Bernard MOREAU

T'en fais pas. Pour le moment c'est juste une idée comme ça. Si la faisais à nouveau, en 2017 par ex., je ne respecterais pas le règlement : un vrai VTT n'est pas nécessaire, la suspension pas indispensable bien qu'agréable. Gros pneus, oui, peu gonflés pour la 1ère moitié et je m'arrangerais pour soit les gonfler plus en atteignant l'asphalte, soit changer de roues (interdit par le règlement). Comme je n'assimilais plus la nourriture au-dessus de 4000m (du fait de l'effort), je ferais un vrai repas en arrivant vers 3000m et j'aurais de la bouffe liquide faiblement dosée pour la suite. Comme je n'ai jamais eu de nausées, MAM ou autre, la question du Diamox serait, le cas échéant, pour voir si ça aide à assimiler la bouffe à haute altitude (possibilité de faire un test auparavant). Et surtout, je m'organiserais pour passer plus de temps en altitude avant l'épreuve. Bon, il est temps que j'aille prendre ma douche 😃 Ah oui, je me ferais parrainer par une société vendant des trucs réservés aux vieux 😃😃

Pour le cas où ça t'intéresse, j'avais relaté la chose ici : http://www.velo101.com/forum/voirsujet/de-lamazone-a-presque-laltitude-du-montblanc--29037

c'est pas faux, certain deviennent danseurs Mais la plupart finissent par devenir pères de famille avant de quitter leur femme.

Le gars qui arrive sur le forum et qui part sur la base d'une contradiction par message Ah! Toi non plus tu n'as pas compris! ça me rassure 😄 Sinon, pour Qatar, tu peux l'écrire comme tu veux avec un u, ... Même avec un K, cela dit, c'est le Q que je préfère 😳

track-stand ?

Comme l'article n'est pas très long, je te le mets à la suite : Grenoble (AFP) - Près de 36% des candidats au Mont-Blanc prennent un ou plusieurs médicaments durant leur ascension, ce qui peut présenter un risque pour leur sécurité en altitude, selon une étude publiée jeudi. "Il y avait beaucoup de rumeurs sur la prise de médicaments par les alpinistes: pour se doper, pour augmenter leurs performances. Mais il n'y avait pas de données objectives sur la situation", a expliqué à l'AFP Paul Robach, professeur et chercheur à l'Ecole nationale de ski et d'alpinisme (ENSA) à Chamonix et coauteur de l'étude. L'article, publié jeudi par la revue scientifique américaine Plos One, montre qu'"il y a beaucoup de prise médicamenteuse", souligne-t-il. "Mais on ne distingue pas une réelle volonté des alpinistes de se doper pour augmenter leur performance. On a plutôt retrouvé des médicaments qui permettent de prévenir ou traiter le mal des montagnes". Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs de l'ENSA, aidés notamment par le laboratoire HP2 de l'Université Grenoble Alpes, ont eu recours à un système automatique de prélèvement d'urine fixé aux siphons des urinoirs. Ce dispositif a été installé à l'été 2013 au refuge du Goûter (3.835 mètres) et au refuge des Cosmiques (3.613 mètres), sur les deux principales voies d'ascension du Toit de l'Europe occidentale (4.808 mètres). Il a permis de prélever 430 échantillons d'urine, anonymement et à l'insu des alpinistes. Les échantillons, stockés dans un congélateur, ont ensuite été redescendus à pied ou en hélicoptère dans la vallée pour être analysés par des laboratoires agréés par l'Agence mondiale antidopage (AMA). La présence d'au moins un médicament a été détectée dans 35,8% des cas, dont de nombreuses substances interdites par l'AMA. Les médicaments les plus souvent détectés étaient les diurétiques (qui augmentent la sécrétion urinaire) et les hypnotiques (somnifères). Les diurétiques sont prescrits pour lutter contre le mal aigu des montagnes (insomnies, maux de tête, vomissements, etc.) et une étude antérieure avait déjà montré que 33% des alpinistes utilisaient de l'acétazolamide (molécule du Diamox, un diurétique) lors de l'ascension du Kilimandjaro (5.892 m). Par ailleurs, près de 13% des candidats au Mont-Blanc absorbent des hypnotiques, ce qui peut être "préjudiciable" aux alpinistes se levant en pleine nuit, peu de temps après la prise du médicament, souligne l'étude. Cela risque en effet d'affecter leur vigilance "à un moment où un niveau élevé d'attention est requis". A contrario, à l'exception de trois cas de cocaïne, l'utilisation de stimulants est marginale, de même que celle de corticoïdes. - Médicaments inutiles - L'étude met en garde contre l'utilisation simultanée de plusieurs médicaments, détectée dans 33 échantillons (dont un cas avec cinq substances différentes). L'association d'un diurétique et d'un hypnotique n'est en effet pas recommandée en altitude tandis que la prise de deux diurétiques peut provoquer une déshydratation accrue, problématique en haute montagne où la déshydratation est déjà rapide. "On pourrait se passer de la plupart de ces médicaments", estime Paul Robach, évoquant une "béquille médicamenteuse pas forcément saine". Les auteurs soulignent en outre qu'ils ont probablement "sous-estimé" l'utilisation de médicaments par les alpinistes, en écartant les prélèvements qui pouvaient être contaminés par l'urine d'un autre alpiniste, soit plus de 15% des échantillons. Ils appellent enfin à étendre cette méthode d'échantillonnage aux grandes compétitions d'endurance (afin d'évaluer la prévalence du dopage) ou aux stations services (pour étudier la prise de psychotropes chez les automobilistes). De 20.000 à 30.000 alpinistes tentent de gravir le Mont-Blanc chaque année.

