Geoffroy CACHAT

Et depuis il n'est que l'ombre de lui-même, c'est donc bien que c'était vrai 😆🤣

Je remonte ce sujet pour parler de Lenny Martinez. Il a remporté hier la Mercan'tour Classic devant Clément Berthet (décidément, ils tournent tous vraiment fort ces Decath') sur une épreuve à fort dénivelé. J'avais remarqué pendant le direct que son cadre Wilier n'était ni un Filante SLR qui équipe normalement la GFDJ, ni un Zero SLR qui était le cadre plus préposé aux courses montagneuses dans le catalogue du fabricant italien. Mais d'une sorte de mix des deux avec un cadre très profilé pour le top tube et la douille de direction comme sur le Filante, le reste des tubes étant plus arrondi. Les haubans arrière semblent aussi moins écartés que sur le Filante SLR. L'appendice de liaison entre le top tube et le tube verticale serait un mix entre celui disgracieux du Zero SLR et celui bien plus joli du Filante SLR. De même la fourche avant semble légèrement élargie par rapport au Zero SLR. J'ai aussi noté que le top tube avait une légère cassure dans sa ligne, comme feu les Wilier Zero7 et Zero9... Un "proto" me suis-je dit, de livrée noire (magnifique mais je ne suis pas très objectif car il s'agit de ma marque préférée sur laquelle je roule). En fait non, il s'agit d'un nouveau vélo que la marque va sortir le 25/06... Sans doute une machine pour grimper, entre autres. A priori, il s'agissait de sa première sortie, et il est déjà auréolé d'une victoire ce nouveau vélo...

Oui tout à fait, mais c'était déjà acté dans les liens ci-dessus. Au lieu de passer tout droit dans Flumet au bas de la descente du col des Saisies, par la remontée sur le col des Aravis puis la Colombière, et redescendre juste au pied de la côte d'Arâches, les coureurs vont bifurquer à droite à Flumet pour rejoindre en faux plat montant Praz-sur-Arly et Megève, puis descendre sur Sallanches et rejoindre à plat durant 14-15km la côte d'Arâches. Ensuite, au bas de la descente de celle-ci, au lieu de bifurquer à droite à Taninges pour aller chercher la montée au plateau des Saix, ils vont prendre à gauche pour aller faire après 8 bornes le col de la Ramaz, qui leur permettra de redescendre à nouveau sur Taninges par le val d'en face. Ainsi, pouvoir retourner à gauche vers Samoens et donc cette fois-ci la montée finale vers le plateau des Saix. J'ai ajouté les images : la première en encadré était l'étape initiale, la seconde sans cadre et sans les statistiques est l'étape modifiée et validée.

Idem ici en Haute Savoie, et c'est parti en pluie fine par averses jusqu'à vendredi soir.

Cette édition va être très corsée avec un enchainement de trois étapes bien compliquées pour finir. Effectivement, comme relativement souvent, après cela dépendra aussi des acteurs, s'ils veulent juste se balader ou gagner en engrangeant de la confiance et en se montrant pour certains. Je me concentrerai évidemment sur les deux dernières étapes avec des ascensions que je connais toutes bien étant du secteur. Samedi, le parcours va aller crescendo dans les difficultés et les temps de "repos" vont être courts entre les ascensions. D'autre part, ces plats ou faux-plats sont relativement souvent ventés de manière défavorable. La côte d'Araches, les coureurs ne la connaissent pas et elle va déjà piquer un peu. Il peut faire très chaud, comme dans la Ramaz plus tard (certains ayant fait l'EdT savent de quoi je parle). Quant au final, la montée sur le plateau des Saix, c'est un peu comme Solaison que les coureurs ont déjà arpenté deux fois pour le criterium les années précédentes. Une déclivité assez constante sur 10km, avec un début de col difficile à partir du 2° kilomètre où ça ne débranchera que sur les 500 derniers mètres. Quelques passages raides autour des 15% aussi. Bref, une fin d'étape qui va faire des différences, je ne vois pas trop comment il pourrait en être autrement (j'espère ne pas me tromper toutefois 😉) Dimanche, l'attaque se fait par le col de la Forclaz Montmin escaladé l'an passé lors du TdF, puis le col des Esserieux peu difficile mais qui bénéficie d'un classement grimpeur à l'inverse de la montée vers Saint-Jean de Sixt (aux propriétés quasi équivalentes) au sommet duquel se trouvera le sprint intermédiaire. Après longue descente voire faux plat descendant par endroit, suivi d'un peu moins de vingt kilomètres de plat, pouvant aussi être vent de face avant de faire la montée au Salève par sa version longue depuis Monnetier. Une ascension assez longue avec le coeur de celle-ci un peu plus difficile (entre 8 et 10% avant un final plus facile à 6%. Descente jusqu'au col de la Croisette et re petite montée jusqu'aux col des Pitons. Le sommet du grimpeur est à l'arrivée des 13 premiers kil, alors que la totalité en fait environ 19 dont 3 de descente (c'est pourquoi l'arrivée du grimpeur est sans doute posée au sommet des 13 premiers). La traversée du plateau des Bornes qui suivra la descente sur Cruseilles se fera aussi par de la montée non répertoriée sur des routes de taille moyenne avant de repasser vers Groisy et rejoindre le pied de la dernière ascension en faux plat montant. Celle-ci sera le plateau des Glières, mais par le côté habituellement descendu par les coureurs pros. Seuls 9kms sont répertoriés au grimpeur (à 7,1% de moyenne mais comprenant les deux derniers km entre faux plat et 4% de moyenne). Le corps de la montée est toutefois entre 7 et 10% de moyenne sur un bon asphalte et en épingles. Mais ils sont aussi précédés de 4,7km de faux plat montant. En résumé, la dernière ascension va faire mal, mais il y a une grande possibilité que ce soit essoré bien avant vu la succession casse-pattes avant celle-ci. Le final sera très beau !

