IL faut toujours se méfier du ressenti. Exemple : pour l'emprunter très régulièrement sur mon vélo de route (7.5 kg - pneus gonflés à 7 bars), je sais que je monte généralement une côte à 18 km/h. Lors d'une balade à VTT, vélo de 11 kg et équipé de gros pneus à crampons gonflés à 2.2 bars, j'étais tout surpris de rouler à 17 km/h au même endroit, en dépit du bruit émis par les pneus et de l'inertie générale ressentie. Bon, d'accord, il manque des indications sur le vent et ma forme du moment, et ne parlons pas de relances derrière un peloton, mais quand même... Je compare les essais de vélos dans les magazines à une séance de dégustation de vins. Les différences se marquent essentiellement dans les sensations éprouvées, mais les km/h ou les degrés d'alcool varient très peu. Restons honnêtes jusqu'au bout : je préfère boire un cru classé (ça ne m'arrive presque jamais ) qu'un gros rouge. La tête tourne pareil mais ça arrache moins la gueule...