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Nicolas JOARY

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Tout ce qui a été posté par Nicolas JOARY

  1. Oui, ça m'a étonné aussi, cette fréquence en montée, surtout comparée à celle de De Marchi. Mais apparemment, c'était très efficace, parce qu'il avait gardé de la réserve pour le final.
  2. Ben, moi, je ne suis fan de rien du tout à part de courses ouvertes, indécises, avec du suspense. Ce qui m'ennuie, ce sont les courses dont le scénario semble écrit à l'avance, comme certaines étapes du Tour qui voient un groupe d'échappés se faire rejoindre à dix kilomètres de l'arrivée et qui se règle ensuite par un sprint massif ; et aussi certaines classiques comme Milan - San Remo... Le TdF est destiné à des coureurs "complets". Je n'étais pas spécialement favorable à cette étape de pavés, mais je ne suis pas fan non plus des CLM par équipe ou des CLM individuels de cinquante bornes. L'étape des pavés a donné du suspense, et c'est bien ainsi. Un des charmes du Tdf, c'est ce parcours qui change chaque année. Il n'y a pas toujours de gros CLM, pas toujours la montée du Ventoux ou du Tourmalet, pas toujours de passages pavés, etc. Je trouve que les organisateurs font leur possible pour proposer des nouveautés, un parcours sélectif... Ils proposent, les teams disposent. En fonction du parcours, dévoilé de longs mois à l'avance, les équipes composent leur effectif, se préparent, désignent leurs leaders et définissent leurs objectifs. Visiblement, Nibali avait préparé sérieusement cette étape du Nord. Bien lui en a pris ! Quant aux chutes et abandons, il me semble qu'ils sont essentiellement dus aux conditions climatiques et aux routes de plus en plus conçues pour les bagnoles plutôt qu'aux secteurs pavés.
  3. D'accord avec toi. Très belle étape. Nibali a bien géré. Dommage pour Froome, mais il n'y était déjà plus. Un coureur en pleine possession de ses moyens (dans le corps et dans la tête) ne tombe pas à répétition. En tout cas, la suite semble ouverte.
  4. Le Chris tombe pour la troisième fois et dans son équipe on dit : "Sky ! All our eggs in the same bag !" Opération Porte ouverte, maintenant !
  5. Il est question plus haut d'environ 30000 km pour un pro... Est-ce que les pros du 21e siècle, qui ont un programme de courses très ciblé, roulent moins au total que les "anciens" qui étaient présents sur les compétitions tout au long de la saison ?
  6. Dieu a dit : "que le Froome choit". Et le Froome chut.
  7. Cette eau est délicieuse et l'endroit une oasis de fraîcheur (très fréquentée l'été).
  8. "Si on ne devait sanctionner que les flagrants délits, on aurait une drôle de justice. Je trouve que la possibilité de faire des tests rétroactifs est une très bonne chose et un fameux progrès dans la lutte antidopage." Tout à fait d'accord avec ça. Le problème est que dans le cadre d'une compétition sportive, le mal n'est généralement pas réparable. Et il ne s'agit pas seulement du dopage. Il arrive de temps à autre que le vainqueur soit déclassé pour tricherie (volontaire ou non), par exemple en cas de non conformité du matériel (courses automobiles...). Même quelques heures après le podium, ça ne répare pas tout le préjudice subi par les suivants : le second n'a pas été acclamé comme vainqueur et le vrai troisième n'a pas eu droit au rituel de remise des trophées et aux acclamations de la foule. On vient de voir ça aussi en football : Suarez qui mord un adversaire et aurait dû être exclu immédiatement. Il reste au jeu, son équipe marque dans la foulée et l'Italie est éliminée par l'Uruguay. La vidéo est si flagrante que Suarez sera personnellement sanctionné (et sans doute lourdement, puisqu'il est multirécidiviste), mais qu'en est-il de l'équité sportive ?
  9. En regardant la photo et les réglages (hauteur selle relative au cintre), je dirais que c'est une selle probablement trop large pour convenir à cette position de conduite.
