluide. Je sens cette réserve là, prête à jaillir, encore maintenue par la bride que je lui impose. Il faut patienter. Les minutes, les quarts d’heure passent. Ma vitesse n’est pas rapide, mais elle est le berceau de ce feu que je vais déchaîner d’ici quelques kilomètres. J’arrive au dernier bourg. C’est à droite que ça se passe. Dernier virage. Là, ça y est, je suis en vue de ce virage tant attendu. Je tourne. Et me laisse emporter par cet élan soudain, mais que je décide de maîtriser encore un peu. 800m à 8% m’accueillent et je ne veux pas y laisser de plumes. J’y vais sur un train raisonnable. 16km/h … Oui, c’est raisonnable. Je viens de pénétrer dans ce monde nouveau. Hier encore, je courbais l’échine pour rester à 14km/h dans cette pente, et là, me voici plus rapide sans effort aucun, sur la réserve. Je pourrais accélérer sans difficulté, mais il faut que je garde de quoi m’amuser pour la suite. Je me souviens de cet été, montant l’Alpe d’Huez au terme d’une Marmotte épuisante, je calculais la vitesse de Pantani à ce même endroit que je gravissais moi-même à 8km/h. Lui était aux alentours des 23 km/h. et bien là, dans les conditions où je me trouve aujourd’hui, je pourrais le faire, j’en suis sûr. En haut de cette côte, je quitte la départementale pour une autre plus étroite, moins fréquentée. La pente abandonne la partie. J’accélère. Grand plateau, puis 50x17, 50x15, 50x14. Ma cadence se met naturellement aux alentours de 90. Je passe les 40km/h au compteur. J’en ai encore sous le pied. Je vois arriver le premier faux plat montant. Pour les 400m qu’il me présente, je crois que je ne vais pas changer de rythme ni de braquet, ce ne sera pas utile. Je monte sur les pédales et maintient mon effort. 40km/h dans du 2 ou 3%. Je crois bien que je n’ai jamais connu ça. Le revêtement est bon, pas de résistance au roulement, les pneus filent sans bruit. J’efface en quelques dizaines de secondes ce caprice du relief. Passé sous le pont en haut, une longue portion plate m’attend, droite. Cette fois-ci, je lâche un peu plus la bride. 100, 105 de cadence. Mieux vaut remettre du braquet. 50x13 puis 50x12. Je suis à 56 km/h. Je découvre les sensations d’évoluer à cette vitesse en rythme de croisière. Finalement, la difficulté en vélo, ce n’est pas d’accomplir une performance. C’est de s’en donner les moyens. A cette vitesse, les villages se succèdent assez rapidement. J’ai le réflexe de vouloir ralentir à l’entrée de chacun, mais au fait, pourquoi ? Conditionnement d’automobiliste sûrement. Dans l’un d’entre eux, la patrouille est là. Elle me voit passer à cette vitesse prohibée l’œil sceptique. Le radar juste après affiche 55km/h et clignote au rouge. C’est bien, comme ça, je pourrais dire que je l’ai fait. De nouveau une petite côte, plus sérieuse cette fois. J’aborde ces 6% 50x19 sur une cadence plus raisonnable. 28km/h quand même. Je regarde 2 fois pour vérifier, oui, 28km/h, c’est bien ça. Peut-être mes jambes vont-elles piquer en haut … mais non, même pas. Je passe le sommet frais comme un gardon et reviens assez rapidement sur mes braquets d’extra-terrestre, entre 55 et60 km/h. Les voitures me doublent lentement. 