-
Compteur de contenus
1 167 -
Inscription
-
Dernière visite
Type de contenu
Forums
Galeries photos
Calendrier
Articles
Tout ce qui a été posté par Philippe BEDFERT
-
A lire vos réactions sur la nouvelle monture d'AG2R, il semble que l'esthétique des vélos du peloton vous importe. Alors je me lance. J'aime beaucoup la ligne du Lapierre Xelius SL 2019 de Pinot. Personnellement, je roule sur Origine Axxome II 250.
-
Les perdants magnifiques
Philippe BEDFERT a répondu à un(e) sujet de Bernard MOREAU dans Discussions Route
L'un des plus beaux perdants magnifiques fut René Vietto. Que ce soit lors des TDF 1934, 1939 ou 1947, la victoire qu'il espérait lui fit un pied de nez. -
Freins à disque autorisés par la FFC !
Philippe BEDFERT a répondu à un(e) sujet de David PRESLE dans Discussions Route
Il est clair que les freins à patins vont devenir obsolètes. Déjà de nombreux modèles ne sont disponibles chez certaines marques qu'en disque. Maintenant, comme dans d'autres secteurs, le patin restera un marché de niche. On trouvera toujours des pièces, mais elles seront plus chères qu'aujourd'hui. -
C'est oublié un peu vite que l'immatriculation des vélos étaient obligatoire jusqu'en 1959 (loi du 28 avril 1893). La plaque d'immatriculation obligatoire jusqu'en 1943 a été remplacé par un timbre fiscal par la suite. En 1958, les recettes de cette taxe étant jugées dérisoires pour le budget de l'état, elle sera supprimée. Pour mémoire, en 1958, cela coûté 25 F soit environ 0,45 € par an. Mais pour le législateur, l'intérêt de cette taxe, outre l'aspect financier, était la protection contre le vol, grâce à la plaque d'immatriculation. Jusqu'aux années 1950, le vol de vélo était considéré comme un vol aggravé et sévèrement puni. On peut se rappeler des affres vécus par le héros du "Voleur de bicyclette" de Vittorio de Sica. Aujourd'hui l'Etat accorde une prime pour l'achat d'un vélo électrique (n'utilisant pas de batteries au plomb), il apparaît donc normal que s'il subventionne, il contrôle l'utilisation de l'aide accordée pour éviter le vol, le détournement et le recel. Par ailleurs, combien d'entre nous ont subi des vols de vélos dont le coût d'achat représente parfois plusieurs milliers d'euros, vélos revendus souvent sur des sites d'annonces sans aucun contrôle. Combien d'entre nous ont acheté en toute bonne fois un vélo dont le vendeur serait bien incapable de fournir la facture d'achat. Et j'en profite pour rappeler que le recel est autant puni que le vol et qu'il est parfois plus facile pour les forces de l'ordre d'inculper un acheteur trompé de recel que d'arrêter le voleur. Alors au-delà des discours populistes sur les tracasseries administratives et la charge de l'impôt, on peut lire cette proposition comme un juste contrôle de l'utilisation des deniers de l'Etat et un outil dans la lutte contre l'insécurité.
-
Chemins de terre Paris-Tours.. oui,non ..
Philippe BEDFERT a répondu à un(e) sujet de Jean marc FOURNIER dans Discussions Route
Vous avez de bonnes suggestions sur un bon nombre de points. Mais je doute qu'elles soient suivies d'effets. Si on doit se taper des heures de directs insipides c'est surtout pour garantir de la visibilité pour les sponsors. Sans sponsors, plus de cyclisme professionnel. Il faut aussi accepter que le spectacle cycliste à la télévision est en train de changer. Lequipe 21 gagne très bien sa vie en achetant peu cher la diffusion d'épreuves de VTT et en faisant une excellente audience surtout auprès des jeunes ce qui génére de très bonnes recettes publicitaires. Il en a été question souvent ici, le vélo c'est un sport de vieux qui ont du temps pour regarder la télé. Le problème est que ce ne sont pas des consommateurs. Pour rajeunir l'audience, toutes les recettes sont bonnes. Il semble juste qu'il est plus facile à un organisateur d'ajouter des chemins de terre sur son parcours que d'interdire les oreillettes et les capteurs de puissance. Personnellement, je serai partisan de supprimer ces derniers plutôt que de courir sur des chemins de terre. Mais au regard des enjeux économiques, mon opinion ne compte guère. -
Chemins de terre Paris-Tours.. oui,non ..
