Arnaud BOURCIER

Tu consommeras plus à 100 km/h avec une conduite très saccadée qu'à 130 km/h à allure stabilisée. Mais à vitesse stabilisée, je ne connais aucune voiture qui consomme plus à 100 qu'à 130... 🙄 Il faut surtout apprendre à conduire. Avec une même voiture, sur un même parcours à la campagne, selon le conducteur, j'ai déjà vu la consommation varier entre 4.5 et 6 l/100km. C'est comme si tu disais qu'à vélo tu fatigues moins sur le plat à 35 km/h stabilisé qu'à 30... Par contre, on est d'accord qu'il peut être plus difficile de tenir du 30 de moyenne sur un parcours très vallonné avec beaucoup de relance que du 35 sur un parcours ultra-plat à allure régulière.

Impressionnant quelle volonté !! Continue à transmettre nos encouragements à Louis.

La boisson Decathlon est préconisée pour une dose par bidon de 500 ml. C'est bien en hiver quand on boit peu mais je te conseille de ne mettre qu'une dose pour ton bidon de 750 ml en été. Ensuite tu ajusteras à ton goût.

L'article que tu partages est totalement dans le vrai. Le niveau de pollution d'un véhicule dépend de beaucoup plus de paramètres que sa vitesse moyenne. En terme de consommation, un optimum est souvent atteint vers 60-70 km/h. A plus basse vitesse, le rendement moteur est très mauvais sur les 1ers rapports de boite de vitesse. Au-delà de 70 km/h, les frottements aéro deviennent significatifs et font augmenter la consommation. Sauf cas très particulier, un véhicule consomme toujours moins à 90 qu'à 100 km/h à vitesse stabilisée.

Arrives-tu à déterminer l'origine de ta douleur : ischions ou périnée ? Est-ce une douleur plutôt liée à un échauffement (crème utile dans ce cas-là) ou une douleur aigue ? Ce n'est jamais évident à décrire mais en fonction de cela, on pourra essayer de te donner des conseils plus précis. Dans tous les cas, vu ce que tu décris, c'est l'ensemble de ta position sur le vélo qu'il faut vérifier. Le vélociste, même s'il est très compétent, ne t'a donné qu'une position de base que tu dois affiner par toi-même aux sensations.

Bonjour, L'une des raisons peut être le manque de progressivité de ta reprise. Une douleur importante des ischions ne passe pas forcément en 2 ou 3 jours donc si tu roules 3x par semaine, tu vas entretenir la douleur. Auparavant avais-tu déjà roulé régulièrement avec ce vélo dans la même configuration et avais-tu eu des douleurs ? Si tu n'avais pas de douleur précédemment, c'est que tu as repris trop fort. Sinon il reste les pistes classiques telles qu'un mauvais réglage de la selle (hauteur, recul, inclinaison), un modèle de selle qui ne convient pas (largeur inadaptée) ou un cuissard de qualité médiocre.

Tu bois effectivement très peu. En ce moment avec une température oscillant entre 15°C au départ et 25-30°C à l'arrivée, je bois 1L pour 3h30 d'effort, ce qui est déjà peu. En été, tu peux partir sur une base de 300 à 500 ml par heure voire plus si tu roules en montagne. Perso j'utilise de la boisson énergétique Decathlon mais c'est une question de préférence personnelle. En été, je diminue le dosage de 30 à 40% pour ne pas avoir trop soif et je ne bois que ça. Certains préfèrent avoir un bidon de boisson énergétique et un autre d'eau pure pour alterner. D'autres se préparent leur propre boisson à base de sirop, jus de citron ou autre. Bref tu as l'embarras du choix mais dans ton cas, la base est de boire beaucoup plus. Pense aussi à consommer du sel pour compenser tout ce que tu perds en sudation.

Plus de pression = meilleur rendement sur un billard. Mais la route n'est jamais parfaite et il faut que le pneu se déforme pour absorber les irrégularités de la chaussée. Sinon il rebondit et fait perdre du rendement. C'est pourquoi il faut adapter la pression du pneu à son poids. Vu ton gabarit ultra-léger, inutile de gonfler au-delà de 6.5 bar.

Pfff tu ne sais pas faire la différence entre Paris proche banlieue et le reste de l'IDF ? Viens rouler dans l'Essonne, les Yvelines ou le Val d'Oise le dimanche matin, tu risques de croiser beaucoup plus de vélos que de voitures...

