Nicolas JOARY

Chapeau quand même ! Fallait tenter de le faire et, apprendre de ses erreurs, c'est toujours positif. Vingt fois sur le métier... etc. Les petits braquets, déjà avec un vélo non chargé, ça peut venir à point quand la fatigue pèse trop dans les guibolles. Alors, avec des bagages...

Pour moi, ce matin, c'était un parcours de 77km avec peu de dénivelé (548m), mais pas mal de vent défavorable. De quoi bien en baver (je suis une frite infoutue d'emmener du braquet sur les longs bouts droits) entre Ste-Cécile-Les-Vignes et Violès, avant de bifurquer vers Vaison. Vicieusement, le vent s'est mis à tourner en même temps que moi et je l'ai pris en travers sur un autre paquet de kilomètres. Les cuisses chauffaient, mais j'ai terminé sans crampes à la modeste moyenne de 24,8 km/h, qui pour moi reste une performance compte tenu de ma réticence à "taper dedans" depuis que je me débats avec des arythmies cardiaques au repos (surtout après l'effort).

Oui, il faut non seulement accepter de vieillir, mais en plus il faut faire en sorte que le temps libre dégagé par la fin des activités professionnelles, quand on passe ce cap, apporte un maximum de plaisir. C'est loin d'être évident ! Bon courage et positivons !

On comprend aussi à quel point il a dû être difficile pour de nombreux coureurs de rentrer dans les délais ! Il me semble avoir vu Démare arriver épuisé quelques secondes avant la chute du couperet. Cavendish n'a pas terminé beaucoup plus tôt ; et d'autres encore dont on parlera moins. Il faut des grimpeurs, des baroudeurs, des sprinters, des "porteurs d'eau" ; mais... il me semble que ça devient de plus en plus compliqué pour les non-grimpeurs de rallier l'arrivée. Prudhomme a beau dire que le TdF est dur, très dur ; et que c'est sa légende ; il me semble que durcir le parcours en ajoutant de la D+ ne produit du suspense (et encore) que pour la lutte pour le CG. Et quand on voit les "performances" des extraterrestres d'hier, il est compréhensible de n'apprécier que le suspense plutôt que les performances.

😱 aux abris !

On y voit beaucoup de cyclistes, parce qu'on peut enchaîner les gorges et le Ventoux dans une belle boucle sud. Depuis l'été, les touristes affluent, et je vois énormément de couples d'âges divers, sur des vélos très divers. En les voyant, je me dis que le VAE est une chouette invention quand il permet de "niveler" les forces au sein d'un couple ou d'un groupe, ou de mettre sur des vélos des gens qui sans cela n'en feraient pas ou plus. J'ai croisé dernièrement un couple où c'était madame sur un vélo de course et monsieur sur un VAE. J'ai aussi rencontré, à Faucon, un monsieur de 84 ans marchant avec une canne, qui roule encore à vélo grâce à l'assistance électrique et qui m'a dit avoir grimpé le Ventoux sur son VAE le jour de ses 80 ans.

Ils sont probablement plusieurs à avoir pulvérisé le record. C'est sûrement grâce aux freins à disques. 😇

Par rapport aux deux premiers, cela me semble évident. Mais il m'a semblé aussi qu'il était bien informé de ce qui se passait derrière. Sachant qu'il avait bien creusé l'écart avec ses poursuivants au CG, peut-être a-t-il relâché un peu son effort.

On parle souvent "d'une autre planète", mais Romain Bardet, à l'interview, vient de dire "les 2-3 premiers sont d'un autre univers". Bravo à ceux qui luttent pour finir dans les délais !

Pour nous Belges, ça fait des lustres qu'on a eu un compatriote aussi bien placé pour un podium au CG.

On en arrive à trouver Vingegaard plus humain, aujourd'hui ! Course intelligente de Remco. Il reste prudent, connaît son niveau et gère bien.

Ce matin j'ai réussi à convaincre Chérie de m'accompagner. Depuis Villes-Sur-Auzon, atteinte en voiture, nous avons tranquillement pédalé dans les gorges de la Nesque, elle sur son VAE, moi sur la randonneuse. 40km a-r et 470m+, ça lui suffisait et il valait mieux en rester là. La prochaine fois, elle fera mieux. En attendant, faut pas la dégoûter ou décourager. Pour moi, ça m'a fait une petite sortie tranquille et touristique. La Nesque, c'est beau. Beaucoup de cyclistes, ce dimanche 14/07 ! Le Mont Ventoux en toile de fond, depuis le belvédère du Castelleras :

Impressionnant !

