Nicolas JOARY

Je n'en sais rien, mais je n'ai aucune pathologie cardiovasculaire. Tout est normal de ce côté. L'origine du problème est vagale, une sorte de dérèglement du système nerveux autonome.

J'avais configuré mes zones avec prudence, je pense plus ou moins comme suggéré par Garmin. Je les ai ensuite relevées, ça me paraissait très bas et j'étais rapidement en z3. Je reste précautionneux, même si je ne risque rien à l'effort si j'évite de me mettre dans le rouge. Ce qui me retient est la possibilité de faire des arythmies au repos (essentiellement la nuit) si je consens des efforts soutenus pendant de trop longues périodes.

D'après toi, comment devrais-je configurer mes zones ?

En roulant lentement ! Blague à part, nous sommes tous différents. Mon "seuil" est certainement beaucoup plus bas que le tien.

C'est comme ça que je le comprends (Chérie a un VAE).

Reprise de l'activité vélo après plusieurs jours à faire autre chose d'urgent, puis à accueillir quelques membres de la famille. Un aller-retour vers le sommet du Col de Valouse, montée par Teyssiėres (le côté plus facile - je monte plus souvent par St-Ferréol), passage par Roche Saint Secret, Montjoux, Le Pègue... 65km/648m+ avec très peu de vent (ça ne dure pas longtemps, en général), du soleil et des températures agréables, mais fraîches à l'ombre avec des routes encore humides dans les vallées encaissées (notamment entre Roche Saint Secret et Dieulefit). Il avait bien plu cette nuit. J'ai remis mon cardio, cette fois, ce que je n'avais plus fait depuis quelques mois, sans toutefois beaucoup me préoccuper de l'affichage de mes FC, roulant "aux sensations" comme à l'habitude. Au bout du parcours : FCM 107, Max 162. 1% en z1 (56-80) 17% en z2 (80-96) 37% en z3 (96-110) 39% en z4 (110-125) 5% en z5 (125-155). Bien ou pas bien, je n'y entends pas grand chose. À aucun moment je ne me suis mis "dans le rouge", j'ai juste un peu "tapé dedans" pour le dernier kilomètre de montée de Valouse. 162maxi, c'est théoriquement valable pour mes 66 ans, je pense. Ma cardiologue m'arrête à 160 lors du test d'effort, mais je pourrais en faire un peu plus... Ce n'est pas l'objectif, dans ces circonstances, bien sûr. Bref, une sortie pas très difficile aujourd'hui, mais, compte tenu de mon peu d'entraînement ces derniers temps, je suis déjà content avec ça !

Lezyne fait généralement du matériel valable. Zefal et Topeak font également de bonnes petites pompes de poche. Juste veiller à prendre un modèle avec flexible. Avec les modèles qui se connectent de manière rigide directement sur la valve, les probabilités d'abîmer cette dernière sont fortes.

À voir les boyaux, on peut dire qu'ils se sortaient les tripes, à l'époque.

On le porte façon cyclo-cross ?

Toujours beau temps en Drôme Provençale. Trop occupé pour rouler longuement, malheureusement ! Quelques emplettes à vélo, tout au plus. Nous aurons encore de belles journées !

D'abord consulter un médecin.

Des millimètres, plutôt. N'exagérons pas la difficulté ! 😂

Je ne comprends pas trop les zones. Je connais le Zone A (ça fait mal), la zone bleue (ça peut faire mal), la pizza cale zone (pleine de surprises), la zone d'ombre (très prisée en politique quand il faut justifier des promesses non tenues), l'amas zone (qui peut coûter cher même un black friday), la zone tout court (souvent dangereuse), et il existe aussi une case prix zone (sans passer par le départ et sans toucher la prime) ; et je connais même les zones d'œufs, très bons dans la pâtisserie ou pour tremper le pain. Mais les zones dont vous parlez... 🤔

Et quand il pleut l'après-midi, on sort le matin.

Encore 23 degrés et du soleil, en Drôme Provençale. Les vignes se parent de pourpre et d'or. C'est joli sous un ciel d'azur.

Oui, c'est ce que j'ai constaté moi aussi, lorsque je portais le cardio. Cela dit, tant que ma respiration est uniquement nasale, c'est que je ne dépasse pas 120bpm. Je considère que c'est, aux sensations, du travail d'endurance. Mes soucis d'arythmie cardiaque au repos restent un mystère aussi bien pour moi que pour mes médecins, qui en décrivent bien les mécanismes mais ne peuvent pas leur identifier une ou plusieurs causes irréfutables. Je remarque juste qu'une grosse fatigue physique (par exemple une sortie longue pendant laquelle je "tape trop dedans"), du stress ou un état infectieux ont tendance à augmenter les risques d'arythmie au repos. Ce n'est pas systématique. C'est plutôt statistique. On est tous différents. Je ressortirai peut-être le cardio un de ces jours...

Eh ben, c'est déjà mieux que moi, donc je vais m'abstiendre d'ironisage !

J'ai parfois reçu des commentaires d'encouragement de la part de randonneurs, sur de belles pentes de petites routes. Les promeneurs qui grimpent ça pensent souvent que c'est plus difficile à vélo, mais c'est faux. Ce qui fait que c'est difficile, c'est quand on veut aller "vite" (nettement plus vite qu'à pied). Et ce qui fait que cela semble moins difficile à pied, c'est parce qu'on ralentit ou qu'on fait facilement une courte pause pour reprendre son souffle. À vélo, on ne veut généralement pas s'arrêter ; et la vitesse minimale réaliste est dictée par l'équilibre (et les braquets).

J'en ai exporté un peu vers la Provence, mais il vous en reste bien assez !

Félicitations ! Et ton coéquipier ?

Je fais plus simple : je laisse le cardio à la maison et je roule aux sensations. C'est moins stressant. Sinon, je me tracasse à regarder les chiffres et à me dire que c'est ou ce n'est pas la bonne zone.

Un joli week-end en Drôme Provençale, après la météo chaotique de la semaine (bien que nous ayons été épargnés par le ciel, en comparaison à d'autres régions). Temps doux et ensoleillé (25°C à l'abri du vent), les cyclistes étaient de sortie.

J'ai profité de ce dimanche ensoleillé pour m'offrir un peu de détente. Une sortie de 64km/772m+ par Taulignan jusqu'à Espeluche par le Col du Colombier (plus facile et roulant dans ce sens-là ; mais, très exposé au vent défavorable de ce matin, j'ai grimpé à une allure touristique) et une belle descente en lacets. Retour par Réauville et Grignan... et le vent avait tourné. C'est fréquent par ici ! Seulement 180 km en octobre et un peu plus de 4000 km au total de cette année, c'est moins qu'espéré ; mais, avec deux déménagements en moins de six mois et la météo humide et venteuse de cet automne, ce n'était pas évident ! Je ferai mieux l'an prochain ! En attendant, 2024 n'est pas terminé ; je parviendrai peut-être à passer les 5000...

Farpaitement. C'est ce que j'ai fait ces deux dernières années.

Oui, très compliqué de comparer athlètes et époques. Merckx courait beaucoup, mais c'était nécessaire à l'époque car le métier était beaucoup moins rémunérateur. Et nombre de ses adversaires faisaient pareil. Aujourd'hui, il y a beaucoup plus de professionnels de tous horizons, qui sélectionnent habilement les courses où ils s'alignent. Les principaux rivaux de Pogi sont probablement bien plus affûtés que les principaux de Merckx à son époque ; et ils ne sont pas systématiquement les mêmes. Il doit donc être particulièrement bien affûté pour les courses où il s'aligne.