-
Compteur de contenus
1 326 -
Inscription
-
Dernière visite
-
Jours gagnés
6
Type de contenu
Forums
Galeries photos
Calendrier
Articles
Tout ce qui a été posté par Geoffroy CACHAT
-
Petit résumé de ma cyclo ardéchoise, sur le parcours des Boutières (137km/2400m D+). Arrivée le vendredi soir, retrait des dossards très rapide autour de 20h15, y compris pour un copain du club et sa femme. Retour au gite et bon petit repas. J'ai du encore travailler un peu jusqu'à 23h45. Du coup, la nuit a été courte car lever 5h15 pour départ 6h et rejoindre Saint Félicien (un de nos camarades de club prenait le départ à 6h45 sur les "Europe Mediofondo" desquels il termine 35° au scratch et 4° caté. Après 30' d'échauffement pour rejoindre la zone de départ, nous patientons dans le sas, les 8 restants du club. Nous passons la ligne vers 7h05 et c'est parti. Première montée relativement groupée avec notre première féminine pour la mettre dans le rythme (elle restera accompagnée par deux autres camarades). Je lui propose un rythme "tempo" bas histoire de ne pas trop en mettre de suite, car c'est bien inutile. Nous faisons la descente où les plus à l'aise prennent de l'avance (dont moi), et nous nous recalons à un rythme tempo bas pour la plus courte ascension suivante, le temps que les autres nous rejoignent. Je laisse notre féminine à ce stade avec ses deux autres "chaperons" et nous filons avec deux copains de club à un rythme plus soutenu. Je tire notre groupe sur tout le faux plat avant la troisième ascension, en bon sanglier. Je m'alimente en arrivant au pied de celle-ci, car elle est plus longue bien que peu difficile, et laisse "partir" mes deux collègues un peu plus rapidement. Au bout de quelques kilomètres, je reviens sur un des deux, qui est complètement à l'arrêt. Il est en très mauvaise posture, les papillons dans les yeux, plus d'énergie. Bien que sachant que notre féminine et deux autres sont encore derrière, je prends la décision de m'arrêter avec lui car son état m'inquiète de suite. Je le fais manger, se couvrir et reprendre ses esprits. Après 10 bonnes minutes de pause, nous repartons et je me cale à un rythme qu'il peut suivre. Dès lors, je ne pense qu'à une chose, l'aider à passer ce mauvais moment, sans me douter qu'il allait subir ceci tout le reste du parcours. Fréquemment, ces pauses reviennent au gré de ses pics glycémiques. La fin de l'ascension et le gros ravitaillement au sommet lui font du bien. Il reprend un peu de couleurs. Il reste 60km, et je lui demande si ça va aller. Il pense que oui alors nous reprenons avec notre féminine et ses deux acolytes qui nous ont bien évidemment repris (nous sommes passés de 18km/h moyen en montée à 11km/h moyen). Nous entamons donc à 5 l'avant dernière bosse. Il décroche un peu et je reste avec lui. Il ne tient pas les 10km/h. Nous laissons filer après la descente les trois autres au pied de la dernière longue ascension. Et là de nouveau, nous devons faire des pauses très régulières. Je lui propose de l'alimentation salée, voulant essayer de contrecarrer ses pics glycémiques dus à une prise d'alimentation uniquement sucrée, mais il refuse, ayant peur de ne pas la digérer. Bref, cette dernière montée pourtant très abordable et régulière sur 13km à 4,5% sont un véritable calvaire pour lui, malgré mes encouragements, mon soutien. Alors que nous aurions du normalement nous éclater sur ce parcours, étant habitués aux pourcentages un peu plus difficiles des cols de Haute-Savoie (même pour un gros comme moi ). Au sommet, encore une pause et nous commençons les 33 derniers km en descente et/ou faux plat descendant. Je ne suis pas fatigué et je reprends les devants pour lui faciliter la tâche autant que possible. Il reste dans ma roue tant bien que mal. Je lui demande si on peut finir un plus fort autour des 45km/h à 50km/h de moyenne. Il acquiesce, voulant essayer de me laisser me faire plaisir aussi (j'adore ce genre de portions). Mais lorsque