Franck PASTOR

Ça y est le peloton entame la première côte du circuit final, la Hertstraat.

Tanguy Turgis lâché par le peloton dans la côte de la rue François Dubois (La Hulpe). Les commentateurs flamands se demandent (à raison, à mon avis) ce qu'il a pris aux directeurs de son équipe d'aligner ce coureur de 19 ans sur cette course, si tôt après avoir fini Paris-Roubaix !

En fait, c'est un peu une course à mi chemin entre la flandrienne et l'ardennaise, ce n'est pas pour rien s'il est fréquent de voir les favoris de l'Amstel au départ (même si cette année le plateau semble un peu plus léger, il y en a pas mal qui l'ont zappée) Si on considère seulement le type de parcours, c'est vraiment une Flandrienne. Même les côtes de l'Amstel sont plus longues et plus raides. C'est surtout sa place dans le calendrier, je pense, qui en fait une course dont le plateau des participants a un profil «ardennais». L'Amstel ayant lieu ce week-end, la Flèche wallonne et Liège-Bastogne-Liège la semaine suivante, la Flèche brabançonne est une bonne mise en jambes en vue de ces courses.

L'Equipe 21 la diffuse à partir de 15h15... OK. De même que Sporza, en fait, pour la vidéo et les commentaires. Je me suis trompé dans ma présentation, c'est seulement leur «live» texte qui couvre la course dans son intégralité.

Liste des équipes et des participants : http://www.debrabantsepijl.be/sites/default/files/pdf/brabantse_pijl_2018_partants_0.pdf

Pour une fois je vais couper l'herbe sous le pied de Guillaume Leroyer et lancer moi-même le sujet de la course du jour : la Flèche brabançonne. Traditionnelle mise en jambes en vue des Ardennaises qui se profilent, cette course a néanmoins plutôt le profil d'une Flandrienne, avec une répétition de côtes courtes et relativement pentues dans les provinces belges du Brabant flamand et du Brabant wallon. Tout près de chez moi à Bruxelles, d'ailleurs ! Je dis «relativement pentues» parce qu'on n'y trouve pas de véritables raidards, à l'exception du Smeysberg mais qui est escaladé seulement en tout début de course. Le circuit final à Overijse (commune du patron de Flanders Classic, Wouter Vandenhaute, on n'est jamais si bien servi que par soi-même), circuit à parcourir quatre fois, comporte ainsi cinq côtes dont aucune n'est très longue (max 950 m, pour la Holstheide), ni très raide (Hagaard, moyenne 10% sur 300 m, max 16%). C'est la répétition de ces côtes qui les rend à force usantes. L'une d'entre elles est pavée (Hertstraat), ce qui renforce un peu plus le côté flandrien de la course. Site officiel : https://bit.ly/2qmKoKj Il n'y a pas de favori absolu qui se détache. Sonny Colbrelli (Bahrein-Merida) va tenter de renouveler sa victoire de l'année dernière. Dans son équipe, Enrico Gasparotto pourrait avoir aussi son mot à dire. Chez les Belges, on surveille particulièrement Dylan Teuns, Tiesj Benoot et Tim Wellens. Chez les Néerlandais, je serai curieux de voir comment va se comporter la grande révélation de l'année, Fabio Jacobsen. Chez les Français, on note les présences de Warren Barguil et Bryan Coquard. Temps sec annoncé, températures agréables (maxi 18°), vent de nord-est assez faible. La course commencera à 12 h 30 par une minute de silence en mémoire de Michael Goolaerts… Pour ma part, je vais suivre la course avec Sporza, sur la chaîne publique flamande, qui la retransmet dans son intégralité sur son site (uniquement visible en Belgique). Elle est aussi retransmise sur la RTBF, la chaîne publique francophone (vidéo à partir de 15 h 15). Probablement sur Eurosport aussi. Pour les chaînes françaises, je ne sais pas.