Très belle étape ! Il faut saluer l'audace de Pogi. Il aurait pu être échaudé par son attaque manquée de l'autre fois, quand Vingo était revenu et l'avait devancé au sprint... mais non. L'attaque est dans son tempérament, pour le plus grand plaisir du public (à l'exception d'un ou deux crétins au bord de la route, bien sûr).

Ce matin, temps idéal pour le vélo ! Vent faible, soleil voilé, températures douces après plusieurs jours où les 30°C étaient le plus souvent atteints avant midi ! Je suis parti de Nyons vers Malaucène, puis vers Bédoin via le petit Col de la Madeleine. Mon objectif n'était pas de grimper le Géant de Provence, je n'ai pas encore assez de kilomètres dans les jambes cette année, mais de "faire un petit tour par là". Retour direction Crillon-le-Brave et Caromb, ce qui m'a permis de repartir vers Malaucène par le petit Chemin du Paty, qui permet d'atteindre le lac après une montée en lacets sur un revêtement quelque peu abîmé. Les pourcentages sont "sérieux", même si la montée est courte (elle s'enchaîne par le Chemin de Choudeirolles, où, après une petite descente, ça grimpe à nouveau pendant 1km avec des pentes plus raisonnables). Le premier kilomètre devrait plaire à Franck ! 😃 J'avais de bonnes sensations ce matin, pour les 75km 837m+ de ma sortie. La bonne forme revient petit à petit !

Quand je suis fatigué, ma tension baisse. Cela se manifeste par des malaises lors de mouvements lever-baisser (hypotension hortostatique, je pense que c'est le nom). La chaleur, en effet, ça accentue le phénomène. C'est parfois difficile de bien s'hydrater.

On indique s'il était malade ou juste porteur du virus ?

Le Schtroumpf a prévu de repartir en voyage ?

Je me souviens des très belles photos qu'il postait de ses non moins belles machines ! Une passion, c'est sûr !

Rouler en danseuse en balançant le vélo, ça demande un temps d'adaptation. Et il y a des cyclistes qui sont très à l'aise en danseuse, alors que d'autres ne s'y font pas. Et il y a ceux qui sont entre les deux... Un vélo à cintre plat, ce n'est pas l'idéal pour pédaler en danseuse, mais avec des prolongateurs en bout de cintre (des bar-ends de 10 cm environ, pointés vers l'avant), cela devient facile. Le bras de levier important et la bonne position des mains permettent de bien balancer le vélo. Un lent balancement, en montée, c'est agréable pour varier le pédalage (suivant mon expérience, ce n'est pas une règle absolue). Un cintre de route, c'est plus étroit. C'est aussi plus bas, en principe. La technique est un peu différente. J'avoue que je suis moins à l'aise en danseuse sur mon "route" que sur ma randonneuse (ou vélo de voyage) à tout faire et qui a cintre plat et deux paires de bar-ends. Rouler en danseuse avec le "route", je ne parviens pas à le faire à une cadence aussi lente qu'avec la randonneuse. Je suis plus vite essoufflé. C'est probablement une question de technique, mais aussi de souplesse. Je pédale moins "rond" en danseuse avec mon vélo de route. Je roule donc presque toujours assis. Je ne pense pas que la taille du vélo joue un grand rôle, mais si la géométrie est agressive (sportive - cintre très bas), il faut beaucoup de souplesse au niveau du bassin. C'est peut-être ça : vélo un peu petit et cadre sportif.

Moi qui viens de quitter un pays où il y a des ânes qui roulent... 🫢

Pierre, c'est pourtant interdit de rouler à vélo sur les autoroutes ! 🤪

Le titane brossé, je trouve cela magnifique. Si j'avais un bon paquet de fric... heu... non... je devrais dire "si ma chef comptable m'autorisait à mettre un bon paquet de fric" dans l'achat d'un vélo, je m'offrirais un titane sur mesure. C'est cher, mais de toute façon pas beaucoup plus cher qu'un titane "standard" de bonne qualité. Un titane pas cher, je dirais que ça ne vaut pas le coup ; alors qu'un titane de qualité, ça vaut le coût.

Réponse 2. 😂

Je me réjouis qu'en plus d'être doué et offensif, il ne soit pas calculateur. Sa générosité dans l'effort crée le spectacle et ses choix tactiques douteux entretiennent le suspense. Qui sait si, sans ces "erreurs", les carottes ne seraient pas déjà cuites ou en train de carboniser ?