Michel ROTH

A mon avis, ça révèle quand même quelque chose Oui. Le racisme est devenu banal de nos jours. On adoucit le discours pour faire passer la pilule. On ne dit plus que l'étranger est inférieur, mais qu'il est différent. On ne dit plus qu'on est nationaliste mais patriote.

Froome fait la même chose chaque année. L'an passé c'était même encore pire au Tour de Romandie. Il n'a pas réalisé non plus un super clm dimanche, mais il termine dans le top 10. On a vraiment l'impression qu'il est là uniquement pour s'entraîner. D'ailleurs, il n'avait pas l'air de souffrir dans sa montée vers Leysin. On verra un tout autre Froome dès le Dauphiné. A mon avis il doit viser le doublé Tour de France - Vuelta. On voit qu'il vise ce doublé depuis quelques années, d'où il doit bien programmer son pic de forme et économiser son équipe pour ne plus envoyer l'équipe B à la Vuelta.

Ceux qui pensent que Froome ne sera pas compétitif dans deux mois se bernent de douces illusions. Ils ont la mémoire courte. L'an passé il avait procédé exactement de la même manière, terminant même à plus de 20 minutes au général après avoir perdu près de 18 minutes dans une étape de montagne. On peut même dire que cette année, il est nettement mieux sur ce Tour de Romandie que l'an passé, puisqu'il n'a perdu que 1 min 15 s sur Yates dans cette étape.

La meilleure position en descente est la position "superman":😉 http://www.dhnet.be/buzz/sports/un-cycliste-se-prend-pour-superman-et-depasse-tout-le-monde-video-57c059de35704fe6c1e09e3e Remarquer que son pédalier (pas de dérailleur à l'arrière) continue à tourner (moteur ou pignon fixe)

En plus, dans le lien donné par Joël, j'ai retrouvé une étude que j'avais déjà commentée il y a presque dix ans: des essais en soufflerie lorsque deux coureurs se suivent. Etude faite à l'époque à l'Institut Von Karman de Dynamique des Fluides, en région bruxelloise avec deux coureurs dont l'un était Tom Steels. Avoir un suceur de roue derrière soi dans une échappée est préférable à une échappée en solitaire.😄 Bien sûr, le suceur de roue tire encore plus de bénéfices de cette situation et flinguera le premier à l'arrivée.😃 http://www.europhysicsnews.org/articles/epn/pdf/2013/01/epn2013-44-1p20.pdf La référence aux travaux du Von Karman n'est pas reprise dans l'article du lien.

De tout coeur avec toi Georges.

Salut Didier. Bien content pour toi que cela se termine. Nulle doute que ta réadaptation à l'effort se fera sans problème. Patience pour la suite ! Ah oui, une dernière chose: bientôt le Giro et bien sûr on attend tes pronos. 😄

J'ai lu cette info dans mon journal ! Page 35 du Journal belge "Le soir" en date du 27 avril. Comme le lien est en anglais, je vais résumer l'article du journal Titre du journal: La position de Froome contestée par la science. Il s'agit de la descente du col de Peyresourde lors de la 8ème étape du dernier Tour de France. Il avait obtenu 13 secondes d'avance sur le reste du peloton. L'étude affirme que dans le meilleur des cas (position Sagan), il aurait pu se présenter à l'arrivée avec 46 secondes d'avance. L'étude avance qu'en fait, de par sa position sur sa machine, il a perdu en efficacité, en vitesse et en puissance ! De plus, il aurait promu une position plutôt dangereuse sur le vélo car, toujours selon cette étude, cette position met la majeure partie du poids du cycliste sur la roue avant et réduit sa capacité à diriger correctement son vélo. Conclusion de cette étude en soufflerie: Meilleure position pour descendre un col (de la moins bonne à la meilleure): Dos relevé: la plus lente Dos à l'horizontale : 8 % plus rapide Position Froome (assis sur la barre supérieure du cadre de son vélo, la poitrine sur le guidon, la tête penchée au niveau de la roue avant): 9% plus rapide Tête penchée (menton sur le guidon): 12 % plus rapide Position Pantani (fessier à hauteur du milieu de la roue arrière, les bras parallèles à la route): 14 % plus rapide Position Sagan (bas du dos presque collé à la pointe de la selle et les fesses sur l'arrière du tube du cadre): 17 % plus rapide. Les positions décrites ici sont très bien illustrées à la figure 2 du lien donné par Joël. N'est pas considéré dans cette étude, outre la morphologie du coureur, le plus important dans une descente: le pilotage et la prise de risques. A cet égard, on considère que le meilleur descendeur du peloton est Nibali.

