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Qui utilise des entretoises ?


Fabien GONNELLI

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"Le tout est de se déprogrammer et ne pas chercher à avoir le dernier vélo "à la mode" qui vient souvent des coureurs pro, qui d'une part sont jeunes pour la plupart, et sont souples pour la plupart." 

la mode c'est plus celle des cadres "down sizés" pour faire comme les pros ... c'est fou le nombre de gars qui prennent un petit cadre pour ensuite empiler les entretoises.

Perso, étant entre deux tailles comme c'est souvent le cas, j'ai justement choisi le mien pour ne pas en avoir, donc plus grande taille :)

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Moi c'est l' inverse, en taille 56, il me faut un reach de 395 et un stack de 565, avec une potence  de120. Moins agressif ne me convient pas. Sur mon Bianchi Oltre, il y a un stack de 557 et j'ai mis une entretoise de 1cm, ça ne m'empêche pas de faire des sorties de 6h. Je tenterais bien de m'habituer sans entretoise mais je la laisse pour me laisser de la marge pour le prochain vélo. 

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Sur le forum, Christian B répétait tjrs de prendre la plus petite, fatal qu'il faille y mettre des entretoises! Mon vélociste propose l'inverse, et ne vend que des grandes tailles! Il a voulu un vélo comme Fabian C, mais ne s'est pas rendu compte de la géométrie, un comble pour un spécialiste du vélo, sa douille étant trop basse pour lui, il a installé une mini potence à fort an- gle, bien dommage lorsqu'on choisit un vélo haut de gamme, carbone dernier cri! Je trouve que 2 cm de bagues et une potence de 90 conviennent tout à fait quand cela est nécessaire, il faut penser que plus tard, lorsqu'on sera courbé on n'aura guère de choix...de déambulateur!

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Les termes Reach et Stack on été popularisé par Cervélo.

En partant du principe que le recul de selle est "fixe" dans la recherche de position car déterminé par la longueur fémur.

Les deux seules choses qui changent donc sont la hauteur et la longueur par rapport à l'axe de pédalier.

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Cervélo? Quelle honte ! Dans un pays bilingue.

Plus besoin de m'expliquer, comme je l'ai écrit plus haut, je me suis renseigné.

Je vais écrire à Cervélo pour qu'ils corrigent le tir en leur proposant hauteur et allonge, mais ils ont peut-être des mots français et connaissant le snobisme français ils auront pensé que ça vendrait mieux en anglais.

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Et pourtant… déjà, est-ce la longueur du fémur seule qui importe, ou plus précisément le rapport fémur/tibia ? Et quelle serait cette règle miraculeuse qu'on appliquerait pour déterminer le recul de selle en fonction de la seule longueur de son fémur ? La fameuse règle du fil à plomb ? Certains prennent pourtant pas mal de liberté avec cette règle… à commencer par les pros, qu'on voit de plus en plus super-avancés sur leur vélo actuellement, particulièrement en contre-la-montre.

https://www.materiel-velo.com/a150-comment-regler-selle-velo-route.html

Et quid des autres paramètres qui pourraient influencer le recul, comme la longueur des manivelles ou la position du pied sur la pédale ? Ou tout simplement la souplesse lombaire du cycliste ? 

Alors, parler de recul de selle «fixe» selon la seule longueur du fémur me fait bien sourire en coin. La position du cycliste sur le vélo est un problème qui dépend d'une foule de paramètres. Mieux vaut laisser la parole à un ergonome compétent si on souhaite déterminer le recul de selle, comme pour le reste de la position du cycliste sur le vélo… et ensuite, faire confiance à nos propres sensations. Ce sont elles qui décident au final.

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le reach et le stack ont la bonne idée d'être pris par rapport à un point de référence qui ne va pas dépendre de la géométrie du cadre : l'axe de pédalier (contrairement à la longueur du top tube, de la douille de direction).

A partir de l'axe de pédalier, on repositionne correctement le cycliste sur un cadre (suffit de connaitre le recul de selle par rapport à l'axe, la hauteur de selle, la distance et hauteur du cintre par rapport à cet axe). Ce qui permet de comparer très facilement des cadres et voir si la géométrie est adapté.