je me retourne, ne sont dans ma roue que d'autres participants bien à l'abri . Je me relève et l'attends pour la vraie partie descente. Nous faisons le début ensemble et je finis les trois derniers km seul histoire de me faire un peu plus plaisir. Je l'attends en bas pour faire le dernier faux plat rejoignant l'arrivée, et nous passons la ligne ensemble. Le temps, le classement, tout cela est très clairement anecdotique, déjà parce qu'à allure normale pour moi, il serait bien modeste par rapport aux coursiers comme vous, mais encore plus cette fois-ci où je me suis véritablement mué en chien Saint-Bernard, en coéquipier responsable du club. Je suis satisfait de l'avoir ramené à l'arrivée sans qu'il abandonne (et sans que ce soit non plus dangereux pour lui), mais un peu "frustré" de ne pas avoir pu me livrer totalement sur un parcours qui me correspond bien : longues montées roulantes où mon poids pénalise moins que dans les forts pourcentages. C'était toutefois bien l'intention de départ d'accompagner nos féminines (l'une a préféré rouler avec un de ses collègues de travail en partant un peu plus tard pour éviter la première grosse demi-heure sous les averses). Mais je m'étais pris au jeu car les jambes étaient là, et le début de la mission était accompli. Bref, je retournerai faire l'Ardéchoise chaque année jusqu'à avoir fait l'intégralité des parcours y compris l'originale. Pour le nombre de participants, l'organisation et l'ambiance très cyclo plutôt que sport sont absolument parfaites. Chaque ravitaillement dans les villages décorés et animés sont un enchantement pour les yeux, les oreilles et les papilles. La météo n'a certes pas été celle d'un mois de juin (humide sinon pluvieux au début, puis éclaircies, mais température fraiche), mais cela n'enlève rien au plaisir de parcourir ces routes ardéchoises semblant hors du temps et aux paysages incitant à revenir flâner tranquillement en vélo.
-
Et aujourd'hui, et ce we probablement, ils vont reprendre la pluie. Quelle météo pour un mois de juin... 🤨
-
Mais je n'ai pas non plus dit à l'inverse que Traen ressemblait à un "pur" nordique Pierre-Yves, juste que le cliché était répandu et pas toujours justifié. 😉
-
Oui alors après ce cliché là du blond nordique, il saute très vite... J'ai joué au hockey avec un certain nombre de suédois, et ni eux ni leurs conjointes étaient tous blonds aux yeux bleus (d'ailleurs en parlant de leur conjointes, les brunes aux yeux bleus ne sont pas plus moches). Et pourtant il s'agissait tous de suédois "de souche".
-
Yates a pris du temps sur tous les principaux favoris en terminant à 23" de Traen qui a bien résisté. Almeida et Skjelmose. Les outsiders qui ont perdu du temps sont : Bernal, Pidcock, Carapaz, Martinez, Mas, Gall, Uijtedebroeks.
-
Je vais participer cette année sur le parcours des Boutières, en accompagnant les deux féminines de notre club sur les 134km et 2470m de D+. Vu mes piètres statistiques depuis le début de l'année, je ne vais rien viser de personnel mais chercher à être utile pour notre club en les emmenant le mieux possible. Les autres joueront au plus bas chrono.
-
La décision est certes très contraignante pour les participants, elle l'est aussi pour l'organisation. Mais à titre personnel, je la trouve très adéquate dans la mesure où les routes sont bloquées et auraient conduits à provoquer des comportements pouvant être de nature à menacer la sécurité des participants. Il en va de même d'ailleurs pour les pros qui seront près de Troyes ce jour là si je ne me trompe pas. Un jour d'élections, qui plus est le second tour, où une part déterminante des enjeux nationaux vont se jouer, ce serait prendre un risque.
-
Lampaert semble s'en faire une spécialité, en effet. Les favoris se tiennent globalement, sur un prologue si court les écarts ne sont pas grands. Aujourd'hui, sprint massif ? Pas si évident que ça si des puncheurs tentent de tout faire exploser dans la dernière bosse...