Je me demandais si un jour, malgré mon syndrome irrémédiable de vieillissement, je retenterais l'ascension Yolosa- La Cumbre qui cette année aura lieu le 29 octobre. Elle se pratique à VTT entre 1229 m et 4657 m sur 63 km. A mi-chemin on atteint le goudron vers 3000 m d'altitude. Ce que j'ai appris il y a 2 ans m'incite à la prudence et si je la fais à nouveau ce sera essentiellement pour l'aspect touristique et non plus le défi à relever. J'ai donc appris en particulier qu'en vieillissant le transfert de l'oxygène vers le sang se fait moins bien et c'est bien sûr une chose essentielle à haute altitude en particulier. Je me suis aussi posé la question du Diamox (de son utilisation) et en recherchant chez le fils de Tim Berners-Lee, Monsieur WWW, je suis tombé sur cet article qui vous intéressera probablement : http://www.sciencesetavenir.fr/sante/un-alpiniste-sur-trois-prend-des-medicaments-pour-gravir-le-mont-blanc-etude_30576 et bien sûr, cela m'a rappelé la polémique soulevée par son utilisation par Guillaume Prébois https://pbs.twimg.com/media/BeQ7-jOIcAAtMKD.jpg:large qui avant de se lancer dans ses ascensions, en particulier celle du Khardung La à environ 5450 m (et non pas comme prétendu plus de 5600m), avait subi qq tests à Chamonix qui lui avaient montré qu'il était à risque de pb d'altitude (MAM, etc). Commentaires?

Tentative pour poster l'adresse d'une photo https://www.dropbox.com/s/0e9jb63qd2le8gd/IMG_3995.JPG?dl=0 ça marche 🤐 Une autre https://www.dropbox.com/s/x6rnsusdo4oljuc/IMG_4015.JPG?dl=0 Plus une https://www.dropbox.com/s/h2t0b4wczae91w9/P1010001.JPG?dl=0 J'ai pu constater que ces liens dropbox ^'ont qu'une durée de vie limitée, dans quelques mois ils auront disparu.

Je me souviens avoir profité du calme plat d'une belle journée ensoleillée pour aller à St Michel de Maurienne (départ près de Genève) me faire le Galibier (avec mon Powertap et Polar pour documenter l'ascension) Le 12° (de température je précise), vent nul, m'a accompagné du pied au sommet. Même pas froid ds la descente avec seulement un coupe-vent si je me rappelle bien.

