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Tour de Flandres 2022


Pierre PLANA

Messages recommandés

Bon comme promis le CR du premier séjour de ma vie chez nos amis Belges (même si ça a été essentiellement en Flandres et que j'ai compris qu'il y avait quelques tensions...)

 

Jeudi 31 : décollage de Toulouse avec 30 minutes de retard, bon voyage sinon, atterrissage musclé avec un gros vent. Le trajet Lille Courtrai sous la pluie mêlée de neige.... hmmmm, on va se régaler.

 

Vendredi 1er : lever avec quelques flocons sur Courtrai, déjeuner, remontage des vélos puis on part vers Audernarde pour récupérer les dossards. Il y a qques centimètres de neige, au loin on voit les monts tout blancs, il fait 1 degré... A Audernarde on musarde un peu on passe à la boutique des souvenir/musée, on mange avec une autre troupe d'Ariègeois croisés dans la rue, puis la moitié des troupes décide de faire une petite reconnaissance... on se gare pas loin du Koppenberg, il fait bien froid (2-3 degré), gris, pas mal de vent mais bien habillés ça va... il fait juste quelque petits flocons...

Au bout de 4-5 km on se retrouve au pied du Koppenberg... Il y a une voiture de l'organisation arrêtée au milieu mais il y a la place de passer... on fait une première tentative mais au niveau de la voiture, il y a de la boue sur la partie libre les pneus glissent... c'est mort... on redescend pour faire une nouvelle tentative... la voiture s'en va (en zizagant)... deuxième tentative : ça passe mieux, je passe la partie la plus rude, mais après je me déporte un peu trop sur la gauche... boue... zzzzz... bon, je finis à pied, le collègue (qui est un singe sur le vélo) est passé... je le retrouve en haut ou il est en train d'enlever la boue coincée sous ses étriers de freins. On continue un peu pour voir Mariaborrestraat dont Michel m'a dit que du bien... bon le secteur est "facile", il faut faire quand même attention à la descente surtout avec la route une peu humide, on fini la reconnaissance en montant le Taaienberg, pas si facile que ça mais avec des pavés plutôt bons...

Conclusion de la reconnaissance : les Belges rencontrés à Paris-Roubaix nus avaient vendu que les pavés des Flandres étaient bien meilleurs... ce n'est pas vraiment flagrant... j'avais un peu surgonflé (4.5B) je vais remettre comme à Roubaix 3.5B, avec des mecs partout, il est très probable qu'on montera le Koppenberg à pied... 

 

Samedi 2 : Lever 5H40/Petit dejeuner copieux, et on est partis. Départ vers 7H30 pour donc 179km à quatre, un tout maigre de 35ans Thierry, un un peu moins maigre de 40ans, David et les deux vieux, Manu extra-terrestre du vélo et votre serviteur 54 ans ce samedi !!! Il fait froid mais super soleil avec beaucoup de vent.

