Jérémie LAPLAC

Félicitation, fiston ! Être allé jusqu'au bout est déjà une performance en soi, surtout dans ces conditions. J'ai vu des types assis dans les abris-bus à 20h30 ; clairement, ils attendaient maman pour rentrer .... Comme disait Alexandre Dumas dans "Les Trois Mousquetaires", il faut être pris pour être appris. Les gants eau froide de l'ami Franck sont une bénédiction 😇 On a dû se croiser : j'étais sur la ligne jusqu'à 19h50, avec deux amis qui avaient essayé de m'embrigader 🆒. Seule erreur à mon humble avis : les boulets de chez Lequet que pas mal de liégeois dont moi estiment la réputation surfaite. Mais ce n'est pas grave, la prochaine fois, tu viendras à la maison déguster ceux faits maison selon la recette familiale et ancestrale 😃

Bon, comme toujours avec LBL, on s'est emmerdés Oui, alors que la région regorge de petites routes qui favoriseraient des courses de mouvement. Sortie de la Ferme Libert, par exemple : il existe une possibilité de revenir vers Stavelot et de reprendre Amermont pour basculer vers le Rosier. Routes sinueuses, étroites, où on ne sait pas se cacher. Idem pour le Maquisard et la descente vers Remouchamps. Quant à l'arrivée à Ans, elle pue la combine de politiciens depuis son instauration

Si le temps en Ardenne était semblable à celui à Bruxelles aujourd'hui (la pluie s'est assez vite arrêtée), alors c'était pas si dramatique Froid, flotte et vent le matin ; difficile de se réchauffer par la suite, selon trois de mes amis que je suis allé "accueillir" à l'arrivée du grand parcours.

Et l'ami Laplac n'a pas encore pris le temps d'aller au bureau de poste, mais il n'a pas oublié ....

Bon rétablissement, petit !

73 mm, pas grand chose ....

Ce qui veut dire pluie glaciale jusqu'à Bastogne, vent de face entre Bastogne et Vielsalm .... Ce sera une journée pour guerriers !

Comment, il va à Liège et tu ne lui conseilles pas les délicieuses boulettes liégeoises Justement si, ce sont les trois bonnes adresses où manger les boulettes A éviter, celle du camion à frites dans la zone d'arrivée. Une insulte à la gastronomie locale ....

Ma seule crainte c'est de ne pas trouver de boulets Liégois après l'arrivée Chez Philippe, rue Haute Sauvenière à Liège. Parmi les meilleurs .... Le seul défaut du Lokal est la bière, de la pisse d'âne labellisée Böfferding. Le Paris Brest à Liège également, mais souvent complet. Beaucoup plus "baraque à frites" mais fabuleux : La Frite, rue Neuvice au pied du pont des Arches. Sans aucun doute les meilleures frites à Liège, rien que des produits de qualité. Bonne chance !

Bon, une grosse semaine et 300 kilomètres plus tard, les bonnes sensations se confirment. Aucune douleur aux genoux, l'impression d'avoir un coup de pédale plus fluide .... Je ne touche donc à rien et vais rester avec cette hauteur de selle théoriquement plus basse que la valeur de l'étude.

Bien, Franck !

Il y a bien la ferme Libert qui est réputée (je ne connais pas) mais qui est assez isolée C'est une vraie cochonnerie, irrégulière et bien pentue. Je l'ai escaladée un jour de pluie, fin février - début mars. Le point positif est que ça grimpe par paliers, donc il y a moyen de bien gérer et de se refaire la cerise sur les replats... Météo : je rentre à l'instant de Stavelot et il y faisait, vers 11h, 5C° ; inutile de dire qu'il tombait une petite pluie continue et glaciale et que le vent faisait flotter les drapeaux. Soyez prévoyant avec les tenues vestimentaires et même s'il existe la possibilité de laisser les couches matinales au ravito de Bastogne, garder une couche dans la poche ne me paraît pas idiot.

Tu dois te connaître mais garde en tête que jusqu'à Bastogne, ce n'est jamais vraiment plat et que le secteur Bastogne - Vielsalm - soit entre les ravitos 2 et 3 - est une *** sans nom : vent dans la figure, faux plats et bobosses usantes. Je me suis toujours astreint à ne pas avancer, à rester en dedans même si c'est pénible car ce qui suit est épouvantable si tu es déjà bien entamé.