Je dis bien "repositionne", ça sous entend que le cycliste a déjà été correctement positionné une fois 

pour ce qui est des positions de selle très avancées des pro, ça vient avec les guidons très bas. L'idée est de faire pivoter la positon autour de l'axe de pédalier pour baisser le guidon (pour plus d'aero), pas conséquent, la selle s'avance (et monte légèrement) et la potence s'allonge ...
La caricature de cette position est Adam Hasen : https://i.pinimg.com/originals/1f/f6/82/1ff6829cd3f5cbe412504c2a18c9e556.jpg

A l'inverse, des Nibali & Bardet par exemple ont des positions plus conventionnelles

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+1

effectivement la mesure qui compte c'est de pouvoir positionner sa selle correctement par rapport à l'axe de pédalier. 

Après, en jouant sur deux tailles, avec les longueurs, les angles de potence, un peu d'entretoise on s'en sort toujours.

Par contre avec les tige de selle spécifiques il faut faire attention à l'angle du tube de selle et au recul (s) proposés. On peut ne pas pouvoir se poser ou bien de manière très inesthétique.

Il y a qques années j'ai eu un Cento Uno Air avec lequel j'ai rencontré de pb. La TDS fournie était très reculée et spécifique et ma selle était donc avancée au-delà du maximum...

L'année d'après mon achat, ils proposaient d'ailleurs une TDS droite en option.

Pour ma part, depuis 25 ans, ma position "mains en haut du guidon" n'a pas changé. J'ai comme tt le monde un peu perdu en souplesse ma j'ai compensé par la forme des cintres qui est de plus en plus compacte.

In fine, mes positions de "repos"  (main en haut du guidon ou mains sur les cocottes) sont similaires (REACH et DROP des cintres ont grandement diminué mais les poignées sont plus longues - notamment celles pour freins à disques) par contre ma position "main dans le creux du cintre" est plus relevée du fait des cintres compacts et quand je veux "faire le pro", je mets les avants-bras sur le plat du cintre 😃 mais là ça ne dure pas au-delà d'une heure maintenant.

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Perso j'utilise cette méthode (fil à plomb) pour l'avance et manivelle dans le prolongement du tube de selle, talon sur la manivelle, jambes tendu, pour la hauteur.

C'est le point de départ, puis je vais rouler pour affiner, mais généralement c'est bon, à part la hauteur qui peut varier d'un ou deux millimètres.

L'inclinaison de selle dépend de la selle, avec une plate, c'est à l'horizontal, une creuse aux sensations ! 

J'ai constaté que si je suis plus en arrière, j'ai des douleurs lombaire et contrairement à ce qui est écrit chez matériel vélo, j'ai plus de mal à être véloce.

Après pour la hauteur et longueur de la potence c'est une question de souplesse et donc différents chez chaque cyclistes.

Il faut trouver le bon compromis, pas trop droit sur le vélo, sinon presque pas de poids sur la roue avant et risque de louvoiement, c'est quand même très rare sur un course !

Ni trop bas, puisqu'on n'a pas forcément le gaînage nécessaire et donc trop de poids sur les mains, poignets.

Sur route on ne bouge pas beaucoup sur un vélo, sauf si on se met en danseuse, autrement on à une position assez statistique, pendant des heures, faut être à l'aise.

Alors qu'en vtt, c'est très souvent, soit pour avoir du poids sur l'avant pour que le pneu accroche et aille là où je veux aller, ou pour délester l'arrière et glisser pour prendre un virage bien serré.

Ou sur l'arrière pour l'accroche, sauter un obstacle, ou réceptionner un saut, le positionnement au mm près, n'est pas forcément nécessaire. 

 

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J'étais au parfum pour Adam Hansen et sa position extrême, qu'il explique aves tous les détails dans cet article en anglais:

https://pelotonmagazine.com/features/from-inside-peloton-adam-hansen/

Il commence par expliquer sa longueur respectable de manivelles : 180 mm (il mesure 186 cm). Il explique avoir utilisé des 185 mm de chez Spécialités TA avec bonheur chez les amateurs, mais qu'il a dû se contenter de ce qui était disponible pour les pros… Pour lui, c'est le bras de levier qui compte : plus grand on peut le prendre, mieux c'est.