Thierry a étudié le parcours sur une petit fiche qu'on nous a donnée : "pendant 44km c'est de l'échauffement, c'est tout plat"... je n'ai pas les lunettes je ne vois pas bien mais sur l'autocollant "road book" que j'ai posé sur le tube horizontal, il me semble qu'il y a des trucs avant... et donc au bout de 9km, le premier mont Volvenberg... bon ça va, il est goudronné et la portion raide est courte, ça passe "facile", on continue, Molenberg, facile, puis le premier gros secteur pavé, Paddestraat... Mon Manu l'attaque super fort, je me cale dans la roue, et ça roule très vite, on double par la gauche puis on se rabat sur le haut du pavé, il est déchainé... du de derrière on dirait un jeu vidéo,  c'est en faux plat montant, je ne suis pas à fond mais pas loin... bon Strava dira 25.4km/h de moyenne sur le secteur de 2.5km avec 30m de D+, les "jeunes" qui n'ont pas fait Roubaix l'an passé nous demandent si on va passer tous les secteurs pavés comme ça... moi, je sais que non... on zappe le premier ravito... Leberg, Berendries, Tenbosse et on arrive à Gramont... pas vraiment impressionnant, du pavé de ville... au début... et puis ça tourne sur la droite et la ça monte... il y a quelques cyclistes à pied, mais bon je passe, plutôt bien... tout à gauche mais plutôt bien... ravito... Valkenberg, Eikenberg, ça va mais on a passé les 100km... ça pique un peu... re-ravitto... on se dirige vers la boucle finale, je sens une petite contracture au-dessus du genou droit, je bois, je bois, je masse un peu, ça va aller... et voilà le Koppenberg, on ralentit pour laisser un peu d'espace devant et c'est parti... c'est beaucoup plus sec que la veille mais il y a des mecs à pied partout, je mets tout à gauche dès que ça quille, mais c'est de l'équilibre, c'est bouché devant, on ne peut pas passer sur les cotés, arghhh... je m'arrache, je donne un coup d'épaule à un piéton... ça passe sur le vélo... Strava dira que je suis descendu jusqu'à 4.3km/h, mais j'ai un coup d'émotion, je suis passé sur le vélo !!! dans l'euphorie on attaque Mariaborrestraat, que je fais assez vite, je prends même le premier virage de la descente sans freiner à l'intérieur,... Taaienberg, aie, aie,... crampe au mollet gauche, je monte sur une jambe en soufflant, je bois, je bois, ça passe... je fais les monts suivant en gérant comme je peux Berg Ten Houte, Kanarieberg, ça devient très dur... les copains m'attendent en haut, Manu ma met une barre de pate d'amande dans la bouche... je ne dois pas aoir bonne mine... on s'arrète un peu au ravito,... Kruisberg, Hotond, j'ai des crampes partout, aux deux cuisses et aux deux mollets... et il en reste deux et pas des moindres, je pédale "souple" et ça passe, et voila Oude Kwaremont, c'est un secteur mythique,... mais en fait c'est long mais la pente n'est pas super forte, je passe en souplesse, assez bien, j'ai juste pris 200 mètres sur les autres, mais il reste le Paterberg, allez; ça tourne à gauche et c'est parti, je mets tout à gauche d'entrée, pour rester le plus souple le plus longtemps possible, mais ça quille, ça quille vraiment... la crampe vient dans la cuisse droite, je finis sur une jambe la partie raide... pas vite... mais ça passe, je finis la montée en donnant des coups de poing sur le cintre tellement je suis content d'avoir tout passé sur le vélo... ma ligne d'arrivée c'était là... il reste 15km, mais c'est bon... sauf que... quand on se retrouve sur la grande route, le vent souffle que le diable, de face. On est dans un groupe on se relaie mais à un moment un gars qui de planquait met une attaque... ça accélère, je perds un mètre, deux mètres,... c'est mort... je finis tranquille... les copains m'attendent à 500 mètres de la ligne que nous passons à quatre de front... Voilà c'est fait... On peut aller à la bière !!!

 

Dimanche 3 : on s'est garés à proximité du Vieux Quaremont et on y est allés à pied... Que dire... Quelle fête incroyable ! Ceux qui n'ont pas vu ça ne savent pas ce que c'est la fête du vélo, une monde dingue, une ambiance incroyable !!! 

 

Voilà... j'espère que le CR vous aura donné envie... pour ma part c'était une expérience exaltante, et comme à Paris-Roubaix l'an passé on a eu une chance folle avec la météo... pendant le même temps il tombait 30cm de neige sur les cols ariègeois...

 

 

 

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Wéééé, super compte rendu!!!!

 

Et bien tu vois, ta première expérience belge est pas mal du tout, tu as de quoi raconter!

 

J'espère que tu emporteras avec toi un bon souvenir de ces quelques jours dans le nord, et je te garantis qu'en été c'est encore 10 fois mieux.

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Bravo ! Quelle volonté ! Moi aussi d'ailleurs je lutte souvent contre les crampes dans les épreuves belges (que ce soit en Flandre ou en Wallonie). C'est à mon avis les points communs de leurs types de parcours qui veulent ça : toujours haché, irrégulier, truffé de bosses plus ou moins longues, et donc des changements de rythmes incessants qui font mal aux jambes.

 

J'espère que ton récit va faire envie à Michel, Thierry et les autres Belges anti-pavés de ce forum. 😇

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Il y a 5 heures, Michel DURY a dit :

Oui mais des pavés, j'en ai tellement mangé dans ma jeunesse que j'en ai été dégouté à vie. J'étais dans un club de Bruxelles à mes 18 ans, et je peux te dire qu'on en a fait.