Il y a même des cyclistes qui s'agressent entre eux:😄 http://www.lameuse.be/1709295/article/2016-11-02/la-video-qui-fait-scandale-deux-cyclistes-wallons-agresses-en-flandre-tu-es-trop

Heureusement les flandriennes sont protégés grace aux pavés Note que l'Amstel n'est pas pavé, ce qui n'a pas empêché de voir une course d'action, juste en changeant le parcours. Donc les solutions existent et en plus, elles sont faciles à trouver. Suffit de le vouloir. Par exemple puisqu'on ne peut plus emprunter Stockeu (route tout de même très étroite et à circulation locale pour les voitures !), les organisateurs pourraient proposer ceci en remplacement de la trilogie stavelotaine. 1) Première côte: côte de Wanne comme d'habitude, sauf qu'après le sommet, on tourne à droite juste avant l'église (on ne va pas jusqu'au rond point) en direction de Hénumont. A Hénumont, soit 2 km plus loin que le sommet de Wanne, on descend vers Wanneranval (route empruntée par le TDF en 2010 dans l'autre sens). 2) Deuxième côte: remontée vers Wanne par Wanneranval. En fait c'est juste la même route que la course descend habituellement en allant vers Stavelot. Ecart entre le sommet de la première montée et le pied de la deuxième montée: environ 3 km. Deux kilomètres sur route sinueuse et vallonnée suivie d'une belle descente de 1 km après Hénumont. - La course arrive alors au rond point de Wanne et la course ne se croise pas. Ensuite, direction Aisomont. A Aisomont (1 km après le rond point) prendre à gauche pour entamer la descente vers Spineux, puis, en bas de la descente, direction Trois Ponts par la Nationale Vielsalm Trois Ponts (seulement 5 km). - En aucun moment il faut noter que la course ne passe au même endroit et on a fait deux fois la côte de Wanne (dans les deux sens de montée)! La deuxième montée offre même un pourcentage max plus élevé (16 ou 17 %) que la première (13 %). 3) Troisième côte: à Trois Ponts (peu avant le carrefour vers Coo, Stavelot; en fait pour ceux qui connaissent, c'est près de La Poste, virage assez serré qui obligera d'être bien placé), prendre à gauche pour faire la côte des Hézalles Comme dit plus haut, Le pied n'est qu'à 5 km de la fin de la descente de Wanne (escaladée deux fois). Côte presque aussi difficile que Stockeu (pourcentage max : 20 %). La côte des Hézalles a déjà fait partie du parcours de La Doyenne. Ensuite, du sommet descente vers Trois Ponts. - A Trois Ponts, au bout de la descente, prendre la direction de Coo. - Après seulement moins de 2 km, prendre à droite juste après être passé sous le pont du chemin de fer pour aller chercher le Thier de Coo. Il y a moyen de prendre cette côte un peu plus loin à l'entrée de Coo. Mais l'intérêt de prendre la route à droite à la sortie de Trois Ponts offre une petite difficulté supplémentaire qui ne serait évidemment pas répertoriée. Assez courte mais tout de même assez raide (on passe dans un village dont j'ai oublié le nom). On monte puis on descend (en tout 1 à 2 km). Ainsi on arrive au pied du Thier de Coo. 4) quatrième côte: le méchant Thier de Coo (long de plusieurs kilomètres; pourcentage max: proche de 20 %). Puis descente vers Stavelot. Descente jusqu'au centre de Stavelot (place Saint Remacle) pour faire complètement la Haute Levée. Pas de zone plate entre ces deux côtes ! 5) cinquième côte: la Haute Levée Au total, la trilogie (Wanne-Stockeu-Haute Levée) serait remplacée par 5 côtes vraiment très proches et dificiles, avec, au total, un kilométrage inférieur à celui qui a été proposé dimanche en remplacement de Wanne-Stockeu-Haute Levée.. Ce n'est qu'un exemple de ce que l'on pourrait faire. A propos du Thier de Coo, la route n'est pas plus étroite que Stockeu et elle est en bon état, sauf vers le sommet, où elle peut être en mauvais état sur seulement une cinquantaine de mètres, mais on voit bien pire sur d'autres classiques. Je pense que les organisateurs connaissent bien ces routes (en fait sauf le Thier de Coo, ASO les a déjà utilisées, dans un sens ou dans l'autre), mais qu'ils n'ont pas la volonté de changer, ni de durcir la course au milieu.

