Arnaud BOURCIER

"Mais c'est surtout le principe mesquin de Lapierre de faire des économies sur le prix d'une cassette, purée mais mettez donc le groupe complet !" Mon Lapierre était équipé d'origine en Ultegra y compris la cassette (12-25 en 10V). Au 1er changement de cassette, je l'ai remplacée par une 105 de denture identique qui coutait 2x moins cher. A l'usage, je ne vois aucune différence et j'en suis à + de 16000 km avec. Donc ok avec toi pour mettre une denture cohérente avec sa pratique mais sinon rien à faire d'avoir une cassette en 105 plutôt qu'en Ultegra...

Je suis d'accord avec toi, 15/17 ou 28/32 c'est équivalent en terme d'écart. Perso, je ne supporte ni l'un ni l'autre. L'écart maxi que je supporte est 2 dents à partir du 17 voire 3 dents à partir du 24. D'où le choix d'une cassette 12-25 en 10V bien mieux étagée (12-13-14-15-16-17-19-21-23-25).

Ecart entre 28 et 32 = 12.5% Ecart entre 15 et 17 = 11.8% Il y a donc moins d'écart entre 15 et 17 en relatif. 😉

Autre solution, tu embarques 2 bidons de 1L chacun. Ca te fait déjà une belle autonomie !!

Rien pris pendant les fêtes, je suis à 62 kg pour 1m75 soit +1 kg par rapport à mon optimum en été.

Je suis également absent de ta liste et il ne manquerait plus que cela me vexe !! Tu as eu le mérite d'ouvrir la saison des voeux sur "101" et c'est le principal, tu n'as pas à te justifier. Tant pis pour les grincheux, ils resteront égaux à eux-mêmes en 2016... 😉

Après avoir atteint 7200 km en 2015, je vise un peu moins cette année pour cause de rééquilibrage vers la CàP. Je pense malgré tout atteindre les 6000 km si la santé est au rendez-vous.

Bonne année 2016 à tous, pleine de santé pour pouvoir profiter de nos belles montures. 😄

Merci pour cette explication. Si je comprends bien, tu sous-entends que les réserves énergétiques ne sont pas forcément proportionnelles au poids. Ca me fait penser à un autre effet de la thermolyse. Pour un même rapport poids/puissance, un cycliste léger dissipe peut-être mieux la chaleur qu'un cycliste lourd puisqu'il en produit moins ? Rapport entre quantité d'énergie et surface corporelle d'échange ?

Tu as raison, il y a sans doute un paquet de cas qui vont à l'encontre de mon exemple. Il reste tout de même une tendance de fond. Pourquoi les légers sont-ils plutôt meilleurs grimpeurs que les lourds ? Est-ce parce que les lourds sont avantagés sur le plat par rapport aux légers ? Je parle évidemment toujours pour une même puissance spécifique.

Avec un minimum de précautions sur la durée de l'effort, la pente du col et l'absence de vent, la précision de l'estimation est du même ordre que celle des capteurs de puissance. Je ne te parle pas de l'estimateur de puissance de Strava bien évidemment... Sur le véritable sujet de ce post, je suis plutôt en phase avec toi. C'est là qu'interviennent les communicants pour arranger des chiffres pour montrer ce qui les arrange. Le problème ne vient pas des chiffres mais de leur utilisation. C'est vrai dans bien des domaines hélas.

Tu peux remettre en cause la détermination du seuil de dopage sur une valeur précise de puissance spécifique. C'est également mon cas pour toutes les raisons que tu as mentionnées précédemment. Par contre, le calcul de la puissance spécifique est très précis. Si c'est cela que tu remets en cause, alors tu n'as pas compris la démarche scientifique qui se cache derrière. Précise ta pensée pour qu'on se comprenne mieux. 😄

Même si j'adhère au principe d'estimation de puissance spécifique à partir d'un chrono dans une montée suffisamment représentative (pente élevée, absence de vent...), je reste dubitatif devant certaines conclusions trop tranchées (je ne parle pas de toi en particulier). Pour une même puissance spécifique, un léger me semble tout de même avantagé par rapport à un lourd en montagne. A mon modeste niveau, j'ai constaté qu'un collègue de club plus puissant et plus lourd que moi (75 kg pour lui contre 61 pour moi) parvenait à monter légèrement plus vite que moi sur une montée de col (montée de la Toussuire) mais que je finissais devant lui lors d'un enchainement tel que l'Etape du Tour de cette année. J'impute cela à l'économie d'effort du léger par rapport au lourd. As-tu un avis ou une explication sur ce phénomène ? Ce n'est pas de la provocation, c'est pour améliorer ma compréhension. 😄

