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Christophe MASSIE

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Tout ce qui a été posté par Christophe MASSIE

  1. Fierté ? Je ne sais pas si c'est la fierté qui m'a poussé à me redresser ! A la base, il me semble que c'est un réflexe plus basique, plus proche de l'instinct de "survie". On voit passer un train ? et bien on essaie de monter dedans, tout simplement. L'effort solitaire demande des ressources mentales plus importantes que l'effort en groupe. Accrocher un groupe, c'est se donner une chance d'abréger un moment difficile, d'être plus performant et au final d'avoir plus de satisfaction. Ces situations que finalement nous vivons tous, au travers d'anecdotes comme celles-ci ou d'aventures plus longues, nous donnent l'occasion de toucher ce qui nous motive profondément dans la pratique du vélo : chercher ses limites, les repousser, découvrir un soi que l'on n'imaginait pas ! C'est un peu l'épanouissement de tous les sportifs qui abordent leur sport dans cet esprit de développement personnel.
  2. Hier, je me suis fait déposer (je dis bien déposer, pas dépasser) dans une bosse par 3 cyclos qui grimpaient vraiment facile. Il y en a même un qui en me doublant me met gentiment un bon coup de cul pour montrer qu'il en avait encore sous la semelle ... Bon, j'ai des circonstances atténuantes : avec 90km et 1200m de dénivelé dans les pattes, ma fraîcheur était un peu déliquescente, et de plus j'étais avec mon mulet, un VTC tout alu de 14.5kg, position haute et prise au vent terrible ... Un tank à emmener dans les bosses, mais aussi une vraie forge pour les cuisses. Bref, j'étais entrain de subir patiemment l'épreuve de cette bosse de 1.8km, 5% de moyenne, plutôt 7% dans le vif du sujet. J'étais à mi chemin lorsque j'a vu passer le 1er missile. En fait, j'ai trouvé l'expérience plaisante car évidemment, je suis parti à leur poursuite. Je n'ai jamais pu leur reprendre la roue. Mais jusqu'à ce qu'ils atteignent le sommet, j'ai qd même réussi à fixer l'écart, dans un effort de qqs mns stabilisé à 95% de ma FCmax. C'est vraiment curieux ce genre de situation car on pense qu'on a plus rien dans les jambes, et il suffit de circonstances qui détournent notre attention de la douleur, la fatigue, etc., et hop, c'est reparti. Au point que passé cet effort, je me suis remis sur un rythme bien supérieur à celui que j'avais avant d'arriver au pied de la bosse. Ca n'a pas duré longtemps, car je me suis pris ensuite un vent terrible pour les 30 derniers kms, qui ont transformé le retour en une épreuve proche d'une ascension. Même en faux plat descendant, j'étais en prise sur un plateau de 38 ... Là, j'ai franchement payé d'avoir roulé au dessus de mes moyens dans cette fameuse bosse ... Bref, j'ai qd même été impressionné par leur facilité, car vu leur posture, leur allure et leur équipement, j'ai bien vu que c'était des gars d'un bon niveau. Pour vous donner une idée, j'ai grimpé cette bosse à 16.5kmh de moyenne, et eux, je pense qu'ils étaient au dessus de 20 ... Suivre de plus forts que soi est vraiment une bonne école pour progresser ! Voilà, pas vraiment un sujet de discussion, désolé, c'est plus le CR d'une petite anecdote qui m'a marqué !
  3. La FCmax n'est pas une donnée qui progresse avec l'entrainement ou la pratique. C'est une donnée intrinsèque qui baisse avec l'âge, c'est tout. Il est possible aussi que la pratique d'un sport à un certain niveau permette de modérer cette baisse. Par contre, pour l'atteindre, il faut des capacités et peut-être que tu as progressé et que cela te permet de t'approcher de ton max, qui serait aux alentours de 190. Je ne pense pas qu'il y ait de danger particulier sur la valeur proprement dite. La chose qu'il faut bien avoir en tête c'est que FC élevée = tension élevée. Et donc pour les personnes qui y seraient exposées, risque d'accident vasculaire. De plus, l'effort en groupe est vraiment un contexte qui favorise la surperformance. En faisant un test d'effort, tu seras renseigné sur une bonne évaluation de ton max. Il existe aussi quelques exercices que l'on peut faire soi même pour s'en approcher. Je ne connais pas ton âge, mais à 190, tu ne dois pas être loin du max qd même ! Sinon, ce qui permet de mieux encaisser les efforts, c'est le travail au seuil. Un seuil élevé, c'est un atout considérable en toutes circonstances : course ou montagne. Je ne lâche jamais rien moi non plus dans une sortie ! Du coup, j'ai un peu de mal à maîtriser mes envies dans les périodes de foncier ... Bonne route donc...
  4. Attends, mais attends ... Je garde le meilleur pour la fin : parcours fait en 4h08, ça lui donne raison en plus, il suffit de pédaler ...