Nous arrivons aux 3/4 derniers jours de cette épopée. Je passe la parole à Louis Thiriot Jour 8: Après avoir marché non-stop depuis COLMAR ( 11h24mn pour 73,2 km ) je fais une pause de 1h15 à la pancarte de STRASBOURG à 14h16mn pour 769,7 km pour soigner cette nouvelle tendinite. Je repars à 15h30 en trainant et en modifiant une nouvelle fois mon itinéraire initial ( conseil de SYLVIE ) car j'avais prévu de prendre la voie verte jusqu'à SAVERNE,mais cela m'obligeait à traverser tout STRASBOURG dans les plus mauvaises conditions. Je reviens donc sur une partie de mon parcours aller pour rejoindre GEISPOLSHEIM et y faire ma pause du soir à 18h12 pour 784,5 km. Nous sommes tous heureux de s'arrêter dans ce village avant un violent orage,de plus un membre de l' ASPTT Strasbourg qui est responsable de la salle des fêtes nous invitent tous à prendre une bonne douche dans les meilleures conditions. Car la douche dans un camping-car,c'est étroit et glissant . J'avais déjà pris l'habitude de me ( faire ) laver dehors sur ma chaise. Il y a énormément plu cette nuit,et je repars à 3h14 pour traverser plusieurs villages inondés ou impraticables avec de la boue par endroit. Mes tendinites me font tellement mal que je demande à mon équipe de me trouver un bac de cryothérapie sur internet. Ils me laissent causer...sans chercher à satisfaire à ma demande. Je franchis SAVERNE après 8 jours ou 192 h00 pour 827,6 km. Jour 9 : C'est sur la route entre SAVERNE et LUTZELBOURG, que je suis le plus mal de tout mon périple,d'autant plus que le 2ème camping-car doit aller à la gare de NANCY ramener 3 équipiers pour en reprendre 2 autres. Je me retrouve seul avec mon camping-car suiveur,et avec Françoise ,ma compagne, qui n'hésite pas à venir marcher avec moi sous la pluie avec le parapluie . Nous marchons à 4 km/h car je souffre énormément de mes tendinites au point d'envisager une nouvelle fois l'abandon. De plus j'ai des problèmes de constipation depuis de nombreuses années et qu'aucun médecin n'a pu résoudre. J'ai souvent le ventre gonflé , ce qui me provoque des douleurs supplémentaires. Nous nous encouragions et je promets d'arrêter la compétition si j'arrivais au bout de mon défi . Je décide de dormir 2h00 et je repars seul pour 3h00 dans une meilleure allure jusqu'à TROISFONTAINES où me rejoint l'autre équipe à 20h00 pour 855,100 km . Je repars à 3h10 et arrive près de LAGARDE après 9 jours ou 216 h00 pour 894,600 km . Jour 10 : Malgré tous les pépins,j'observe un arrêt de 2h37 mn pour voir le match FRANCE/ISLANDE . Allongé sur le lit,les jambes surélevées ( dont l'une avec poche de glace) ,avec un plateau repas devant sa télé,il n'y a pas mieux pour remonter le moral d'un vieux marcheur blessé. Je reprends ma marche jusqu'à DOMBASLE :21h27 pour 930,100 km . Ma jambe est très gonflée malgré les poches de froid et les compresses ,et je repars à 3h45 pour NANCY que je passe à 5h03 pour 938 km . Ma 3ème tendinite apparaît sur la jambe gauche au niveau de ma cheville. Je suis désemparé devant cette avalanche de douleur et la difficulté à respirer (la prise de sang me donnera la réponse) .A une cinquantaine de km de mon défi,ça serait idiot de lâcher prise ! Après 10 jours ou 240 h00,je traverse DOMMARTIN-LES-TOUL avec 961,800 km . Jour 11 : Gilbert BARTHELEMY et SVETLANA viennent me saluer,et me disent que je devrais avoir mes 1000 km à VADONVILLE . 38,2 km à faire ! Il faut tenir et compter chaque km restant à marcher . Je traverse TROUSSEY où me rejoignent Matthieu BOEDEC de l' EST Républicain ainsi que mon Président,William PFISTER Après la traversée de COMMERCY,c'est LEROUVILLE et enfin la délivrance avec le panneau VADONVILLE et mes 1000 km après 10 jours et 9h15 mn ,soit une moyenne de 6,23 km/h . ------------------------------- Je monte dans mon camping-car pour rejoindre au plus vite la Mairie de BAR-LE-DUC afin de répondre à la presse et aux responsables de la Mairie. J'avais envisagé d'aller aux urgences de BAR-LE-DUC ,car j'avais ressenti au cours de cette dernière journée des choses anormales,mais après 45 mn d'attente,j'y ai renoncé pour dormir sur place avant de rentrer chez moi le lendemain afin de rendre au plus vite les 2 camping-car . Je suis bien sûr heureux d'avoir terminé mon défi malgré tous ces pépins et j'en remercie toute mon équipe. J'avais envisagé de faire ces 1000 km en moins de 8 jours et demi...le sort en a décidé autrement. Avec le recul,j'aurai dû prendre des chambres d'hôtel . J'aurai certainement mieux récupéré sans dépasser mon budget avec un seul camping-car et une équipe réduite... Le résultat de ma prise de sang,le lendemain de mon arrivée,est très mauvaise , avec un taux d'hémoglobine tombé à 7 alors qu'il était de 13,8 la semaine avant mon départ ( je comprends mieux les raisons de ma difficulté à respirer lors du dernier jour). Je suis obligé à aller à l'Hôpital de VERDUN où je séjournerai 6 jours afin de me faire une transfusion sanguine,soigner ma jambe droite qui commence à s'infecter et y subir tous les examens. Malgré les soins journaliers à domicile d'une infirmière pendant 1 mois,ma jambe est de plus en plus infectée ( c'est impressionnant,de véritables oedèmes variqueux ). Sur les conseils de Corinne qui vient me rendre visite,je prends RV avec des spécialistes de BAR-LE-DUC qui me font passer une IRM qui s'annonce rassurante, et me posent une double bande compressive que je dois garder la semaine en continu. Après 4 semaines,il y a du mieux,les plaies commencent à se refermer doucement,ma cheville est encore un peu gonflée...mais je peux marcher juste normalement. J'en ai encore pour quelques semaines avant de reprendre enfin mon entraînement quotidien. C'est la première fois de ma vie,que je reste aussi longtemps inactif sans faire de sport. Voilà, c'est la fin du récit de Louis Thiriot. J'essaierai de joindre quelques photos.