30km/h de vitesse relative par rapport à mon déplacement, c’est finalement assez peu. Ca donne la sensation curieuse que chaque voiture ralentit pour savoir qui propulse ce vélo qu’on aurait presque du mal à doubler. Un peu plus loin, l’horizon du bitume s’efface. C’est le signe que l’on plonge vers la vallée. C’est aussi le signe que la fin approche. Il doit me rester un peu plus de 2 kms à parcourir. La griserie a totalement effacé ma perception du temps. J’ai l’impression que si je me retournais, je verrais encore cette côte de 8% au départ. Et en même temps, j’ai le sentiment d’avoir eu le temps d’explorer d’innombrables sensations nouvelles … Allez, il faut terminer quelque chose d’encore inhabituel. La réponse vient spontanément sous la pédale, après avoir entamé ma descente vers la vallée. Je me couche sur le guidon, les fesses relevées le plus possible sur la selle, j’accélère ma cadence tout en mettant mon dernier braquet, 50x11. Peut-être vais-je découvrir que Polar a bien prévu 3 chiffres pour l’affichage des vitesses. La griserie est à son paroxysme. 62, 63, 65, 70. Mes jambes commencent à arriver à la limite de leurs possibilités de cadence. Je pourrais davantage, mais je crains pour mon, équilibre, ma stabilité. Ah, je le savais. Je le savais que ce compact était trop court pour moi. Depuis le temps que je lis les uns et les autres sur V101 parler de leur 52, j’en ai maintenant la preuve. C’est un 52 voir un 54 qu’il me faudrait aujourd’hui. Ma vitesse ne dépassera pas les72 km/h. Je tiens à rester dans le monde des vivants. Au loin je perçois la départementale 211 qui coupe la mienne et qui marque la fin de cet instant de grâce. Il va falloir songer au freinage, car je ne me souviens pas avoir eu jusqu’alors à gérer un ralentissement de 60km/h dans ma vie de cycliste. Au croisement, je prendrai à droite. Un autre monde m’attend. Je sais que j’aurais à rembourser lourdement ces instants de bonheur empruntés au prix fort, mais peu importe. Je les aurais acquis bien plus cher si ç’avait été nécessaire. Je repense à Jean. Il ne m’aurait jamais suivi aujourd’hui. Mon panais a gentiment complété mes réserves de glycogène hier. Lui, il a certainement eu son escalope milanaise accrochée à son estomac toute la nuit pendant que sa purée de pommes de terre se transformait en hideux triglycérides sous l’action maléfique de la fée insuline. Un cocktail assassin pour sa performance sur le vélo. Et ce n’est pas la motivation qu’il aurait eu de se régaler ce midi de son entrecôte frites qui aurait suffit. A ce stade, je pense que tout le monde s’attend à entendre la sonnerie du réveil qui m’extirpe de mon sommeil agité … où le jingle de la pub qui m’arrache à la somnolence rêveuse dans laquelle m’aurait plongé la télé. Et bien non, je suis dans la vraie vie. J’ai vécu ça. Non, aujourd’hui, j’étais intouchable. Christophe Le 21/12/2013 - Vent de dos 35-65 km/h pendant 15 kms. Amitiés à Jean.
  9. Bah, après tout, chacun choisit ses priorités ! Pour ta confession, c'est promis, je dirai rien ...
  10. Au delà de l'effet de ce qu'on mange sur le poids, il y a les effets invisibles. Une mauvaise alimentation c'est aussi générateur de plein de maux : carences, encrassement des articulations, dépôts sur les artères, insulino-résistance de l'organisme, etc. On peut rester sec en mangeant de tout et n'importe quoi, ce n'est pas à envier, c'est un dérèglement métabolique, c'est tout. Je ne trouve pas enviable de manger frites, chorizo, pain de mie et chips sans prendre 1g tout simplement parce que c'est une nourriture qui ne me plairait pas. Et comme en plus je sais à quel point elle pourrait m'être nocive, c'est vite vu. Sinon, si tu maintiens ton régime escalope milanaise + entrecôte frite, je ne donne pas cher de tes 72kg après les fêtes ...