  5. Ça s'appelle un déni ... mais ce n'est pas grave ... . Ça n'empêche pas de faire du vélo sans casque. Allez, un petit cadeau, que je te garde depuis longtemps : j'ai fait un parcours de 135km sans casque, ni cardio, ni compteur ... C'est pas beau ça ?
  6. Bah, il faut pas lui en vouloir. Lors de son avant-dernière course, il est tombé sur la tête gravement (on s'en souvient, il avait fait un post là-dessus) et maintenant, il n'a plus toutes ses facultés.
  7. Il s'agit peut-être d'hypoglycémie réactionnelle. Ton pancréas sécrète trop d'insuline après un repas chargé en glucides ce qui fait que ta glycémie post-prandiale est maîtrisée, mais comme il y a excès d'insuline, le pic de glycémie est suivi d'une hypoglycémie. Si c'est ça, ce n'est pas bien grave, mais il faut éviter les sucres à absorption rapide, surtout à jeun (par exemple, le matin, de la confiture et du lait dans un estomac vide, ça fait monter assez vite la glycémie et donc ça sollicite beaucoup le pancréas). C'est un diagnostic possible, mais pas certain, car la saison n'a pas d'incidence sur cette pathologie (sauf si alimentation différente). Ton médecin saura te donner un avis.
  8. La date approche .... ah merde, merde, je suis pas encore prêt, mon seuil est trop bas, j'ai pas les bonnes roues ... Merci pour les tuyaux, Luccio ! A+
  9. Voilà ce qu'il arrive quand on porte pas de casque. On tombe sur la tête, et après, on s'en remet pas. Ça s'appelle un déni. Je ne suis jamais tombé, le casque ne sert à rien, je vais bien tout va bien ... Plus sérieusement, Yves, j'ai pu discuter avec un coursier qui était juste derrière toi et qui lui n'a pas chuté. Tu es bel et bien tombé, et tu as pris un gros coup sur la tête. Ils sont tous inquiets pour toi, tu devrais aller consulter.
  10. 1000, non, 4 fois merci pour ton avis Didier ...
  11. Mes roues actuelles sont des A-CLASS ALX200, du bas de gamme certainement, avant d'aller lire ce qui était écrit sur ma jante, je n'avais jamais entendu parlé de cette marque. Ce que j'envisage comme roues : celles qui permettraient une "économie de fatigue" à vitesse de progression identique en parcours montagneux, à supposer que cette attente soit réaliste !
  12. Bonsoir à tous, j'ai des roues d'entrée de gamme sur mon vélo. Je me demande si en passant sur des roues avec un meilleur rendement, j'ai des chances de retarder de façon significative l'apparition de la fatigue dans une cyclo montagnarde, avec plusieurs cols. Idéalement, je cherche le moyen de retarder l'apparition de la fatigue, et une fois qu'elle est présente, la rendre plus supportable pendant les dernières ascensions. Merci d'avance pour vos avis, vos retours d'expérience ...
  13. Sortie de 130km cet après'm par un temps grisailleux, brumeux presque, et une humidité transperçante. Température de 3°C. Au bout de 3h, les mains bien gelées sous mes gros gants avec les doigts engourdis. Heureusement, j'ai pu faire une halte salutaire chez un vélociste qui était sur mon chemin, bien au chaud, avec qui on a discuté de tout ce qu'il allait faire sur mon vélo (de route, le vrai) pour le rendre plus confortable et améliorer son rendement. Il faut dire qu'il m'a vu arriver avec mon mulet, un bon VTC tout alu de 14kg et des brouettes, pneus larges, position haute, bref, tous les ingrédients pour dépenser beaucoup de calories en peu de kms. Epuisant à emmener dans les côtes car le pb du poids sur un vélo se décuple lorsqu'il est logé dans les parties mobiles ! Bref, tout ça pour confirmer que l'humidité est un ennemi plus redoutable que le froid.
  14. A ma connaissance, les abdos améliorent le rendement du geste : ils permettent de rigidifier le bassin et d'éviter les pertes de puissance dans les mouvements de déhanchement. Exactement comme des roues rigides ont un meilleur rendement parce qu'elles transmettent la puissance sans se déformer et donc sans l'absorber. C'est d'autant plus vrai dans les situations où la puissance à transmettre est élevée, ce qui est le cas des ascensions en particulier, mais pas seulement. Un bon exercice : pédaler les mains derrière le dos, droit sur sa selle !
  15. Je suis du même avis que Joaquim. La perte de poids sans taper dans ses muscles est envisageable, et de mon point de vue, sans effets secondaires si c'est juste une préparation pour être au top pendant une compèt ou un objectif. Par contre, il faut sans doute être très précis sur les apports/dépenses et donc être accompagné par un spécialiste. Question trop pointue je pense pour avoir les réponses sur le forum. Sinon, pourrais-tu m'envoyer en mp quelques infos sur tes dépenses hebdomadaires et comment tu gères les apports énergétiques (mêmes mensurations pour moi, et objectif de perte de poids aussi, mais 4/5 kg, ça me suffira) ?