+_ 2000 en CAP avec bâtons). Sur 30 mn, pas 60. En vélo, pour les meilleurs, sur pente raide (>10%), c'est plutôt 1800-1900m/h sur 30 mn.

Le jour de sa reprise du maillot jaune Landis avait 49,9% d'hématocrite. Comment l'expliques-tu?

Tu mélanges tout. On ne fait pas vélo sans vélo, ça s'appelle de la CàP. Les adeptes du "km vertical" (voir Fully, le + raide) ne portent pas de vélo sur leur dos.

A te lire je penserais que la place d'Eddy Merckx aurait été ds un hôpital psychiatrique. La différence entre Merckx et ses adversaires était telle sur la majorité des épreuves qu'il a pu gagner qu'elle (la différence) dépassait nettement les bénéfices que pouvaient procurer les produits dopants de son époque. Se doper constamment quand on est capable de gagner 300 courses sans rien prendre mais simplement pour en gagner 200 de plus, faut être plus que fêlé. Je sais que l'argument n'est pas étanche, mais c'est juste une idée générale. Il y a fort à parier que le dopage était plus courant parmi ses adversaires. Je sais aussi que même à l'époque de Merckx il existait des produits dopants permettant des exploits extraordinaires ( genre cheval du film Les Ripoux), mais Merckx devait être présentable à la télé après ses victoires, il était donc exclu d'en faire l'usage. Je dis ça pour avoir vu un cas de cet ordre, 2 h après sa victoire le mec n'était toujours pas conscient. Les amphèt n'ont qu'un effet très limité sur la performance ds les épreuves cyclistes, largement moindre que celui de diverses hormones (+ cortisone) des années 80 et bien sûr que la plus efficace de toutes : l'EPO. Je ne doute pas un instant que comme la grande majorité des pros de l'époque il ait utilisé largement les amphèt juste pour tenir le rythme des critériums en particulier d'après TdF, mais il se déplaçait bcp en avion, ce qui en limitait le besoin. Si tu insinues qu'il utilisait le dopage sanguin, où sont tes preuves? Il est bien évident que Merckx, Eddy, ne pouvait pas dénoncer Armstrong à une époque où le fiston Axel courait avec des recettes similaires à celles du texan.

