Thierry GEUMEZ

J'ai sans doute tendance à serrer un poil trop fort, la peur que ça ne tienne pas bien... J'ai conscience de mes limites 😳 Et je chipote souvent, je modifie tout le temps ma hauteur de cintre (pas la selle, j'ai une tige intégrée 😃), ce qui fatigue forcément le matériel. Il semblerait que le mécano de la vidéo proposée par Didier ne soit pas trop sûr de lui non plus 😉

C'est la seule vraie question ! Ca dépend beaucoup de ton feeling et de ton expérience. Certains se targuent de ne pas en avoir besoin... Au début des pivots carbone, je serrais toujours à la main, jusqu'à ce que je constate un début d'écrasement des fibres. Puis j'ai serré moins fort, mais je sortais parfois des routes pavées avec un peu de jeu dans la direction. J'ai donc investi dans une clé dynamomètrique.

"J'ai un vélociste qui m'a remonté tout ça dernièrement car mon vélo était désossé cause problème carbone" Voilà qui explique probablement l'origine du problème. Pour annuler le jeu dans ta direction, Didier a mis le lien d'une vidéo qui explique simplement la chose. Le point d'attention est le serrage : trop, tu risques de casser, pas assez, le jeu reviendra rapidement. A ce niveau, c'est à toi de savoir les limites de tes compétences; celles de ton vélociste, on commence à les cerner 😆

"Sauf maladie respiratoire, c'est toujours le débit cardiaque en oxygène dissous dans le sang qui fait le champion" "S'il ne s'agissait que d'inspirer bcp d'air je serais arrivé tout près du meilleur niveau mondial " Cela rejoint ce que j'ai lu dans un magazine (Sport et Vie... je n'en suis plus certain) : la capacité respiratoire ne serait pas, sauf pathologie, un facteur limitant la performance. Dis autrement : on respire toujours plus d'air que l'organisme ne peut en absorber. Je suppose qu'il en est autrement pour un record de plongée en apnée 😉

Bonjour Serge, Tes entretoises sont-elles placées sous la potence ou au-dessus de celle-ci, ou les deux ? Possèdes-tu ce vélo depuis longtemps ? Y a-t-il eu une intervention au niveau de la potence dernièrement ? Si tu serres le frein avant et tentes de forcer le vélo à rouler alternativement vers l'avant et vers l'arrière, sens-tu un jeu dans la direction ?

Ton cadre Sensium a un angle de tube de selle de 72º et le Supersix 56 73,5º. 1,5º sur une longueur de 80 cm (environ ta hauteur de selle), ça fait pas loin de 2 cm. Regarde si ta selle actuelle accepterait d'être reculée de 2 cm...

"mentir sur mon âge sera le plus simple" Tu ne vas pas faire ta coquette 😉 T'inquiète ! Je fais pareil sur mon CS500

Je te rejoins tout à fait. Le Supersix est un cadre très réputé, mais son agrément risque fort d'être compromis si l'on est mal posé dessus.

"beaucoup d'entretoises ou potence de 0 à 4°" Une potence de 110 mm/10° montée dans le sens normal ou inversée, ça fait 38 mm de différence, mais il faut accepter de sortir des canons esthétiques... d'autant plus que le Supersix n'est pas sloping !

Nous ne naissons vraiment pas tous égaux 😢 Dès lors, pourquoi admirons-nous le premier ???

Si tu prends le Supersix en taille 56, ta position (par rapport à ton Sensium 58) sera moins allongée de 0.5 cm et plus basse de 4.5 cm

Bonjour Jeremy, Concernant la hauteur : le douille du Supersix "58" fait 175 mm alors que celle du Sensium fait 200; 2.5 cm, ce n'est pas rien ! Pour la longueur, le Supersix mesure 1 cm de moins que le Sensium, mais l'angle du tube de selle est plus redressé (73.2° au lieu de 72°), ce qui implique que tu devras reculer ta selle d'environ 1,5 cm de plus (pour une tige de selle de même offset) pour retrouver ton réglage actuel. Au total, c'est comme si le Supersix était 0.5 cm plus long que le Sensium. En résumé, le Supersix te donnera une position plus basse (beaucoup) et plus longue (un peu). Sans savoir tes réglages actuels, impossible d'en dire plus.

" l'ennemi mortel de la sveltesse "....."ce sont surtout les sucreries" : je confirme en ce qui me concerne. On pourrait ajouter les plats préparés plein de sucres et graisses cachés et les aliments raffinés. L'augmentation de la masse pondérale est un phénomène de société. Les tâches physiques sont réalisées par des machines automatiques dans un souci toujours croissant de rendement financier. L'humain est stressé et/ou s'ennuie, alors il consomme, dans tous les sens du terme. Si la relation entre le surpoids et la malbouffe est indéniable, j'aimerais toutefois ajouter que le poids n'est pas seulement le reflet d'un simple bilan énergétique calories absorbées/calories dépensées, ceci dit pour que les "naturellement" minces cessent de stigmatiser les gros. Je connais dans mon entourage proche des personnes qui mangent de façon indécente des quantités de charcuteries, sucreries, cocas et autres sodas et qui ont (sans les muscles) un parfait profil de grimpeur. A l'opposé, d'autres semblent livrer un combat permanent pour contenir, plus ou moins, les kilos.