  10. ("Eux qui envisagent de sortir de l'Europe") "- Ah, parce qu'ils y sont entrés un jour?" C'est encore vrai, ça ! 😆 Le Général avait raison, qui n'en voulait pas ! Il ne les connaissait que trop bien !
  11. ("Eux qui envisagent de sortir de l'Europe") "- Ah, parce qu'ils y sont entrés un jour?" C'est encore vrai, ça ! 😆 Le Général avait raison, qui n'en voulait pas ! Il ne les connaissait que trop bien !
  12. Oui, sale temps pour les Anglais. Et, tiens, en passant... Eux qui envisagent de sortir de l'Europe, les voilà déjà (presque) sortis du Mondial.
  13. Et merci pour le lien vers la vidéo !
  14. Merci pour ces explications !
  15. Avec quelques renseignements de plus, c'est moins compliqué... mais c'est à toi de trouver ce qu'il te faut (en essayant). Je peux juste te donner quelques pistes de réflexion. - L'engourdissement de l'entrejambe et des parties génitales, c'est principalement dû à la pression, quand le périnée (région entre l'anus et le scrotum) s'écrase sur la selle. Quand on est jeune, le temps de ranger le matériel et de passer sous la douche, c'est déjà fini. Par contre, en vieillissant, ça peut durer des heures... et apporter de gros ennuis (urinaires, prostatiques, sexuels, psychologiques, etc). Baisser légèrement le bec de selle, ça peut aider, mais si c'est pour glisser vers l'avant, les mains et les bras vont encaisser (et les performances s'en ressentir). Une autre solution est de prendre une selle creusée ou carrément évidée. La pression sur le périnée diminue ou est éliminée, mais bien sûr le poids se porte ailleurs et il faut le supporter. - Avec une selle creusée ou évidée, le poids est essentiellement supporté par les ischions (les os inférieurs du bassin). Avantage : il n'y a pas là de glandes, de gros vaisseaux sanguins ou nerfs dont l'écrasement est déconseillé. Inconvénient : ça peut faire mal, surtout au début, parce que le postérieur doit s'accoutumer et, parfois, il ne s'accoutume pas. Autre inconvénient : il faut que la selle ait la largeur adéquate à l'endroit où se posent les os. Trop étroite, le périnée souffrira encore. Trop large, on est mal assis et ça peut gêner et irriter les cuisses. - Compte tenu de ce que tu indiques, je te conseillerais d'essayer une selle évidée (celles que tu cites le sont, je crois) un peu plus étroite que celle que tu utilises actuellement (qui semble te gêner aux cuisses). Attention aussi au cuissard : si tu te "poses" juste sur la couture qui maintient le rembourrage, ça peut blesser. - À toutes fins utiles, tu peux mesurer l'écart entre tes ischions. C'est toujours une indication utile, même si elle n'est pas incontournable. Il y a diverses méthodes pour le faire. Une facile : un surface plate et dure, tu y poses une serviette de bain pliée en deux ou en quatre, surmontée d'un morceau de feuille d'aluminium ménager. Tu t'assois là-dessus en repliant les genoux vers la poitrine puis tu te relèves délicatement. Il n'y a plus qu'à mesurer l'écart qui sépare le centre des deux marques dans l'alu. - Si tu as un vélociste sympa à proximité, tu peux essayer de te faire prêter l'une ou l'autre selle pour essai. Parfois, tu peux aussi acheter et échanger si ça ne te convient pas. - Pour la douleur au coccyx quand tu reviens de "danseuse", c'est plus étrange. Ta selle n'est-elle pas avancée à fond ? Est-elle à l'horizontale (la partie plate au centre) ? Je me demande si tu ne t'assois pas un peu trop sur l'arrière de la selle... Voilà. J'espère avoir pu t'aider, mais c'est possible aussi que j'aie augmenté ta perplexité.