Et il est sympa Tamim ben Hamad? 😃

Et même en parlant d'époques où son efficacité était toute relative.

D'ailleurs ce récit m'a fatigué rien que d'y penser ! ! D'où le fractionnement 😄 Moi aussi j'ai des pb avec le sommeil, mais je dois dire que je n'ai jamais fait de trucs de 24h ds des conditions optimales de ce point de vue : les 2 fois j'ai été en déficit de sommeil sur la ligne de départ. Sur mes 2 Bordeaux-Paris, largement moins de 24 h donc, mais course couvrant toute la nuit, j'ai préféré me mettre en serre-file pendant 1 ou 2h au milieu de la nuit pour ne pas risquer en m'endormant de provoquer une chute dans mon groupe d'échappés.

(il a visiblement convaincu Walsh lui-même) Toutefois, entre le Walsh qui travaillait avec Ballester et le Walsh devenu journaliste embarqué chez Sky il y a peut-être un écart non négligeable.

Me alegro que estes (mucho) mejor. Maintenant il te faut un objectif cycliste. Peut-être pas la Marmotte 2017, mais tu dois bien savoir ce que tu pourrais viser raisonnablement 😉

A la demande unanime de Georges et de MAILLET, et sûrement de nombreux anonymes tels que Sylvain K et Jacques L, nous passons donc au 2ème chapitre de l'épopée de Louis. Jour 3: Après 2h40 de marche je ressens un début de tendinite,et un des membres de mon équipe va se débrouiller pour me trouver des poches de glace auprès des gens sur la route,mais finalement après 30 mn la douleur disparaît,je ne les utilise pas ...mais elles me seront bénéfiques dans 2 jours après ma première vraie tendinite. Je réussi sans problèmes à remarcher jusqu'à 20h10 et de voir le match France/Suisse dans le 2ème camping-car qui avait anticipé mon arrêt pour m'accueillir et décide de faire ma pause de la nuit jusqu'à 3h00 du matin. Je passe TROYES à 7h34 après 364,200 km pour 2 jours et 20h34mn. Je prends la route de Chaumont,mais après 1h00 de marche et devant un trafic routier tellement incessant et dangereux,je prends la décision de modifier mon itinéraire initial en prenant des routes secondaires,certes plus tranquilles,mais avec un dénivelé relevé ( côtes à 13%) et des km supplémentaires. Après 3 jours ou 72h00,le compteur affiche 383,800 km . Jour 4 : Je suis toujours sur ma modification de parcours,le temps est superbe et je profite une nouvelle fois de la venue de Christophe ERARD pendant 4h00 pour poursuivre mon défi. Cette fois,je suis capable de tenir une moyenne de 7 km/h sans trop de problèmes jusqu'à CLAIRVAUX ( devant la prison pour ma nuit ) . FR3 vient une nouvelle fois à ma rencontre...mais là je prends la peine de m'arrêter 5 mn pour répondre à leurs questions. Je repars à 4h00 en direction de CHAUMONT que je passe à 9h12 avec 470 km dans la musette . Après 4 jours ou 96 h00,le compteur affiche 481 km et je me sens bien. Jour 5 : Après une pause de 34 mn le midi,j'ai beaucoup de mal à repartir et pour cause:mes pieds ont énormément gonflés. J'avais pourtant pris une douzaine de paires de basket du 44,5 à 46,5 et la plus grande me faisait encore mal . J'avais même envisagé de m'en faire acheter une plus grande encore...mais finalement mon cutter a fait l'affaire en découpant les deux côtés de chaque chaussure. J'ai même fait l'essai de marcher avec mes chaussettes...du n'importe quoi! De même mes chaussettes ont subi le même sort. Je me sentais tout d'un coup beaucoup mieux...jusqu'à 16h00 où il m'est impossible de mettre un pied devant l'autre...même avec l'aide de 2 marcheurs. J'ai ma première tendinite sur le jambier droit. Je suis effondré après mes 511,700 km . Je n'ai jamais eu de tendinite ( même à PRIVAS avec sa chaleur ). Je suis en pleine campagne,je détache ma balise de géolocalisation que je laisse dans mon camping-car suiveur et me rends avec le deuxième dans une pharmacie à 5km. Pour la pharmacienne,le verdict est imparable: forte tendinite du jambier droit qui nécessite du repos. Et lorsque je lui dis que