On notera sur la photo (la même que celle que tu pointes) la position extrêmement reculée de la cale de la chaussure, autrement dit qu'il a le pied très avancé sur la pédale. Il explique cela comme la conséquence du fait qu'il voulait (encore) avoir le plus de bras de levier possible lorsque le genou est à l'aplomb de ses métatarses (et non l'axe de la pédale), manivelle à l'horizontale. C'est cela qui l'aurait conduit à reculer ses cales et avancer sa selle. D'ailleurs, il fabrique lui-même ses chaussures : marque Hanseeno. 🆒 

Le guidon extrêmement bas (et très étroit : 38 cm) est dû à son souci d'aérodynamisme.

Comme il le résume: “It's all about being aero and getting those free watts.”

C'est un bel exemple pour montrer que chaque détail de la position cycliste est lié l'un à l'autre. Et pas un mot n'est dit ici de la longueur du fémur… 😉 à Fabian.

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Le reach et le stack sont censés faciliter la tâche des cyclistes peu à l'aise avec les mathématiques mais c'est un leurre.

Au départ, il est vrai que la position du cintre par rapport à l'axe du pédalier est une donnée plus fiable que le recul de selle parce que ce dernier ne suffit pas à s'assurer que les ischions vont finalement reposer à la bonne distance horizontale par rapport à l'axe du pédalier, en raison des différences de formes entre les selles.

Cependant, le reach seul du cadre ne permet pas de connaître l'allongement du cycliste parce qu'il varie selon la hauteur à laquelle on le mesure. En clair, un reach donné ne donnera pas le même allongement pour 2 stacks différents après qu'on ait réglé à l'identique la hauteur du cintre au moyen de cales sous la potence.

Bref, il faudra toujours calculer.

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Je ne suis à nouveau pas d'accord avec toi.

La première chose qui est positionnée lors d'une étude posturale est le recul et la hauteur de selle par rapport à l'axe de pédalier.

Sur un nouveau vtt, j'ai fait l'erreur d'avancer ma selle afin de trouver plus de maniabilité.

Et boum, tendinite rotulienne. J'ai trouvé ma réponse par le tant décrier sur ce forum Vincent Blondeau et son site sur les pathologies du cyclisme.

Le fil à plomb reste la référence car il positionne en fonction de la longueur de tes manivelles (comme tu l'as dit). Mais comme dit par un autre intervenant, les positions évoluent en "plus haut, plus avancé".  Et le fil à plomb reste toujours bon.

En deuxième lors d'une étude posturale, on fait évoluer la hauteur et la longueur du top-tube.

Le positions avancées en clm est un cas différent, car le bassin bascule. C'est un peu comme si tu pédalais vers l'arrière plutôt que vers le bas.

Petit hs sur le site Mecacote.   Suite à un changement de cintre (plus étroit) l'auriculaire et l'annulaire s'endormait. A nouveau,  j'ai trouvé ma réponse là.

Il est biensur des gens qui sont insensibles à ces changements, oubien qui s'en accoutument. 

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Je touche à peine de sol c'est normale ?  

Tout dépend de l'engin que tu pilotes : un vélo ou une draisienne ?

Ceci dit, pour un vélo, une hauteur de 75 pour un entrejambe de 85 est une valeur élevée qui pourrait poser des problèmes notamment lorsque tu tiens le cintre en bas, parce que le périnée sera bloqué sur le bec de selle. N'hésite pas à réduire d'un centimètre au besoin, puis affine mm par mm.

 

 

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Douleurs derrière le genoux, est generalement associé à une selle un peu trop haute ! 

J'ai 86,4 d'Ej, une étude postural m'avait donné 772 mm de hauteur de selle, mais c'était avec d'autres pédales et cales que ceux que j'ai maintenant.

Jamais à l'aise et pas mal de soucis avec niveau genoux, maintenant avec les speedplay, je suis à 74,4 et plus de problème.

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