Cela me rappelle quelqu'un 😁😂 Pas tous fait pour être des lévriers🤣 Quoique, comme tu le dis, ils sont quasiment tous armoires à glace mais courent tous comme des lapins avec des bras et des cuisses gros comme des pistons. Et en plus de ça, la plupart ont des mains dont ils savent habilement se servir.🤔

Oui il y a fort à parier, sauf à ce que les blessés ne soient pas du tout rétablis, et ce serait bien malheureux. Mais le Tour va de nouveau être usant cette année, en espérant que toutes les grosses cylindrées, les grosses équipes, puissent aligner leurs meilleurs éléments. Bon cela étant dit, ça rendra la tâche des plus petites équipes, notamment certaines françaises, bien plus compliquée...

Alors n'allez jamais consulter le site de la ligue des officiers d'Etat civil 😁 Vous risqueriez de vraiment prendre peur.

Merci pour la présentation détaillée Michel, c'est effectivement une étape potentielle pour Alaf, mais pas que. Des grimpeurs puncheurs bien distancés au général pourraient vouloir en être. Car demain, il y a fort à parier que Pogi veuille une dernière fois faire le show. Donc je te rejoins, dernier morceau de choix pour les baroudeurs aujourd'hui.

Oui décevant pour le suspens du vainqueur, et pour le podium, il ne s'agit que de l'ordre. Daniel Felipe Martinez semble le plus fort des "suiveurs" en montagne, en tout cas celui qui semble être le seul à vraiment pouvoir accélérer en 3° sem quand Geraint Thomas reste à son rythme en rouleur grimpeur. O'Connor semble cuit, Tiberi tient le coup mais pour combien de temps ? Car Arensman semble monter encore en puissance comme l'an dernier lors de la 3° sem. Bardet et la DSM ont fait du Movistar et c'est bien dommage ,car hier s'ils avaient été tactiquement plus justes, cela aurait pu permettre à leur leader de grapiller du temps sur le Top 5. Ils ont lancé les hostilités de trop loin ou alors avec trop de retenue pour tenter de tout faire exploser. Aujourd'hui, ça pourrait rouler fort pour maîtriser une échappée potentiellement fleuve en vue de favoriser un sprint. Demain, ça devrait se jouer pour l'échappée. Et samedi, quid ? Pogi pourrait la vouloir aussi...

Vu le profil de l'étape, les conditions vont être difficiles malgré tout. Cela devrait être un morceau de bravoure... et au général pour les accessits, cela pourrait entraîner quelques défaillances.

Je viens de voir ça sur un réseau social : Commentaire Eurosport Italia sur arrivée victorieuse d'Alaphilippe Vous verrez qu'il n'y pas de chauvinisme mais tout autant de passion et d'emphase.

Ah oui, ça c'est une position très optimiste ! 😆 Milan/Merlier/Groves Dainese/Ewan/Molano/Gaviria Et une piécette sur Ganna qui va faire son sprint de loin.

Bon et du coup personne ne répond plus à ma question ? Qui pour l'échappée publicitaire puis la victoire du jour ? Un troisième succès de Milan ?

Bon et sinon, qui pour l'échappée publicitaire ? 😂

C'est là où la définition est importante : "dénigrant systématiquement tout ce qui est étranger au profit d'une admiration inconditionnelle pour ce qui est national". Est-ce le cas pour Di Grazia ? Je ne le pense pas une seule seconde, à l'aulne de ses commentaires dithyrambiques sur pléthore d'autres coureurs qui ne sont pas français.