j'ai encore 490 km à me taper:elle me rit au nez et me dit que même avec un nuit de repos le problème reviendra après 2h00. J'entrevois déjà l'abandon et pense à la déception de mon équipe et à mes quelques sponsors. Je n'avais pas prévu ce genre de blessures et me demande si j'en ai pas trop fait les premiers jours. Puis me vient l'idée de téléphoner à mon médecin du sport à METZ qui me prodigua ses conseils:poche de glace pendant 20 mn,puis compresse américaine imbibée d'alcool/eau pendant 2 h00,puis renouveler l'opération toute la nuit:glace/compresse...que mon équipe renouvellera jusqu'à mon réveil. Je décide à 4h00 du matin, de repartir prudemment en compagnie de Corinne LAGABE à 5 km/h en essayant d'adapter la situation avec des nouvelles stratégies:au lieu de m'arrêter une moyenne de 6h00 le soir,pourquoi ne pas les répartirent par des pauses de 20 mn pour mettre les poches de glace tout au long de la journée ? Finalement,j'arrive à remarcher à 6 km/h pendant 6 h00 en essayant de contenir la douleur entre 7 et 8 sur une échelle de 10 . Après 5 jours ou 120h00,le compteur affiche 552 km . Même si je n'ai fait que 71 km aujourd'hui,je suis heureux d'être encore présent sur ma course et d'avoir une moyenne respectable de 6,85 k/h. Jour 6 : La journée est chaude et j'utilise mon gilet réfrigérant testé à PRIVAS ; Claudine ANXIONNAT, vient à ma rencontre vers 16h00 avec une barquette de fraises que je m'empresse d'avaler avant EPINAL . Je prends la photo à EPINAL à 17h48 ( 594,700 km ) où viennent me saluer Rémi MICHELOT ,puis Papa ANXIONNAT à LEPANGES où je fais ma pause de nuit à 20h52 pour 610,200 km . Je repars à 4h00 du matin pour la journée la plus chaude de mon périple. J'observe une pause de 37 mn après 5h00 de marche vers FRAIZE afin de prendre du jus avant d'affronter les cols du Bonhomme ( 10h22 et 649,800 km au pied ) et du Calvaire. Après 6 jours ou 144 h00,mon compteur ( du camping-car ) affiche 654,1 km,soit 4 km de moins qu'à PRIVAS,mais avec beaucoup de dénivelé ! Jour 7 : Je franchis le Bonhomme à 11h32 ( 657,5 km ) et à 12h36 le Calvaire ( 663,3 km ). Cette descente est très éprouvante par cette forte chaleur et sans vent. Je suis tout heureux de faire la pancarte à COLMAR vers 18h00 après 694,1 km . Je décide de ne pas continuer et de profiter d'une partie boisée pour y passer la nuit ;malheureusement ce lieu est située proche de la 4 voies et je n'ai pas beaucoup dormi . J'ai l'heureuse surprise de voir Sylvie MAISON venir marcher à mon départ à 2h52mn . CHAPEAU Madame pour cette belle rencontre ! Et cela va se voir dans notre moyenne à près de 7 km/h...après 700 km ...avec une tendinite.! De plus le long du Rhin,c'est protégé et tout plat ! Après 4h20 de marche Sylvie repart à son travail,et pour ma part je continu mon chemin en direction de STRASBOURG où j'avais la ferme intention de faire le même kilométrage que Serge BROUET,à savoir 775 km en 7 jours et 3h55 mn. Décidément le sort en a décidé autrement ,puisqu'une 2ème tendinite au niveau de la cheville de la même jambe se manifestera à 20 km de Strasbourg. Après 7 jours ou 168h00,mon compteur affichait 750,1 km ( donc les 25 km restants en 3h55 était tout à fait jouable ). Jour 8: Après avoir marché non-stop depuis COLMAR ( 11h24mn pour 73,2 km ).... A SUIVRE (c'est plus facile sur le web que dans la vraie vie 😄)

Un certain nombre de journaux reprennent son entretien avec cyclingnews http://www.cyclingnews.com/news/oleg-tinkov-the-final-interview/ Il veut la financiarisation à outrance du vélo. Un milieu trop socialiste pour lui, pas assez capitaliste (voir couverture télé gratuite par des chaînes nationales, etc.) Il voudrait voir ASO en charge du cyclisme mondial, donc définissant le calendrier et bien sûr en charge de la lutte antidopage (ce n'est pas dit, il faut lire entre les lignes. Il se verrait sans doute rachetant ASO par la suite).