  11. Mon nirvana à table, ce n'est pas kebab et pizza ! Ce que je mange n'a rien d'austère, ça a du goût, c'est rassasiant, je n'ai pas l'impression de me priver en mangeant ainsi. Tout ça est question d'habitude et de comportement alimentaire. Tu vois, ton repas de ce soir, il est beaucoup trop riche. Soupe, salade et thon c'est trés bien pour le soir. L'escalope milanaise, elle est en trop, totalement excessive par rapport aux besoins de ton corps. Les pommes de terre auraient été mieux en salade. En purée, l'index glycémique est élevé, ta glycémie va faire un bond après le repas, ton insulinémie aussi, et la conséquence c'est que tu vas transformer tes glucides en acides gras libres, donc en graisse. Un bon gros dodo là dessus pour ne rien dépenser, et c'est tout bon ... Mais bon, je suppose que tu as l'habitude de manger riche le soir et que ce serait difficile pour toi de changer cette habitude qui est la première cause d'entretien d'un surpoids. Le plaisir à table, ce n'est ni la quantité ni la charge énergétique des aliments, ni la liberté de pouvoir manger n'importe quoi sans prendre 1g. Ce sont les saveurs, et évidemment le sentiment de sortir de table en étant rassasié. Mon repas de ce soir a parfaitement respecté ça, c'était savoureux et rassasiant ! Mais bon, tu as le droit de ne pas aimer les panais.
  12. Oui. Pour bien pédaler, il faut avoir les éléments nutritifs nécessaires à l'effort, c'est ce que je disais plus haut : masse musculaire entretenue : donc suffisamment de protéines dans l'alimentation (et de toutes les protéines, végétales et animales)réservoirs de carburants (glycogène) pleins : donc apports glucidiques équilibrés, forcément conséquents sur le vélo et en récupérationLa diète sportive doit respecter ces 2 principes. En associant une consommation plus ou moins modérée de lipides, on navigue entre la stabilité du poids et la perte de masse grasse. La 2ème alternative est une contrainte, c'est clair. La 1ère par forcément, tout dépend de ses habitudes alimentaires.
  13. C'est un légume racinaire, de la même famille que la carotte, mais de couleur blanche. A l'étalage, ça se présente comme une carotte couleur crème, un peu plus court, plus ridé. Il se consomme cuit ou cru. Cuit, il a une saveur marquée, un peu sucrée, entre le fond d'artichaut et la pomme de terre, dont il a la consistance. On peut l'assaisonner à son gout pour modifier sa saveur : huile de noix, soja, c'est bon aussi avec du parmesan rapé dessus. C'est un légume intéressant, car il est nourrissant (17g de glucides aux 100g, soit 2 fois plus que la carotte) et plein de fibres insolubles. Ainsi, arrivé dans l'estomac, il absorbe de l'eau et prend une place conséquente, c'est un coupe faim efficace. Toujours grâce à ses fibres insolubles, c'est un régulateur de transit. Son seul défaut, c'est son index glycémique élevé (85), donc il a un impact rapide sur la glycémie. Pour corriger ça, justement, une soupe de légume bien liquide avant et une salade derrière vont bien compenser cet effet. Résultat de cette association : même pas 0.1g/l d'augmentation de la glycémie entre avant et après le repas. Si tu connais pas, il faut faire l'essai !
  14. Pour illustrer ce que je disais tout à l'heure, voici mon dîner de ce soir : 1 assiette de soupe de légumes250g de panais en tranche poêlé1 tranche de jambon cuitsalade de laitue1 yaourt nature160g de pommes cuites maisonEn comptant l'huile de cuisson des panais et la vinaigrette, ça me fait 550Kcal, et je sors de table l'estomac plein et totalement rassasié. C'est mieux que de terminer son repas avec la faim au ventre après avoir mangé une portion congrue de frites et un rond de saucisson. Aie, petit Jean va pas êt' d'accord ...
  15. J'ai retiré ma réponse car j'avais mal lu le sujet ... Du coup, l'élection de mister crétin ne m'intéressant pas trop, je passe.
  16. cqfd ... un peu rapide comme conclusion ! Tu relates ton expérience de perte de 15 kg . Soit. Ce n'est pas de l'affûtage, c'est de la perte de surpoids. Rien à voir en termes de méthode, d'équilibre alimentaire ni même de maintien dans le temps. D'ailleurs, comme tu le précises, tu as repris du poids et donc au final, c'est une méthode qui n'amène aucun résultat durable. Expliquer qu'on peut perdre du poids en mangeant tout et n'importe quoi à table du moment qu'on sort de table en ayant faim, c'est ... comment dire ... là c'est pas le calcul qui est à la %@!?, c'est le bonhomme ...