  16. Si tu fais un peu de recherche sur le forum, tu verras quelques sujets sur les selles. Personne ne peut dire à ta place que telle ou telle selle te conviendra mieux que celle que tu utilises. La seule méthode pour choisir une selle, c'est d'en essayer plusieurs jusqu'à trouver la bonne. Déjà, quand on peut identifier la cause de la douleur ("la selle", c'est vague), on devine déjà un peu vers quel genre de selle s'orienter. La première chose à faire est de s'assurer que la selle qu'on essaie est bien réglée en hauteur, en recul, en inclinaison. C'est important. Quelques millimètres (surtout en inclinaison) peuvent faire une grosse différence. Cela fait, si ça ne va toujours pas, il faut savoir où ça fait mal. Au périnée ? Au coccyx ? Aux bijoux de famille ? Aux cuisses ? Est-ce dû à de la pression ou à des frottements ? À la dureté ? À la mollesse (attention aux selles "gel", souvent bonnes en partant puis de plus en plus pénibles quand la sortie s'allonge) ? Encore une fois, personne ne pourra choisir pour toi. Et tu donnes trop peu d'infos pour qu'on puisse éventuellement te suggérer ceci ou cela.
  17. C'est intéressant, Philippe, mais j'aurais besoin de précisions. En cas de crevaison, si c'est bénin, tu peux réparer sans démonter ? C'est ça ? Tu injectes quelque chose ? Et ça tient bien même pour plusieurs sorties ou il est nécessaire (ou plus prudent) de démonter et réparer (avec emplâtre, je suppose) une fois rentré ? Enfin, tu parles de 5,5 bar. Effectivement, avec une pression aussi réduite, ça doit être plus confortable, mais question rendement, on ne perd pas ? Et à cette pression-là, si on ne peut plus faire de "pincette" puisqu'il n'y a plus de chambre, ça ne doit quand même pas être très bon pour la jante... Je dis ça parce qu'en Belgique, les routes ne sont pas réalisées par Dubillard & C°, et qu'avec une pression comme celle-là sur des pneus de 25, les jantes risquent de déguster. On peut mettre plus sans trop perdre en confort ? Excuse ces questions, mais je ne connais le tubeless que sur ma tire...
  18. Je n'ai pas d'avis sur les roues en question, mais de toute façon, le matos chez les pros, c'est une question de pognon et de sponsoring. Ils choisissent des configurations dans ce qu'on leur propose dans leur équipe ; et si ce sont des Truc ou des Machin, c'est parce qu'il y a eu un contrat de signé quelque part entre leur boss et une marque.
  19. Heu... que les Michelin sont sales et les Conti très propres sur eux ? Plus sérieusement (à peine) je dirais que c'est peut-être un signe que les premiers useront plus vite que les seconds ?
  20. Merckx était persuadé avoir perdu le tour ; mais Merckx, c'était Merckx. Son orgueil le démangeait. Il voulait quand même réaliser de grandes choses, même si ce n'était plus pour la conquête du jaune. Il a pris des risques fous. Aujourd'hui, le DS du coureur qui a le maillot jaune avec une telle avance lui interdirait de tenter de suivre dans ces conditions épouvantables. J'étais ado, j'ai vécu ça l'oreille collée à la radio. C'était une autre époque.
  21. Oui, tu as raison. Le sport de haut niveau, c'est un peu comme les métiers lourds : très (trop) exigeant pour le corps et le moral, avec toutes les blessures et les souffrances psychiques. La comparaison s'arrête là, bien sûr. Comparons les salaires, d'abord, et ensuite les années de souffrance. Pour la gloire et la fortune d'un côté ; pour seulement subsister de l'autre. De ce point de vue-là, les sportifs professionnels, quand ils ont fait le libre choix de leur métier, sont quand même privilégiés quand on les compare aux ouvriers que tu mentionnes.
  22. Voilà qui est très bien résumé. 😄
  23. La ou les parties de ton séant qui te font souffrir peuvent te guider dans le choix d'une autre selle. Selle évidée si tu souffres du périnée, selle plus arrondie si la douleur est au niveau des os, etc.
  24. Eh bien ! Attendons d'avoir vu le document ! Nous jugerons ensuite.
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