J'ai souvent pratiqué la rando par le passé, mais jamais avec des bâtons. Mais bon, en Belgique...
J'allais aussi parfois dans les Vosges, dans l'Esterel, le Luberon et les pentes du Ventoux.
Jamais eu envie ni besoin de bâtons pour grimper ni même pour descendre.
Ici aussi, je m'en passais mais Chérie en utilisait. Un jour, en redescendant du sommet de Saint-Jaume dans la caillasse qui se barrait à chaque pas, Chérie m'a passé un de ses bâtons de rando. C'était vraiment dangereux et, sans cette aide, j'aurais pu facilement chuter et, compte tenu de la pente et de l'étroitesse du sentier, dévaler assez pour risquer ma peau.
Depuis, quand je pars en rando sur du fort dénivelé, j'emporte les deux bâtons que j'ai achetés. Ils sont repliés et accrochés à mon sac à dos. Ils servent très rarement, quand il y a une descente technique, par exemple. Souvent, Chérie me reproche de ne pas les utiliser, surtout si de la caillasse roule sous un de mes pieds.
Récemment, je m'en suis bien servi. Et des deux à la fois, en descendant plein pot un tronçon du GR9 sur le flanc de la Montagne de la Lance. Sans eux, non seulement j'aurais été beaucoup moins vite, mais je me serais gamellé dans la caillasse si j'avais essayé d'accélérer l'allure.
Ils ne servent pas souvent, mais en montagne, c'est chouette de les avoir. Surtout qu'ils peuvent avoir d'autres usages, par exemple pour un bivouac improvisé. Et un petit tarp et de la corde dans le fond du sac, ça ne pèse quasi rien.