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Jérémie LAPLAC

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Tout ce qui a été posté par Jérémie LAPLAC

  1. Thierry, je pense que Grégory a raison sur le sujet de l'adhérence du pneu. Le freinage disque est nettement plus puissant, je pense qu'un ralentissement trop brutal car sur disque, risque de faire décrocher le pneu ou avant ou arrière... A mon avis son argument se tient... Vous oubliez une chose : le freinage à disque laisse le rayonnage travailler car la roue n'est pas pincée au somment de la fourche. Dès lors, l'adhérence est intrinsèquement meilleure. Quant aux pneus de 28mm, ils offrent plus de grip, certes, mais aussi plus de confort et un rendement au moins aussi équivalent. Les deux systèmes peuvent et doivent cohabiter ; à chacun d'optimiser sa monture en fonction des avantages qu'il trouve sur l'un ou l'autre système. Moi qui roule soit dans les Ardennes, soit en montagne par tous les temps, je ne reviendrai pas au patins. Si j'habitais en plaine, pas certain que le disque me serait d'un grand avantage. Dernière chose : je viens de me monter un vélo en Sram Force à disques : c'est juste de la daube en comparaison à ce que Shimano ou TRP/Gevenalle proposent : toucher mou et spongieux, purge compliquée, course des leviers beaucoup trop longue ce qui fait que la palette du changement de vitesse va s'écraser contre le cintre ..... Bref, à éviter.
  2. Qu'en est-il des patins des freins à disque ? S'usent-ils moins vite ? J'ai fait Turin Nice en Gravel, mode Bikepacking avec des plaquettes qui avaient déjà 1500 bornes dans le nez ; elles sont toujours opérationnelles alors qu'elles en totalisent maintenant plus de 3000. @ Grégory : Descente de cols empierrés comme par exemple l'Assietta entre le col de Finestre et Montgenièvre, ou de col très tortueux comme le versant italien du col d'Agnel (14% et des épingles à gogo) : rien à signaler avec des freins TRP. Pourtant, c'était en mode brutos ....
  3. Merci pour ces précisions quant au parcours. Je sens que ça va y aller à l'économie... Pour le Sram, il va très bien sur le pied d'atelier. Mais vraiment bien. Une fois sur la route, il fonctionne très bien sur le grand plateau, mais très mal sur le petit. Si je corrige les réglages pour le faire aller correctement sur le petit plateau, plus moyen de descendre sur les pignons 8 à 1 quand je repasse sur la plaque. Je précise : câbles et gaines neufs, tout intégré proprement, un liner neuf pour bien guider le câble, pate de dérailleur bien droite.... Bref, je comprends pourquoi ils veulent imposer le mono 😳
  4. +1, Michel ! Moi, deux heures ce matin. Vent défavorable à l'aller et très défavorable au retour. Une chute dans un sous-bois, un vélo dégueulasse et une manette bien griffée.... J'ai perdu mes lunettes et j'ai fait demi-tour pour les récupérer. Et voilà, une de plus au compteur ;-)) Quand viens-tu rouler dans la région ?
  5. En tout cas je te souhaite déjà de prendre du plaisir Merci ! Toujours satisfait du Potenza H11 ? J'ai un Sram Force, j'en suis vraiment déçu. Indexation hasardeuse, touché des freins merdique et je vais taire ce que je pense du dérailleur avant. Bref, ce truc risque de vite voler sur troc-velo, mais je ne sais pas trop au profit de quoi dans la mesure où mes souvenirs de l'Ultegra 6800 ne sont guère mieux .....
  6. Franck, tu connais particulièrement bien la région ; 245 km là-bas, ça n'a rien à voir avec Liège Bastogne. Je serais même tenté de penser que c'est trop plat pour toi :-))
  7. Un VTT carbone 29" de 10 kg avec des pneus style Schwalbe G One 40 mm et braquets adaptés c'est quasi un gravel Oui, je suis d'accord et je n'aime pas trop cette partie du règlement non plus. Mais tu n'as malgré tout pas le rendement et la facilité d'un vrai gravel dans une bosse ou sur le plat. Par contre, en descente un rien technique, ton VTT sera bien plus à l'aise que mon gravel. Ceci étant dit, j'ai refait du VTT l'an passé et je déplore la tendance au toujours plus cassant et plus technique qui s'impose. A cet égard, le gravel me convient bien mieux.