Je m'étais fait la même réflexion à propos de Matthews. J'en profite pour te féliciter pour ta prestation de samedi. Ce n'est pas évident sur la grande distance. Surtout, que tu es parti très fort (j'ai lu ton compte rendu). Maintenir une moyenne de plus de 28 km/h jusqu'au plateau de Bastogne, bien tenir par la suite quand çà se corse et que les kilomètres commencent à peser dans les jambes, il faut être en grande forme ! Bravo.

Si tu supprimes la côte à l'arrivée, les spécialistes du type Valverde ou Dan Martin deviennent moins dangereux, donc il y a encore moins de raisons pour les attaquer de loin et pour débrider la course L'Amstel a cependant prouvé le contraire. L'organisateur avait supprimé le Cauberg comme lieu d'arrivée. Dan Martin et Alejandro Valverde participaient à l'Amstel et on les a attaqué de loin. Pour faire simple, et je rejoins l'avis de Gautier et d'autres qui se sont déjà exprimés ici sur ce sujet, alors que LBL présente un dénivelé positif important, les difficultés sont très mal réparties. Déjà entre entre la côte de Saint Roch (Houffalize) et la trilogie stavelotaine (absente cette année mais que l'on pouvait remplacer par beaucoup mieux que ce qui a été proposé), il n'y a pas de difficultés répertoriées (52 km entre la côte de Saint Roch et la côte trop courte de Pont). Je sais que les cyclos de samedi me diront que LBL çà monte et çà descend partout. Mais ici on parle des pros pour qui la plupart des faux plats montants des 170 premiers kilomètres ne représentent pas grand chose (seulement 3 côtes répertoriés avant le km 170, espacées entre elles de plus ou moins 50 km). Comme ne représentaient pas grand chose non plus les nouvelles côtes: celles de Pont et de Bellevaux en remplacement de Wanne et de la Haute Levée. Il faut noter que seule la côte de Stockeu n'est pas accessible, les deux autres le sont toujours et Stockeu peut facilement être remplacée, dans un rayon très court par deux difficultés majeures. Par exemple Hézalles (presque équivalent à Stockeu) et le méchant Thier de Coo, qui en plus, sont des routes étroites et sinueuses. Le Thier de Coo (qui est long de plusieurs kilomètres et très pentu) rejoint directement la Haute Levée. La côte de la Ferme Libert est certes une belle côte, mais elle n'était pas stratégiquement bien placée car beaucoup trop loin des Rosiers, etc... Il faut rendre la course nettement plus usante avant la finale (les 25 derniers kilomètres). Pour cela il faut rechercher les petites routes tortueuses et étroites du massif ardennais pour désorganiser la poursuite derrière les échappés, et rapprocher au maximum les côtes dans le coeur de la course, quitte à en ajouter. Il faut éviter les grands axes quand c'est possible (et c'est souvent possible) et rendre l'arrivée dans un cadre plus prestigieux, digne d'un des 5 monuments des classiques. Un monument autrefois considéré comme étant la classique la plus dure du calendrier et que l'élite des pros voulait accrocher à son palmarès. Alors que maintenant, on constate que des Nibali, Contador, Quintana, Froome, Pinot, Chaves,... commencent à s'en désintéresser.

