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Franck PASTOR

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Tout ce qui a été posté par Franck PASTOR

  1. Le Pajottenland se trouve entre Bruxelles et Grammont, à l'ouest de Bruxelles, dans le Brabant flamand. C'est une région de collines, qui ondule en douceur. Les Flamands en parlent pompeusement comme d'une «petite Toscane», ce qui est fortement exagéré. Ceci dit, elle est très agréable à parcourir à vélo : verdoyante, alternativement champêtre et boisée, aux routes relativement peu fréquentées, nombreuses, étroites souvent, et vallonnées, mais sans grandes ruptures de pente : les côtes raides y sont très rares, contrairement aux «Ardennes flamandes» qui commencent justement à Grammont quand on vient de Bruxelles. Un ressortissant du Pajottenland est en train de se faire un nom dans le cyclisme professionnel : Remco Evenepoel. 🆒
  2. Pour le Français que je suis, les «Ardennes Flamandes» sont plus dépaysantes que le Namurois. C'est peut-être aussi une question de langue… 😇 En plus, hier, sur le trajet du retour, j'ai déniché une jolie petite côte vers Gooik, à Strijland, la Kindekenstraat, que je ne connaissais pas et qui m'a fait ressortir le 24/30. Bon, j'étais un peu fatigué, mais que je doive tomber le petit plateau dans le Pajottenland, c'est déjà franchement exceptionnel, alors le 24/30… Je crois bien que je repasserai par là… 🆒
  3. Le mur de Grammont en VAE ! Sacrilège !!! 🤐 Sinon, moi j'y vais à vélo de chez moi, mais c'est vrai que de chez toi, ça fait plus loin, et tu n'aimes pas les longues distances. Alors, quand ce sera permis, tu mets ton Merckx dans le coffre de ta C5 (comme ça elle sera bonne à quelque chose 😛), disons jusqu'à Hal, et là tu montes sur ta bécane et traverses ton cher Pajottenland jusqu'à Grammont et retour. Ça doit faire dans les 70-80 km en tout si tu passes par Pepingen, Kester, Tollembeek, Galmaarden. Ou bien par Leeuw-Saint-Pierre, Lennik, Gooik, Lieferinge, Denderwindeke… mais tu dois connaître mieux que moi.
  4. Franck PASTOR

    Mavic

    Un peu plus de détails ici: https://www.ledauphine.com/faits-divers-justice/2020/05/07/haute-savoie-l-equipementier-cycliste-mavic-est-en-redressement-judiciaire
  5. Franck PASTOR

    Mavic

    Comment ça ?
  6. J'étais passé par la Grand'Place de Grammont puis par les «Vesten» pour accéder au mur proprement dit. Les courses et randonnées utilisent actuellement cet accès plutôt que l'Abdijstraat bitumée dont tu parles, plus courte et plus pentue, mais esthétiquement quelconque, tandis que l'accès par la Grand'Place et les Vesten est très pittoresque (donc photogénique), large (donc ouvert à plus de public) et pavé presque tout du long. Profil du Muur par cet accès sur ce site néerlandais, avec une vidéo: https://www.klimtijd.nl/beklimming/muur-van-geraardsbergen Pour Bernard : sauf pour le véritable sprint sommital à la chapelle, j'étais sûrement à un pic de puissance sur le passage à 20%, mais auparavant je n'étais vraiment pas sur un rythme de promenade. Il y a quasiment toujours d'autres cyclistes qui grimpent le Muur en même temps que vous, ça crée une émulation à laquelle il est difficile de résister… 😳
  7. Sur dix ou vingt secondes, ça ne doit pas être si exceptionnel ? J'étais pas loin de l'intensité du sprint à cet endroit-là, le sommet du mur étant proche. S'ensuit un bref replat avant le passage de la chapelle sommitale où la pente reprend, et là j'étais vraiment au sprint…
  8. Les «une fois» mis à toutes les sauces sont un flandricisme, autrement dit ça survient essentiellement chez les Flamands lorsqu'ils parlent français, puisqu'ils traduisent littéralement une des expressions idiomatiques très fréquentes dans leur langue natale ("eens" = une fois). Il y a aussi «maar», «seulement», et ils combinent quelques fois les deux. Exemple: « Kom maar eens» = littéralement, «Viens seulement une fois». En français standard, cela correspond à «Viens donc»… Du fait de l'influence flamande, certains Belges francophones, surtout vers Bruxelles (où beaucoup de francophones sont issus de familles flamandes s'étant mises au français) mettent aussi des «une fois» dans leurs phrases, mais c'est loin d'être aussi fréquent que ce que les Français de France imaginent.
