Olivier MILLIÈS-LACROIX

Le jeu de “rouler ou ne pas rouler” me rappelle le dilemme du prisonnier cher à la théorie des jeux, voire le poker : les “grimaces” chères à Voeckler ne seraient alors qu’une forme de la fameuse “poker face”.

Terrible ce correcteur automatique! Je me souviens d’avoir corrigé ce “Spécialités” et il ressort quand même ! Comment l’enlever ?

Je veux dire que les cales spd ne m’ont pas manqué (pourtant ça grimpe raide en Galice). La dénomination “baba cool” se réfère au positionnement marketing du produit, et pas systématiquement à ceux qui l’achètent. Ceci dit, les voyages de cette personne que je ne connais pas et comment s’habille pour les faire ne m’intéressent pas.

Il faut prendre les xxx, contrairement à ce qu’ils disent, la Vélociste (pourtant haut de gamme) n’est pas assez rigide de la semelle. Ma femme n’aime pas les Bontrager, elles trouve qu’elles lui font mal à la plante des pieds. Elle utilise des spécialités. ps: je ne suis pas complètement Trek addict. L’évolution de leurs modèles route ces dernières années, que ce soit le Madone, l’émonda et surtout le Domane, ne me plaît pas. Mon dernier achat de vélo est un Bianchi.

Il faut prendre les xxx, contrairement à ce qu’ils disent, la Vélociste (pourtant haut de gamme) n’est pas assez rigide de la semelle.

Je suis aussi voyageur à vélo (1800 km entre l’an dernier et cette année vers Santiago de Compostela) et mon choix pour les chaussures s’est porté sur de simples baskets, légères et à semelles un peu épaisse. Les cales spd ne m’ont pas semblé utiles (pourtant il y a qu’elles accessions à partir de l frontière). Cela permet de n’emmener qu’une paire de chaussures. (Je fais du bike pack léger). L’an prochain j’envisage la Hope 100 (du lac de Constance au Leman) et je prendrai le même type de chaussures.

Je pense que Shimano abîme sa marque en proposant ce genre de tatanes pour baba cools d’un autre temps…

Oui on aurait pu dire Tout à la Aimar. On peut ajouter qu’en 1966 il y avait parmi les circonstances particulières la volonté d’Anquetil (dont Aimar était l’équipier) de torpiller Poulidor. Un torpillage a l’œuvre sur le TdF mais aussi au championnat du monde au Nurburgring, au profit de Rudi Altig (qui avait aussi été l’équipier d’Anquetil, jusque la saison précédente).

Je ne dis pas qu’ils devraient être déconsidérés. Je dis seulement que l’expression “Tour à la Walkowiak” n’est pas spécialement flatteuse, (ni très péjorative mais quand même un peu) et nous n’y pouvons pas grand chose, c’est ainsi. Dans la victoire, il y a le résultat mais aussi la manière, et certaines manières séduisent ou convainquent plus que d’autres.

D’une manière générale, ces aventures où un coureur prend le maillot de leader suite à des échappées plus ou moins fleuves, et surprenantes, (dans d’autres sports on parle de hold-up) ne vont pas au bout : Chiappucci sur le Tour 90, Voeckler sur le Tour 2011, Simon sur l’un des Tours Armstrong… Et quand c’est le cas (e.g. Pereiro en 2006, Sepp Kuss l’an dernier même si son cas est différent comme l’explique très bien Gérard), cela ne donne pas des vainqueurs éblouissants. L’expression “Tour à la Valkowiak” n’est pas la plus flatteuse qui soit pour caractériser une édition du TdF ou d’un grand tour.

Je ne vois pas en quoi il le “mériterait “ plus que ceux qui y seront, si lui n’y est pas. Subjectivement, on peut avoir de l’empathie pour lui, et trouver que l’histoire aurait ainsi une plus belle fin, mais cela ne constitue pas un “mérite” supérieur à celui des autres. Roglic, Mas et Carapaz pour ne citer qu’eux ont montré que jusqu’ici du moins être plus forts que lui, ils ne “mériteraient ” pas de terminer derrière lui au CG.