Valverde ne gagne pas toutes les éditions de LBL. L'an passé c'était Poels. Il y a eu aussi, de mémoire, Gerrans et Dan Martin. Le scénario était à chaque fois identique. Oui ce sont les coureurs qui font la course, mais quand le même scénario se répète d'année en année, on doit nécessairement se poser des questions.De plus, pour que les coureurs fassent la course, il faut aussi qu'ils soient au départ. Or que voit-on: la Flèche et la Doyenne sont maintenant désertées par les "grimpeurs": plus de Nibali, plus de Froome, plus de Contador, pas de Quintana, ni de Chaves, ni de Miguel-Angel Lopez, ni de Pinot... Les organisateurs des "Flanders Classics" ont osé modifié la finale des courses flamandes avec comme résultat des courses palpitantes. Ils ont osé s'opposer aux intérêts d'autorités locales pour privilégier le spectacle. Les organisateurs de l'Amstel ont osé ne plus mettre le Cauberg comme juge de paix et la course s'est débloquée avec le succès que l'on sait. En plus, tous ceux qui connaissent bien les tracés historiques de la Flèche et de La Doyenne savent très bien que les tracés actuels ne répondent pas à des intérêts sportifs, mais à des intérêts locaux. Ils savent très bien que la région des Ardennes offrent des possibilités quasi infinies de faire de ces deux classiques de "vraies" classiques, et non plus des courses formatées Les critiques, du moins en Belgique francophone, sont, d'année en année, de plus en plus vives. Il faudra bien qu'un jour ou l’autre, ASO en tienne compte.

Brice, la Flèche est par tradition une "ardennaise". La Flèche actuelle ne met même pas une roue dans le massif ardennais. Huy est une cité du Condroz et Binche, la ville de départ est une ville du Centre. Les gens se massent dans le Mur parce qu'il n'y a rien à voir ailleurs. Tu as déjà vu où se massent les gens sur les courses en Flandres, et avant sur le beau parcours traditionnel de la Flèche ? Ils se massent par milliers dans toutes les côtes, et pas rien qu'à l'arrivée. La Flèche par tradition traversait le massif ardennais, pas le Condroz. C'est ainsi que ses concepteurs l'ont toujours envisagée. Demande à quiconque qui habite ou a habité dans les Ardennes ce qu'il pense du parcours de la Flèche actuelle (qu'on ne devrait même plus appeler une "ardennaise") et tu seras vite remis à ta place. Huy (comme Ans pour la Doyenne) a été choisi probablement parce que le Pesant Cub Liégeois n'avait plus les reins assez solides pour organiser ses deux classiques ardennaises. Alors il est fort possible que le Club ait demandé l'aide de la Région Wallonne. A Huy, comme à Ans, il y avait deux ténors socialistes de la politique, Anne-Marie Lizin (Huy) et Michel Dardenne (Ans). Leur réponse a dû être du type: on veut bien vous aider, mais, en compensation, l'arrivée sera maintenant à Huy et à Ans. ASO a repris le flambeau, n'a rien changé et est probablement encore soutenu par les autorités locales, malgré le décès d'Anne-Marie Lizin et de Michel Dardenne. Dans toutes ces magouilles, l'aspect sportif est certainement passé au second plan.

