Philippe BEDFERT

Bref, c'est un coup de main à prendre, comme pour éviter de pincer une chambre à air au montage.

J'ai un avis tranché car mon axxome 250 ne m'a coûté que 300 € de plus que le D4 présenté.

C'est vrai je suis de parti pris : j'ai un axxome. Et quand je le compare au D4 je me félicite de mon choix.

Je n'ai jamais rencontré ce genre de problème. Je fais tourner la roue pendant 2 3 minutes après avoir injecté le produit, je gonfle et je roule quelques kilomètres. Ainsi le préventif est parfaitement étalé et les tringles bien en place.

Je ne t'aurai pas mieux répondu qu'Arnaud.

Entre un D4 ou la configuration est figée et le Tuxedo ou tout (même la couleur) peut être modifié avant l'achat, à mon avis il n'y a pas photo !

Le vélo dont il est question dans le post original n'a pas de roues carbone. L'ensemble cadre/fourche est 500 g. plus lourd que le Tuxedo dont j'ai posté le lien. Il est par ailleurs indisponible dans nombre de magasins D4. Pas facile pour essayer et trouver la bonne taille et les bons réglages.

Un vélo moche, lourd comme une enclume et plus cher que ses concurrents, j'appelle ça un mauvais produit. J'ai 4 magasins D4 dans un rayon de 80 km. 1 seul à une équipe vélo compétente. Pour le reste, l'offre dans la plupart des magasins est très, très réduite. Alors essayez le vélo de vos rèves à votre taille tient du miracle.

C'est dommage que cela te bloque car ni au montage ni au démontage le préventif n'est un problème.

Par curiosité, en quoi le préventif est un obstacle pour toi ?

Vous avez toutes les informations sur les sites de vente pour déterminer la bonne taille. Vous avez la possibilité de vous entretenir par téléphone avec des techniciens compétents. Bref un service que vous avez peu de chance d'avoir chez D4.

Je vous comprends, mieux vaut acheter cher un mauvais produit dans un entrepôt qu'un bon vélo auprès d'un vendeur reconnu sur le net. Si c'est l'entretien qui vous préoccupe, sachez qu'il est très rare qu'un vélociste refuse d'entretenir un vélo qu'il ne vous a pas vendu. D'ailleurs D4 entretient les vélos de toute provenance.

Moi je te conseillerai celui-ci : https://tinyurl.com/y3v2y2ct Tu peux configurer la couleur et les accessoires. Il est beaucoup beau et performant que le D4 et nettement plus léger (-500g rien que sur le cadre).

4 crevaisons en 88.000 km ! Et tu te plains de l'état de tes routes ! Je me demande si je vais accepter le mot d'excuse de GVA pour ta moyenne.

Tu as un mot d'excuse signé Van Avermaet pour ta moyenne. C'est classe, non ?

Tu me cites mais ne me comprends pas. Je n'ai pas écris que cela aurait pu être efficace mais que cela aurait signifié que la protection des coureurs à été prise en compte.

Guillaume, qu'il y ait des problèmes de sécurité à tous les niveaux lors des courses, et ce quels qu'ils soient, relèvent de la responsabilité des organisateurs et de l'instance qui valide l'organisation. Il y a des commissaires UCI sur chaque course dont l'un des rôles est de vérifier la sécurité du parcours. S'ils sont défaillants, c'est l'UCI qui est responsable. Tu vois, comme moi, des bottes de paille installées, parfois en surnombre, sur certaines courses. Même si dans le cas de la chute de RE cela aurait été une protection précaire, cela aurait signifié que la protection des coureurs avait été prise en compte. Alors je ne crois pas à une simple réaction émotionnelle mais à un vrai problème systémique.

C'est un point de vue.

Ce qui est triste dans cette succession de chutes c'est l'absence de réaction de l'UCI. Lors du tour de Pologne, l'UCI n'a guère attendu pour dédouaner les organisateurs et disqualifier Groenewegen. Pour le Lombardie, l'UCI tance les organisateurs pour la voiture entrée sur le parcours mais pas un mot sur la chute de RE. Pompom sur le Dauphiné, absence totale de réactions ! Cette volonté de regarder ailleurs quand les problèmes sont là est assez pathétique. Les instances du cyclisme que ce soit au niveau français ou international ont clairement choisi de privilégier leurs institutions au détriment de la pratique du vélo !

Il y a une différence entre sécuriser tout le parcours d'une course et éviter certains endroits dangereux. Je ne te fais pas de procès d'intention car je crois que nous sommes d'accord. Mais je prends l'exemple du TdF. Il y a quelques années, il y a eu une arrivée à Joigny. Avant d'arriver sur l'Yonne, le parcours emprunté une petites départementale assez mal entretenue et en descente. 2 mois avant le TdF, cette partie du parcours a été resurfacée et sécurisée sur environ 2 km. Bon le TdF n'est pas le Dauphiné, certes, mais je parie que si le col de Plan Bois est au menu du tour, son revêtement sera complétement refais. Autre question, pour mettre un jeton dans la machine disc vs patin, les pros ne vont-ils pas plus vite aujourd'hui en descente qu'il y a quelques années grâce aux nouvelles technologies et, pour certains, à leur passé de Vttistes ?

La réponse de Guillaume me laisse un peu perplexe. Est-ce vraiment aux coureurs ou aux DS de s'assurer de la sécurité de la course ? Si oui, cela donne raison à A. Greipel qui appelle les coureurs à neutraliser les parties du parcours qui paraissent dangereuses. Si non, cela donne raison à R. Plugge qui, comme Lefevere, dénonce l'incurie de l'UCI et réclame aux organisateurs de travailler plus étroitement avec les équipes. Dans le bras de fer entre l'AIGCP et l'UCI, cette dernière est clairement en train de perdre la partie. Déjà malmenée par la décision de Lappartient de favoriser le Dauphiné plutôt que le Lombardie, la carence manifeste des organisateurs, qui sont rappelons-le adoubé par l'UCI, est le symptôme d'un grave problème de gouvernance du cyclisme.

A la différence d'un Froome, d'un Nibali, d'un Dumoulin, d'un Roglic ou même d'un Alaphilippe, Pinot n'est pas un tueur. Il n'a peut-être pas cette mentalité et visiblement il n'a pas été préparé pour ça. C'est ce qu'à compris Bardet en changeant d'équipe. Dans son équipe Pinot n'a pas de concurrence, il n'a que des domestiques. Quand Chavanel a quitté Cofidis ou il était leader pour aller chez Lefévère, il a dû à nouveau faire ses preuves et son niveau s'est haussé. On pourrait en dire autant de Jalabert quand il est passé chez Once.

Cela me fait penser à une anecdote du tour 1953. Robic gagne la 11é étape Cauterets-Luchon en passant en tête les cols du Tourmalet, d'Aspin et de Peyresourde. Il prend le maillot jaune. Le lendemain, il coince dans l'étape Luchon-Albi qui ne présente pas beaucoup de difficulté. On le voit incapable de suivre le rythme du peloton et les côtes sont un supplice. Les suiveurs et le public sont sidérés de le voir vider ses bidons en s'exclamant :"tu boiras quand t'avanceras".

Il faudra lui demander. Mais c'est clairement un manque de lucidité. Laisser parler la colère alors que l'on a besoin de tous son influx nerveux pour gérer sa course

On monte aussi des pneus sur les Mavic UST.