Bon choix !

Je suis d'accord avec Gérard. Le cerclage c'est d'un autre temps. En 28mm , les Bontrager aeolus XXX2 seront très bien adaptées, surtout pour une utilisation dans les cols (ce sont les roues qu'utilisait Ritchie Porte pendant son passage dans l'équipe Trek en 2019 et 2020). Aucun problème de freinage avec, que ce soit par temps sec (pas de surchauffe, pourtant je fais pas mal de descentes de cols où je dois beaucoup freiner pour attendre mon épouse qui ne descend pas très bien), ou sous la pluie. Le problème, c'est qu'elles seront peut être difficiles à trouver en occasion, car elles ne sont pas restées longtemps au catalogue, remplacées par les aeolus RSL 37 qui étaient à disques ou patins, puis seulement à disques.

Oui, elle a oublié que sur du gravier à 22% on ne se met pas en danseuse (ça patinait pas mal, plus que l'an dernier). Ceci dit, elle a perdu très peu de temps, je pensais que j'allais l'attendre un peu au ravito de La Tsoumaz qui est peu après la sortie de la zone gravel, mais elle y est arrivée presque en même temps que moi. La photo, c'est une image prise par l'organisation via un drone, je crois que c'est dans le col du Lein, une épingle au dessus du Levron (c'est le matin, la lumière est rasante).

Oui, ce club est resté dans la mémoire de beaucoup… Dans toutes les cyclos que je fais on reconnaît ce maillot.

Comme annoncé, quelques photos du Tour des Stations de samedi dernier. La deuxième photo est prise dans la partie gravel pentue de la Forêt verte, chère à notre ami Pierre-Yves.

La FC est une donnée personnelle qui peut varier fortement d’une personne à l’autre, la règle FC max = 220 -âge étant une approximation très générale : j’ai 64 ans, ma FC max est supérieure à 190 voire 195, mon “seuil” doit se situer entre 175 et 178, et il y a 2 jours sur le Tour des Stations du Valais ma FC moyenne a été de 164 sans que je ressente le moindre problème côté cardiaque (alors que j’ai vu des concurrents bien plus jeunes que moi sortir titubant du van médical situé à l’arrivée). Moi je recommanderais de faire un test de FC max chez un cardio (j’en fais régulièrement) qui permettra de définir vos plages cardiaques, et du coup les zones d’entraînement (tempo, endurance, seuil, etc…). Il est important de voir aussi comment on se sent à une fréquence donnée : tant que la conversation est aisée on est en deçà du seuil, au seuil elle devient difficile. Donc si à 150 on peut tenir en discours politique ou faire salon littéraire, pas de souci…

Pignon de 36 pour la partie raide de la forêt verte. C’était sec, du coup ca patinait tout ce que ça pouvait. Et comme tu l’indiques, fin de l’ascension de la Croix de Coeur en “survival mode” sur le 32.

L’avantage du forum c’est que lorsque tu te permets une petite provocation elle fonctionne pratiquement à tous les coups ! (C’est un peu le jeu, sinon on s’ennuie… ceci dit je n’ai pas d’explication à ces différences de watt mesurés…. Si tu as une hypothèse elle est bienvenue). Bon dimanche à toi aussi !

Oui mais j’ai les même différences sur les segments correspondant aux 3 ascensions principales, et tu peux me croire, elles sont longues et (très) pentues, notre ami valaisan Pierre-Yves le confirmera….