  17. Pour en revenir au sujet de départ : affûtage = perte de masse grasse = déficit calorique à entretenir mais pas n'importe comment. Je suis en plein dans le sujet en ce moment et c'est à table que ça se passe. Cela confirme ce que certains ont dit au dessus. Voici comment je m'y prends : sur le vélo, sorties habituelles, ni plus, ni moinsen + du vélo, je fais 2 séances de pompes par jour pour le gainage.dépenses caloriques = je compte 2300Kcal/j + sorties vélo (donnée fournie par mon cardio)apports caloriques = 2300Kcal/j + prises alimentaires vélo + récup calorique partielledéficit calorique global entretenu = 3000/3500Kcal par semaineDans la pratique, la récup partielle des Kcal brûlées sur le vélo se fait à travers des collations ou des portions plus généreuses aux repas, à concurrence du déficit calorique visé. Par exemple, si j'ai brulé 6000Kcal sur le vélo dans la semaine, et que les boissons/prises alimentaires sur le vélo représentent 1200Kcal, ma récup partielle sera de 6000-1200-3500=1300Kcal. Les contraintes sont fortes, cela oblige à peser (au moins évaluer) tout ce que l'on mange. Jamais de grignotage entre les repas, pas d'apéros, pas de vin. Avec 2300Kcal par jour, il n'y a aucune place pour les gourmandises, les bons desserts à table ou les plats trop riches. Sauf 1 ou 2 fois par mois, il y a un plat qui sort un peu du lot sur le plan calorique (genre raclette, choucroute). Je me replis sur de la charcuterie pas trop grasse et je compense l'excès le repas précédent ou suivant. A table, légumes verts en quantité, pain = pain maison farine semi-complète, féculents et légumes secs divers, 1 portion normale le midi, plus petite le soir, viandes blanches dégraissées, oeuf et poissons pour les protéines animales. Laitages simples (yaourt, fromage blanc), fruits et confitures maison. Huile et beurre au compte goutte. Fromage au petit dèj uniquement. Repas à 700Kcal le matin, 1000 le midi et 600 le soir. Parfois, c'est moins le midi et une collation à 18h. Pour les apports caloriques eux-même, ils proviennent à 60% des glucides, 15% des protéines, et 25% des lipides. Ce sont des ordres de grandeur à 3 ou 4% près. Le principal effort consiste à limiter les lipides, ce qui impose d'éviter les plats tous préparés du commerce qui d'une manière générale sont trop fournis en matières grasses. Pour les protéines, il faut faire bien gaffe de les répartir en provenance végétale et animale 50/50. Pour les glucides, plus de liberté, mais la règle d'or, c'est d'éviter les IG élevés. Résultat : perte trés progressive de poids, sans carence, sans fatigue, sans coups de pompe. De temps en temps, je sens que j'ai faim et je prends des collations rassasiantes et peu énergétiques. A ce jour, perte de poids constatée de 3.5 kg en 10 semaines. C'est assez mathématique : 1g de lipide (donc de graisse) correspond à 9Kcal, donc un déficit moyen de 3250Kcal par semaine pendant 10 semaines donne une perte de graisse de 3250*10/9 = 3610g. L'affûtage est bien visible, la graisse sous cutanée fond et le pli cutané se réduit à qqs millimètres. La méthode qui consiste à aligner les kms au seuil de lipolyse a de l'effet quand on a un surpoids à éliminer. Par contre, lorsque l'on est déjà mince que l'on veut s’affûter, ce n'est pas la bonne méthode. Elle est trop affamante et les apports caloriques des repas augmentent en conséquence. Dans un régime d'affûtage, on cible la masse grasse et donc il faut être vigilant sur quantité et la nature des calories ingérées. Il faut impérativement préserver sa masse musculaire ==> aucune carence en protéines, la nourrir pour l'effort ==> beaucoup de glucides et par contre limiter les lipides qui seront consommés pendant l'effort ou la récupération et non compensés après. Tout cela demande une diète stricte et précise.
