L'USADA ne s'en mêlera jamais. Indurain est Espagnol et l'article souligne bien le laxisme des autorités espagnoles en la matière. D'autre part, en 1991,on peut se demander si l'EPO était déjà sur la liste des produits interdits ? Si l'EPO n'y figurait pas, on peut difficilement lui reprocher quelque chose. L'Agence Mondiale Antidopage n'existait pas encore à l'époque et la réglementation n'a évolué qu'à partir de l'affaire Festina. Les sanctions étaient aussi moins sévères. Même Zoetemelk a procédé aux transfusions sanguines en 1976. Ce n'était pas encore interdit. Il y avait même eu un reportage à la télévision Belge à l'époque avec Zoetemelk qui expliquait sa préparation pour le Tour. Personne n'a trouvé çà comme étant du dopage à l'époque (sinon on se demande pourquoi Zoetemelk aurait autorisé à faire un tel reportage sur sa préparation). On parlait de médecine sportive, de rééquilibrage sanguin. L'EPO, par la suite, a peut-être été considérée dans la même ligne par les coureurs, plus facile qu'une transfusion et pas vraiment illégale si elle n'était pas reprise dans la liste des produits et pratiques interdits. Ensuite, Indurain, s'il avait été pris pour dopage, il aurait fait profil bas, comme l'ont fait Ullrich, Basso, Pantani,... C'était un doux et il n'avait rien d'arrogant.