  9. Les pistes cyclables se justifient pleinement s'il y a ordinairement une forte densité de circulation, comme dans les grandes artères citadines, ou les (ex-)nationales très fréquentées. Ailleurs, le concept de bandes cyclables suggérées me paraît valable. Encore faut-il qu'elles soient bien pensées, c'est-à-dire par des personnes qui savent ce que c'est de faire du vélo… et qui ont les moyens financiers pour réaliser ces pistes. Autrement, il se produit ce qui se passent trop souvent à Bruxelles et dans les environs : on recouvre des parties de trottoirs en rouge et on les baptise pistes cyclables (obligatoires, comme partout en Belgique). Ou, lorsqu'on rénove des chaussées, on n'en rénove pas les parties les plus latérales, et hop, piste cyclable marquée à zéro frais : bitume nickel pour les voitures au centre, béton rugueux voire parfois même pavés sur les côtés pour les cyclistes. 😕
  10. Dans le même secteur mais plus près de Wavre, à Dion-le-Mont, je te suggère la rue de la Grippelotte. L'encyclopédie Cotacol l'appelle «Taille Thérèse» (n°216). Pas trop méchante : 76 pts Cotacol, 900 m de longueur, 6 % de pente moyenne, mais le revêtement laisse à désirer et on y trouve un hectomètre à 15%, dont un passage à 21%. Là aussi, de quoi tester ta cadence dans les pentes raides. 😉 shorturl.at/bA068 Au passage, j'ai aussi monté un raidard aujourd'hui dans ma longue sortie (119 km), et pas n'importe lequel : le mur de Grammont. Comme un jeune cycliste (comme moi en triple, mais en baskets s'il vous plait !) que j'avais rattrappé voulait faire la course, j'ai un peu plus forcé que d'habitude et je suis passé sur 24/30, à une vitesse entre 9 et 10 km/h, dans le passage à plus de 20% où d'habitude je passe en 24/34. Pour ceux qui auraient tendance à rigoler, je précise qu'un autre cycliste aux braquets plus conventionnels avait posé pied à terre dans ce même passage et lui n'avait pas trop envie de rire à notre passage. 😇
  11. Ça semble indiquer que cette formule est à peu près correcte… avec les braquets dont on disposait il y a 30-40 ans voire plus sur la plupart des vélos de compétition : 42/21, 42/24, très exceptionnellement 42/26… Depuis, ces braquets ont progressivement évolué, avec le nombre de pignons de la roue libre (8, 9 puis 10, 11, maintenant 12) et la popularisation de petits plateaux de plus en plus petits (39, 36, 34…) Il n'est pas rare aujourd'hui de voir des braquets du genre 36/28, 34/28 dans le peloton en montagne, voire plus bas encore s'il y a un obstacle genre Angliru ou Zoncolan à franchir. Ce qui permet à leurs utilisateurs un bien plus large choix de cadences, et celles qu'ils adoptent sont, le plus souvent, nettement supérieures à celles données par la règle «50 + vitesse». Aujourd'hui, il me semble clair que cette règle « 50 + vitesse » n'est approximativement valable que sur le plat, et encore, pas pour tout le monde. Pour ma part, dans ces conditions ce serait plutôt «65+vitesse». En effet, sur le plat, sans vent et en bonne forme physique (relativement à mes capacités), je peux rouler longtemps sans trop de problème, disons pendant deux heures, autour de 30 km/h, en tournant généralement les jambes à 95 tours/minutes environ. Mais je n'ai rien d'un compétiteur ni d'un cycliste de haut niveau, ceci dit. Pour la même durée d'effort que la mienne, eux peuvent rouler (au moins) 10 km/h plus vite que moi sur le plat, soit 40 km/h, ce qui corrobore mieux la règle « 50 + vitesse » qui donne une fréquence de pédalage vraisemblable : 90 tours/minutes.