54 kg (pour 1,67m) avant 20 ans. Donc pas très costaud mais plutôt à l'aise en côte. Entre 58 et 62 kg jusqu'à 30 ans, presque plus de sport. Puis... dérive progressive jusque 74 kg. Reprise du vélo à 37 ans. En fonction des périodes de vie, fluctuations entre 62 et 73 kg. Actuellement 60 ans et 69 kg. Je ne suis pas un gros mangeur, mais je grignote (grosse faiblesse pour le chocolat). En 2015, j'ai estimé à 1000 calories par jour les écarts par rapport à une alimentation "correcte" : quelques biscuits, 25 à 50 gr de chocolat, un bout de fromage en attendant le dîner, 2 verres de vin... Je travaille en 3 équipes (matins, après-midi, nuits), ça n'aide pas : des études ont mis en évidence l'attirance pour le sucre quand on manque de sommeil.

" j'utilise du savon pour l'hygiene féminine , SAFORELLE , rien que quand tu le passes tu sens un bien être ." Petit coquin va ! 😉

"Depuis quelques temps" Et avant, tu n'avais pas ce souci ? Qu'est-ce qui a changé ? Vélo, selle, potence, réglage, etc. ?

Je ne l'avais pas dit dans mon message précédent : bravo Jean de continuer à vivre ta passion, roue électrique ou pas !!!

Dans les années 90, lors d'une cyclosportive, j'ai été surpris de voir un unijambiste ! Au-delà de la performance physique (sa vitesse n'était pas du tout ridicule), c'est surtout l'optimisme et le courage de ce cycliste qui m'impressionnaient. Finalement, plutôt que d'invoquer son handicap pour justifier une inactivité "légitime", ou du moins excusable, il vivait plus intensément que beaucoup de "bien portants". Par ce contre-exemple, je ne critique absolument les utilisateurs de VAE. La vérité n'est jamais unique. Il s'agissait seulement d'alimenter le débat... 😉

"je suis un peu septique sur le long terme avec des rayons aluminium" Mes Campa Eurus ont environ 50.000 km, aucun souci. Les précédentes ont connu un accident frontal avec une voiture : cadre (alu scandium) plié mais roue avant à peine voilée...

"car cela ressemble trop à de la jalousie quand on les dépasse" ou au refus d'imaginer qu'ils puissent un jour en avoir besoin (d'un VAE)

"Pour l'ultra compact cela existe déjà: tu peux utiliser un pédalier VTT double (il en existe plein de versions). Par exemple: 42/28, 40/26" J'y ai pensé, mais 42x11 comme braquet maxi, c'est tout de même un peu juste dans l'état actuel de possibilités physiques. Quelques fabricants (FSA, Sugino, Rotor) proposent des pédaliers 46-30, ce qui pourrait me convenir avec une cassette 11-29 pour les parcours exigeants. Le reste de l'année, ç-à-d 95% du temps, je préférerais 46-34 devant et 11-25 derrière. A ma connaissance, aucune des marques précitées ne permet de passer de 30 à 34 pour le petit plateau. Par manque de choix dans les braquets disponibles sur le marché, je vais finalement opter pour... un VAE 😆😆😆 J'en viens à me demander si j'ai bien fait de revendre l'année dernière ma Suzuki GSX R-750 😉

"Simplement satisfait de pouvoir encore le monter sans assistance électrique" A 60 ans, j'en arrive là également. Comme le dit souvent Franck, cela suppose de plus petits braquets que ceux habituellement proposés par les fabricants. A quand les pédaliers "ultra compact", plutôt que des cassettes comportant des trous abyssaux ? (je n'aime pas trop les triples qui obligent à écarter les pieds).

Merci pour ta belle réponse positive et optimiste. C'est dans cette voie que j'essaie d'évoluer peu à peu, à la fois par sagesse et par obligation (choisit-on de vieillir?). Ce n'est pas forcément naturel ou agréable pour tout le monde. Je relate plus haut la déception et sans doute aussi l'angoisse de mon père lorsqu'il n'a plus pu grimper le Ventoux : cet événement-là, anodin pour quiconque mais immense pour lui, l'a brutalement remis dans la réalité que tout a une fin. A cet instant, différent pour chacun, on décide d'accepter ou de fuir... en vélo à moteur électrique (dissimulé, j'insiste) par exemple 😉 Bonne journée à tous !

Je ne vois pas ce qu'il y a de frustrant d'être plus âgé et/ou moins fort qu'un autre... A quoi ça sert de se comparer, d'être celui que l'on est pas ? D'être celui que l'on est pas... ou plus. Si ce n'est pas indiscret, quel âge as-tu ?

Avoir un (sain) esprit de compétition, vouloir se mesurer aux autres, c'est tout à fait normal. En même temps, ça fait un peu peur. Il y a le risque de perdre ses illusions... ou de se découvrir un talent. Lors de mes sorties en groupe, je me débrouille (débrouillais plutôt... le temps passe) pas mal, parfois 37-38 km/h de moyenne sur 55 km plutôt plats, je terminais souvent parmi les meilleurs, mais mes rares essais en courses ont été nettement moins brillants : comme plusieurs l'ont expliqué plus haut, les grosses accélérations du début font très mal quand on n'y est pas habitué; je finissais toujours par sauter et terminais avec d'autres lâchés, parfois à un tour du vainqueur. Pour m'améliorer, j'aurais dû travailler les changements de rythme à l'entraînement, faire du fractionné, persévérer, etc. Je n'ai pas eu ce courage ou cette envie. A défaut d'avoir un gros moteur à la naissance, il faut quand même bosser pour arriver à un résultat juste correct, ne nous voilons pas la face. Après, à chacun de savoir après quoi il court... "Il est où le bonheur ?" 😆