Merci pour ta réponse plus tempérée mais je ne partage tout de même pas totalement ton avis. En vélo comme dans n'importe quel sport d'endurance, on adapte la vitesse à la durée de l'effort. On ne court pas un marathon à la vitesse d'un 10km. Ok tu peux choisir de ne faire qu'un col à la fois car tu ne souhaites pas faire des sorties trop longues. Mais avec le même niveau, il est tout à fait possible d'enchainer des cols à condition de rouler un peu moins vite, pour rester sur la réserve. C'est alors qu'il est utile d'avoir de petits braquets pour garder une vitesse de pédalage suffisante. Bien sûr, ce raisonnement a ses limites car il faut de l'endurance pour rouler plusieurs heures en montagne. Mais enchainer plusieurs cols à une allure tranquille peut être plus facile qu'essayer de suivre un gars plus fort que soi dans un seul col. Enfin tu comprends ce que je veux dire. 😉

Cyril, ça dépend d'où tu vas rouler. Si ce sont des cols roulants avec des pentes <8% alors le 34/28 devrait suffire. Pour les pentes plus raides, un 34/32 serait plus recommandé. Mais bon, ça dépend pas mal de ton niveau et ton poids...

Monter à 9-10 km/h dans du 12%, ce n'est déjà pas à la portée de tout le monde. J'en suis en tout cas bien incapable sur un effort long. Bien sûr que pour 150€, il est hors de question d'installer un triple, c'était juste pour illustrer l'intérêt d'avoir de petits braquets. Pour une question de confort et sérénité, je conseille à Cyril de monter une cassette 11-32 en adaptant le dérailleur.

N'importe quoi !! Avec ton 42/25, tu tires plus gros que les pros en montagne... Il y a de cela 10 ans, j'ai fait la traversée des Alpes sur une semaine en juillet alors que je n'avais même pas 2000 km depuis le début d'année. Simplement j'avais un triple plateau et j'ai franchi tous les cols à très faible vitesse mais sans mettre pied à terre. Je n'en garde pas moins un magnifique souvenir. Il y a 2 semaines, j'ai fait l'Etape du Tour toujours avec un triple plateau et j'ai largement utilisé mon braquet mini de 28/25 (équivalent à un 34/30). Ca ne m'empêche pas de finir dans le 1er quart du classement. Alors même s'il faut un minimum d'entrainement pour affronter la montagne, ceux qui clament qu'il faut s'adapter à son matériel, ça fait longtemps que je ne les écoute plus. C'est surtout faire preuve d'intelligence que d'adapter son braquet pour toujours conserver une bonne fréquence de pédalage.

Je parlais bien de placebo pour un CLM sur du plat. En course avec plein de relances, avec ou sans bosse, je ne discute pas sur l'intérêt d'avoir un vélo léger. 😉

Oui le gain aéro sur le plat joue à l'ordre 1 et fait gagner plusieurs km/h en position triathlon. Par contre, 1 kg de moins sur le vélo pour un CLM sur le plat change à peu près rien. C'est purement physique et ceux qui t'affirment le contraire sont à fond dans le placebo. D'ailleurs certains t'expliqueront qu'il faut des roues ultra-légères pendant que d'autres ne jurent que par des roues lourdes pour "entretenir" la vitesse...

Bonjour, Comme indiqué par ailleurs, le poids joue essentiellement lorsque la route s'élève. Sur le plat, à vitesse stabilisée, son influence est négligeable. Par contre, c'est différent en course avec des relances incessantes et des roues légères seront très intéressantes. Ensuite il ne faut pas regarder que le poids du vélo mais le poids global avec le cycliste qui chevauche sa monture. Si un gain de 1 kg sur une machine de 8 kg peut paraitre impressionnant (gain de 12%), ça l'est beaucoup moins par rapport au poids total (gain de 1 à 1,5% seulement selon le poids du cycliste). Dans ma pratique intermédiaire entre cyclotourisme et cyclosport, je ne perçois quasiment pas une différence de 1kg, même en montagne dans les grands cols. C'est pourtant la différence selon que mes bidons sont vides ou pleins. Je considère que le poids du vélo est totalement négligeable par rapport au niveau physique du cycliste et au confort de la position sur le vélo. Une mauvaise position sur un vélo ultra-léger dégradera les performances alors qu'un vélo lourd avec une bonne position ne pénalisera pas vraiment sauf en usage coursier. Ensuite il reste le plaisir de posséder un bel objet mais ce n'est pas quantifiable en gain de performance !!

Il faut lui accorder qu'il essaie de nous faire croire qu'il a rajeuni et qu'il a déménagé depuis son précédent pseudo !!

"50/34 - 11/28 en 172.5 , la transmission pass partout je pense " Plusieurs de mes collègues de club avaient la même config que toi. Après une petite reconnaissance 3 jours avant l'Etape du Tour, ils ont changé leur cassette pour mettre une 11-32 et ils ont utilisé le 32 la majeure partie des montées. Ca ne les a pas empêché de finir dans le 1er tiers du classement. Donc attention au 34/28 qui passe partout mais je dévie du sujet initial. 😳

Bof il ne faut pas faire une fixette sur le poids du vélo. Pour faire l'Etape du Tour, je suis tombé à 59 kg pour 1,75m donc plutôt léger. Pour assurer mon autonomie pendant l'Etape, j'ai emmené 2 bidons de 800 ml soit 1.6 kg. Et bien je n'ai senti à peu près aucune différence en col selon qu'ils étaient vides ou pleins. Il faut dire que je m'en cogne sérieusement de mettre 2 min de plus pour monter un col !! Niveau matériel pour la montagne, mieux vaut un vélo un peu lourd avec des braquets parfaitement adaptés qu'un vélo ultra-léger monté en 34/25 alors que le gars aurait besoin d'un 34/32. J'en ai vu un paquet sur l'Etape qui avaient des super vélos avec des braquets inadaptés... Mais bon chacun ses choix bien sûr !!