J'ai une dent contre l'Institut Royal Météorologique belge aujourd'hui… Ils avaient annoncé la pluie sous forme d'averses à partir de la fin de la soirée, donc je me suis dit que je pouvais faire une sortie en fin d'après-midi sans risque. Résultat, après 1 h 30 de sortie, vers 17 h 30, alors que j'étais arrivé à mi-chemin du parcours prévu, à Huldenberg à l'est de Bruxelles, je me suis pris la douche de l'année ! Et pas une averse, ni une douce plusie vivifiante, mais le déluge continu, à gros bouillon, du genre qui transforme les portions de routes pentues en cataractes et les portions plates en succession de marécages, où les bagnoles se font un plaisir de rouler pour mieux vous asperger, comme si on n'était pas suffisamment trempé comme ça. Et ça a duré tout le long du trajet retour (fortement raccourci…) donc une bonne heure. Maigre consolation, j'étais loin d'être le seul cycliste surpris. J'ai pu croiser un grand nombre de collègues d'infortune, qui se demandaient eux aussi pourquoi diable il fallait que ce soit sur leurs têtes que le ciel tombe. Beaucoup n'avaient même pas jugé utile de prendre l'imper, moi au moins j'en avais un (j'en ai toujours un sur moi, parfois ça sert d'être prudent !), il a (un peu) limité l'arrosage. Et pour ne rien arranger, le compteur n'a pas fonctionné de toute la sortie (problème de pile probablement), je ne sais donc pas combien de kilomètres ni à quelle moyenne j'ai roulé. Remarquez, étant donné les circonstances ça vaut peut-être mieux…

Normalement oui, mais vérifie que ton dérailleur avant peut être suffisamment baissé pour s'adapter à la denture 46 du grand plateau (il doit être posé quelques milimètres au-dessus, pas plus), sinon tu risques des problèmes de passage de plateaux. Attention également à la problématique du boîtier, mais là on entre dans un domaine que je ne maîtrise pas, avec tous les nouveaux standards. Il faudra demander à ton vélociste si ton vélo accepte le nouveau boîtier.

Tout dépend du développement qu'il utilisait. Cancellara tournait généralement plus vite les jambes que beaucoup de ses concurrents et restait la plupart du temps assis même en sprintant. Or l'effort qu'il a livré à ce moment-là relève du sprint. Les photos prises de lui au sommet montrent d'ailleurs qu'il n'était pas si impassible que ça. https://goo.gl/images/qhtJvU Mais de toutes façons, tant qu'on n'a aucune preuve, toute accusation est vide de sens. Beaucoup de bruit pour rien. S'il a vraiment triché, il doit bien rigoler encore aujourd'hui. S'il est innocent, il doit se sentir drôlement flatté.

http://www.hilite-bikes.com/titan/gallery/nggallery/titan-gallery/pinion-titan-roadracebike Inconvénient (outre le prix vraiment prohibitif) : c'est une poignée tournante placée sur le haut du cintre qui permet le changement de vitesse, et ce n'est pas très ergonomique. Avec le Rohloff (par exemple sur un vélo de marque Santos que tu connais), à l'aide d'un adaptateur appelé Rohbox on peut utiliser des poignées Sram ou Campagnolo. Ergonomie top donc. En revanche, par rapport à la poignée tournante on ne peut changer qu'une vitesse à la fois. Et on ne peut pas savoir directement sur quel rapport on est, mais ça c'est facile de le deviner avec l'habitude, en se servant de la vitesse et la cadence de pédalage indiquées par le compteur. Pour la courroie, ce qui me fait le plus rechigner c'est le peu de choix de rapports plateau/pignon disponibles par rapport au même système avec chaîne. Étude exhaustive des pour/contre au sujet des courroies ici, en anglais : https://www.cyclingabout.com/carbon-belt-drive-everything-you-ever-need-to-know/

C'est entre autres ceci qui me rend moi vraiment dubitatif vis-à-vis de l'existence d'un moteur dans son vélo. Ça ferait un peu trop de personnes impliquées jusqu'au cou pour un truc censé rester secret.