Tu devrais en refaire de temps en temps : une fois qu'on a passé un secteur pavé, la route en béton avec les joints tous les quatre mètres parait complètement lisse...

D'ailleurs, pourquoi les routes en béton ?

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il y a 6 minutes, Pierre PLANA a dit :

Tu devrais en refaire de temps en temps : une fois qu'on a passé un secteur pavé, la route en béton avec les joints tous les quatre mètres parait complètement lisse...

D'ailleurs, pourquoi les routes en béton ?

Robustesse, durabilité et résistance aux intempéries.

 

Mais quand ça finit par s'user, il faut tout refaire, et ça coûte très cher. Raison pour laquelle les autorités belges les font souvent durer bien au-delà de l'acceptable, surtout en Wallonie où les budgets sont serrés.

 

Pour ne rien arranger, le réseau routier belge est un des plus denses du monde. Tu as dû forcément t'en apercevoir pendant ta randonnée flandrienne: des routes, il y en a un peu partout et elles partent dans tous les sens, même en «campagne». Ce qui fait aussi un nombre faramineux de routes à rénover…

Modifié par Franck PASTOR
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il y a 7 minutes, Pierre PLANA a dit :

Tu devrais en refaire de temps en temps : une fois qu'on a passé un secteur pavé, la route en béton avec les joints tous les quatre mètres parait complètement lisse...

D'ailleurs, pourquoi les routes en béton ?

Dans ma rue les dalles sont plus anciennes que moi, elles ont 61 ans. T'imagine, 61 ans sans entretien, ça c'est de la rentabilité!

 

Et je crois savoir qu'à l'époque le business du béton tournait à plein régime en Belgique, donc hopla, on en bourre partout et tant pis pour les générations futures.

 

Quant aux pavés, non merci. Depuis le passage au carbone, c'est comme si je roulais sur un bout de bois. C'est bon comme ça, j'ai assez souffert dans ma vie.

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Il y a 8 heures, Pierre PLANA a dit :

... Voilà... j'espère que le CR vous aura donné envie... pour ma part c'était une expérience exaltante, et comme à Paris-Roubaix l'an passé on a eu une chance folle avec la météo... pendant le même temps il tombait 30cm de neige sur les cols ariègeois...

 

 

 

Merci pour ce récit épique et palpitant !

 

Mais j'ai horreur des pavés, je rebondis dessus et n'avance pas du tout. J'ai aussi l'impression de détruire mon vélo. Très peu probable que j'y participe un jour.

 

Concernant les crampes, j'en ai presque chaque fois que je roule au-dessus de mon niveau, bien que je boive en suffisance, et jamais lorsque je gère mes efforts avec une certaine retenue. C'est plus difficile en groupe que seul.

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Il y a 11 heures, James JEAU a dit :

Bravo Pierre, j'y étais, le mal au cul et aux jambes en moins 😁

James, pas de mal au cul pour moi non plus, juste les jambes...

 

Il y a 12 heures, Thierry GEUMEZ a dit :

Merci pour ce récit épique et palpitant !

 

Mais j'ai horreur des pavés, je rebondis dessus et n'avance pas du tout. J'ai aussi l'impression de détruire mon vélo. Très peu probable que j'y participe un jour.

 

Concernant les crampes, j'en ai presque chaque fois que je roule au-dessus de mon niveau, bien que je boive en suffisance, et jamais lorsque je gère mes efforts avec une certaine retenue. C'est plus difficile en groupe que seul.

En fait il faut ne pas s'affoler et laisser l'avant rebondir, pour l'arrière c'est un peu comme en VTT, il faut être un peu en suspension pour amortir les gros chocs... En fait, je pense que d'avoir fait pas mal de VTT est un gros plus pour rouler sur les pavés, malgré tout, les chocs sont importants... En nettoyant mon vélo lundi j'ai vu que ma jante arrière avait bien morflé, j'ai du redresser trois belles bugnes...

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Il y a 23 heures, Pierre PLANA a dit :

Bon comme promis le CR du premier séjour de ma vie chez nos amis Belges (même si ça a été essentiellement en Flandres et que j'ai compris qu'il y avait quelques tensions...)