Philippe BEDFERT a répondu à un(e) sujet de Jean marc FOURNIER dans Discussions Route
C'est exactement cela. Pour parler d'un domaine que je connais bien, la télévision, les audiences en baisse, le vieillissement des téléspectateurs et les critiques sur le spectacle fourni affolent un peu et FT et ASO. Les droits TV pour le TDF s'élèvent à 120 millions d'€ pour 5 ans. A cela il faut ajouter une partie des prestations techniques de télédiffusion. L'addition est salée. Au moment où le gouvernement demande à FT d'économiser 190 millions d'€ d'ici 2022, il faut que le spectacle soit au rendez-vous pour que FT accepte de signer une nouvelle convention de 5 ans d'autant plus que les recettes issues des spots diffusés pendant le TDF sont "anecdotiques". Et si FT doit renoncer au TDF, aucune autre chaîne n'acceptera de payer autant. La situation est donc délicate d'autant que FT souhaite se désengager du Paris-Dakar, autre épreuve d'ASO. Donc biensûr que les coureurs ont leur mot à dire mais pas sûr qu'on veuille les écouter. -
Chemins de terre Paris-Tours.. oui,non ..
Philippe BEDFERT a répondu à un(e) sujet de Jean marc FOURNIER dans Discussions Route
Les coureurs sont salariés de groupes sportifs qui sont financés par des entreprises qui souhaitent ainsi obtenir une couverture médiatique importante grace aux retransmissions télévisées. Si les audiences TV baissent, les sponsors iront voir ailleurs et il n'y aura plus de cyclisme professionnel. Les coureurs, comme tout citoyens, ont leur mot à dire mais dans ce cas précis n'ont aucun moyen d'imposer leur opinion. -
Chemins de terre Paris-Tours.. oui,non ..
Philippe BEDFERT a répondu à un(e) sujet de Jean marc FOURNIER dans Discussions Route
"Le cyclisme pro sur route devient insipide et sans saveur." Tout à fait d'accord. Et les directeurs sportifs doivent comprendre qu'ils ont tué la poule aux oeufs d'or. Aujourd'hui, ce qui fait vivre le cyclisme comme d'autres sports, ce sont les droits TV. Ici tout le monde s'est plaint des retransmissions interminables du dernier TDF. Les audiences ont baissé, si ASO veut continuer à vendre ses courses aux télévisions, ils doivent garantir un spectacle. Alors, oui c'était sympa à suivre sur un canapé sans doute moins à rouler. Mais c'est le téléspectateurs qui assurent le salaire du coureur. -
Relisez le message, ce n'est pas le mono plateau qui rend heureux mais la faculté de pratiquer le vélo comme on l'entend.
-
Je ne pense pas que c'est le changement à tout prix. Plutôt une autre façon de rouler, se faire plaisir autrement. "L'efficacité technique" n'est pas toujours ce que l'on recherche en roulant.
-
Mono plateau pour la route
Philippe BEDFERT a répondu à un(e) sujet de Stéphane MEUNIER dans Le matos
Sur une cassette 11x36 pour un plateau de 42 ou 44 dents, l'écart moyen entre 2 pignons est de 60 cm. -
Mono plateau pour la route
Philippe BEDFERT a répondu à un(e) sujet de Stéphane MEUNIER dans Le matos
En sud Seine et Marne les cols sont rares mais il y a quelques montées bien raides. Je roule en mono plateau de 42 avec une cassette 11x36. Ayant repris le vélo après 35 ans d'arrêt ce combo me satisfait pleinement. A terme j'envisage de monter un plateau de 44 en gardant la cassette originale. -
C'est vrai que de nouvelles disciplines apparaissent et c'est tant mieux. Mais cela ne change pas le constat que j'ai fait et qui est partagé par de nombreux acteurs du sport associatif. Aujourd'hui la politique qui consiste à privilégier l'émergence d'une élite au détriment de la pratique sportive pour le plus grand nombre est en train de tuer le sport "populaire".
