Franck PASTOR

Je vois deux avantages aux Time par rapport au Speedplay (et à d'autres): elles permettent un jeu latéral du pied, précieux pour ceux qui comme moi pédalent de travers ;elles permettent de déchausser vers l'intérieur, contrairement aux Speedplay.L'impossibilité de déchaussement vers l'intérieur est pour moi une énorme inconvénient des Speedplay. En cas de chute, le pied risque de rester fixé à la pédale, d'une part. D'autre part, on peut trouver plus facile de déchausser vers l'intérieur dans certaines circonstances, comme moi quand la manivelle pointe vers le haut.

Sortie de 44 km ce matin par un temps bien hivernal (2° au départ) mais sec, sur un terrrain légèrement vallonné. J'ai eu froid au début, mais ce qui est bien dans le vélo c'est que le pédalage ça réchauffe petit à petit! Au bout d'une heure je n'avais plus froid qu'aux pieds. Va falloir investir dans du plus chaud à ce niveau. Des surchaussures plus épaisses, ou des chaussures hivers comme Michel Dury le préconise régulièrement? 😉

Ça fait longtemps qu'elle est de rigueur pour moi… À mon avis, vous autres Belges de souche vous devez avoir des racines scandinaves!

C'est exactement cela: ce n'est pas très incommodant sauf si on s'arrête longtemps en cours de sortie. Comme ça ne m'arrive que très rarement, je n'ai pas jugé utile d'investir dans un pantalon-pluie plus étanche que mon cuissard et mon collant déperlants. Par contre ce n'est pas le cas, par exemple, de ceux qui font des trajets assez conséquents sur leur vélo pour aller au boulot, et qui en reviennent plusieurs heures plus tard… On peut imaginer l'inconfort de devoir remettre un collant pas encore sec, ou pire, de le garder sous ses vêtements civils toute la journée! Pour eux un pantalon-pluie est vraiment utile.

D'un autre côté je n'ai jamais essayé de pantalons pluie, je reproduis juste l'avis de personnes qui ont essayé… et qui sont généralement conquis. Par contre je dispose moi-même d'un cuissard et d'un collant déperlants, et je peux garantir que leur étanchéité n'agit pas sur la durée!

À mon avis, mieux vaut ne pas se focaliser sur la cadence et juste essayer de retrouver les mêmes sensations «sous le pied», sentir la même résistance au pédalage quand tu grimpes une côte que lorsque tu roules sur le plat. C'est du moins comme cela que je procède. Si tu adoptes cette technique, tu adapteras tes braquets en conséquence, progressivement, et la cadence finira par venir toute seule, à mon avis. Par habitude et tradition (et trop gros braquets) on a spontanément tendance à forcer en côte, alors qu'il ne faudrait pas plus le faire que sur le plat.

J'ai vu sur le marché pas mal de cuissards et collants déperlants, c'est-à-dire qui protègent de pluies courtes et légères et des projections d'eau des voitures, mais ils ne sont pas imperméables. Sous une pluie constante, ils finiront par être trempés eux aussi. L'avantage des pantalons protecteurs, c'est qu'ils sont vraiment imperméables, aussi imperméables qu'une veste de pluie. Si on en met un, attention à des détails techniques comme la hauteur de selle, qui doit être légèrement diminuée en raison de l'épaisseur supplémentaire au niveau du séant.

Je fais pareil, pour les coups de klaxons du moins (je ne suis pas encore allé jusqu'aux insultes et plus si affinités, mais parfois l'envie ne m'en a pas manqué). Je dois quand même préciser que 9 fois sur 10, après mon premier coup de klaxon les cyclistes se mettent en file indienne spontanément. En les dépassant je les salue toujours d'un geste. Mais ça arrive donc que des groupes ne me laissent pas passer. Moi j'appelle ça de la connerie pure.

Je pense plutôt que c'est le groupe lui-même qui rend %@!?, trop souvent.

Je n'ai pour ainsi dire jamais fait de VTT, mais cette fréquence de pédalage ne me pose pas plus de problème que sur le plat, du moment que je ressens le coup de pédale de la même façon. Il faut bien sûr pour cela que la pente soit suffisante, ça n'aurait pas de sens de pédaler «dans le vide» à cette fréquence. Mais justement, comme tu le dis, chacun fait comme il le sent!

Évidemment que si je ne grimpe pas un raidard notoire (Bastille de Grenoble à 15% de moyenne sur 1,5 km, montée de Chalais à 12% de moyenne sur 4 km…) je ne reste pas sur le 26/34 en permanence. Mais même dans les cols à 7-8% de moyenne tu peux avoir de longs passages à plus de 10% et c'est là que j'apprécie de pouvoir tourner les jambes sur un 26/34, que j'emmène à 8-9 km/h en général. Bref, je gère bien mieux mon effort comme cela.

En très bonne forme, 1000 m/h c'est ma vitesse ascensionnelle dans mes cols alpins (habituellement c'est autour de 900 m/h) , et pour rappel j'ai un 26/34. 😛

Non, mais au juste tu as réfléchi au challenge du grimpeur que je t'avais proposé? 😛

C'est en fait un ancien coureur à pied, en demi-fond. de haut niveau: champion d'Europe en salle quand même. https://fr.wikipedia.org/wiki/Bob_Verbeeck http://www.golazo.com/belgium/fr/

Hier 60 km dans le sud-est de Bruxelles avec les «talus» habituels. Rien de particulier à signaler à part un temps sensiblement plus froid qu'en début de semaine. L'hiver pointe son nez…

Je peux me tromper mais il me semble que Golazo est une firme belge, pas néerlandaise. En tout cas Bob Verbeeck est bien belge. Certes, le terrain d'action privilégié de Golazo est le Benelux tout entier. Les cyclosportives belges, des randonnées sans classement en fait, sous l'égide de Golazo ne sont pas mal organisées en général, et leurs prix sont relativement raisonnables pour la plupart (exception notable: Liège-Bastogne-Liège challenge). Du point de vue du pratiquant, je ne pense pas qu'il y ait beaucoup de soucis à se faire.

