Michel DURY

Motus et bouche cousue, je ne parlerai qu'en présence de mon avocat.

9 kmh dans du 7%, beuheuheu quelle horreur... Non, je ne dirai rien de plus, promis.

En effet, judicieux rappel des objectifs qualitatifs qui semblent délaissés mais qui donnent la touche de piment au challenge, ne les négligez pas, ils vous appartiennent et peuvent apporter une motivation très positive. Pour la sortie des membres du forum, on a un projet sur les rails en juillet avec Clémentine je crois, voir avec elle qui que quoi où.Je ne suis pas dans son organisation, donc je ne peux vous en dire plus. Sinon on se fait parfois des sorties entre belges, ceci n'empêchant nullement les initiatives des uns et des autres, mais ça manque de dynamisme à ce niveau là.

Et bien voilà, on tient une piste. Vire le fond de jante et vois ce que ça donne.

Franck est déjà un grand contemplatif :-) Je ne pouvais pas la rater, celle là. Bon annif Franck, ne t'inquiète pas pour tes futurs 50 ans, ce n'est vraiment rien et on s'en remet très bien.

C'est vrai qu'on l'a senti léger, samedi dernier. Il a fait 100 km pour venir au rdv (il devait pas y avoir beaucoup plus que 2° quand il est parti), 60 km avec les copains, et 20 km pour aller jusqu'à Louvain. Donc minimum 180 km.Tout ça en janvier. Franchement, il pourrait faire mieux, on se l'est tous dit :-)

Comme Franck, je pense que le problème peut venir d'ailleurs... une piste à creuser. Peut être repérer sur la roue à quel endroit ça crève. Si 2 fois de suite au même endroit, tu as la réponse à ta question. Sinon, sais pas...

Et les routes par chez toi sont remplies de caillasse, ou de résidus de branches? Mis à part ça, ce n'est vraiment pas normal d'avoir autant de crevaisons. Les Lithion sont assez bons, mais si tu prends les Pro 4 Endurance, c'est vraiment du costaud. Là j'en suis à 9.000 km avec (je joue avec le feu...) et toujours aucune crevaison sur cette paire, et pourtant je roule été comme hiver.

S'intéresser à la technique, certes, et crois moi je m'y intéresse quand ça en vaut la peine. Mais quand tu vois sur un autre post qu'un cyclo faisant 2.000 km par an aurait besoin de ces techniques pour progresser, je me demande où va l'humanité? Au secours quoi. Quant à la tolérance, heuuuu, tu sais ce que j'en pense. @ Jérémie: le gps est aussi très pratique pour refaire un parcours sans te tromper. Si tu as roulé avec un club ou des copains et que la sortie t'a plu, tu peux la refaire sans te perdre, et ça c'est vraiment un gros plus.

Tout à fait, entièrement d'accord avec toi. Et on voit bien la logique mercantile qui porte ses fruits: acheter du matériel bien cher et inutile dans ce cas ci alors qu'il suffit de fortifier les muscles par une simple pratique régulière. Moi ça m'effraie vraiment de lire ça. Mes excuses si mes propos choquent quelqu'un, mais je suis un vieux %@!? :-)

Oui c'est bizarre ça, autant de crevaisons! J'ai 83.000 km au compteur et 4 crevaisons sur cette distance, sur routes belges. Soit notre ami n'a pas de chance, soit il a du matos pourri, soit les deux. Je changerais aussi de marque à sa place.

Gu gu guuuu, ça caille bien dans le nord, aux alentours des 2 degrés. Sortie froide de 63 km pendant laquelle j'ai eu l'impression de ne donner mon énergie qu'à conserver ma température. Les passages à l'ombre étaient particulièrement glacials, mais au moins il n'y avait pas un souffle de vent. Beaucoup de cyclistes dehors, qui profitent du beau temps, ça donne envie de rouler au club mais les gars de mon groupe ne sortent pas en hiver... allez y comprendre quelque chose. Je dois rouler avec ceux du groupe 1 et là je morfle comme il faut car ils sont bien plus costauds que le petit schtroumpf.

Lui je me demande si ce n'est pas l'inverse: il explose tout le truc et puis il vérifie les ravages sur ses appareils en souriant ! On a roulé avec lui à Liège.... au secours!

Je ne pense pas que Jérémie (j'ai du mal avec ce prénom...) soit contre le progrès et une certaine performance du pratiquant ou du matos. Son questionnement vient de ce qu'apportent ces appareils, pas de la performance qu'on va en retirer suite à leur usage. En d'autres mots, est-il nécessaire d'avoir tout ce bazar pour progresser? Le connaissant, la réponse est évidente.