Au niveau des classiques et des courses d'un jour, tu ne peux pas dire que Valverde est le plus polyvalent. Il a beaucoup gagné sur la Flèche Wallonne (2006,2014,2015,2016,2017) et sur Liège-Bastogne Liège (2006,2008,2014,2015.2017). Il faut aussi ajouter la Classica San Sebastian (2008, 2014). A l'exception de ses 2 victoires sur la Classica, ses 9 autres victoires sont très spécifiques (arrivée en côte). Gilbert est plus polyvalent que lui sur les courses d'un jour. Si l'on regarde son palmarès on trouve de tout: Vainqueur de l'Omloop (2006, 2008), du Tour des Flandres (2017), de l'Amstel (2010,2011,2014,2017), de la Flèche (2011), de Liège-Bastogne-Liège (2011), du Tour de Lombardie (2009, 2010), de Paris Tours (2008,2009), de la Strade Bianche (2011), du championnat du monde (2012), du Grand Prix cycliste du Québec (2011). Sur ce que l'on considère comme les cinq grands monuments, Gilbert en a gagné 3, Valverde 1. Il n'est pas impossible que Gilbert puisse encore gagner Paris Roubaix, voire Milan San Remo. Je ne conteste pas que si l'on ajoute les épreuves par étapes, Valverde reste celui qui est le plus compétitif et effectivement le plus régulier sur l'ensemble de la saison, à la fois par ses victoires et ses très nombreuses places d'honneur. Note qu'au classement WT 2017 (qui est différent du classement UCI), c'est bien toujours Van Avermaet qui est en tête (2528 points) devant Valverde (1995) et Kwiatkowski (1701). Gilbert qui n'a pas pu disputer les 2 dernières courses WT rétrograde à la 4ème place (1670)

😄

Oui, il faut être sportif et reconnaître que le meilleur sur ce genre d'arrivée a gagné. Mais c'est vrai que cette année, Valverde manquait aussi d'opposition. Non seulement il manquait Gilbert qui était en super forme, mais aussi Alaphilippe et Poels (qui a déjà battu Valverde dans ce genre d'arrivée). Avec ces trois-là en plus (absents pour blessure), le pronostic aurait été moins évident. Sachant cela, le scénario était donc parfaitement prévisible: tout allait se résumer une nouvelle fois en une course de côte. Même le second est le même que mercredi. Quant au remplacement de la trilogie stavelotaine par une trilogie malmédienne, il vaut mieux en rire qu'en pleurer. quand on connaît les possibilités qu'offre la région. 😢

Bonjour, Voici mon prono: F1: Alejandro Valverde F2: Michal Kwiatkowski F3: Dan Martin J1: Michael Albasini J2: Greg Van Avermaet Team Occitanie Sud

Pas adapté pour qui et pour quoi, Pour qui ? tout simplement pour l'auteur de la phrase soulignée qui est Laurent Fignon. Pourquoi: parce Laurent Fignon était une référence en la matière. Sous-entendre, comme tu le fais, que Laurent Fignon n'était tout simplement pas adapté pour regarder les courses cyclistes te rend ridicule.

Cela commence vraiment à faire des vagues dans la presse belge. http://www.dhnet.be/sports/cyclisme/pour-ou-contre-redynamiser-le-parcours-de-la-fleche-wallonne-58f7b704cd70812a6587c31b

Les courses doivent garder leur tradition et leurs caractéristiques! La flèche c'est l'arrivée en haut du Mur, Alors là, tu me fais bien rigoler. La tradition de la Flèche n'a jamais été le Mur de Huy. Sa caractéristique et sa tradition étaient, comme l'a souligné, Eric de traverser la Wallonie, d'où son nom; Flèche Wallonne. La tradition c'était Charleroi-Liège et Liège-Charleroi, ainsi qu'en avaient décidé les fondateurs de cette course, le journal "Les Sports". Ce n'est que depuis que ASO a repris l'organisation que la tradition a été démolie pour nous fournir une course insipide Le désintérêt du public pour la flèche wallonne?? Il suffit de lire les journaux belges d'aujourd'hui pour s'en rendre compte. A part sur le Mur de Huy, il y a peu de spectateurs ailleurs. Dans le journal Le Soir de ce jour, on peut lire: ... qui n'explique pas, à lui seul (le vent glacial), la morosité palpable d'un public plus clairsemé qu'à l'accoutumé. ....mais dans la lassitude qu'il engendre, déprécie l'aura d'une classique qui attend une course d'anticipation et un peu de folie depuis la victoire d'Igor Astarloa en 2003. Une éternité !....... pour dimanche, on peut lire plus loin .... sur les hauteurs ansoises d'une Doyenne elle aussi devenue bien monotone dans son déroulement, peinant à voir de l'agitation avant l'ultime montée. Signé: Sébastien Close Et surtout, ne viens pas raconter que la tradition de la Doyenne, c'est l'arrivée à Ans.