-
Pour avoir travaillé avec plusieurs fédérations sportives différentes, je peux témoigner que le constat est le même partout. Il y a une politique sportive impulsée depuis une trentaine d'années par le ministère des sports qui consistent à privilégier le haut niveau plutôt que la pratique amateur. Au printemps dernier, des élus du 93 dénoncaient déjà cette politique. La victoire de la France lors de la coupe du monde de foot à consterner nombre de responsables de clubs. Il va y avoir une augmentation conséquente du nombre de licenciés mais, entre autre à cause de la diminution des contrats aidés, le nombre d'encadrant reste stable. Or ce qui permet à un club d'assurer sa mission, ce sont les bénévoles, bien sur, mais également les éducateurs diplomés. Avec l'explosion du nombre d'étudiants dans la filière STAPS, les éducateurs sportifs sont souvent recrutés au niveau Bac +3. Le salaire moyen est de 1872 € par mois. Quel club aujourd'hui a les moyens de payer un tel collaborateur sachant que les aides et subventions publiques diminuent d'année en année. Or les parents aujourd'hui sont plus regardant sur l'encadrement de leurs enfants dans les clubs. Il suffit pour cela de participer aux traditionnelles journées des associations pour être confrontés aux questions parentales. Les réponses déterminant souvent le sport pratiqués. Car, par expérience, ce ne sont pas les enfants qui décident du sport qu'ils vont pratiquer mais leurs parents. Alors certes, le goût de l'effort n'est plus aussi partagé qu'auparavant mais le nombre d'enfant licenciés dans les clubs de sport restent stables. Ce qui est plus inquiétant, et ce que l'on peut essayer de changer, c'est une politique sportive qui n'a pour objectif que le nombre de médailles au JO de Paris. En clair, cela signifie que les moyens financiers, humains et logistiques iront en priorité aux clubs capables de former des futurs médaillés et non à ceux qui en ont le plus besoin à savoir les clubs qui font vivre le sport amateur, le sport populaire, le sport loisir.
-
Le TDF des Français .....
Philippe BEDFERT a répondu à un(e) sujet de Sylvain KARLE dans Discussions Route
Je crois bien que c'est là le problème. Les Madiot, Bernaudeau et autres Lavenu sont d'un autre temps. Leur management et leur conception de la course est dépassé. 2 exemples, la FDJ a eu la possibilité d'utiliser le maillot à vortex en 2016 avant la Sky mais ils y ont renoncé sans même demandé une autorisation à l'UCI. Et on se rappellera le boost qu'a subie la carriere de Chavanel quand il a quitté Cofidis pour Quick Step. Contrairement à d'autres pays, la France n'a jamais eu de grands directeurs sportifs si l'on excepte Guimard, Geminiani et Jean de Gribaldy. Les autres ne sont pas mauvais mais aucun n'a bouleversé le cyclisme comme ceux-là l'on fait à leur époque. -
Froome vainqueur du Tour de France
Philippe BEDFERT a répondu à un(e) sujet de Imanol ALCANTARA dans Discussions Route
Bernal ne gagnera jamais pour la Sky. La Sky c'est Rupert Murdoch vieux milliardaire australien populiste, xénophobe et défenseur acharné de l'empire britannique. Il a investi massivement dans le cyclisme en donnant pour consigne à Brailsford de faire gagner des britanniques, voire des australiens ou des Néo Zed. Les meilleurs coureurs du monde sont au service de ces champions anglophones. Mais si Brailsford ne trouve pas une nouvelle pépite anglaise, Murdoch ira investir son argent ailleurs. Au vu de la xénophobie régnant aujourd'hui en GB et propager largement par les journaux de Murdoch, cela ne l'intéresse pas du tout de payer pour voir gagner un polonais, un espagnol ou un colombien. Bernal peut gagner le tour mais ce ne sera pas chez Sky. -
Divorce Fortuneo / LOOK
Philippe BEDFERT a répondu à un(e) sujet de Frederic ANDRIEUX dans Discussions Route
Ce que l'on peut facilement imaginer c'est que le contrat de sponsoring contient une clause de non dénigrement. Clause activée automatiquement par Look et cela à quelques semaines du départ du Tour, quelle que soit les conséquences pour l'équipe. Connaissant le respect quasi religieux des banquiers pour les contrats, j'imagine que Fortunéo n'a pas dû beaucoup apprécier. Je ne sais pas qui est le patron de l'équipe mais il a des soucis à se faire concernant la poursuite de son contrat de sponsoring. Son équipe a intérêt à briller sur le tour sinon, il y a de fortes chances de devoir se chercher de nouveaux partenaires pour l'année prochaine. Quand à la gestion de ses collaborateurs, il a des progrès à faire car il semble qu'il ne soit pas maître chez lui !