Au sujet de ce parcours, il y a quelque chose m’intrigue: - même temps en 2022, 2023 et 2024, même parcours mais puissances moyennes complètement différentes : 120 W de puissance moyenne en 2022, 109 W en 2023 et 137 W aujourd’hui. Même vélo, mêmes roues, même capteur de puissance (shimano DA). Cherchez l’erreur ? Plusieurs hypothèques qu’on peut fermer: le poids, je n’étais pas plus affûté en 2022 et 2023 que cette année, pour le vent ou le revêtement, pas de différences significatives… Pas de ratonnage dans les roues, à part sur quelques km de plat en 2022, qui n’est de tout façon pas l’année où la puissance est la plus basse. Il reste l’hypothèse (peut être) du calibrage du capteur, mais j’en doute; celui-ci ne m’a pas demandé de recalibrage aujourd’hui. D’autres idées ? Accessoirement, ces différences ne font que renforcer ma réserve quant aux comparaisons de puissance faites sur des coureurs différents à 25 ans d’intervalle, sur des puissances calculées et non mesurées comme dans ce cas…

Merci ! On était dernier départ du Châble, à 9h15. Les autres années c’était plus tôt, les jours étant plus longs qu’aujourdhui. Oui on est passé par Fey et Basse Nendaz, effectivement ça pique passé Fey. (Moi aussi j’ai 64 ans).

Sur mes vélos à patins j’ai des Bontrager Aeolus Xxx2 pour grimper (21 mm de largeur interne, hauteur de jante 28 mm, 1200 g) et sur le plat des Aeolus xxx4 (même roue mais hauteur de jantes 45mm). J’en suis très content, beaucoup plus que des Zipp 303 firecrest que j’ai sur mon vélo à disques (jantes hookless qui impose chez Pirelli un pneu de 30 mm minimum, avec le préventif le résultat est un boudin confortable, mais lourd, trop pour la montagne).

En fait sur la partie chronométrée de 74 km c’est le même D+. Soit un coefficient de 3,9 ! Une tuerie. (Les BRM peuvent n’avoir des coeff que de 1,3, il me semble. Une douce rigolade à côté du TdS, et le n’ose pas penser aux épreuves plus longues… Contador lui même avait bâché dans l’Ultrafondo en 2021).

Ma sortie du jour c’était le Tour des Stations, l’épreuve Mediofondo, faite avec mon épouse pour la 4ème année consécutive. Une nouveauté cette année avec une nouvelle date, à la fin août au lieu du début août, pour cause m’a t’on dit de conflit entre épreuves sportives valaisannes. (Pierre-Yves, tu as un avis ?). Le résultat est un plateau un peu plus réduit, et un peu moins international, les vacanciers étrangers étant à cette date pour la plupart retournés chez eux. Un beau temps malgré des risques d’orage, organisation au top comme toujours en Suisse, super ambiance. 3000 partants au départ toutes épreuves confondues. Environ 20% de féminines dans le Mediofondo. Vendredi échanges sympathiques avec Steve Morabito qui disputait le Granfondo (alias Marmotte du Valais) en compagnie de la continentale de la FdJ. Il ne fallait pas chercher à les suivre… De notre côté, ligne d’arrivée atteinte sans problème majeur avec à la minute près le même temps sur le vélo qu’en 2022 et 2023, (malgré des sensations bien différentes chaque fois). Compte tenu de mes à peine 2500 km depuis le 1er janvier et des 2 bons kilos en trop que j’ai du trimbaler, je suis plutôt satisfait, ce n’était pas gagné. Nous avons quand même fait une pause un peu plus longue que d’habitude à Nendaz car la chaleur et le temps lourd aujourd’hui ont rendu la montée depuis la vallée du Rhône jusque Nendaz encore plus pénible que d’habitude (17 km, j’ignore le D+ mais il doit être de l’ordre de 1300 m). Nous retournerons l’année prochaine en essayant d’être un peu mieux préparés. Je posterai des photos ultérieurement.. Bon vélo ! Ps1: j’oubliais : 85 km en comptant les zones neutralisées, et 2850 m de D+. Ps2: épreuve faite comme les années précédentes avec mon Émonda SLR à patins. Sans vouloir rouvrir une polémique, je suis quasiment sûr que si j’avais pris mon Spécialissima à disques, alourdi et bien raide du fait entre autres de ses disques, je n’aurais pas vu la ligne d’arrivée.