  18. Tu as aussi un sérieux passé en CAP. J'ai connu dans mes 16-20 ans qqs coureurs de fond et tous avaient des FC de repos extrêmement basses, < 40. A l'époque, j'étais bcp plus haut au repos, dans les 60, je faisais de l'athlétisme (disciplines de saut principalement). Par rapport à ce que tu dis, c'est vrai qu'un coeur lent réagit à la moindre inspiration. Lorsque je prends mon pouls au poignet, je sens bien toutes les irrégularité de battements liées à la respiration : légère accélération à l'inspiration et inversement. La situation de détente dans laquelle je me mets pour prendre ma FC amène spontanément une respiration plus calme et plus profonde. J'ai eu aussi des extra-systoles il y a 5/6 ans, liées à une période de stress professionnel. Rien de dangereux, un ECG a révélé qu'elles étaient d'origine auriculaire. Elles ont disparues spontanément avec le stress. Mais j'ai remarqué une sensation assez proche de celle des extra-systoles lorsque je suis au repos avec une FC très basse, alors que pourtant il ne me manque aucun battement. Donc je vais tout de même demander son avis au médecin. Sinon, pour répondre à Guillaume, je mesure toujours ma FC à un moment "stationnaire", jamais après un effort, un déplacement ou autre. Demain, je prendrai ma FC au réveil, et non pas 2h après le p'tit dèj.
  19. Oui, désolé Michel, j'ai confondu avec Claude ... M'en suis aperçu trop tard, je ne pouvais plus modifier mon post !
  20. Ouais, je constate que ça vous parait bas aussi. Bon, je vais voir ce qu'en pense mon toubib préféré ... Merci.
  21. Je le mesure au poignet avec une montre sur 60', et du coup, j'ai aussi testé avec ma ceinture Polar, même résultat. Evidemment, avec la ceinture, j'ai la FC instantanée calculée par le cardio, qui oscille autour de la même valeur moyenne.
  22. Bonsoir à tous, A l'inverse de Michel (Serres) dont la FC de repos a subitement augmenté cet été, je viens de remarquer la situation inverse en ce qui me concerne. Je prends habituellement ma FC de repos au lendemain matin de mes sorties, soit environ 3 fois par semaine. Toujours dans les mêmes conditions : détendu, en position assise et environ 2h après le petit déjeuner. En moyenne, je suis à 46, variations de qqs unités selon la condition du moment. L'autre jour, ayant oublié de le faire, j'ai mesuré ma FC dans les mêmes conditions, mais en fin d'am. avec un résultat de 40. J'ai renouvelé la mesure d'autres journées vers 16/17h, et je suis à cet horaire, à un niveau plutôt de 34/35 pulsations minutes. Je précise que lors de ces mesures, je n'ai eu absolument aucune activité physique dans les heures qui précèdent. Travail de bureau, gentiment assis devant mon PC. Je ne sais pas si cela correspond à un changement, puisque je n'avais jamais contrôlé ma FC de repos en fin d'am. Peut-être celle du matin est-elle encore "faussée" à l'excès par la digestion du p'tit dèj ? En tous cas, moi ça me paraît bien bas, je trouvais déjà que 45/46, c'était dans la fourchette basse de la bradychardie du sportif. Si vous avez un avis sur le côté pathologique ou pas de la chose, merci ...
  23. En l’occurrence Julien, les liens proposés sont en rapport avec la réponse et la développent de manière intéressante. Ça me parait plutôt normal de coller un lien. Mais c'est vrai que ce n'est pas toujours le cas, et sur certaines posts, on a eu l'impression que c'est plutôt la réponse qui servait de prétexte à donner le lien, ce qui fait assez racoleur évidemment ...
  24. J'avais pas vu que tu avais déjà eu une réponse ...
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