Tinkov c'est un peu le Trump du sport.

T'as essayé? Tu pourrais être surpris, comme ce fut mon cas.

Le problème ce n'est pas la température, mais bien l'hygrométrie. 40° C avec 10% d'humidité c'est tout à fait supportable.

Bonjour à tous, Vous avez peut-être suivi ici, sur Velo101, ou ailleurs l'exploit de Louis Thiriot qui a marché 1000 km dans le Grand EST en 10 jours. Je vous laisse à son récit. PREMIER CHAPITRE. Voici le compte-rendu de mon dernier 1000 en traversant ma nouvelle région: le GRAND EST . Et vous vous posez la question: pourquoi ces 1000 bornes ? Pour répondre à cette question,il serait bon de revenir un petit peu en arrière pour justifier un tel défi. Pour celles et ceux qui ne me connaissent pas,je n'étais qu'un modeste pilier de rugby pendant une douzaine d'années dans un club honneur de METZ tout en pratiquant le foot dans une équipe corporative. Après une blessure,j'ai arrêté le rugby , me suis pris de passion pour le triathlon en 1985 (35 ans) avec l'objectif de participer au triathlon de NICE en octobre 1986.Après 20 mois d'entraînement intensif et malgré ma piètre qualité de nageur,je réussi mon pari en terminant dans le premier quart en 7h29mn pour 3000 m de natation en mer,120 km de vélo avec plusieurs cols,puis 32 km de course à pied entre Cannes et Nice. En 1987,je dois changer de boulot:de chauffeur de bus urbain,je passe à chauffeur routier en international...pendant 20 ans. Mes 60h00 de travail/semaine et les bons restaurants ne me laissent que peu de place pour le sport. Et à ma retraite en 2008,je décide de reprendre l'entraînement triathlon avec l'objectif de me qualifier afin de participer à mes premiers Championnats du Monde d' Hawaii en 2010 qui est le summum pour un triathlète . Malheureusement un grave accident de vélo en 2009 en traversant un pont provisoire (rupture de mes vertèbres cervicales),met fin à mon rêve,le jour de mes 59 ans. Et c'est mon chirurgien,à qui je me plaignais de mon triste sort , me dit: les personnes qui ont le même accident que vous,on les ramasse généralement à la petite cuillère,ne vous plaignez pas,vous êtes en vie ou ni dans un fauteuil,vous pouvez encore marcher . Et c'est ainsi que je me suis mis à marcher avec ma minerve,tout en cherchant à aller de plus en vite sur des distances de plus en plus longues. Je me suis documenté sur internet en découvrant CYBERMARCHEUR et MARCHONS.COM où j'ai découvert le record de SERGE BROUET , un autre Meusien proche de chez moi . Restant toujours un compétiteur,j'ai eu envie de savoir ce que je valais sur une épreuve proche de chez moi qu'est la Voie Sacrée du 11 novembre 2011.Cette compétition sera donc mon premier défi depuis mon accident. Je suis étonné de ma réussite à près de 9km/h,malgré mon écroulement dans le fossé à 6 km de l'arrivée à cause de 4 crampes simultanées ( cuisses et mollets).Et c'est tout naturellement qu'en 2012,je prend ma première licence à l' ASM de BAR-LE-DUC avec toujours un prochain défi en tête ( le 2ème) qui sera mon premier 100 km de FAMECK . Les défis se succéderont avec succès: -2012 : 100 km (- de 12h00 ) ; -2014: 2x6h00 ( 1ère victoire sportive de ma vie à 64 ans devant J.M ROUAULT ,le dernier vainqueur du P/C ) ; 24h00 ( 178 km ) ; 24h00 vélo ( 1er en 22h00 sur le TI-REV avec 430 km et 7400m de dénivelé ) ; 28h00 ( +215 km ) ; -2015 :le P/A (une belle 5ème place) ; les 6 jours de PRIVAS ( 658 km ,MPM + 65 ans ) , la participation