Nicolas JOARY

Ils en plantent partout. Vignes, oliviers, fruitiers, lavandes... Certaines parcelles sont pentues, d'autres moins voire pas du tout. Ils n'ont apparemment pas de souci de maturité du raisin, le taux de sucre est élevé et, en conséquence, les vins plutôt capiteux. Comme ils ont de l'espace pour planter, je vois rarement des vignes sur des pentes abruptes comme, par exemple, au G-D de Luxembourg. Un passage par la vallée de la Moselle peut donner une petite idée de ce qu'il est possible de faire à flanc de coteau, en matière de culture de la vigne. Mais ils ont moins d'espace que dans le Midi, c'est sûr, ceci expliquant sans doute cela !

Ici, dans le Nyonsais, le vent est faible et la température douce. Par contre, on est apparemment partis pour une journée "à la Belge", ce genre de journée où il ne pleut qu'une seule fois. La différence est la luminosité, quand même supérieure, et la quantité d'eau plus modeste. Comme nous rentrons au pays demain, le contraste sera faible.

Nous sommes très épris de la région, mais conscients des difficultés à trouver de quoi acheter... quand on ne p* pas dans la soie. Il y aura des compromis à faire, mais c'est comme pour le vélo : quand on les assume, ça se passe bien.

Exactement. Merci d'avoir précisé ! 😉

Plates ? Tu veux dire "basses" ? Chaque région a sa manière de tailler et palisser la vigne... En Alsace, les ceps sont menés plus en hauteur (poteaux et câbles de palissage plus hauts). En Champagne, j'ai vu des vignes très basses. Je présume qu'il y a tout un tas de bonnes raisons à ces différences : cépages, sol, climat, habitudes de culture... J'ai déjà vu des petits tracteurs agricoles hauts sur roues et à voies étroites, qui peuvent passer au-dessus de la rangée de vignes. Une taille en hauteur ne le permettrait pas.

Et ses mattetaartjes !

Il avait un peu plu cette nuit sur Nyons, mais en milieu de matinée, tout était bien sec, la température douce et les éclaircies nombreuses. Une quinzaine de kilomètres par Les Blaches et Mirabel avec ma chérie, puis nos itinéraires ont divergé. Tandis qu'elle rentrait chez nous, je poursuivais par Vinsobres et Venterol une boucle me ramenant au centre de Nyons. De là, direction Les Pilles et Châteauneuf de Bordette pour la montée du Col de la Croix Rouge par son côté le plus facile. Descente ensuite sur Mirabel avant retour au bercail. En tout, 50 km et 775 m D+. Toujours un peu de neige sur le Ventoux, bien visible en toile de fond des vignobles, pendant le parcours entre Vinsobres et Venterol.

Hier petite balade avec ma chérie, vingt-cinq kilomètres autour de Nyons avec la randonneuse (mon utilitaire, aussi), puis ce matin de bonne heure le tour du marché hebdomadaire, avec les sacoches pour caser les emplettes. Vers 10h, sortie du vélo de route pour une boucle qui m'a conduit au Col de Soubeyrand depuis Sainte-Jalle et via Le Poët Sigillat ; retour par les Gorges de St-May. 67 km et 839m D+, sous le soleil et avec peu de vent. Le Poët Sigillat : Dans le Col de Soubeyrand, la vue sur le Ventoux, à droite, m'accompagne pendant une bonne partie de la montée :

La plus belle journée de la semaine, en Drôme Provençale. Temps ensoleillé, vent faible à modéré, températures en hausse. Nous terminons l'après-midi en short et t-shirt sur la terrasse... C'est encore un peu tôt pour l'apéro, mais nous allons peut-être légèrement anticiper.

Il ne devrait pas abandonner le TdF avant la fin, pour faire les JO ?

Il pourrait jouer le maillot vert au TdF.

Je suis d'accord avec Franck sur la question. Tant qu'on peut pédaler et garder l'équilibre, on ira toujours plus vite en grimpant une côte sur le vélo qu'en le poussant en marchant à côté. C'est une illusion de croire qu'on va grimper une côte à pied à 5 km/h... tout en poussant son vélo. Ou alors, c'est une bosse très courte. L'intérêt de marcher à côté, c'est que ça peut faire travailler les muscles différemment et que, même en allant plus lentement, cela peut être un bon choix dans certains cas.

