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Olivier MILLIÈS-LACROIX

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Tout ce qui a été posté par Olivier MILLIÈS-LACROIX

  1. La où je soutiens complètement le point de vue de Michel, c'est que cet "esprit critique " est devenu le fond de commerce de certains "experts" qui lancent des insinuations sur la base de calculs qui même s'ils sont ou étaient des estimations justes ne me démontrent rien du tout, et aussi de journaleux qui trouvent plus porteur d'évoquer des soupçons de dopage que de parler de sport ou des chats écrasés du coin de la rue.
  2. La crédibilité de cette épreuve de cyclisme aux JO n'est pas indiscutable, en premier lieu du fait de ce processus qui définit et limite fortement les sélections nationales. Sans aller jusqu'en Equateur, chez nous en France la non-sélection d'Evita Muzic soulève aussi des questions. Les coureurs de ce niveau pourraient voire devraient accorder moins d'importance à ces JO dès leur que dans leur sport se déroulent tous les ans des championnats du monde très bien installés, très médiatisés et très crédibles, en tous cas plus que l'épreuve des JO. Dans le football, sport professionnel de référence, les meilleurs joueurs, et ils ont à mon sens bien raison, s'en foutent un peu des JO, qui en terme de prestige pour la discipline ne peuvent être comparés à la Coupe du Monde.
  3. Depuis la réforme de la carte des régions pendant l'inoubliable présidence de M. Hollande, le dauphinois que je suis ne reconnait plus cette course qui est devenue, la région et ses communes finançant l'épreuve, largement auvergnate. Dans ce parcours, d'étape dauphinoise, au sens historique et géographique du terme, il n'y en a qu'une seule, celle du Collet d'Allevard, et au sens du lectorat du Dauphiné Libéré, le journal fondateur de l'épreuve, il n'y en a que trois (celle du Collet d'Allevard et les 2 étapes savoyardes). Pas de problème fondamental avec cela, car l'Auvergne est aussi une belle région de cyclisme et c'est cohérent avec le modèle économique des épreuves cyclistes, mais tout au moins l'épreuve aurait pu être renommée, comme l'a été le Midi Libre qui traditionnellement suit le Dauphiné dans le calendrier, rebaptisé en Tour d'Occitanie (zappé cette année pour cause de JO). Sur le parcours lui-même, le post de Geoffroy sur les 2 dernières étapes, routes que pour partie je connais bien aussi, est très complet et très intéressant, un grand merci à lui. Si Franck a eu l'occasion de faire les routes de l'étape 6, ce serait top d'avoir aussi son retour. J'ajouterai quand même que le parcours de l'étape 8 ne me plait pas tant que cela, avec cette montée des Glières "à l'envers" précédée par une longue section de faux-plat descendant dans les gorges de la Borne (très joli) et de plat dans la vallée de l'Avre (moins joli) pour contourner le massif des Bornes. Il y aura peut être un certain temps mort dans cette partie-là. Mais en effet ce seront les coureurs, plus que le parcours, qui feront la course.
  4. C’était Nils Politt. Eros Poli c’est le Malabar qui avait gagné une étape du Tour en solo à Carpentras après avoir monté le Ventoux tout seul.
  5. Oui, et dans ma liste plus haut, j'ai oublié de citer Ayuso, rien que cela...
  6. Oui, il est le favori, moi aussi je le vois gagnant, c'est juste que ce n'est pas gagné d'avance, en tous cas moins que ne l'était ce Giro, où il n'a pas eu d'opposition.
  7. D’après le site PCS, il figure toujours sur la liste des coureurs de l’équipe Israël Premier Tech. Sa dernière course est Tirreno ou selon les étapes il a oscillé entre la 99ème et la 169ème place, avant d’être non partant de la 5ème étape. Avant cela il avait fait le Tour du Rwanda, qu’il avait fini à la 27eme place du CG.
  8. Ils avaient demandé cela parce qu’ils trouvaient les pavés du centre historique de Rome —les fameux “sampietrini”, typiques de la ville éternelle— trop glissants.
  9. Etape de Rome aujourd’hui…, Je ne suis généralement pas fan de ces dernières étapes, moitié parade, moitié non-étape, moitié sprint (oui je sais ça fait trois moitiés…). Mais le crois que les coureurs les apprécient. J’espère seulement qu’on aura pas droit à la même farce qu’en 2018 quand Froome et son équipe avaient demandé et obtenu la neutralisation de la course pour le classement général.
  10. Je pense qu’Evenepoel sera davantage que Roglic le plus sérieux adversaire de Pogi sur le Tour et qu’il pourrait très bien le battre. Le Dauphiné sera une bonne préparation pour lui. Oui, Van Aert n’est pas au top sur le Tour de Norvège mais il s’était fait beaucoup plus mal qu’Evenepoel. Ceci dit, l’équipe de ce dernier devrait être plus faible que celle de Pogi : face aux Adam Yates, Mc Nulty, Almeida, et autres Del Toro je ne vois que Landa et Van Wilder qui tirent dans la même catégorie.
  11. Le ch’ti est en effet surtout la langue des picards, beaucoup plus que des Flandres françaises.
  12. Je n’ai pas écrit que c’était du mauvais marketing. Je pense même que c’est du très bon marketing, surtout avec la fourniture des vélos à une équipe worldtour. Je dis juste que cette revendication d’une identité linguistique flamande aujourd’hui très affaiblie n’est principalement, hélas, que du marketing.