  8. La veille de Paris-Roubais, une organisation intéressante : http://bit.ly/2yfdoGP 245 km de petites routes, chemins, secteurs pavés, bergs - soit un échantillons des plus belles difficultés du Ronde et de Paris Roubaix. Inutile de vous dire : je suis chaud comme une baraque à frites et mon inscription est d'ores et déjà réglée. Seul bémol de cette organisation : le côté règlementé des vélos. Pneus de 40 mm max, guidons plats ou VTT interdits. Un peu dommage, j'apprécie la diversité. Il faudra être bien préparé, tant physiquement que techniquement : pas de balisage, tout à la trace GPS, ce qui nécessitera une bonne approche pratique. Mon GPS cale après 7 ou 8 heures de guidage ; je vais utiliser une batterie d'appoint. Il ne reste plus qu'à prier pour avoir une météo simplement clémente.... Bonne route à tous, et j'espère que certains d'entre vous seront de la partie !
  9. Oui, Franck, faut le changer. Il est peut-être intact, mais ce qu'il y a en dessous vaut bien plus que le prix du couvre chef
  10. Surtout qu'il avait le vent dans le pif et devait se retourner tous les 50m pour être sûr de ne pas perdre Froome dans les derniers km ça m'a rappelé Landis qui avait mis Amstrong dans le rouge dans l'Alpe d'Huez. On sait ce qu'il en est advenu.
  11. Donc cela ne dérageait personne qu'il y ait des freins à disque 😃 😆 Avec la boue la flotte, les patins ont deux inconvénients : 1/ une diminution notoire et dangereuse de l'efficacité du freinage et 2/ une usure importante des patins et des jantes.
  12. Pour les photos, je me suis posé la même question .... J'ai bien vu passer des images sur Instagram, mais rien de bien terrible
  13. Pas plus que sur une voiture. Les liquides DOT (Sram) ont un point d'ébullition très élevé. Les liquides minéraux un peu plus faible. Sur Turin Nice, cette année, bien chargé et en minéral, je n'ai pas eu le moindre problème dans les descentes lentes car non asphaltées ou dans les descentes traditionnelles comme Agnel versant Italien (14% de pente max), l'Izoard ou encore, le Turini.
  14. On a donc du se croiser, Jean-Marc ! 4.5 bars, comme dit Eric, c'est trop. Plus souple, tu aurais sans doute eu plus de grip et donc, naturellement plus de facilité dans les descentes.... Question alakon : qu'est-ce qui t'a empêcher de rouler en tubeless ?
  15. Tu as changé de vélo pour l'occasion Un vélo en plus, typé plus "fun" que le Lynskey. J'adore ce Lynskey comme tu sais, mais je souhaitais un vélo plus réactif que ce titane, dédié aux sorties sportives sur l'asphalte et en dehors. C'est chose faite avec cet Open UP, même si le Lynskey reste mon vélo pour tous les jours et pour les grands raids. Avec ton gravel, tu aurais apprécié ce parcours jamais plat :-)) ça ressemble au Nürburgring, mais en plus étroit avec moins d'asphalte.
  16. Tout doucement, il faudrait arrêter de tendre des bâtons pour se faire battre ; ça en devient risible, pour ne pas dire pathétique.
  17. Sympa, Olivier, ce petit retour d'expérience. Pour mon information, quels braquets avez-vous utilisé - ta compagne et toi ?
  18. Un VTT en 29 avec des pneus plus roulant fait parfaitement le job. Il y avait des vélos de tous les styles : cyclocross en cantilever, 46/36 devant et 11/25 derrière (faillait avoir de la condition), VTT en 27.5 et 29, rigides et tout suspendu, des vélo "farfelus" comme des singlespeeds (fallait aussi avoir de la condition) et une majorité de gravels, lesquels sont vraiment bien adapté à ce type de parcours : rapides, très rapides même sur les portions roulantes, faciles dans les longues bosses et suffisamment confortables quand ça tabasse un peu. Plus que le vélo, je pense qu'adapter son style au terrain est essentiel. Le départ était un peu cassant et j'ai préféré y aller cool. D'autres qui clairement jouaient le chrono ont tenté de suivre des VTT avec des pneus à chambre en 37 ou 40 mm et là, c'est la crevaison par pincement assurée.