Ayant roulé avec chacun d'entre vous, je peux dire que vous êtes dans la même catégorie, vous m'avez tous les deux épuisé :-)

Je pense que c'est le mal du siècle, trop d'informations partout. Regarde dans les voitures, ça devient n'importe quoi, tout un fatras de machin "utiles" et indispensables... Et la poule aux oeufs d'or du cyclisme n'y échappe pas. Disons qu'avoir de l'ampathie et comprendre les autres n'empêche pas une profonde stupéfaction devant la complication actuelle de ce que représente le simple fait de faire 100 km en vélo. On peut l'admettre et le regarder avec un certain amusement.

Quelque part tu n'en as pas vraiment besoin. Pour avoir roulé avec toi plusieurs jours, je me pose la question d'à quoi ça va te servir? Tu grimpes super bien et longtemps, sans trop de fatigue. Pourquoi grimper encore mieux encore plus et encore plus longtemps? Tu n'es pas satisfait de ce que tu fais maintenant? Je pense que là est la question. Jérémie habite une région très pentue, t'imagine pas, près de Liège. Il roule des distances parfois hallucinantes sans avoir l'air de souffrir, et il ne traîne pas en route, tu peux me croire. Pourquoi faire plus encore? ou mieux? ça veut dire quoi, mieux? Je pense (si je peux me permettre) que sa vision des choses lui apporte beaucoup de sérénité et de plaisir, n'étant pas dans l'obsession constante des chiffres de ceci et de cela. Ok, d'autres auront plaisir à savoir qu'ils ont autant de battements de coeur ou de coups de pédale ou que sais-je encore... il en faut pour tous les goûts. Par contre au niveau du résultat, je vois que Jérémie peut envisager des grosses sorties autant que des balades cools avec des vieux comme Thierr... heu non, comme moi, toujours dans la convivialité et la bonne humeur. Il a une vision très pure du cyclisme, et ça c'est assez rafraîchissant je trouve.

Tout à fait d'accord avec toi, ça n'apporte pas grand chose et je dirais même qu'à la limite ça pollue plus l'esprit qu'autre chose. J'en vois déjà qui vont dire qu'étant le créateur de l'Objectif 10.000, je suis en contradiction totale avec cela, mais je prends les chiffres par défaut qui sont d'office affichés sur mon petit compteur, point barre. Tout le reste, c'est rigolo, surtout au niveau où se situent les cyclos moyens, mais bon, on ne peut pas trop en parler sous peine de se faire massacrer. Et pour ceux qui ne connaissent pas Jérémie, je peux vous dire que c'est un très sérieux client, quand on roule avec lui on relativise très vite l'utilité de tout ces bazars électroniques, lui il roule, et vachement bien. Un sacré bon client!

Non, ne me dis pas qu'il aurait le don d'ubiquité?!

Jamais les p'tits chéris, hahaha, vous ne croyez quand même pas qu'il va répondre à la demande?

Je me demande s'il ne confond pas vitesse de croisi... ok, je sors...

Tu rigoles? Si Jérémie avait voulu il m'explosait les doigts dans le nez! Non, simplement c'est que chacun fait à sa façon, et que je n'épargne pas la bête, comme disait ma grand' mère.

Ah oui, je vais lancer le nouveau concept trois vitesses: un pignon et trois plateaux, on en a bien ri! N'empêche, je suis allé chercher plus d'une fois le 25, vacheries de raidars. Tu as raté le dernier qui n'était pas le moindre, juste qu'ils sont trop courts pour vraiment se mettre dans un rythme, c'est très difficile de rouler sur un terrain pareil. Prochain rdv chez Thierry ou chez moi, j'ai des parcours super pour vous, les amis.

Ton article est intéressant, j'y lis que les sorties club sont déconseillées pour le travail du foncier, ce que je peux comprendre mais que je nuancerais. Rouler seul permet de s'endurcir, mais on a tendance à rester dans une certaine zone de confort malgré tout. En y mettant quelques sorties club, on va débloquer la machine et travailler les changements de rythmes, ce qui n'est pas plus mal non plus. Le secret de tout ça, c'est la disponibilité car les heures de route, il faut pouvoir les caser dans le reste, là est le noeud du problème.

Je me demande souvent ce que ça signifie, cette notion de progresser. Bon, étant échaudé suite aux précédentes discussions auxquelles j'ai participé je ne développerai pas plus, mais progresser par rapport à quoi, et surtout jusqu'où et pendant combien d'années ou de décennies? Est-ce un besoin à jamais insatisfait, faut-il toujours plus, et finalement tout cela a-t-il un sens, surtout pour des cyclistes non professionnels comme je suppose, 99% d'entre nous?