  16. Le froid, si l'on est bien équipé, c'est assez supportable. Le pb se corse surtout lorsque l'humidité s'en mêle. Sec et ensoleillé à -5° c'est bien plus jouable que +2° avec un temps humide. Dans ma région (la Somme), le temps sec est extrêmement rare, aussi en dessous de 0°C, pas de sortie.
  17. Ça te fera de toi un bon candidat pour Kohlanta. D'ailleurs, j'ai fait le Ventoux la bouche ouverte cet été dans la descente, ça recharge les accus... Pas besoin de barres en fait.
  18. Pareil pour moi (comme Mauro), les sorties c'est déjà assez long ou fatiguant pour abréger quand on rentre. Donc je ne nettoie jamais mon vélo à l'arrivée. En plus, ça me casserait bien les pieds car ce n'est pas intéressant comme activité. Pour être honnête, ça pose pas mal de pbs : - les routes sont salées l'hiver et ça attaque qd même les pièces métalliques - il y a plein de petites particules minérales qui viennent se coller sur la chaîne, les pignons/plateaux et la transmission devient vite grinçante - il y a aussi tous les petits orifices qui s'encrassent, et pour certains câbles, la détente ne se fait plus bien - et je ne parle pas de l'accumulation de boue dans les étriers de frein, le haut des fourches, les dérailleurs, etc. Au final, quand l'usage du vélo devient plus pénible que le nettoyage, je passe par la case jet d'eau ...
  19. Petite question subsidiaire : en moyenne, combien fais-tu de kms à l'année en vélo ...
  20. Salut Tangi, plusieurs réactions par rapport à ton exposé : 1. les besoins que tu décris pour les sportifs d'endurance sont inexacts. Les barres énergétiques ont vocation à couvrir le besoin de l'effort, pas le besoin diététique dans son ensemble. Donc les protéines et acides gras ne sont pas des composants indispensables, ils seront fournis principalement dans le cadre des repas. 2. en quoi les ingrédients qui font l'originalité de ce produit (farine d'insecte/féculents) ont une valeur ajoutée ? Les farines d'insectes vont apporter des protéines (pas indispensables donc). De même, des féculents genre haricots noirs se distinguent des céréales par leurs apports en protéines, et donc même remarque, par contre, niveau digestion, c'est pas top, ou bien alors tu as intérêt à rajouter du fenouil dans ta formule pour éteindre les foyers d'aérophagie ... 3. les farines d'insectes sont encore à ce jour interdites à la consommation animale me semble-t-il ... 4. je ne vois aucune ébauche d'arguments démontrant que le produit peut atteindre son objectif (palier aux insuffisances des produits actuels, c'est bien l'idée de départ que tu exposes non ?) Il faut donc revoir ta copie sur la composition du produit. Sans cela, tu auras fait un pur exercice de marketing ni+ ni- sur une idée qui n'a pas de véritable fondement. Dans le domaine de la diététique, il y a un peu obligation de résultat, sinon c'est l'échec. D'ailleurs, s'agissant d'un exercice de création d'entreprise, combien investirais-tu de deniers personnels pour le financement de ce projet (question que la banque qui te financera pourrais te poser d'ailleurs) ?
  21. Pour moi, un petit "Salut" ou une plaisanterie pour les bosses. Par contre, l'autre jour, j'ai eu une expérience nouvelle. Je m’entraînais dans une côté à 8-9% que je parcourais plusieurs fois en faisant des exercices différents : seuil, force, à bloc, etc. Je démarre une série de montées à bloc. Je m'élance donc depuis le bas de la côte qui démarre gentiment à 3-4%. Un scooter me double dans cette partie, je n'y prête pas vraiment attention. 400m plus loin, voilà que je le rattrape dans la partie la plus pentue, j'étais en danseuse, sur un bon rythme. A l'évidence, le scooter peinait à emmener le poids très respectable de son pilote dont le derrière débordait de l'assise en tous sens ... Là, je suis passé sans rien dire, j'ai pas osé me retourner pour voir la tête du bonhomme ... Pas revu, il a tourné avant la fin de la montée !
  22. Je ne vois pas pourquoi l'entrainement fractionné devrait faire l'objet de précautions particulières. Au contraire, entre 2 blocs successifs, le rythme cardiaque diminue, la tension aussi. Ça me paraît moins éprouvant qu'un effort continu. Celui qui n'a pas de contre-indications pour faire de l'intensité d'une manière générale n'a pas de raison d'en avoir pour l'effort fractionné en particulier.
  23. On a finalement eu le même résultat avec la même démarche quasiment. Pour le chocolat, je confesse, j'en prends un carré avec le café ! La raclette hivernale aussi ... Pour le MacDo, par contre, jamais, mais aucun mérite je n'aime pas, ni la bouffe, ni l'enseigne qui la vend.
  24. Didier, je te recommande aussi la boulette d'Avesne. Que forcément, tu la connais.
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