Personnellement, le chauvinisme exacerbé de Di Grazia ne me gêne pas plus que ça, c'est aussi son rôle d'essayer de magnifier les performances des français. Olivier, sans prétendre connaître Eurosport et les médias télévisés qui sont ton domaine, je souhaite juste apporter cette réflexion : si Eurosport a été pensé au départ comme une chaine européenne destinée à être uniforme pour tous les pays, la ligne éditoriale semble ne faire que suivre la tendance actuelle de la société qui individualise et sectorise, tant au niveau des personnes que des pays. Chacun souhaite tirer la couverture à lui et avoir son propre confort : sa chaine sportive dans sa langue natale pour ne pas avoir à faire d'efforts de compréhension en fait partie... Après, cela n'empêche pas que la qualité des commentateurs diverge d'une langue à l'autre. Personnellement, Di Grazia ne me dérange pas même si parfois, je conçois que son emphase soit "too much" comme disent les anglo-saxons que je ne porte pas spécialement dans mon coeur. Il n'a toutefois pas ce comportement qu'avec les français, il le fait très facilement aussi avec les OVNI du vélo que sont MVDP, Pogi, Evenepoel, van Aert ou quelques autres. Il n'y a qu'à voir aux arrivées du Ronde ou de PR cette année comment il a commenté le franchissement de ligne de MVDP, ou de Pogi aux Strade par exemple. Qu'on le veuille ou non, qu'on apprécie le personnage ou non, Alaphilippe reste un très grand nom du cyclisme des dix dernières années et sa victoire hier a réveillé des souvenirs qui ont probablement attisés les émotions de ce commentateur.

Victoire du plus jeune des PP, Valentin au terme d'une belle montée avec Bardet, qui lui reprend 7 places et près de 3' au général pour venir se replacer en embuscade. L'étape du Stelvio sera légèrement modifiée, la cime du col étant impraticable, les coureurs couperont par une autre route un peu avant celle-ci. Le dénivelé sera légèrement inférieur mais par la longueur. Bardet a indiqué en fin d'étape qu'il avait voulu anticiper car ses sensations n'étaient pas très bonnes, et que les meilleures étapes arrivent pour lui. Il a fini en disant que c'était donc un heureux concours de circonstances aujourd'hui... Peut être de bon augure pour la fin du Giro.

Chez Israel, ils ne sont plus que 4 ce matin suite à l'absence au départ d'Ethan Vernon. Dans l'étape du jour, très grosse échappée avec grands noms de grimpeurs, qu'UAE a fini par laisser partir, mais la gagne est encore loin d'être assurée. Côté français, Alaphilippe lâché de ce groupe semble diminué, mais présence de Bardet, des frères PP et Paleni. Et côté belge, présence de Vansevenant.

Je suis revenu samedi d'un stage d'une semaine Riccione (Italie, sur la côte adriatique à hauteur de San marin), où j'ai pu rouler tous les jours entre 60 et 120km accompagné d'un guide local et de copains/copine du club. Bilan du stage 652km et 8100m de D+, soit un peu moins que les années précédentes mais j'ai fait avec la forme du moment. Néanmoins, d'avoir cumulé ces 7 jours d'affilée et de finir le dernier jour par une sortie plutôt tranquille avec de bonnes jambes me laisse penser qu'il aura été profitable. A confirmer par quelques sorties cette semaine.

Oui... Il est capable aussi de vouloir le faire pour marquer l'histoire. Mais dans l'optique d'un doublé Giro/Tour, il est vrai que le plus probable est de s'économiser un peu. Bien que les perspectives sur le Tour soient un peu "éclaircies" avec les récentes blessures de certains de ses plus notables adversaires.

Il est surtout passé à la Visma ... 😉 Parce que le jeune qui monte à la Bora, c'est l'allemand Lipowitz.

En tout cas, si Julian doit en claquer une, cette première étape pourrait lui convenir comme à d'autres puncheurs. L'ogre Pogi sera aussi un prétendant, mais bizarrement, je ne le vois pas forcément chercher à endosser le maillot et la responsabilité de faire travailler son équipe dès le lendemain. Sauf à supposer (peut être très justement) que les nombreuses équipes de sprinters gèreront les étapes de transition ou plates.

Je vois de plus en plus Caruso comme un capitaine de route, équipier de grande classe, pour le jeune Tiberi afin de l'accompagner dans son premier Giro (pas le plus montagneux des dernières années), prêt le cas échéant à le suppléer au général. O'Connor parait le plus solide pour un podium, avec des équipiers en montagne qui seront au top. Peut être supérieurs aux "montagnards" d'Ineos. Mais Thomas est ce qu'il est et en termes de gestion, il est le plus fort et au vu des 70km de CLM, je ne l'enterrerai pas trop vite. L'an passé il n'est battu que par un Roglic stratosphérique dans le dernier CLM. Bardet a fait forte impression mais il sera vite seul dans les grandes ascensions et risque de perdre du temps aussi sur les CLM.

Les purs sprinteuses sont passées à la trappe comme prévu, mais les rouleuses/sprinteuses sont encore là (Longo Borghini/Vos) hormis Vas. Du côté du général, grosse chute de Gaia Realini dans la descente, elle va encore concéder du temps, si sa blessure ne l'empêche pas de prendre les prochains départs (elle avait l'air de bien se plaindre...). Il va rester le sprint intermédiaire et la dernière montée de 3km à 8% à la poursuite de Swinkels qui s'est extraite d'un petit groupe sur le faux plat de transition.