-
Le critérium du Dauphiné : le parcours
Geoffroy CACHAT a répondu à un(e) sujet de Michel ROTH dans Le peloton professionnel
En l'espèce, sur les images amateur, regardez bien comme la gauche de la chaussée brille en raison de l'abondante eau qui y est présente. Rien n'exclut non plus une "pollution" par autre chose. J'ai déjà fait les frais d'une chute, par temps très sec fin juillet, dans un virage en épingle. Il y avait une trace d'huile qui occupait la totalité de la largeur de la chaussée, sur une route fréquentée (donc pas la possibilité de l'éviter). J'ai perdu l'avant sans pouvoir faire quoi que ce soit. Que j'eusse été en FAP, FAD, avec un vélo souple ou rigide, le résultat aurait été le même : au tas. Hier, franchement, pour moi, l'état de la route me parait être la première des causes parce qu'ils tombent vraiment comme sur la première étape du TdF 2020 à Nice. Oui il y a une certaine vitesse, mais selon qui on écoute après l'étape, ils n'ont pas tous le même point de vue. -
Le critérium du Dauphiné : le parcours
Geoffroy CACHAT a répondu à un(e) sujet de Michel ROTH dans Le peloton professionnel
Oui et qui prouve bien que la chute n'a rien à voir avec les vélos. Tous ceux qui étaient sur la portion gauche de la route (en descendant) sont tombés alors que beaucoup moins à droite. Peut être qu'il y aura des éléments complémentaires d'enquête afin d'en déterminer la cause, mais pour moi, la technologie des vélos n'en est absolument pas la raison. D'ailleurs, sur les images amateur, l'impression n'est pas du tout la même que lors du visionnage des images télévisées. Sur ces dernières, nous avons le sentiment de voir un peloton très compact, alors qu'à l'inverse sur les images amateur, il est relativement étiré et clairsemé. Rien à voir par exemple avec la chute massive dans LBL quand Alaphilippe finit contre un arbre secouru par Bardet. -
Le critérium du Dauphiné : le parcours
Geoffroy CACHAT a répondu à un(e) sujet de Michel ROTH dans Le peloton professionnel
Après, si les pros ne roulent plus quand il pleut, un gros tiers du calendrier au moins sera amputé. Les routes glissantes par jour de pluie, malheureusement, font aussi partie de ce sport. Un des problèmes (en tout cas cela ressemble à ça sur cette section), ce sont les routes refaites quelques semaines à peine avant le passage des courses, parfois moins. Je ne suis pas ingénieur, mais pour celles sur lesquelles je roule dans mon secteur, elles sont effectivement rendues très glissantes pendant un certain temps avant de retrouver une adhérence un peu plus normale au fur et à mesure des passages des automobiles. Elles ont tendance à moins bien drainer l'eau qui augmente le risque d'aquaplanning. Chez Visma, deux coureurs au tapis en plus : Van Baarle et Kruijswijk, deux équipiers aussi prévus sur le Tour pour Vingegaard probablement. Cela commence à faire beaucoup de très bons coureurs/équipiers qui ne seront pas présents pour leur leader lors de la grande kermesse, et ça ouvre encore plus les perspectives de Pogacar... -
Le critérium du Dauphiné : le parcours
Geoffroy CACHAT a répondu à un(e) sujet de Michel ROTH dans Le peloton professionnel
Les trois étapes de montagne vont être révélatrices pour Remco Evenepoel, si oui ou non il va pouvoir venir jouer dans la cour des très grands en montagne. Il progresse d'année en année dans ce secteur, mais de là à déjà rivaliser avec Pogacar et Vingegaard qui sont sur une autre planète, j'émets encore des doutes. En revanche, pour ce critérium, dont il est question dans ce sujet, il a pris un peu d'avance. Et une équipe au moins sera déterminée à le faire tomber, c'est UAE avec Ayuso qui aura très probablement la tactique la plus offensive et ne s'en cache pas, au vu des déclarations de Pavel Sivakov hier. Bora pour Roglic et Visma pour Jorgenson peuvent aussi l'être mais j'ai plus de mal à les voir tenter de tout renverser : Bora parce que ce n'est en général pas dans les cordes d'un Roglic de taper tôt dans les étapes (sauf l'étape du Galibier sur le Tour, mais qui répondait à une vraie stratégie d'équipe de la Jumbo) ; Visma parce que je pense que les équipiers sont en deçà du niveau attendu. Kuss semble transparent (mais il peut se réveiller...) et donc ne reste que Kruijswijk éventuellement pour de longues chevauchées. -