 

Jeudi 31 : décollage de Toulouse avec 30 minutes de retard, bon voyage sinon, atterrissage musclé avec un gros vent. Le trajet Lille Courtrai sous la pluie mêlée de neige.... hmmmm, on va se régaler.

 

Vendredi 1er : lever avec quelques flocons sur Courtrai, déjeuner, remontage des vélos puis on part vers Audernarde pour récupérer les dossards. Il y a qques centimètres de neige, au loin on voit les monts tout blancs, il fait 1 degré... A Audernarde on musarde un peu on passe à la boutique des souvenir/musée, on mange avec une autre troupe d'Ariègeois croisés dans la rue, puis la moitié des troupes décide de faire une petite reconnaissance... on se gare pas loin du Koppenberg, il fait bien froid (2-3 degré), gris, pas mal de vent mais bien habillés ça va... il fait juste quelque petits flocons...

Au bout de 4-5 km on se retrouve au pied du Koppenberg... Il y a une voiture de l'organisation arrêtée au milieu mais il y a la place de passer... on fait une première tentative mais au niveau de la voiture, il y a de la boue sur la partie libre les pneus glissent... c'est mort... on redescend pour faire une nouvelle tentative... la voiture s'en va (en zizagant)... deuxième tentative : ça passe mieux, je passe la partie la plus rude, mais après je me déporte un peu trop sur la gauche... boue... zzzzz... bon, je finis à pied, le collègue (qui est un singe sur le vélo) est passé... je le retrouve en haut ou il est en train d'enlever la boue coincée sous ses étriers de freins. On continue un peu pour voir Mariaborrestraat dont Michel m'a dit que du bien... bon le secteur est "facile", il faut faire quand même attention à la descente surtout avec la route une peu humide, on fini la reconnaissance en montant le Taaienberg, pas si facile que ça mais avec des pavés plutôt bons...

Conclusion de la reconnaissance : les Belges rencontrés à Paris-Roubaix nus avaient vendu que les pavés des Flandres étaient bien meilleurs... ce n'est pas vraiment flagrant... j'avais un peu surgonflé (4.5B) je vais remettre comme à Roubaix 3.5B, avec des mecs partout, il est très probable qu'on montera le Koppenberg à pied... 

 

Samedi 2 : Lever 5H40/Petit dejeuner copieux, et on est partis. Départ vers 7H30 pour donc 179km à quatre, un tout maigre de 35ans Thierry, un un peu moins maigre de 40ans, David et les deux vieux, Manu extra-terrestre du vélo et votre serviteur 54 ans ce samedi !!! Il fait froid mais super soleil avec beaucoup de vent.