  12. Non, c'est Bernard Piguet et d'autres qui disent cela (avec une formule du genre " cadence = 50 + vitesse en km/h"). Relis-moi, je disais moi qu'elle doit augmenter avec l'intensité de l'effort. Avec les watts, en somme. 😉 Quand tu grimpes une bosse à fond, ta vitesse diminue par rapport à celle sur le plat, mais pas l'intensité de ton effort, donc pour moi idéalement la fréquence de pédalage doit rester peu ou prou la même. Voire plus élevée en côte si ton effort préalable était moindre sur le plat.
  13. Je n'ai pas de certitude absolue sur le changement de position. Pour ma part, c'est d'abord et avant tout l'aspect psychologique de la chose dont tu parles, ce refus instinctif de ralentir et donc cette réticence à changer de braquet (en supposant qu'on ait des braquets adaptés par ailleurs) qui induisent le ralentissement de la fréquence de pédalage. Ceci dit, je ne pense pas que le changement de position, l'augmentation effective du recul, soit suffisamment prononcée pour changer quelque chose dans ce domaine. Sauf dans les cas vraiment extrêmes, les murs très raides, mais alors je m'assieds carrément sur le bec de selle pour compenser… C'est d'ailleurs curieux que tu penses que la position sur le vélo en montée fait plus travailler les ischio-jambiers, parce que pour ma part je ressens plutôt le contraire : ce sont mes fessiers et quadriceps qui me semblent travailler un peu plus. Mais encore une fois, ce n'est pas très prononcé comme changement.
  14. Plus la vitesse s'élève, plus on a tendance à tourner les jambes rapidement. Je modifierais ainsi : Plus l'intensité d'effort est grande, plus on a tendance à tourner les jambes rapidement. Ce qui a l'avantage de s'appliquer aussi en côte. Tu auras observé qu'il n'y plus seulement une exception genre Armstrong qui soit véloce en montagne (véloce = haute cadence de pédalage), mais que ça s'est largement généralisé dans le peloton actuel. Ce n'est pas une question de dopage selon moi, c'est que simplement parce qu'on s'est aperçu qu'on gère mieux un effort intense ainsi et que les braquets d'aujourd'hui le permettent. Je n'ai jamais compris pourquoi on devrait tourner les jambes moins vite en côte que sur le plat, à part pour une question de braquets limités… comme cela a été le cas pendant très, très longtemps. Donc de quoi prendre des habitudes, je dirais même des traditions, de cadence de pédalage en montagne qui n'étaient pas optimales. Maintenant, ça a fortement changé, et tant mieux. Et à propos, 70 tours/minute en montagne, c'est bien 😉, mais pour pouvoir mieux en juger, il faudrait savoir quelle serait ta fréquence de pédalage sur le plat pour une même intensité d'effort, car c'est vers cela qu'il faut tendre. En sachant que l'habitude est une seconde nature, et que lorsqu'on est habitué depuis ses débuts à tourner les jambes lentement en montagne, on ne va pas pouvoir changer du jour au lendemain.
  15. Certes, mais n'oublie pas que la force a ses limites aussi, et qu'elles peuvent être tout aussi vite rencontrées que celles de la vélocité. À chacun d'apprendre à se connaître.
