Bernard MOREAU

Je ne suis pas cardiologue bien sûr et j'essaie simplement de dire ce qui me semble logique. 160 de moyenne cardiaque sur 10h c'est bcp, mais il n'avait même pas 35 ans, donc ça ne m'impressionne pas plus que ça. Je sais juste qu'il ne prenait donc pas d'EPO 😃. Je parierais que tu trouverais autant de cardiologues qui penseraient comme Carré que d'autres qui penseraient que ce sont les pics (surtout répétés) qui sont les plus problématiques. Ce serait d'ailleurs intéressant d'avoir les stats pour les haltérophiles avec leurs petits coeurs qui doivent en prendre un coup sur ces efforts brefs mais qui doivent (je suppose) faire monter leur tension artérielle au plafond. Encore une fois, je n'en sais rien et j'essaie juste d'être logique avec mon faible niveau de connaissances. Il y a de cela peut-être 10 ans ou plus j'avais fait remarquer à Jo Garo qu'il soumettait son petit coeur à des épreuves assez limite en faisant ses très nombreuses courses de 2-3h à des fréquences moyennes de l'ordre de 180 bpm si je me souviens bien. Je dis petit coeur parce qu'il devait être petit pour devoir battre aussi vite sur des courses de niveau 2.3e caté.

" ... Ce qui était le cas pour les derniers km du Ronde en 2010, des larges lignes droites en asphalte et les très rares courbes se passent en pédalant...." C'est bien ce qu'il me semblait, mais je me disais que quelqu'un viendrait rectifier les mensonges opportunistes de Garo. Merci à toi.

Simon "...Je pense que la CàP est en moyenne plus intense que le vélo. On ne peut pas courir 10h comme on pédale 10h ce serait plus de la marche type randonnée sportive..." Eric Oui tu as raison la càp est plus exigeante pour le coeur; ------- En moyenne le rythme cardiaque sur une course à pied courte sera probablement plus élevé que sur un effort cycliste hors compétition, mais je ne pense pas que ce soit ce qui est difficile à encaisser pour le coeur. Là où le coeur est mis le plus en danger, me semble-t-il, c'est lors des efforts brutaux comme en cyclisme quand il faut sauter dans la roue du gars qui démarre ou tenter de lâcher la meute ou finir au sprint, surtout en côte. Il me semble aussi que c'est le cas du tennis, efforts brefs mais intenses en RéACTION à l'adversaire. Sur des épreuves longues en vélo ou CàP le rythme cardiaque moyen sera à peu près le même. Jean-Claude Mercier, notre forumeur, mettait à sa belle époque à peu près le même temps sur les 100 km de Millau et sur la Marmotte (parcours historique), les dépenses d'énergie pour les 2 épreuves étant à peu près les mêmes. Son meilleur temps sur la Marmotte historique, 7h11. Sur Millau autour de 7h, mais je n'ai pas son temps exact. Evidemment il était compétent ds les 2 exercices. Je sais bien que Jean Guy n'aurait même en prenant des leçons de CàP jamais pu faire 6h34 à Millau. J'ajoute que sur 24h par exemple, que ce soit à pied ou à vélo, on tourne tous autour de 120-125 bpm.

T'es tellement nul Garo que velo101 devrait faire une anthologie de tes stupidités. Evidemment tu en as fait effacer une 15aine d'années, mais c'est mieux comme ça (saturation). Ma préférée de tout temps reste ton légendaire : +1 puissance 100000000 😆😆😆

Garo? Calculer? 😆😆😆

L'échantillon des marathonien est quand même important. Donc on peut tabler sur 1/100 000 comme ordre de grandeur pour l'occurrence des morts subites de sportifs. On arrive donc sur les CàP genre 1/2 marathon ou marathon à 1 décès par accident cardiaque pour 400 000 heures d'effort. En prenant la même proportion sur la Marmotte (disons 10h d'effort) on s'attendrait à un décès de ce type par tranche de 40 000 participations, soit 1 fois tous les 4 ans. J'ai le sentiment que c'est nettement moins. Pour le TdF, disons 100 heures de compét., on aurait 1 décès tous les 4 000 participations, soit tous les 2-3 ans. Pour les 2000 pros qui font 1000 h de sport par an, entraînement + compét, (2 000 000 d'heures), s'ils avaient des accidents cardiaques aussi fréquents que ds le cas des marathoniens, nous aurions à déplorer environ 5 morts par accident cardiaque tous les ans, soit en course, soit à l'entraînement. Donc si les accidents étaient exclusivement dus au dopage, ce serait la preuve que les cyclistes se dopent mieux (je n'ose pas dire moins) que les marathoniens.