Bon courage !

Ensoleillé et venteux aussi en Nyonsais, avec quelques belles rafales de directions variées, qui donnent une sensation de fraîcheur. Au soleil et à l'abri du vent, ça chauffe très vite.

On dit que seules les montagnes ne se rencontrent pas. Nous finirons par nous rencontrer... 🙂

Je m'en mefierais avant tout ! Maladroit comme je suis et compte tenu de la déclivité et des pavés, faudrait pas que j'aille me planter dessus. C'est pas large si on se prend à louvoyer.

Faut pas se faire ce genre d'idée. En réalité, le risque hémorragique n'est pas beaucoup plus élevé. En cas de blessure, on ne va pas se vider de notre sang en moins de deux ! La cicatrisation, ce sont les plaquettes, donc, sauf pour les preneurs d'aspirine, le saignement n'est pas vraiment plus long avec un antithrombotique du genre Eliquis.

L'hyperthyroïdie est une cause possible de fibrillation atriale. En cas de fibrillation atriale, il faut s'assurer de deux choses : que le rythme cardiaque moyen ne reste pas longtemps au-dessus de 100bpm au repos (ce qui pourrait entraîner, à la longue, de l'insuffisance cardiaque) ; et que le risque thromboembolique soit maîtrisé (sinon, le risque le plus sérieux est l'AVC). Le bêta-bloquant sert à empêcher l'emballement cardiaque ; l'eliquis est un antithrombotique. Compte tenu de ton âge, ce dernier médicament est recommandé. Si l'hyperthyroïdie est traitée efficacement, la fibrillation atriale peut être mise au placard. L'absence de crises peut autoriser l'abandon du bêta-bloquant, ce qui est un soulagement quand on ne le supporte pas. Une dose de 1,25 mg de bisoprolol, aussi minime puisse-t-elle paraître, ça peut être invalidant chez certains individus, surtout sportifs.

Oui, les habitudes de service sont différentes. En Belgique, le petit biscuit (souvent un spéculoos, en effet) et la dosette de lait avec le café. Aux alentours de Pâques, un petit œuf en chocolat pour varier. Dans le Midi, c'est café noir sans biscuit, généralement. Sinon, faut demander "un crème" pour avoir du lait avec. Autre caractéristique, par ici : le café est rarement très bon. On retient donc vite les bonnes adresses... 😁

Après deux semaines sans vélo, je me suis remis en selle ce matin, temps frais et venteux, mais lumineux sur les Baronnies. Une bonne quarantaine de kilomètres, comprenant la jolie montée en lacets vers Eyroles. Puis la descente en direction de Sahune, en passant près des abricotiers parfaitement taillés pour une bonne fructification (les fruits sont là, prêts à mûrir sous le soleil). Presque en bas, avant de rejoindre la D94... Et le chocolat chaud sur la place, à Nyons...

Nous avons eu un peu de tout en cours de route vers Nyons : du crachin en partant de Belgique ; des éclaircies, des averses et de la grosse drache en Champagne-Ardennes ; des bourrasques, de la grêle du côté de Langres avec un thermomètre à 2°C ; un ciel couvert et des gouttes dans le Lyonnais ; des averses encore presque jusque Valence ; et enfin du soleil plus au sud avec du mistral, mais un thermomètre qui est monté à 14°C.

Nyons.

C'est vraiment pas gros ! Moi qui en fais 5 de moins et en accuse 5 de plus, je suis déjà parmi les maigrichons. Faut pas demander ! Et encore : mes 5 de plus que lui, ça doit être du gras plutôt que du muscle...

C'est un modèle Cancellara ?

La prise de bêta-bloquants, notamment, peut avoir des effets secondaires très marqués chez certaines personnes et pas chez d'autres. J'en ai pris un moment à dose minimale, pas pour de l'hypertension (la mienne est normale à basse), mais pour mes soucis d'arythmie cardiaque. Je n'avançais plus. Essoufflé en grimpant quelques marches et le cœur qui n'atteignait pas 100 bpm, quoi que je fasse. Chez d'autres personnes (j'en connais), les BB n'ont aucun effet indésirable. On est tous différents !