Ta vision est celle d'un sportif, pas celle de Mr tout le monde. J'en connais dans mon entourage qui se sont lancés sur un marathon avec moins de préparation que ce que j'estime correct pour faire un semi. Le résultat a forcément été mauvais. C'est pareil en vélo, certains se lancent un défi sans réaliser ce qui se passe derrière. Et quand on n'y connait pas grand chose en vélo, on choisit l'épreuve la plus connue du grand public donc l'Etape du Tour. C'est comme certains pseudo-alpinistes qui ne feront qu'un sommet dans leur vie, ce sera le Mont-Blanc...

J'espère que vous ne vous ferez pas harceler par Jean Roule sur Strava. Il n'a rien trouvé de mieux que me pister sur Strava et poster un commentaire plus qu'ironique sur ma sortie de l'Etape du Tour...

Je n'ai pas vraiment de passé sportif, je me suis mis tout doucement au vélo et à la course à pied à partir de 25 ans. Je me suis inscrit dans mon club de vélo il y a 5 ans seulement et c'est seulement depuis que je dépasse les 3000 km par an. Ma plus grosse année a été en 2014 avec 6000 km de vélo !! J'ai monté le Glandon en 1h43 d'après le segment Strava officiel, ce qui me classe même mieux que sur l'ensemble de l'épreuve. J'avais sensiblement la même allure dans les autres cols sauf dans la montée de la Toussuire où j'avais l'impression de me trainer lamentablement. Pourtant je n'ai mis que 8 min de plus que lors de la reco 3 jours avant. En terme de préparation, je n'ai jamais travaillé la PMA sur le vélo ou home trainer. Les séances spécifiques sur le vélo me rebutent. Jusque fin mai, je me forçais juste à monter les bosses avec plus de braquet que d'habitude. Là où avant je montais une bosse à 6-7% avec 39/21 en moulinant, je me suis astreint à monter avec 39/15. Par contre, j'ai fait pas mal de séances de fractionné en course à pied (VMA courte et longue), ce qui était un bon complément. Ensuite il y a le mental. Je suis incapable de m'arracher sur un effort court comme sait le faire un coursier mais je sais souffrir modérément pendant très longtemps. Si ça peut te rassurer, mon résultat a bluffé tous les potes du club. J'ai mis 15 à 30 minutes à des potes qui sont bien plus forts que moi d'habitude. Ils avaient 15 à 20 kg de plus à monter et leur puissance n'arrivait pas à compenser. As-tu pu rouler en montagne à partir de juin pour prendre le coup de pédale ? As-tu monté des cols en pleine chaleur début juillet pour habituer ton organisme ? Dans mon cas, je suis persuadé que cela a joué énormément. Sans compter les 4 nuits précédent l'épreuve où j'ai dormi à 1700m, ce qui m'a sûrement permis de faire un peu de globules rouges.

J'approuve !! Je viens de faire 7h30 de vélo en montagne avec le même cuissard sans aucun souci. Le principal est d'avoir la selle qui convient et une bonne position sur le vélo.

Merci Philippe. Mon 28/25 n'était pas trop petit non plus pour le final du Glandon où je devais rouler à 8-9 km/h seulement. J'ai pris le départ avec 4000 km depuis le début de l'année et 600 km de course à pied. Je suis dans un club affilié FFCT et je n'ai jamais fait de cyclosportive en montagne. Ce qui m'a énormément aidé, ce sont les 2 semaines de préparation en Haute-Savoie juste avant l'Etape. En 12 jours (du 4 au 16/07), j'ai avalé 530 km avec beaucoup de dénivelé sans jamais dépasser les 4h30 de selle pour ne pas trop m'émousser. Sur ma montée de référence dans le col des Saisies, j'ai gagné 5 minutes à 10 jours d'intervalle. Ensuite mon poids léger m'aide également. Je suis parti début juillet à 62 kg pour 1m75 et je me suis pesé ce matin à 59 kg seulement !! Certains de mes collègues de club qui me larguent habituellement dans les bosses de région parisienne ont souffert davantage que moi. Pourtant, plusieurs ont changé leur cassette 11-28 pour une 11-32 après notre reconnaissance de l'Etape jeudi dernier et ils ont majoritairement monté avec le 32 dents. Voilà tu sais tout.

Pas de soucis, tu es totalement libre de penser ce que tu veux. 😉