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Michel ROTH

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Tout ce qui a été posté par Michel ROTH

  1. Enfin une étape passionnante sur cette Vuelta avec de beaux écarts ! Non rien n'est encore fait pour Aru. Dumoulin termine fort et montre qu'il n'est pas fatigué. Il peut même créer la surprise en prenant encore du temps dans les 3 étapes suivantes qui, en principe, devraient convenir aux grimpeurs (tous bien émoussés). Mais Dumoulin a montré en première semaine que sur ce genre de pourcentage, il pouvait même gagner. En plus Katusha, Movistar et Tinkoff vont se battre pour une place sur le podium, ce qui fera bien l'affaire de l'équipe de Demoulin. Il n'a juste qu'à tenir Aru à la culotte et lui prendre les bonis aux arrivées comme il l'a fait en première semaine. Je continue à penser que celui qui a le maillot rouge après le clm gagne la Vuelta.
  2. Bonjour, Voici mon prono: F1: Tom Dumoulin F2: Vasil Kiryenka F3: Luis Leon Sanchez F4: Nelson Oliveira F5: Tiego Machado Team Wallonie-France
  3. Dumoulin est jeune. Il récupère certainement plus vite que les plus âgés. Des premiers du classement général ce sera lui le plus frais après la journée de repos. Ensuite il a montré qu'il a concédé moins de temps sur la dernière montée, lundi que lors de la montée de dimanche, ce qui est bon signe. Il termine toujours très fort les dernières centaines de mètre pour limiter l'écart. Rodriguez finit toujours moins bien en troisième semaine. De plus il y aura des alliances entre équipes: Lotto-Jumbo se metttra au service de Giant dans les dernières étapes. Il y aura probablement aussi alliance entre équipes espagnoles. Je vois bien Dumoulin reprendre le maillot de leader mercredi. Il sera alors transcendé pour les 3 dernières étapes de montagne et ne concédéra pratiquement plus rien. Celui qui sera leader au terme du clm aura gagné la Vuelta. Podium final : 1: Dumouin; 2: Aru; 3: Majka; 4: Rodriguez (ou 2: Majka; 3: Aru).
  4. Seule "déception" : que les leaders attendent les deux derniers km pour s'attaquer. Il fallait s'y attendre. A force de répéter toujours le même schéma d'étape, les leaders sont fatigués et ne s'attaquent que dans le dernier kilomètre. D'ailleurs je n'allume ma télé que pour voir les 5 derniers kilomètres car il ne se passe jamais rien avant en ce qui concerne la lutte pour le classement général. La meilleure serait que tout se décide dans le contre-la-montre (un comble pour un Tour montagneux). J'espère que Tom Dumoulin remportera cette Vuelta au nez et à la barbe des grimpeurs.
  5. Merci Isaac. Récit par Serge de notre première rencontre (le 15 août 2006) lors d'une rando en Ardenne belge: 15 août au matin. Comme le chantait BREL: avec un ciel si bas qu'un canard s'est perdu, la Belgique ardennaise, somptueuse mais humide, se réveille. Et oui, il faut que je m'y fasse: ma seconde rando belge sera humide comme la précédente, la ZOÉ de Namur/Huy !!!! 20 mai nonante six. Je vous passe les préparatifs: nous avons tous à peu près les mêmes figures imposées. Moi, c'est le bordel en plus ... Je suis prêt. Pas d'excuses. Faut y aller. Dans la cour de l'hôtel, je bichonne mon vélo. Le sol est mouillé, mais il ne pleut pas. Et si le ROI EDDY que nous sommes venus honorer nous avait préparé un bon de sortie Soleil ? En moins de temps qu'il ne m'en faut pour l'écrire en pianotant d'un seul doigt, je suis au point de rendez-vous face à une église et une stèle érigée en mémoire des victimes de la folie des hommes pendant la dernière guerre mondiale. Le premier randonneur que je vois, c'est PATRICK, collègue de HUY et voisin de pasta-party. Puis arrive MICHEL que je connais depuis la veille quand, interpellant un cycliste que je croisais afin qu'il m'indique la direction de