Sortie touristique ce matin sur les traces de l'Amstel. Retour à la maison en mode cool, sans autre but que d'avoir du plaisir sur le vélo. Le GPS s'est à nouveau mis à déconner ; vive Garmin et son SAV de kermes. A la grosse louche, sachant que j'ai roulé 4h30, ça doit faire dans les 90 km, le nez dans le vent, dans la grisaille et dans la fraîcheur. Les bonnes sensations se confirme et les modifications des points d'appui n'apportent que du positif. Demain et dimanche, relâche pour raison familiale. Le vélo restera au clou jusqu'au début de la semaine prochaine.

Seule les courses permettent de remettre chacun à sa place Le sport en général. On tombe toujours sur plus fort que soi, ça apprend l'humilité

Et pourtant, en pliant les bras en bas de cintre on peut être très couché sur le vélo sans avoir un cintre particulièrement bas par rapport à la selle. Position adoptée par Mark Cavendish, dès lors facilement reconnaissable dans le tas car bien à l'abris, il a une position sensiblement plus relevée. ça ne l'empêche pas d'être très compact lors des sprints. De façon générale, la position des pros est parfois surprenante, avec des cadres trop petits, des potences anormalement longues et une répartition des masses qui influe négativement sur le comportement du vélo (trop sur l'avant)

Descendre les mains en bas du cintre permet surtout d'avoir un meilleur freinage, plus précis et plus puissant. ça demande également une souplesse que des "vieux" types comme moi n'ont plus. A ce titre, je vois, Outre-Atlantique, proliférer des guidons dont le bas est ouvert vers l'extérieur, comme par exemple chez Salsa. J'ai installé un cintre de ce type et effectivement, mais en bas ou dans les cocottes, il n'y a plus aucune tensions dans les épaules ce qui me permet de faire (enfin) les descente en permanence dans les drops, avec de meilleurs appuis, plus de force, donc plus de sécurité, un meilleur guidage et un dosage des freins plus efficace. @ Christian : ces cintres ont un look inhabituel, mais tu en trouves pour 30 ou 40 euros sur le net. Un test vaut la peine.

Seulement de grandes manivelles amènent ton pied loin en arrière, le levier ne fonctionnant qu'à le descente. Je n'avais jamais vu ça sous cet angle ; ton expérience parle, à méditer. Mais le passage à 175 avait, à l'époque, été synonyme d'un gain non négligeable de confort et d'efficacité : fin des douleurs au genou gauche. L'EP préconise 172,5 ; j'avais gardé les grandes manivelles de 175 par crainte de retomber dans les vieux problèmes.

Oui, je confirme. Je pédalais très en avant et au dessus de la boite de pédalier et l'étude m'a reculé et rabaissé assez fortement.

Ta question est pertinente ; je me la suis mainte fois posée ....

Parti ce matin vers 8h00, en direction des Hautes Fagnes : Eupen, traversée des Fagnes, signal de Botrange, barrage de la Gileppe, Jalhay, Solwaster, Spa, Theux et retour à la maison. Tout ça par des petites routes et des chemins forestiers bien secs. Météo typiquement belge : couvert, frais et un vent de 4 à 5 Beaufort. Peu de plat, peu de longues bosses mais le vent et le relief ont fait leur travail :-)) J'avais oublié mon GPS, donc pas de statistiques précises; ça doit faire approximativement 160 km, parcourus en 7 heures. Bonnes sensations, pas de moments difficiles alors que je n'ai bu que 3 bidons de 750 ml sur la journée : pas évident de se ravitailler au milieu de la pampas ...

@ Joël : merci pour ces précisions. 7 heures de vélo ce mercredi, aucune gêne persistante. Et je constate que mes pieds restent plus à l'horizontal aux points morts bas .... J'ai eu de très bonnes sensations assis en côtes, avec l'impression de développer plus de force. Mais c'est très difficile de dire si ces sensations sont la résultante de la position ou de la condition qui va crescendo. @ Arnaud : méthode Cyfac, chez mon vélociste en région liégeoise @ Karl : conseil judicieux que je vais suivre Merci à tous !

c'est un jeu auquel chacun est libre d'adhérer ou pas. C'est là qu'est l'os, hélas ! Dès qu'il y a jeu, il y a compétition et dès qu'il y a compétition, il y a triche. Certains s'inventent une réalité virtuelle et un palmarès à la Eddy Merckx qui n'existe que dans leurs rêves. C'est triste, mais c'est comme ça.

Je ne sais quoi répondre, Franck. Et ces valeurs théoriques me laissent de plus en plus perplexe.... Je vois deux solutions : 1/ je reste figé sur mes sensations ou 2/ je tente une seconde étude avec une autre méthode.

Aujourd'hui, 40 km sans gêne. Demain, grosse sortie ardennaise et là, on verra !