Le critérium du Dauphiné : le parcours
Geoffroy CACHAT a répondu à un(e) sujet de Michel ROTH dans Le peloton professionnel
Pas de risque en effet. Cela promet trois belles étapes de montagne sur VSD ! -
Le critérium du Dauphiné : le parcours
Geoffroy CACHAT a répondu à un(e) sujet de Michel ROTH dans Le peloton professionnel
Evenepoel a fini fort à l'inverse de Tarling qui avait fait un gros 2° tiers. 18" d'avance au final -
Le critérium du Dauphiné : le parcours
Geoffroy CACHAT a répondu à un(e) sujet de Michel ROTH dans Le peloton professionnel
Oui le premier à approcher la minute de retard seulement... Ayuso 3° temps au premier inter. -
Le critérium du Dauphiné : le parcours
Geoffroy CACHAT a répondu à un(e) sujet de Michel ROTH dans Le peloton professionnel
Powless résiste bien en étant à moins d'une minute au deuxième intermédiaire (+50") -
Le critérium du Dauphiné : le parcours
Geoffroy CACHAT a répondu à un(e) sujet de Michel ROTH dans Le peloton professionnel
Wellens en termine à 1'51 en 3° position, en ayant encore perdu un peu de temps entre les deux derniers inter. -
Le critérium du Dauphiné : le parcours
Geoffroy CACHAT a répondu à un(e) sujet de Michel ROTH dans Le peloton professionnel
Wright a explosé et finit juste devant Guernalec à 2'22, mais Sobrero a très bien fini et en termine à 1'36, ne perdant que 2" dans la troisième et dernière partie. Pendant ce temps, Powless passe à seulement 16" au premier inter. -
Le critérium du Dauphiné : le parcours
Geoffroy CACHAT a répondu à un(e) sujet de Michel ROTH dans Le peloton professionnel
Politt prend la 2° place et Guernalec la 3° en attendant les arrivées prochaines de Wright et Sobrero, devant eux aux deux premiers intermédiaires. S'ils ne craquent pas, ils devraient les premiers à être proches de passer sous les 2' de retard seulement. -
Le critérium du Dauphiné : le parcours
Geoffroy CACHAT a répondu à un(e) sujet de Michel ROTH dans Le peloton professionnel
A mon avis, il a sorti un gros temps de référence. Il met quand même Gradek et Kirsch à 2'30 et 3'40, et Van Baarle à près de 5'. Ce ne sont pas les plus manches en CLM. -
Le critérium du Dauphiné : le parcours
Geoffroy CACHAT a répondu à un(e) sujet de Michel ROTH dans Le peloton professionnel
Aujourd'hui, pour le podium de l'étape, je vois bien Tarling en effet, avec Roglic et Evenepoel. A la lutte également, Ayuso et Sobrero je pense. Côté français, Armirail et Guernalec. -
Dauphiné Libéré : le 115ème de l'étape à 1/4 d'h du 1er ?
Geoffroy CACHAT a répondu à un(e) sujet de Bernard MOREAU dans Discussions Route
Il se préserve pour le Tour, quand ça comptera vraiment... C'est quoi le Dauphiné Libéré ? Un journal ? Qu'est-ce que vous voulez qu'il fasse d'un quotidien de PQR ? 😆 -
Le critérium du Dauphiné : le parcours
Geoffroy CACHAT a répondu à un(e) sujet de Michel ROTH dans Le peloton professionnel
Aujourd'hui, cela devrait commencer à ferrailler un peu parmi les équipes de leaders, tout comme demain, pour tenter d'en fatiguer certains en vue du CLM individuel de mercredi. -
A mon avis, oui ça doit être cela. Arnaud Démare semble en difficulté depuis le début de saison. Quant à Christophe Laporte, il enchaine les maladies et sa condition physique est très aléatoire depuis sa campagne de classiques avortée, malheureusement pour lui. Du coup, Voeckler va jouer très probablement la carte des puncheurs. Et en termes d'expérience, un Alaphilippe ou un Cosnefroy par exemple, n'ont rien de "jeunes coureurs" (par exemple).
-
Leny Martinez première.
Geoffroy CACHAT a répondu à un(e) sujet de Didier SALEMBIER dans Le peloton professionnel
Clairement, aussi. Pour essayer et voir ce que ça donne. Comme ces vélos semblent "donner des ailes", un partenariat avec une autre marque bien connue dans la "nouvelle équipe" serait amusant 😆 En tout cas, pour le reste, j'adore toujours autant les Wilier, et je suis heureux que ces vélos reviennent au goût des pros avec de nombreux succès, car ils ont longtemps été relégués à de la figuration par d'autres marques (il n'y qu'Astana qui est un fidèle utilisateur depuis quelques années).