STOCKEU, nous nous étions présentés et amusés de la situation. Nous avions d'ailleurs passé une bonne partie de l'après-midi ensemble! la convivialité belge.... Arrive ensuite le RENAUD: celui que j'appelle affectueusement mon mat de cocagne. Puis, je fais connaissance de quatre autres randonneurs: PIERRE et son pinarello; FABRICE et son tarmac; et mes deux minots de 23 ans, le RÉGIS et son pote VINCENT, casaque bleue tous les deux. C'est parti. Vu les gabarits des quatre derniers, je me fais la promesse de ne pas déconner. Seul représentant FRANÇAIS, j'ai des responsabilités de représentation. Les premiers kilomètres sont en descente. Le sol est humide, mais il ne pleut pas. C'est toujours cela de pris. Arrive une église; tout le monde vire à droite; je fais pareil et... oh la vache! LA CÔTE DE WANNE: impressionnant! Hormis les 2 minots, cette côte en 2 étapes, nous l'avons grimpée presque groupés. Mais je respire mal, j'ai chaud, je transpire sous ma veste manches longues. Je ne dois pas être le seul car, en haut, plusieurs tombent les k-way. Et moi ma veste, je l'enlève et me l'attache autour du cou! Le groupe est reformé. Nous attaquons la descente, très pentue de mémoire, puis 2 ou 3 relances coup de cul dont je raffole. Et je ne suis pas le seul: les RÉGIS, VINCENT, FABRICE et PIERRE aussi. La connivence cycliste s'installe petit à petit. On ne se jauge plus, on roule ensemble. À la sortie d'un virage, et sous nos yeux, en contrebas dans son écrin de verdure, la ville de STAVELOT est charmante. Une descente vicieuse avec des trous nous y conduit. Le STOCKEU qui me fait rêver depuis 1 mois est là sur la droite. Et là, mes amis, on ne rigole plus! Mythique, ils l'ont écrit! Ils avaient raison. Les deux jeunots démarrent arc-boutés comme pour un sprint, tellement à fond qu'ils ont failli écraser un chat. Sur les photos prises en haut de STOCKEU, ils sprintaient encore..., tranquillement, avec la sagesse de ceux qui savent. Le RENAUD s'échappe, moulinette activée; l'écart ne se creuse pas trop. Il est gentil aujourd'hui ! Au passage des 21%, j'ai failli envoyer PIERRE dans l'herbe avec mes zigzags. Tout de suite derrière nous, l'élégant FABRICE et son Tarmac carbone superbe. Suivent nos 2 co-responsables de nos souffrances actuelles, qu'on sublimera plus tard: PATRICK et MICHEL. Pour parler comme à Paris, j'en ai chié, mais c'était jouissif la côte de STOCKEU. Et le regard de bronze du roi des belges MR EDDY himself sur sa stèle. Photos obligatoires, et faites par le beau-frère de MICHEL ROTH). PARIS-ROUBAIX, je m'y crois. La traversée de STAVELOT: que des pavés! Et je commets ma première bêtise: j'oublie mes bonnes résolutions. Comme je n'aime pas être secoué, tout à droite à deux pignons près, le cul levé de la selle, je décide d'abréger ma souffrance et me voilà parti à fond. C'est vrai que je ne suis plus chahuté, mais c'est long la traversée d'une ville et je m'épuise (n'est pas DE VLAEMINCK qui veut). Quand le RENAUD me passe (il me passe toujours lui), accompagné des deux jeunots et de toute la bande, je comprends mon erreur. Honnêtement ému par STOCKEU, j'avais tellement eu la trouille de m'y vautrer que j'ai mis un certain temps à refaire surface. Et ce fut dans un raidard très long, LA HAUTE LEVÉE, en direction de FRANCORCHAMPS. Nos deux duettistes y ont fait leur numéro habituel: relance sur relance, avec un sourire à désarmer un CRS. Trop forts, ces deux-là (j'ai cru comprendre qu'ils avaient été espoir VTT en Belgique !!!). Le monstre de STOCKEU ayant été négocié, plus rien ne pouvait m'arriver. Petit à petit, je retrouvais mes cannes, et quelques petites accélérations me faisaient du bien. Un vrai cadet (ma licence D3 comme le jubilador). Mais je crois que, pour tout le monde, le passage à la stèle avait fait du bien. Nous cheminions en haut de la HAUTE LEVÉE lorsque, j'ai LU de mes YEUX LU, un panneau SKI ALPIN. J'ai cru à une blague, une histoire belge, mais renseignement pris auprès de RENAUD et de RÉGIS, puis de PATRICK, le ski alpin cela existe en Belgique, puisqu'il y a de la neige et que les skis sont les mêmes qu'ailleurs !! L'albertibonarien que je suis confondait ski alpin et ski dans les Alpes. À ce moment de notre rando, le soleil est au rendez-vous, et pour les impatients, il le restera jusqu'...