  19. Merci, Eric ! Deux choses m'ont surpris : 1/ le nombre de participants (395 selon l'organisateurs) tout d'abord. Je pensais que ce serait très confidentiel, mais il y avait des gens de partout : des belges, of coure, mais des français, des allemands .... 2/ Surtout, le nombre d'abandons. Quand je suis arrivé, j'ai dû remettre le bracelet puce à l'organisateur. La caisse dans laquelle le préposé les déposait était bien remplie. Je pensais donc être dans la deuxième moitié mais le type m'a expliqué que ces bracelets venaient en fait des gens qui avaient soit abandonné, soit coupé pour rentrer en direct. A l'avenir, ce serait sans doute chouette de proposer une distance intermédiaire.
  20. Moi ce qui m'étonne dans le discours des "pro-disques", c'est toujours cette conclusion qui se veut indiscutable : "vous verrez, vous n'aurez pas le choix, on vous l'imposera de gré ou de force Ce n'est pas mon cas, tu le sais bien. Je suis pour la diversité de l'offre. Contrairement à Sram et à beaucoup d'autre, je suis pour un 3x11 par exemple. Je regrette aussi les braquets imposés, départ de 11 ou dans le meilleur des cas de 12. Que les transmission par câbles restent en parallèle au DI2, c'est très bien. Il en va de même pour les disques et les freins à étriers qui doivent être complémentaires. Par contre, le fait que l'industrie souhaite mettre tout le monde au pas simplement parce que les gros marchés anglo-saxons veulent des nouveautés - et que dès lors, uniformiser vers le disque permet de réduire les couts de fabrication - ne peut pas devenir un argument neutre contre ce type de freinage.
  21. 170 bornes de gravel bien hard hier, dans le froid et la pluie. CR complet dans la rubrique cyclosport, post Dirty Boar : http://www.velo101.com/forum/voirsujet/message-modifie--38374/page:1#post_921331
  22. Tu y étais ? J'ai hésité à y aller vu les conditions météo annoncées puis je me suis lancé. Départ vers 7h15 d'Ovifat, à quelques encablures du Signal de Botrange (583 mètres d'altitude) avec 10c° et de la pluie. Dès les premiers hectomètres, certains y vont à fond, avec comme résultat des cyclistes arrêtés partout en train de remplacer des chambres. Le bon choix, c'est le tubeless ;-)) La première partie est très roulante avec vent de dos et peu ou pas de pluie, sur une soixantaine de kilomètres majoritairement en faux plat descente. Peu après le premier ravito, au km 45, j'enlève la veste de pluie, le soleil ayant fait son apparition. Cinq minutes plus tard, la pluie retombe et ne nous quittera pour ainsi dire plus : une succession d'averse nous suivra toute la journée. Approximativement au kilomètre 61, au Wehebachtalsperre, le point le plus bas au demi-tours, les choses se corsent : vent de face, longues bosses avec de l'eau qui ruisselait sur les chemins. Mais le pistes de l'Eifel sont magnifiques et en mode économie, j'atteins sans encombre le ravito deux, au km 111. Ravito magnifiquement achalandé : tartines jambon ou fromage, salé, sucré, fruits, eau, barres énergétiques ; je n'ai pas souvenir d'avoir eu un tel choix sur une cyclo. Ensuite, ça devient compliqué pour beaucoup de monde. La patience du début paye, les sensations sont très bonnes je remonte les groupes les uns après les autres, et je continue tranquillement mon petit bonhomme de chemin jusqu'au ravito trois au km 143. Le temps de me mettre une banane derrière la cravate, une autre dans la poche et de remplir les bidons et c'est reparti, pour la partie la moins agréable : un chemin de racines, de boues, des passages à gué, du portage pendant 20 bonne minutes. Plus VTT que Gravel, dans la pluie, avant de récupérer des pistes plus roulantes. Km 162 : la dernière boucle, à l'approche de l'arrivée, nous fait descendre le long d'un ruisseau, dans une splendide vallée encaissée. De 645 mètres, ça redescend jusqu'à 480. La remontée vers l'arrivée, longue de 2 kilomètres est pentue à souhait et nous ramène à 583 mètres avec à nouveau du portage sur des petits ponts : la pluie a gonflé les cours d'eau, rendant les passages à gué suicidaires. Puis c'est l'arrivée après 7h45 