Au moins une classique avec une arrivée en côte. ? Tu parles de diversité en oubliant qu'il y a encore quelques années il y avait trois classiques sur le même schéma: l'Amstel (Cauberg), la Flèche (Mur de Huy) et LBL (Saint-Nicolas). C'était devenu une spécificité des 3 ardennaises. Après la modification heureuse de l'Amstel, il en reste tout de même encore deux, et non pas une car, depuis quelques années LBL se joue aussi dans la dernière côte. Espérons que dimanche on assistera à autre chose, mais c'est peu probable. Pour les purs sprinters, il y a maintenant la Cyclassics Hamburg le 20 août, classée WT. D'ailleurs, non seulement les spectateurs s'intéressent de moins en moins aux ardennaises belges, mais aussi les coureurs. Absents de la Flèche (outre les blessés et malades): les grimpeurs Nibali, Contador, Froome, Quintana, Chavès, Miguel-Angel Lopez,... tous préférant se préparer pour les épreuves par étapes plus généreuses en points WT que de venir défendre leur chance sur ces courses qu'ils ne considèrent probablement plus comme de grandes courses.

Bravo. Gagné. 😄

En 2009, un grand champion, excellent consultant à la TV et qui n'avait pas sa langue en poche avait écrit ceci au sujet de la Flèche Wallonne et de Liège-Bastogne-Liège: Rien ne valait une bonne classique comme la Flèche Wallonne qui, à cette époque, ressemblait encore à une grande course. Plus de 240 km, quand aujourd'hui elle ne dépasse plus les 200. Moi, j'aimais les courses longues et sélectives. Beaucoup de champions peuvent passer les 200 kilomètres sans trop d'embûches. Mais 240 kilomètres, voire plus, c'est une autre histoire et une réelle élimination "naturelle" peut alors s'opérer. Au delà du dopage, on peut dire que le cyclisme a néanmoins progressé dans tous les domaines. Les routes, le matériel, la préparation. Donc le niveau moyen est monté d'un cran. Le problème, c'est que pendant ce temps-là les courses, elles, n'ont pas beaucoup évolué. Une course comme Liège-Bastogne-Liège qui, de mon temps, était une course effrayante et sélective, n'est plus aujourd'hui (en 2009) qu'une course normalisée, ordinaire. Pour une raison au moins : il y a trop d'écarts entre les côtes. Ce n'est plus adapté aux coureurs d'aujourd'hui. De même, est-ce normal que la Flèche Wallonne arrive au sprint dans le Mur de Huy ? Cela signifie simplement que les profils des courses ne sont plus adaptés. Je suis content d'être en si bonne compagnie dans mes critiques du parcours de la Flèche et de LBL. 😄

Il y a aussi la distance qui est trop courte sur la Flèche. 200 km, ce n'est pas assez. Puisque tu cites Milan San Remo, la classique italienne fait tout de même près de 300 km, ce qui entame nettement les réserves des sprinters et fait que chaque année, on a presque toujours un vainqueur différent. Si on avait réduit Milan San Remo à 200 km, on aurait déjà 5 victoires de Cavendish. Un déménagement de Huy vers Spa ou Stavelot ouvrirait d'autres opportunités, histoire de passer à autre chose après 30 ans. Je pense que peu de gens se rappellent encore de ce temps où la Flèche était une course très disputée avec un parcours qui le permettait effectivement.