(non faudra aller au bout; moi je tape bien tout ceci avec un seul doigt!). Dans l'endroit où nous sommes, nous croisons pas mal de groupes de cyclos. Pas un dans notre sens; cela me revient maintenant: à croire que MICHEL, natif du coin, et initiateur du circuit, ne voulait pas faire comme les autres, ce en quoi il a eu raison. Nous sommes dans le parc naturel des Hautes Fagnes. Un faux plat montant qui n'en finit pas. PIERRE se joint aux deux pistoleros et tous les trois s'éloignent irrémédiablement. FABRICE et RENAUD font cause commune. Je suis à distance. Nos amis PATRICK et MICHEL roulent de concert. La route est superbe et dégagée, mais le vent est de face; et je le sens ce mur invisible qui m'empêche d'avancer. Je préfère une vraie côte. On peut se débattre, lutter, mais le vent de face ce n’est pas mon pote sur ce que j'ai vu. C'est surtout la spécialité de PIERRE. Après ce très long faux plat usant où, un moment, j'avais tenté sans succès de lâcher RENAUD et FABRICE (le RENAUD m'a mis dans le vent comme d'habitude! FABRICE aussi, soyons honnête), nous nous sommes arrêtés devant une baraque à frites (pas de la Mc D..., non de la binjte, de la patate, de la kartoffel BELGE et sa mayo!) À ce moment, en commandant piteusement, et presque gêné, deux cocas, j'ai regretté pour un instant, mais un instant seulement (formule de J. BREL), d'être cycliste RANDOPATHE. Que ceux qui ne connaissent pas la frite belge me jettent la mayo... Pendant ces agapes olfactives, le groupe des huit s'est reformé. J'avale un coca; d'autres du jus d'orange; certains rien que de l'eau; MICHEL se prend in the pocket une barre de céréales; PATRICK, une banane; les minots, pâte de fruit - mais pas sûr! Moi, je ne prends rien. Il me faut éliminer mes excès rabelaisiens de ma dinette et soifette de la veille au soir à l'eau de mélisse. Ce coin de Belgique, BARAQUE MICHEL, semble être le rendez-vous des cyclistes. Ils y arrivent par groupes entiers. Le temps se couvre, et avec ma tenue manches courtes, je frissonne. D'ailleurs, je suis le seul en tenue estivale. Ma mère aurait vu ça, je me serais fait engueuler. MICHEL donne le signal du départ. Frisquets les premiers kilomètres, je me surprends à lorgner sur l'imper plié dans la poche arrière de celui qui me précède! Et puis zut, pour se réchauffer, faut mettre le feu: vieille recette, mais toujours d'actualité. Profitant d'un faux plat DESCENDANT (courageux, mais pas téméraire, le parisien), je me lance dans une fuite en avant, espérant un bon de sortie de ces trois lascars: les deux minots et le PIERRE. Que nenni! Ils me collent au train. Je les sens derrière moi et, tout à coup, hop les voilà devant. Ils m'en remettent une couche et nous voilà partis pour une avalanche de relances et tentatives d'échappées dignes d'une course de cadets. Je prends un plaisir énorme à ce jeu, mais je dois, à la vérité, de dire que nos tournes en rond à certains ronds-points pour attendre nos collègues m'ont permis de reprendre mon souffle, bien court par moments, et je les ai appréciés ... Cette partie de la Belgique, aujourd'hui verte et superbe, fut le théâtre d'une hécatombe humaine, d'un déluge de fer et de feu. Et malgré nos jeux cyclopédiques, le passage devant le mémorial américain de BAUGNÉ dédié aux PRISONNIERS GI'S massacrés par