J'ai les deux, Habu et Tiburu. La texture et l'épaisseur sont exactement les mêmes, les inserts également. Seule différence, la longueur des jambes (forcément!). Et aussi la présence de réflecteurs de lumière sur le Habu, cousus sur le bas des jambes.

Salut Jérémie. Non, ça allait, il était «gérable». D'autant qu'il venait de face essentiellement dans la partie la plus vallonnée du parcours (de Zottegem à Oudenaarde, la partie finale, qui allait globalement d'est en ouest), donc j'étais souvent abrité dans les creux de vallées.

C'est vrai qu'avec des chaussettes courtes, c'est un peu non-sens et dans ce cas il faudrait le TK 434 qui n'existe plus au catalogue, le mien étant bien détendu et un peu troué au niveau du genou. Dans la gamme Assos tu as le collant Habu qui n'est en fait que la version «collant long» du Tiburu. Estampillé «Early Winter» donc a priori moins chaud que le Mille qui lui est labellisé «Winter». Tu devrais peut-être l'essayer? Ceci dit je pourrai comprendre que tu ne tiennes pas à débourser 300 euros pour ce collant, en plus du corsaire que tu as déjà acquis!!! À propos du Tiburu (le cuissard court s'entend) j'ai pu le «tester» aujourd'hui sur une longue série de secteurs pavés des Ardennes flamandes, le décor du Tour des Flandres. Très concluant, il amortissait étonnament bien ces fichus kasseien! 😄

106 bornes aujourd'hui à suivre un circuit balisé pour cycliste, la «boucle jaune du Tour des Flandres» (Ronde van Vlaanderen fietsroute - gele lus), autour d'Audenarde, la ville d'arrivée actuelle du Tour des Flandres. http://www.crvv.be/fr/317-routes/8 Il y a trois circuits de ce type autour d'Audenarde qui ont le label Ronde van Vlaanderen: un balisé en rouge qui passe entre autre par le Mur de Grammont et le Bosberg, un deuxième en bleu qui reprend le Vieux Kwaremont, le Paterberg et le Koppenberg, et ce circuit-là donc, balisée en jaune, le seul des trois que je n'avais pas encore parcouru. Lacune comblée aujourd'hui! http://www.crvv.be/fr/317-routes La particularité de cette «boucle jaune» est qu'elle reprend la plupart des secteurs pavés «plats» (aucun n'est vraiment plat, en fait) parcourus traditionnellement par le Ronde ou les autres Flandriennes dans le coin. Les plus conséquents étant la Paddestraat, 2400 m de long, poétiquement appelée gesel voor de rennerskont, «fléau pour le cul du coureur» 😃 par la brochure du parcours, la Lippenhovestraat juste après (1300 m), et le Kerkgate (2500 m) peu avant la fin du parcours. La Paddestraat et la Lippenhovestraat forment le secteur névralgique du circuit Het Nieuwsblad, notamment. Aussi quelques belles bosses aux pourcentages conséquents, mais courtes, comme le Molenberg, pavé, et le Wolvenberg, bitumé lui mais suivi immédiatement par un secteur pavé majoritairement en descente appelé Ruiterstraat… Mon derrière à moi aura plutôt bien résisté à ce traitement de choc, par contre vers la fin j'avais assez mal aux mains. J'ai dans l'idée de mettre une double épaisseur de guidoline si je repasse un jour dans le coin…

Entre l'adaptation spontanée de l'organisme à un environnement extérieur et sa transformation suite à l'injection d'une substance, il me semble qu'il y a un monde de différence.

J'en ai maintenant deux, de cuissards (courts) Tiburu, tellement j'ai été conquis. ils sont vraiment très adaptés au climat belge. À noter que l'un est en M, l'autre en S. Ils me vont bien l'un et l'autre! Je dois vraiment être pile-poil au milieu de ces deux tailles de cuissards… Ils devraient inventer une taille intermédaire entre S et M (SM?), rien que pour moi ! 😃 Par contre je n'ai jamais compris l'intérêt des corsaires. S'il fait trop froid pour utiliser un court, même thermique genre Tiburu, quel est l'intérêt alors de laisser une partie des jambes à l'air libre comme le fait un corsaire? Moi je passe alors directement au long. Ou alors, comme en ce moment, à l'ensemble cuissard court Tiburu - jambières, puisque mon collant long est en réparation suite à une chute.

Michel parlait du maillot Cento il me semble, pas du cuissard.

Certains l'ont affirmé ouvertement : ils ne sont pas là pour parler vélo. Ils sont là pour se défouler, avec tout ce que ça peut impliquer comme débordement. Et quand ça déborde, ça les amuse.

En-dessus ou en dessous de 60? Je suis originaire de cette même région et j'y dépasse assez souvent le 60 dans nombre de descentes, sans avoir besoin de jouer au cascadeur façon Sagan ou Nibali. Cols du Coq, de Porte, Chamrousse, Barioz…