Tant qu'à faire, puisque tu as fait enlever le 1er "t" de ton fromage pour félin, tu aurais pu remettre son 1er ou 2ème "n" à Bouhani 😃

Désolé Imanol, je ne t'ai pas lu, seulement la 1ère et dernières phrases.

On ne voit aucun cycliste dans l'article de wiki (je n'ai pas consulté la partie discussion. PS : C'est fait, pas de contributions) https://fr.wikipedia.org/wiki/Mort_subite_du_sportif En fait je n'ai connaissance que de 2 cas dans le cyclisme de haut niveau en compétition - un cycliste danois mort sur son vélo lors du 100 km par équipe (amateurs) aux JO de Rome (1960) - Tom Simpson, pris en charge dans des conditions loin d'être optimales sur le Ventoux en 1967. Il y en a sûrement d'autres, mais ça ne me revient pas. Sur le site Forbes.com Sudden deaths in marathon running have been the subject of much study in the cardiology and sports medicine fields because they are rare and somewhat unpredictable occurrences. Research estimates range from 0.5 to 2 deaths per 100,000 marathon runners in a given race, a far lower risk of death than in the majority of daily activities. Dr. Dan Tunstall Pedoe, the London Marathon's Medical Director from 1981 to 2006, wrote in the journal, Sports Medicine, that an increase in marathon popularity as one contributor to the apparent increase in long-distance racing deaths. Dr. Pedoe examined the records of documented sudden deaths across 650,000 marathon completions during that time, concluding that such risk in the London Marathon was 1 in 80,000 finishers. That's not far removed from London's two deaths in the last three years across about 105,000 runners (although the 2012 death of 30-year-old Claire Squiershas been primarily attributed to her use of a sports supplement containing the amphetamine-like drug, DMAA.).

SUR LE SITE DE FRANCE INTER Comme le jeune cycliste belge Michael Goolaerts, décédé dimanche soir quelques heures après l'arrivée de Paris-Roubaix, en France, 40 000 sont victimes de "mort subite" cardiaque chaque année, estime la Fondation Cœur & Recherche. Un chiffre comparable à la mortalité cumulée des cancers les plus meurtriers – ceux qui affectent le sein, le poumon et le colon-rectum. Sur ces décès fulgurants et imprévisibles – ils consistent en une mort naturelle avec perte brutale de conscience dans l'heure qui suit le début des symptômes – 1 000 à 1 200 frappent des personnes qui ont une pratique sportive – "en général des hommes de 45 à 50 ans qui font du sport en loisirs", estime le docteur François Carré, cardiologue spécialisé dans le sport. Fragiles sans le savoir Lorsque la pratique sportive est intensive, le plus souvent chez des sujets entre 12 et 35 ans, le risque de "mort subite" est plus élevé chez celles et ceux qui sont atteints d’une pathologie cardiaque (et qui en général l’ignorent). De l’ordre de 2 à 3 fois plus important, précise le spécialiste. A la Fédération française de football, on prend le problème très au sérieux. En moins d'un mois, trois jeunes footballeurs sont morts : Thomas Rodriguez, 18 ans, le 9 mars à Tours, Baptiste Le Foll, 12 ans, le 29 mars à Guingamp et Samba Diop, 18 ans, samedi matin au Havre. Un épisode noir qui inquiète. Victor Matet a recueilli les interrogations d'Emmanuel Ohrant, directeur médical de la fédération française de football.

20% dis-tu. Si tu prends la totalité des cas d'arrêt cardiaque c'est 3%. J'ai un ami qui a fait un arrêt cardiaque, mais quand cela s'est produit il était déjà à l'hôpital devant toute une équipe médicale. Il avait été conduit à l'hôpital à la suite d'un gros malaise sur la route 20 mn auparavant. Même dans ce cas ultra favorable il a eu une chance incroyable de s'en tirer.

Supposons maintenant que Fabian et Tom roulent côte à côte sur le plat (asphalte) en produisant 550 watts. Cela leur permet de rouler autour de 51 ou 52 km/h. Fabian accélère et produit 720 watts pendant 15 secondes. Il roule donc à 56-57 km/h et prend 1,4 m d'avance chaque seconde. En 15 secondes il prend 21 mètres d'avance. Pas de quoi s'exciter. Le téléspectateur ne se rendrait même pas compte de l'effort produit. Garo ne trouverait là rien que de "normal". Il vaut mieux choisir une bosse pour attaquer.

J'aime bien ton fromage, c'est pour les chats ?