une SS panzer division, ne laisse pas indifférent. Sérieusement, je n'étais pas venu en Belgique pour voir cela, mais en suis reparti instruit de l'avoir vu! Au fait, même pas un pont d'autoroute, je n'ai pu le passer en tête. Le RENAUD ne s'en mêlait pas. Il est gentil mon mat de cocagne. Son copain de PARIS-NICE, FABRICE, aussi. Non, ce sont ces deux pistoleros, et l'homme tracteur MICHEL; lui, plus le vent est de face, plus il va vite! Même mon JUBILADOR ne ferait pas cela. Et pourtant, nous rentrons maintenant dans la BELGIQUE germanophone. Je ne connaissais pas, jusqu'à ma reconnaissance de la veille, cette particularité. On se croirait en Suisse. La route serpente entres les monts d'un vert foncé, rappelant le massif vosgien. Parfois aussi, tous en file indienne derrière PIERRE, véritable découpeur de vent. Gare à celui qui prend dix mètres. Il recule sous la rafale. Cela m'est arrivé, et c'est une virile et amicale poussette de l'un des deux dynamiteros en bleu qui m'a sauvé la mise. J'aimerais bien savoir lequel des deux car, sur le moment, j'ai seulement pensé à sucer sans vergogne la roue de devant... J'assume, il n'y a pas de honte a souffler un peu! Voyant le panneau directionnel de la ville d'arrivée, un relâchement s'opère, et c'est là que le MICHEL a été fort. Virage à droite au panneau MONT-LE-SOIE, et c'est reparti du 36X25 ou 23. M'en fout quand cela grimpe. J'aime cela. Le problème, c'est que nos Boonen des bosses, à un embranchement, se sont trompés, et tels les moutons de Panurge, nous les avons suivis dans leur cul-de-sac en s'arrachant de la pente. En plus, lorsque de concert, nos collègues MICHEL et PATRICK nous rappellent à la raison et sur le bon chemin - moralité - ils nous précèdent. Et en haut de ce MONT-LE-SOIE, hormis les deux furieux, nous basculons groupés - pour le moins très proches. La descente sur GRAND-HALLEUX est un régal. Je suis en fin de groupe et regarde les trajectoires afin de les imiter. Le sol, bien qu'en sous-bois, est sec. Une bien belle descente! Arrivé en bas, on tourne à gauche pour remonter les cinq bornes de la première descente du matin. Grand plateau et, bizarre, pas trop fatigué (elle viendra plus tard en bagnole). Je suis incapable de vous donner des moyennes et autres chiffres, mais je peux seulement essayer de vous faire comprendre que le vélo c'est aussi des gens d'horizons divers qui, par le truchement d'un forum, se donnent rendez-vous rien que pour du BONHEUR, sans oublier la déconne et le SACRO-SAINT POT de L'AMITIÉ. Il y a quand même des règles au jeu des cyclistes! Mon 15 août fut BELGE et j'en suis HEUREUX (si le prochain coup, il y en a qui veulent venir, ma voiture les acheminera avec plaisir!) ps 1: j'ai mal au doigt, mais c'est pas grave. ps 2: maintenant, je peux bien vous le dire, nous venions de commander nos boissons à ce pot, lorsqu'il s'est mis à pleuvoir. Le ROI EDDY avait calculé au plus juste son bon de sortie, mais il reste celui qui décide en son royaume de BELGIQUE. Récit par Serge Delesalle (Paris, août 2006)
  6. J'ai prévenu tous ses amis belges. Sauf Wilfried dont j'ai perdu l'adresse e-mail en changeant d'ordinateur. J'espère que Serge récupérera et qu'il ne gardera pas de séquelles. Mes amitiés à lui et sa famille.
  7. Salut, Voici mon prono: F1: Nairo Quintana F2: Joachim Rodriguez F3: Fabio Aru F4: Rafal Majka F5: Esteban Chaves Team Wallonie-France
  8. Salut, Voici mon prono: F1: John Degenkolb F2: Niki Terpstra F3: Kristian Sbaragli F4: José Joaquin Rojas Gil F5: Danny Van Poppel Team Wallonie-France
  9. Michel ROTH

    Froome

    C'est dommage pour l'intérêt de la course cette chute, car j'avais l'impression qu'il était bien et restait un candidat sérieux pour la victoire. Finalement, ce n'était pas une défaillance. Bravo pour son courage.