  13. Je suis très attaché aux langues régionales, qui sont une richesse culturelle et patrimoniale. À Majorque où je vis une bonne part de l’année, le Majorquin (en fait du catalan) est très parlé, par des personnes qui parlent aussi parfaitement l’espagnol/castillan. Même chose en Vénétie, l’une des régions les plus prospères de l’Italie, dans le Tyrol italien, où l’allemand est protégé par la loi, et dans plein d’autres régions en Europe. Et je ne parle pas de la Suisse et ses 4 langues. Nul besoin donc d’avoir une seule et même langue pour tout le monde pour avoir un pays prospère.
  14. Les vélos Van Rysel sont sans nul doute possible d’excellents vélos. Mais cette utilisation pour la marque du nom flamand de Lille (enfin presque, parce Lille en flamand/néerlandais c’est Rijsel et pas Rysel) n’est hélas que du marketing voulant capitaliser sur la popularité et l’excellente image du cyclisme de compétition en Flandre : pratiquement plus personne ne parle le flamand à Lille, ce que je trouve bien regrettable, notre république ayant tout fait pour le faire disparaître, comme pas mal d’autres langues régionales. Pour aller au bout de cette démarche, les hyper et supermarchés Auchan, qui font partie du même groupe que les magasins Decathlon, pourraient s’appeler “Aan het veld”, tout comme ils s’appellent “Al Campo” en Espagne. Mais bien sûr ils continueront à s’appeler Auchan.
  15. Sincères condoléances. Moi c’est ma mère qui est décédée il y a 8 mois. Il faut accepter ces épreuves avec courage…
  16. Oui mais à ces kilomètres il faut rajouter une vingtaine de km de non chronométré, heureusement des descentes (la descente Verbier- Le Châble, et la descente du haut du Col de la Croix de Coeur jusque Verbier).
  17. C’est de dernier week-end d’août. Nouveau calendrier, avant c’était le 1er week-end d’août. Le risque de pluie est plus grand. Et tu sais mieux que moi que lorsqu’il se met à pleuvoir en fin d’été dans les montagnes du Valais ce n’est pas de la rigolade.
  18. Si tu es dans le coin ce week end la on peut essayer d'en profiter pour prendre un café ?
  19. Oui, peu de suspense pour le CG, mais jolie étape quand même, à travers les paysages sublimes des Dolomites (curieusement, je n'ai pas reconnu le Passo Sella, grimpé il y a quelques années lors de la Haute Route, je devais alors être trop cuit pour mémoriser quoi que ce soit). Ravi de la victoire de Steinhauser, il n'était déjà pas loin à Livigno. Et quel contraste dans les interviews à l'arrivée, entre le visage lumineux et souriant de Ghebreigzabhier, valeureux animateur de la course, qui s'il a coincé sur la fin était content d'être allé au bout de ses idées, et celui complètement fermé de Bardet, qui se déclarait néanmoins content de la journée et se montrait peu enclin à reconnaitre qu'avec son équipe ils avaient couru à l'envers.
  20. On fait le plus court (mediofondo) avec ma femme : avec la partie non chronométrée, ca fait 95 km et 2900 m, ça me suffit. Je me tâtais pour faire le granfondo (145 km et 4700 m de D+) mais j'ai finalement décidé de rester sur le Mediofondo.
  21. Je ne sais pas si tu as eu l'occasion de me lire car j'ai déja fait un retour sur ce vélo suite à la sortie Vélo 101 que j'ai faite avec lui, et malheureusement j'ai dessus les mêmes sensations que Maxime sur son Van Rysel RCR, à savoir que j'ai l'impression à développement égal d'avoir un pignon de moins (voire 2) que sur mon domane SLR ou mon émonda SLR. Et mes temps strava ne sont pas meilleurs, au contraire. Ceci dit les sensations ont commencé à s'améliorer, et je pense qu'avec le changement de roues que j'ai prévu (Zipp 303 à la place des Velomann) ça ira mieux. je ferai un retour à la fin de l'été, avec plus de km dans les jambes. Mais pour la Marmotte du Valais, j'ai déja prévu d'y aller avec l'émondante, et pas avec le Bianchi.
  22. Etape spectaculaire, comme souvent les étapes courtes. J'aurais aimé voir la victoire d'un jeune coureur, Costiou ou Pellizzari. Il a manqué 500 mètres au second. A part cela, la Movistar n'a pas failli à sa réputation en courant à l'envers. Quant à Bardet, il a peut être eu un début de fringale dans l'avant dernier col, la nutrition dans de telles conditions météo n'étant pas un sujet simple. Il a pu se refaire pour la dernière montée... Tant mieux pour lui et son équipe. Status quo entre Tiberi et Arensman pour le maillot blanc.
  23. La réalité c'est que c'était imprudent de programmer le Stelvio, et même l'Umbrail qui est juste en dessous... Avec ses 2800 m, la probabilité qu'il y ait de la neige est forte quelque soit l'année. Dans ma région des Hautes Alpes, le Galibier et même l'Izoard qui sont un peu plus bas que le Stelvio ne sont pas ouvert à cette période de l'année. Et si ça passe, ça reste dangereux, on se rappelle des gadins de Kruiswijk et Zakarin en haut du col d'Agnel (presqu'aussi haut que le Stelvio) en 2016.
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