"Oui mais je vois dans ces calculs autant de fumée et de poudre à perlimpinpins" => sans vouloir être désobligeant, comprends-tu ces calculs ? Je respecte ton expérience de cycliste qui est bien plus grande que la mienne mais je ne suis pas sûr que tu sois au niveau de Bernard ou Michel d'un point de vue scientifique. Ce n'est pas une honte mais on ne peut pas être calé dans tous les domaines. 😉

Voici mon modeste retour d'expérience de mixage entre CàP et vélo. Cette année je vais avoir fait 1350 km de CàP et 7200 km de vélo. Je tourne globalement (CàP + vélo) entre 3 et 4 sorties par semaine. De novembre à mars, c'est plutôt CàP avec 2 à 3 sorties/semaine et une seule en vélo le week-end. Aux beaux jours, c'est 2 CàP et 2 vélo par semaine. Je privilégie l'endurance sur le vélo (sorties de 80 à 150 km) et l'intensité en CàP (du 30"/30" au 2x3000m) car j'arrive plus facilement à atteindre ma FC max en m'entraînant seul en CàP qu'en vélo. Par contre, en me tirant la bourre avec d'autres sur le vélo en côte, je n'ai aucun problème pour taper ma FC max !! Au bilan cette année, cela donne un 10 km en 43', un semi en 1h35 et une EdT terminée dans le 1er quart du classement. Ce sont des résultats tout à fait ordinaires mais je ressens un réel équilibre entre les deux disciplines, me permettant de passer facilement de l'une à l'autre sans aucune souffrance particulière.

On parle de puissance spécifique en W/kg. Donc à puissance spécifique égale, un cycliste très léger n'est pas forcément avantagé puisque le poids du vélo représente une proportion plus importante du poids total. Malgré tout, je pense que pour une même puissance spécifique un cycliste léger monte plus économiquement qu'un cycliste lourd et enchaîne donc mieux les cols avec moins de fatigue au global. Il y a évidemment une limite à la légèreté car il faut quand même du muscle pour appuyer sur les pédales...

J'ai passé les 7000 km au cours de la sortie club de ce matin. C'est un nouveau record pour la 3ème année de suite: + de 5000 km en 2013, + de 6000 km en 2014 et + de 7000 km cette année. Je suis aussi parti pour battre mon record en course à pied avec + de 1300 km. Je ne pense pas battre ces records l'an prochain car l'équation devient délicate à gérer avec ma vie de famille et professionnelle. On verra bien !!

En région parisienne, ma moyenne varie entre 26 et 30 selon la saison sur des sorties de 3h. En région vallonnée, il faut enlever 1 ou 2 km/h et en montagne, ça peut chuter à 20-21 km/h. Je précise que je ne fais aucune compétition et roule ~6000 km/an.

Rouler avant tout pour le plaisir sans objectif particulier cette année. Si la santé et la disponibilité sont au rendez-vous, je compte profiter du passage du TdF en Haute-Savoie pour enchainer les cols dans l'ambiance d'avant Tour. En CàP, je compte descendre en dessous 1h35 au semi-marathon en début de printemps.

Je n'ai pas tenu mes objectifs de course à pied (semi et marathon) par manque de motivation mais d'après mes allures d'entrainement, j'aurais été en mesure d'améliorer mes chronos. Ce sera partie remise pour 2016. Par contre, j'ai fait l'Etape du Tour, ma première cyclosportive en montagne, en obtenant un meilleur résultat qu'espéré (1er quart du classement) et en finissant relativement frais.

Rhooo c'est toi qui ose la ramener après avoir lâchement abandonné le climat de rêve de tes origines ?!? 😆

C'est une expérience intéressante à vivre oui !! Comme ça, tu te fais ton idée par toi-même. Perso je suis ravi de l'avoir faite cette année mais je ne la ferai pas en 2016. J'ai trouvé qu'il y avait trop de monde pour pleinement profiter de l'événement mais je ne regrette pas d'avoir vécu cette expérience.

Je suis tenté de faire comme toi mais ce serait plutôt la semaine avant le passage du TdF. Je connais déjà bien Aravis, Colombière et Joux-Plane mais je suis tenté d'essayer la Ramaz et surtout l'enchainement de ces 4 cols. 😆

" j'ai des souvenirs de -20 en Finlande où la sécheresse de l'air rendait le froid très acceptable" Pour avoir également testé le froid sec en Laponie, ce sont mes bronches et mon nez qui rendaient les armes avant que j'aie vraiment froid. 😢

Par temps sec même nuageux, ma limite est également vers -5°C. Une bonne veste, des chaussettes de ski avec surchaussures, des gants épais et un sous-casque font l'affaire pour affronter le froid. Je préfère largement ça à la pluie...