  10. Je suis au moins d'accord sur une chose avec le coach de Sven Nys. Durcir une étape de la sorte ne sert pas à grand chose. On l'a bien vu hier, malgré les propos dithyrambiques de certains à propos d'une étape extraordinaire par son spectacle. Tous les favoris se sont finalement retrouvés ensemble au pied du dernier col, et la bagarre pour creuser des écarts n'a commencé qu'à 8 km du sommet. Bien sûr, il y a eu la défaillance de Froome, mais avec 4 ou 2 cols elle aurait eu lieu de toute façon. Landa a certes gagné mais il ne présentait aucun danger au classement général; donc il a bénéficié d'un bon de sortie. Il était bon qu'un Espagnol remporte l'étape Reine. L'étape de l'Alpe d'Huez au Tour de France, précédée de la Croix de Fer (ou du Glandon ?) avait moins de dénivelé et a été à mon sens plus intéressante tactiquement. Ce qui est plutôt rassurant c'est que les 3 premiers du Tour de France n'ont pas répondu à l'appel dans l'ultime ascension (même Froome décroché dans le premier col). Les premiers sont des hommes frais n'ayant pas disputé le Tour. Je trouve aussi que la Strade Bianche a toute sa place dans le calendrier. Mais je ne pense pas que Van den Bosch voulait dire que ce type d' épreuve était inhumaine ou qu'on ne devait pas courir dans des conditions climatiques extrêmes Pour moi, il voulait dire que le cyclisme est par essence un sport dur, et qu'à cause de ce constat il fallait pas laisser place à la surenchère, comme ici à la Vuelta.
  11. Cà continue ! Tinkoff menace de boycotter la Vuelta après le deuxième incident de moto avec un membre de son équipe.
  12. Avant l'étape d'Andorre de ce jour, voici l'opinion d'un coach cycliste à propos de l'étape d'aujourd'hui de la Vuelta (et de l'évolution du sport cycliste). Qu'en pensez-vous ? Traduction (néerlandais -> français): Van den Bosch: à propos de l'étape monstrueuse: les coureurs sont de petits singes dans un cirque. Après la période EPO tout devait devenir plus humain. Cet appel est maintenant devenu muet. Le Tour d’Espagne a brillé ces dernières années déjà avec des étapes de montagne démentiellement dures, mais l’étape vers Andorre surpasse tout. Est-ce que cela est encore justifié ? Le coach cycliste Paul Van den Bosch ne le pense pas. Mais aussi étrange que cela paraisse, je n’entends personne se plaindre. Quatre cols de première catégorie et un col hors catégorie. 4950 mètres de dénivelé en seulement 138 km. La onzième étape d’Andorre la Vella à Els Cortals d’Encamp est qualifiée d’étape la plus dure dans l’histoire de la Vuelta. Est-ce que ceci est encore humain ? A vrai dire non, mais aussi étrange que cela paraisse, je n’entends personne se plaindre, répond Paul Van den Bosch, le coach de Sven Nys, entre autres. Dans les suites de la période EPO, il y a eu un appel massif du peloton pour rendre les choses plus humaines. Entends-tu encore quelque chose à ce sujet ? La protestation est étouffée. Le peloton n’a plus rien à dire. Les circonstances dans lesquelles les coureurs disputent les courses deviennent de plus en plus extrêmes : les dénivelés (comme aujourd’hui), la chaleur (comme lors du Tour de Californie), des chemins d’un autre temps (Strade Bianche), le froid (pensez à Milan-San Remo),…. J’ai l’impression que la course évolue de plus en plus vers un cirque, et les coureurs sont les petits singes. Et tout çà n’est nullement nécessaire, car plus dur le parcours est-il construit, plus tard auront lieu les attaques. Personne ne veut se détruire en roulant. Le pouvoir est de toute évidence aux mains des organisateurs, des sponsors et des média. Le peloton n’a plus rien à dire. Des personnes comme Bernard Hinault n’aurait jamais toléré de telles conditions. Ils auraient tout bonnement arrêté la course d’un geste de la main. Maintenant je vois avant tout de la résignation. J’espère seulement que tout ira bien tantôt. Le désir vers une Vuelta, toujours de plus en plus difficile et de plus en plus dur se trouve en contradiction avec l’appel vers un sport plus propre. Les coureurs ne sont-ils pas à nouveau de cette manière conduit vers des produits illicites ? On ne peut plus travailler avec un baxter ou une infusion. Je comprends cela. Mais l’énergie dont ils auront fait usage doit d’une manière ou d’un autre être comblée. Heureusement, nous avons maintenant des meilleurs suppléments, des meilleures boissons sportives. Je constate que les coureurs qui ont disputé un Tour de France difficile ont encore été au top dans la Clasica San Sebastian. Les coureurs récupèrent donc bien. J’espère seulement que tout ira bien tantôt. Signé: Paul Van den Bosch, coach de Sven Nys. Source: http://sporza.be/cm/sporza/wielrennen/Vuelta/1.2430470
  13. Bonjour, Voici mon prono: F1: Chris Froome F2: Nairo Quintana F3: Fabio Aru F4: Alejandro Valverde F5: Tom Dumoulin Team Wallonie-France
  14. La dernière partie de l'article en anglais est effectivement, dans les grandes lignes, ce qui est dit dans le lien en néerlandais.