  16. C'est certainement psychologique… et donc fermement ancré, comme tout ce qui est psychologique ! 🤐 Et c'est dû en grande partie à ma formation cycliste de base. Il ne faut pas oublier que je viens de Grenoble, que ceux qui m'ont inoculé le virus cycliste ont été mon père et mon oncle (maternel) et que l'un comme l'autre ne concevaient de faire du vélo «sportif» que dans les montagnes environnantes. Le plat, c'était pour la détente, les promenades. Un genre de pratique qui m'a tout de suite convenu. Il m'en est forcément resté quelque chose même maintenant que je suis «Belge». 🆒
  17. Moi j'ai une pratique cycliste particulière : contrairement à toi et à bien d'autes, je me fous complètement de rouler à 40 sur le plat. Mes camarades de sortie s'en sont aperçus : ce qui m'intéresse c'est de grimper. Descendre, ça me plaît bien aussi, je m'y défends assez bien. Le plat, les faux-plat, pour moi, c'est pour la détente entre deux côtes, et il ne faut pas que ça dure trop longtemps sinon je m'emm… Mes petits braquets sont donc pour les côtes (plus elles sont raides mieux c'est) et sont adaptés à ma force globale (faible, du fait de mes gènes) et à ma vélocité (élevée, du fait de mes gènes aussi — j'ai naturellement une très bonne coordination). Pour ceux qui veulent rouler à 40 sur le plat (ce n'est donc pas mon cas), tous les entraineurs actuels compétents vous le diront : il faut travailler la puissance, pas seulement la force. Et la puissance c'est la force… multipliée par la vélocité. C'est donc tourner de grands braquets et à fréquence de pédalage élevée. Et plus l'effort est intense, plus le braquet et la fréquence doivent augmenter. C'est la logique même, et je reste stupéfait qu'il ait fallu si longtemps pour que cela soit enfin admis par la majorité des cyclistes.
  18. Et vice versa. 🆒
  19. 80-85 tours/minutes en côte, c'est plutôt véloce par rapport à beaucoup de cyclistes! Beaucoup de non-compétiteurs ont du mal à dépasser les 70 tours/minutes en côte, et même certains compétiteurs sont largement en-dessous… En fait, il n'y a qu'une règle qui soit généralement admise, c'est que la fréquence de pédalage doit augmenter lorsque l'intensité de l'effort augmente, et ce quel que soit le terrain. Dans la plupart des cas, les cyclistes compétiteurs pédalent entre 90 et 105 tours/minutes selon l'intensité de l'effort, en effet. Et dépassent même allègrement 105 tours/minutes sur des efforts très courts et très intenses, comme les sprints. Mais certains sont plus véloces que ça, d'autres moins… C'est normal, tout le monde n'est pas fait selon le même moule. La grosse erreur est de vouloir imiter tel ou tel cycliste. Tu n'es pas Michel Alcaïne, tu n'as peut-être aucun intérêt, contrairement à lui, de pédaler généralement plus en force qu'en vélocité. Travaille ces deux volets à l'entraînement, force et vélocité, et tu trouveras toi-même le compromis entre les deux qui te conviendra le mieux.
  20. Peut-être plus vite, en raison de la puissance de jet de l'aérosol, mais mieux, je ne pense pas, dans le cas du lubrifiant que j'utilise. Il pénètre les rouleaux déjà étonnamment vite, puisqu'il ne met que quelques secondes à diffuser après le dépôt de la goutte sur le rouleau. Et qui plus est je laisse agir le lubrifiant sur la chaîne plusieurs heures avant de réutiliser le vélo.
  21. Pourtant je ne suis pas particulièrement économe en la matière. Je lubrifie systématiquement la chaîne après une sortie en conditions humides, et sinon tous les 200 km environ. Quand je lubrifie (je précise qu'avant je dégraisse et sèche systématiquement la chaîne), je mets une mini-goutte de lubrifiant sur chaque rouleau. Je n'utilise pas d'aérosol : ce serait plus rapide, mais vu la quantité de lubrifiant qui passe à travers les maillons ce n'est pas très rentable…
  22. Comme ma chaîne consomme en général 1 flacon de 120 ml par an de ce dégraissant, je ne crois pas que mon compte en banque va trop en souffrir à 8,99 euros le flacon. 🆒 https://www.alltricks.fr/F-11939-produits-d-entretien/P-95777-finish_line_lubrifiant_pour_condition_humide_120ml
  23. Finish Line Wet Lube. Comme son nom l'indique, adapté aux conditions généralement humides, comme en Belgique. http://www.finishlineusa.com/products/chain-lubricants/wet-lube
  24. Dans le pays du surréalisme, être un phénomène est une preuve de bonne intégration. 🆒
  25. Pour les tenues, je suis surtout à moitié méditerranéen par mon pied-noir de père, même si je n'en ai pas l'air a priori (j'ai le teint assez pâle de ma mère — une grenobloise). Et tout comme lui, je supporte bien la chaleur, mal le froid et je suis ultra-sensible au vent. Bref, pas la complexion idéale pour supporter le climat belge, mais je m'en protège comme il faut ! 😃
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