Pour le 14 vitesses à l'arrière, ça existe déjà 😛 https://www.rohloff.de/fr/produits/speedhub/ Et même le 18 vitesses… à l'avant ! https://pinion.eu/en/ Et ce sans aucun problème de ligne de chaîne. 😇 On peut même se passer de chaîne, et utiliser une courroie, qui dure dans les 40 000 km sans entretien particulier. Par contre, ça rend un peu moins bien qu'une chaîne. Mais l'un des deux systèmes équipera mon prochain vélo, c'est quasiment certain maintenant. Une préférence pour le premier, moins cher, meilleur rendement et plus polyvalent. Plutôt avec chaîne. Plus de nouvelles à la fin de l'année, peut-être un peu plus tôt.

un mec sans palmarès routier échappé depuis 200 kilomètres l'a accompagné et même relayé Sagan tout du long et jusqu'à l'arrivée. Ce que Jelle Wallays, qui a Paris-Tours et À travers les Flandres à son palmarès, n'a pas réussi à faire. Je ne crois donc pas que Sagan faisait semblant de rouler. Et c'était tout l'intérêt de Silvan Dillier de le relayer : au pire il assurait ainsi une deuxième place.

Toujours pas de nouvelles…

Si, Nicolas Lugansky un peu plus haut.

Une chambre à air se distend à l'usage, d'où l'intérêt de la changer avec le pneu si l'ensemble a fait beaucoup de kilomètres. Mais si tu as seulement 10 km avec cette chambre, elle est comme neuve, inutile de la changer !!

Marion Rousse qui prend Stuyven pour Van Avermaet ! 😲

Il semble que toute l'équipe Trek-Segafredo (Stuyven, Degenkolb…) en soit équipée.

Ce topic est à prendre au 2nd degrés ou certain pensent vraiment ce qu'ils disent? ^^ Vaut mieux pas pour eux…

Les commentateurs de France 3 ne semblent pas être capables de mettre un nom sur Heinrich Haussler…

Au sujet de Boonen sur Arenberg: simplement, il pèse 20-25 kg de plus que toi ou moi et surtout il va beaucoup plus vite. Ce genre de secteur pavé, plus tu le passes vite et moins tu sens les secousses. Quand j'aurai un vélo plus adapté que les miens actuels, je me lancerai volontiers dans ce genre de périple… si j'ai accumulé suffisamment de bornes avant. Que tu aies pu tenir une telle distance en manquant d'entrainement, ça en dit gros sur ta caisse naturelle !

Bravo ! Comme tu as pu à nouveau le constater, même non revêtues les chemins sont plus mauvais que la moyenne dans cette région. Je pense savoir par où ils vous ont fait passer au Mont Saint-Aubert : un chemin aboutissant derrière l'église, non ? Que je faisais de temps en temps… à pied. 32/32 dans le Koppenberg, c'est pas un braquet d'asthmatique ça, c'est du très gros braquet (pour moi) ! 😃 Je n'ai jamais fait la trouée d'Arenberg mais ce que tu en rapportes n'en donne pas envie : se sentir secoué à ce point avec des pneus de 38 mm et aussi peu de pression dedans, ça fait peur !

Sadique ! Allez zou, le schtroumpf, pour la peine tu me feras un aller-retour sous la flotte entre Wavre et Perwez sur la N243 !

Le printemps est la saison cycliste que j'aime le moins, parce qu'inconstante et imprévisible. On peut avoir la tenue été un jour et la tenue hiver le jour suivant (avec l'imper en plus). Les températures peuvent varier de 15° et plus pendant la même journée… Je ne sais pas ce que les autres trouvent dans cette saison, en tant que cycliste elle ne m'a jamais convenu. J'ai vu dans la rubrique "sortie du jour" que tu avais la tenue Tiburu de chez Assos, dont le corsaire. Moi en ce moment à Grenoble c'est la veste Intermediate et le cuissard Tiburu court, mais associé à des jambières longues (j'ai horreur des corsaires). Je n'ai pas chaud même en grimpant, ce serait même plutôt le contraire quand j'ai le vent défavorable… et dans les descentes je mets en plus le bonnet, les surchaussures et l'imperméable. Alors que certains cyclistes croisés sont en tenue courte et sans coupe-vent en descente… Pas de règle, chacun selon sa complexion dans cette p… de saison !

Cette année encore la course et probablement la cyclo vont éviter Stavelot et son centre-ville pavé. Par contre, pour la cyclo si c'est comme d'habitude il y aura quelques passages pavés à Liège même. Normalement rien de bien méchant.