  15. La réponse de Sagan se trouve sur les bons médias belges ou néerlandais. Malheureusement, c'est en néerlandais et je n'ai pas le temps de traduire.... http://www.wielerflits.nl/nieuws/104602/peter-sagan-pleit-voor-verandering-dit-incident-moet-begin-zijn.html On y apprend aussi que Chris Boeckmans a été placé en coma artificiel suite à sa lourde chute (notamment tête percutant le trottoir entraînant un traumatisme crânien). Encore un sauvé par le casque.
  16. Très bien pensé ? Une course de côte chaque jour. Pas besoin d'allumer ta télé avant le dernier quart d'heure. Le scénario est toujours le même, avec les mêmes coureurs: Valverde et Rodriguez qui se regardent et quelques hommes frais par une saison pas trop chargée qui font le spectacle sur 2 kilomètres. Sur un TDF ces coureurs passeraient inaperçus. Le TDF est beaucoup mieux pensé et beaucoup plus animé. J'espère qu'il le restera et que chaque étape ne se terminera pas par lune ascension type Mur de Huy. Je te parie que sur l'étape d'Andorre, tout se passera dans les 5 derniers km du dernier col. En plus, tous les sprinters sont éliminés. Il ne reste plus que Degenkolb.
  17. Suite à sa chute provoquée par un motard de l'organisation, Peter Sagan ne prend pas le départ. Cette Vuelta est vraiment passionnante. 😃
  18. Bonjour, Voici mon prono: F1: Joaquim Rodriguez F2: Johan Esteban Chaves F3: Alejandro Valverde F4: Fabio Aru F5: Nairo Quintana Team Wallonie-France
  19. Grand Prix de Plouay Hommes: 1. Greg Van Avermaet 2. Philippe Gilbert 3. Julian Alaphilippe 4. Alexander Kristoff 5. Moreno Hofland
  20. Peter Sagan ne prend pas le départ non plus, suite aux séquelles de sa chute.
  21. Décidément, çà continue.... A nouveau un incident sur une course espagnole. Après la moto qui renversa Van Avermaet en route pour gagner la clasica San Sebastian, voici à nouveau une moto qui, cette fois, renverse le grand favori du sprint, Peter Sagan, à quelques km de l'arrivée lors de la finale de la 8ème étape de la Vuelta.
  22. Bonjour, Voici mon prono: F1: Alejandro Valverde F2: Chris Froome F3: Joaquim Rodriguez F4: Nairo Quintana F5: Johan Esteban Chaves Team Wallonie-France
  23. Il arrive que les commissaires sanctionnent le bidon collé. Ce fut le cas lors du dernier Tour de France pour Jean-Christophe Peraud: Published on Jul 17, 2015Jean-Christophe Peraud mis à l'amende par les commissaires du Tour. Victime d'une très lourde chute ce vendredi, Jean-Christophe Peraud a écopé de 150 francs suisses d'amende, de 10" au classement général et 5 points au classement du maillot vert. En cause, un bidon collé suite à sa chute. Le jury des commissaires a catalogué ce geste comme étant "une action portant atteinte à l'image du cyclisme". Il est interdit de prendre appui sur le bidon et ainsi de bénéficier de la vitesse du véhicule. Ce geste porte atteinte à l'image du vélo selon les commissaires. Source: https://www.youtube.com/watch?v=j30zIP-6r-4
  24. Bonjour, Voici mon prono: F1: Peter Sagan F2: John Degenkolb F3: Nacer Bouhanni F4: Jean-Pierre Drucker F5: Danny Van Poppel Team Wallonie-France
  25. Il s'est fait "remorqué" un peu trop longtemps lors de la prise d'un bidon de ravitaillement (bidon collé). Voir le lien donné par Michel Crepel ci-dessus.
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