de vélo. Très content de l'avoir fait, en gérant bien mes forces et en terminant sans douleurs, pas dans la souffrance ... Une bière et une frite plus tard, c'est retour à la maison pour une douche méritée et nécessaire. Je ne me rappelle pas avoir été aussi crasseux et puant Niveau matos : j'avis mis mes fidèles Maxxis Rambler Tubeless en 40 mm, gonflés à 1.7 devant et 1.8 derrière. Choix parfait : bien roulant, ils offrent le confort suffisant pour ces pistes majoritairement rapides et assez de grip pour ne pas patiner dans les côtes boueuses et pour ne pas glisser dans les virages. Contrairement à la majorité de cyclistes, j'étais en double : Sram Force avec 11/25 derrière et 48/32 devant. J'aime cet étagement serré, même si je suis conscient que le passage des plateaux peut être difficile dans les mauvaises conditions ; j'ai d'ailleurs déraillé et mis 10 minutes à dégager ma chaine en remontant sur le grand plateau. L'idéal aurait été 12/28. Je n'ai pas eu à mettre le 11 une seule fois et le 28 m'aurait permis de croiser plus haut sur la K7. Dans tous les cas, je le referai en espérant que les conditions climatiques seront si pas bonnes, en tout cas sèches. Organisation parfaite, très bonnes prestations sur le côté, bonne ambiance malgré le froid et la pluie. La trace mérite peut-être quelques aménagements, comme par exemple une plus longue boucle dans les bois d'Eupen pour recouper plus tard vers l'arrivée en évitant ainsi ce passage désagréable typé VTT après le ravito 3 ; mais ce sont des détails.
  23. Une question me vient tout de même à l'esprit : si les pros sont si enchantés, pourquoi ne partagent-ils pas plus largement leur enthousiasme ? Deux choses à ce stade : l'ergonomie des leviers (Shimano dans ce cas) avec un reach plus long, ce qui nécessite une modification de la longueur de potence et de facto, de la position mains en haut. Corrigé sur la dernière version en DA et le future Ultegra 8000. Ensuite, la perte de temps en cas de crevaison, par rapport à la majorité du peloton qui en quick release. Un cyclo se fiche de perdre 10 secondes dans ce cas de figure, un pro pas. Globalement, quand je lis les commentaires "anti-disques", ça me rappelle les posts "DI2 :"ça ne sert à rien et ce ne sont que des ennuis en plus" ou plus loin encore, "passage à 11 vitesses, pour les cons, avec 10 vitesses, je vais vite assez comme ça". ça tourne globalement à la guerre de religion, puis ça passe dans les mœurs et tout le monde l'accepte.
  24. Ils savent que remonter les roues sans frottement avec des disques, c'est le bazarre, avec le système qui se dérègle. Faux ; je viens de le faire pour la x-ième fois, rien du recentrer. Sur un Sram Force. Par exemple, l'étrier peut bouger dans le transport, le disque peut se voiler, Pour faire bouger un étrier, tu peux y appliquer une sacrée force. Idem pour voiler un disque. A te lire, c'est à se demander comment les VTTistes en veulent encore :-)) Mais le but de ce topic est d'aider David à faire son choix, ce qui semble difficile au départ quand on ne connait pas son profil. Nous sommes d'accord. Pour information, j'ai eu la chance de passer une journée du TdF dans la voiture d'un directeur sportif français. Il m'a dit, voyant Kittel sur un Spe à disques, que c'était l'avenir et que ses coureurs qui avaient testé les disques en avaient été enchanté. Plus d'info par MP si tu le souhaites
  25. j'ai quelques paires de roues , pas envies d'en racheter car elles sont honnereuses et pas les moyens , vendre c'est perdre au moins 50% Argument économique tout à fait pertinent ! et en cas de chute ça arrache un tuyau , t'es dans la mouise, Avant d'arracher un tuyau, tu auras cassé ton cadre ou ta fourche ; accessoirement, ta pipe. Les durits sont majoritairement intégrées, pour le bonheur des yeux des propriétaires de ces vélos et le malheur de ceux qui installent les câbles et les gaines. Enfin, une purge, surtout chez Shimano, c'est simple comme bonjour. Une durit de réserve, ce n'est pas la mort, pas plus que de la gaine et des câbles.
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