Tu penses bien sûr à celui de 1927, mais peux-être ne sais-tu pas qu'il existe toujours et se tient sur un rythme trisannuel. https://fr.wikipedia.org/wiki/Congrès_Solvay Ce dont nous pouvons être sûrs c'est qu'I.A. n'y présentera jamais rien 😃

Nous somme sur la même longueur d'onde Yann. Si on veut prouver qu'il y a qq chose d'anormal dans le Tour des Flandres de Fabian et son attaque du Grammont, les moyens existent, mais il faut se donner du mal. Regarder cette vidéo par exemple Compter la vitesse de jambes de Cancellara au moment de son attaque à 2'40", comparer à celle de Tom, etc. Faire des calculs de puissance d'après les caractéristiques bien connues de cette ascension. Rechercher sur Strava les meilleurs temps d'ascension et comparer avec cette vidéo. J'ai lu qq part que la puissance de ces coureurs sur cette ascension est de l'ordre de 550 watts. Si j'avais qq chose à prouver, je ferais le calcul. Mais je n'ai rien à prouver. Je me contente donc de simples constatations élémentaires. Au moment de son attaque décisive après 2'40", Fabian avale un secteur facile à repérer en 13 s et prend 4 s. à Tom qui met 17 s. S'ils étaient à 550 watts tous les deux avant l'attaque, Fabian serait passé grosso modo à 550 X 17/13 = 720 watts sur 13 s. Un gain de 170 watts sur 13 s. C'est qq chose qui me semble faisable pour un Cancellara.

NACA quoi?

Et le choc contre le sol ne semble pas violent au point de provoquer l'arrêt du coeur par commotion cardiaque. Evidemment cela ne peut que renforcer l'hypothèse la moins agréable pour les amateurs de cyclisme. Ceci dit, les accidents cardiaques mortels en course sont extrêmement rares dans le cyclisme, pros ou amateurs. Ils sont beaucoup plus fréquents dans d'autres sports (même sans choc) comme la course à pied ou le foot.

Excellente remarque Keith !

Normal, fut un temps où lui et moi avions le même patron 😃

" ... (Neil) Armstrong ne faisait rien. Il considérait que le coeur humain a un crédit de battements et que faire du sport, en accélérant le pouls et le nombre de ces battements par minute consommait avant l'heure ce crédit...." C'est assez crétin comme raisonnement. Un type moyen, dont le coeur au repos battrait à 65 pulsations/mn, se retrouverait à 45 pulsations/mn après seulement qq années d'activité sportive. Par ailleurs, il économiserait également son coeur en cours d'activités car bien sûr celui-ci battrait plus lentement quand les nécessités de la vie lui imposeraient un effort. Je te laisse compléter le raisonnement pour divers temps d'activité et de repos.

Tu sembles ne pas faire confiance à ce qu'a dit la presse, Le Monde par exemple. Une raison particulière à cela?

Effectivement, c'est ce qui avait été rapporté la 1ère fois que j'en ai entendu parler aujourd'hui, mais je n'ai pas lu de confirmation depuis. Selon Cyclingnews Goolaerts crashed with 148km remaining of the 257km race. There were no images of the incident and it appeared that the Belgian had crashed alone. Il n'y a pas d'images de sa chute et il est tombé seul. Il est donc également possible que l'arrêt cardiaque ait précédé et provoqué la chute. Nous en saurons davantage bientôt je suppose car d'autres l'auront vu tomber. Cependant, je viens de voir ce qui suit à l'instant : http://www.lemonde.fr/cyclisme/article/2018/04/08/paris-roubaix-le-belge-michael-goolaerts-victime-d-un-arret-cardiaque_5282506_1616656.html? Qui donne à penser que l'arrêt cardiaque serait plutôt consécutif à la chute.

Merci Guillaume. Je vais maintenant voir sur pro stats si l'indé dont je parlais y est inclus. Réponse. Oui, il y est répertorié comme "isolé". TdF 1932. Donc ce n'est pas la bonne explication, mais il avait peut-être acquis une autre nationalité en plus d'être bolivien.

Comme l'arrêt cardiaque est consécutif à un choc, on peut penser à un "commotio cordis". Je ne connaissais pas ce terme mais j'avais déjà entendu parler d'arrêt cardiaque produit par un choc. J'ai voulu en savoir plus. C'est expliqué avec précision dans wiki en anglais (trop succinct en français). PS.Peut-être souffrait-il comme Dr ès-cyclisme Garo d'une péricardite http://www.velo101.com/forum/voirsujet/pericardite-et-cyclisme--41953#findepage

Ah! Je me demandais à quoi renvoyait ce message sans queue ni tête de Luganski.