Thierry a étudié le parcours sur une petit fiche qu'on nous a donnée : "pendant 44km c'est de l'échauffement, c'est tout plat"... je n'ai pas les lunettes je ne vois pas bien mais sur l'autocollant "road book" que j'ai posé sur le tube horizontal, il me semble qu'il y a des trucs avant... et donc au bout de 9km, le premier mont Volvenberg... bon ça va, il est goudronné et la portion raide est courte, ça passe "facile", on continue, Molenberg, facile, puis le premier gros secteur pavé, Paddestraat... Mon Manu l'attaque super fort, je me cale dans la roue, et ça roule très vite, on double par la gauche puis on se rabat sur le haut du pavé, il est déchainé... du de derrière on dirait un jeu vidéo,  c'est en faux plat montant, je ne suis pas à fond mais pas loin... bon Strava dira 25.4km/h de moyenne sur le secteur de 2.5km avec 30m de D+, les "jeunes" qui n'ont pas fait Roubaix l'an passé nous demandent si on va passer tous les secteurs pavés comme ça... moi, je sais que non... on zappe le premier ravito... Leberg, Berendries, Tenbosse et on arrive à Gramont... pas vraiment impressionnant, du pavé de ville... au début... et puis ça tourne sur la droite et la ça monte... il y a quelques cyclistes à pied, mais bon je passe, plutôt bien... tout à gauche mais plutôt bien... ravito... Valkenberg, Eikenberg, ça va mais on a passé les 100km... ça pique un peu... re-ravitto... on se dirige vers la boucle finale, je sens une petite contracture au-dessus du genou droit, je bois, je bois, je masse un peu, ça va aller... et voilà le Koppenberg, on ralentit pour laisser un peu d'espace devant et c'est parti... c'est beaucoup plus sec que la veille mais il y a des mecs à pied partout, je mets tout à gauche dès que ça quille, mais c'est de l'équilibre, c'est bouché devant, on ne peut pas passer sur les cotés, arghhh... je m'arrache, je donne un coup d'épaule à un piéton... ça passe sur le vélo... Strava dira que je suis descendu jusqu'à 4.3km/h, mais j'ai un coup d'émotion, je suis passé sur le vélo !!! dans l'euphorie on attaque Mariaborrestraat, que je fais assez vite, je prends même le premier virage de la descente sans freiner à l'intérieur,... Taaienberg, aie, aie,... crampe au mollet gauche, je monte sur une jambe en soufflant, je bois, je bois, ça passe... je fais les monts suivant en gérant comme je peux Berg Ten Houte, Kanarieberg, ça devient très dur... les copains m'attendent en haut, Manu ma met une barre de pate d'amande dans la bouche... je ne dois pas aoir bonne mine... on s'arrète un peu au ravito,... Kruisberg, Hotond, j'ai des crampes partout, aux deux cuisses et aux deux mollets... et il en reste deux et pas des moindres, je pédale "souple" et ça passe, et voila Oude Kwaremont, c'est un secteur mythique,... mais en fait c'est long mais la pente n'est pas super forte, je passe en souplesse, assez bien, j'ai juste pris 200 mètres sur les autres, mais il reste le Paterberg, allez; ça tourne à gauche et c'est parti, je mets tout à gauche d'entrée, pour rester le plus souple le plus longtemps possible, mais ça quille, ça quille vraiment... la crampe vient dans la cuisse droite, je finis sur une jambe la partie raide... pas vite... mais ça passe, je finis la montée en donnant des coups de poing sur le cintre tellement je suis content d'avoir tout passé sur le vélo... ma ligne d'arrivée c'était là... il reste 15km, mais c'est bon... sauf que... quand on se retrouve sur la grande route, le vent souffle que le diable, de face. On est dans un groupe on se relaie mais à un moment un gars qui de planquait met une attaque... ça accélère, je perds un mètre, deux mètres,... c'est mort... je finis tranquille... les copains m'attendent à 500 mètres de la ligne que nous passons à quatre de front... Voilà c'est fait... On peut aller à la bière !!!

 

Dimanche 3 : on s'est garés à proximité du Vieux Quaremont et on y est allés à pied... Que dire... Quelle fête incroyable ! Ceux qui n'ont pas vu ça ne savent pas ce que c'est la fête du vélo, une monde dingue, une ambiance incroyable !!! 

 

Voilà... j'espère que le CR vous aura donné envie... pour ma part c'était une expérience exaltante, et comme à Paris-Roubaix l'an passé on a eu une chance folle avec la météo... pendant le même temps il tombait 30cm de neige sur les cols ariègeois...

 

 

 

super Pierre to CR on ressent la dureté  , bon je ne sais pas si cela me donne envie vu les conditions mais bravo 💪

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il y a 55 minutes, Geoffroy CACHAT a dit :

Merci Pierre pour le récit de cette superbe expérience !

Je retourne à Roubaix d'ici 10 jours, mais l'an prochain, c'est décidé, ce sera les Flandres avec probablement quelques membres du club.

Ce sont deux atmosphères complètement différentes :

- pour la rando sportive de la veille : le circuit du tour des Flandres est pour moi plus sympa parce que plus vallonné avec de jolis villages, des moulins, etc... mais l'arrivée dans le vélodrome c'est quelque chose... Au tour de Flandres à l'arrivée il ne se passe pas grand chose... une arrivée en haut du Vieux Quaremont serait beaucoup plus sympa.

- pour la course, le tour de Flandres est juste hallucinant en terme d'ambiance...

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il y a une heure, Sylvain KARLE a dit :

super Pierre to CR on ressent la dureté  , bon je ne sais pas si cela me donne envie vu les conditions mais bravo 💪

Sylvain, c'est dur parce que le gars est un peu trop solide et peu entrainé selon vos standards (1000km au compteur avant le départ et 12000m de D+). Pour un gars entrainé ce doit être facile...

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