de ROUBAIX ( les 3 épreuves les plus dures d'affilée la même année ). Ce dernier 1000 sera donc le 10ème défi depuis 4 ans ½. Je pense avoir respecté le sacro-saint principe de progression. Dès l'arrivée de mes 6 jours de PRIVAS ,j'avais déjà la tête tournée vers ce 10ème défi...car 9 mois n'est pas de trop pour trouver une équipe,des sponsors,un itinéraire agréable,faire le meilleur entraînement en vue de réaliser cet objectif. Je pensais au départ faire une halte dans chaque mairie traversée,mais n'ayant reçu aucune aide de leur part,je me suis contenté de prendre une photo devant chaque pancarte de ces villes ,avec le soin de noter,sur une ardoise, le jour et l'heure d'arrivée ainsi que le kilométrage de mon camping-car suiveur. Avec le recul,cela aurait été compliqué ( fatigue,blessures ) de prendre des RV avec chaque Mairie et cela m'aurait occasionné beaucoup de contraintes. Je décide aussi de prendre une balise de géolocalisation auprès de SOLUSTOP, afin de faire partager mon aventure avec un maximum de personnes,et de justifier mes 1000 km afin de faire homologuer cette dernière folie. -Jour 1: Après 30 minutes d'entretien avec les responsables de la Mairie de METZ et avec la Presse, je m'élance à 11h00 de l'Hôtel de Ville pour mon défi. Je pars bien sûr un peu trop vite ( 9km/h) , à cause des nombreux encouragements reçus sur la traversée de ma ville de Metz et par un temps idéal pour un marcheur. Malheureusement les orages et la grêle ( 4x 15 mn ) se succéderont au gré de cette première journée. Ces mauvaises conditions et le fait que je n'ai pas voulu prendre le temps de me changer m'occasionneront beaucoup d'ampoules que je n'ai jamais eu sur un 24h00. Je fais ma première photo à CHARLEVILLE-MEZIERES le lendemain à 8h30,soit 21h30 pour 157,200 km.FR3 Champagne-Ardennes est présente pour me filmer et me demande de m'arrêter pour m'interviewer;je suis tellement dans ma bulle compétitive que je leur refuse en leur demandant de prendre la place du copilote et de leur répondre tout en marchant . ( avec le recul Loulou ,tu as été nul ! ). Résultat de mon premier 24h00: 175 km sans aucun arrêt ( j'avais demander à mon équipe de tout noter:les passages avec heure et km des villages traversés ainsi que tous mes arrêts supérieurs à 5 mn).De plus,si je voulais homologuer un possible record,il était de mon intérêt de fournir un maximum d'informations. -Jour 2: J'avais décidé de faire mon premier arrêt de 2h00 après 175 km / 24h00 (comme sur le P/A). Malheureusement cet arrêt n'a pas ressemblé à celui de BAR l'année dernière Je n'ai pas dormi,l'essentiel de ce temps a été occupé à soigner mes nombreuses ampoules situées uniquement sur l'avant du pied car j'avais pris soin de me les tanner pendant 1 mois chaque matin et mis de la NOK le soir.( ils y en avaient de toutes les couleurs!) ;Christophe ERARD qui était venu à ma rencontre malgré son travail de 4h à midi,a essayé de m'aider de 14 à 18h00 en vain;j'étais tellement fatigué que j'ai dû me résoudre à refaire une vraie pause de 3h00 en dormant 2h00. Cette pause m'a été salutaire,car j'ai pu marcher d'une traite jusqu'à CHALONS que je passe à 6h29mn après 269,800 km pour 1jour et 19h30. J'ai fait un brin de causette , tout en marchant , avec plusieurs automobilistes qui m'avaient vu à la télé et qui ont été étonné de mon projet. Je décide de faire une pause jusqu'à 11h00 afin de clôturer mon premier 48h00. A SUIVRE