Bernard MOREAU

... le grand prix de L'Escaut. Encore un coup de Julie... Attention qu'elle te griffe.🤐

Franchement, je ne le pense pas. Il est fort probable que je sois dans la norme des cyclistes qui font ou ont fait de la FFC. Pense aux cyclistes des années 20 ou 30, dans les cols, à quelle vitesse tournaient-ils les jambes ? Je n'en faisais pas partie, faut pas exagérer sur mon âge 😃, mais dans ma jeunesse quand je montais par le pire chemin que je connaisse en Bolivie entre 4800 et 5220 m d'altitude, sur ces 5 km qui me demandaient 1 h (départ à 3300 m d'altitude), mon plus petit développement était 45:23 et j'avais des pneus ballon (probablement >2,20 m par tour de roue). Calcule mon rpm moyen.

Je crains de me répéter, mais je ne trouve pas plus haut ce que je voulais ajouter quand je suis parti sur Escartin, quelque chose que j'avais posté y'a quelque années : ... beau souvenir aussi d'avoir roulé avec Chantal Gorostegui (et discuté avec elle) sur une cyclo. Elle était d'une élégance rare sur un vélo. Roule-t-elle toujours?

C'est vrai que quand on part de ZERO, c'est nettement plus facile 🤐😃

Tout ça ne répond pas à la question de savoir si tu aurais pu suivre, ou même dépasser, ton "concurrent" du jour avec un plus petit braquet parce que nous ne savons pas si tu étais à ton maximum sur le plan cardio-respiratoire ou sur le plan musculaire, pour cette durée d'effort. C'était ma 1ère ascension, donc je me ménageais pour pouvoir faire la 2nde ascension ds de bonnes conditions. Monter 5 minutes plus vite était je pense largement possible, mais si cela m'avait valu de devoir renoncer à la mi-hauteur de la 2nde je m'en serais voulu. Pas sûr que la comparaison moteur humain-machine soit bien appropriée. Dans le passé j'ai fait des essais sur une bosse de Gex, celle de la sous-préfecture, les chiffres exacts importent peu, juste l'idée : 200 m à 13% grosso modo. Autour de la 50aine j'ai essayé de voir quel braquet me permettait de la monter le plus vite, mais le résultat n'était pas du tout celui que tu penserais. DE MéMOIRE je devais avoir 42 devant et une roue libre 6 vitesses 14-20, je partais lancé à env 15 km/h et c'est avec le 16 ou le 17 que je faisais les meilleurs temps.

Merci Jérémie pour le tuyau 😄

Ben, t'aurais pu le faire 2 fois pour atteindre 2500 😃. ...1620m d'altitude, que Garmin (les salauds…) m'ont diminué à 1585m, 35 m de sous-estimation sur 1250 m c'est pratiquement les 3% que je constate systématiquement sur mon Polar M460. Polar et Garmin utilisent peut-être les mêmes algorithmes pour la description de l'atmosphère.

Voici la réponse promise : il y a fort longtemps que je sais que par rapport à d'autres c'est (disons plutôt c'était) sur les %ages moyens - vers 6-7% - que j'étais le plus efficace par rapport aux pelotons des cyclosportives, je suis bien obligé de parler au passé. Logiquement j'aurais donc dû privilégier les cyclos du Massif Central et du Jura, mais je préférais rouler dans les Alpes. Comme je l'ai répété assez souvent je n'ai aucune vitesse de jambes (mauvais neuromusculairement), mais j'avais beaucoup de force dans les jambes et les reins (si j'en crois le fait que j'ai souvent poussé avec les jambes le maximum de poids disponible dans les machines de diverses salles de gym où le hasard avait pu me conduire)*. Jusqu'à la 50aine débutante j'ai souvent constaté que c'est avec des braquets de nos jours considérés trop importants que je montais le plus vite. Je ne sais pas si on peut vraiment apprivoiser l'ensemble coeur-poumon, mais le fait de mettre un plus petit braquet -- à vitesse constante --automatiquement fait monter le rythme coeur-poumons, ce qui en soi tend déjà à prouver qu'il y a une baisse du rendement. La 60aine venue, la baisse de force m'a bien obligé à revoir mes braquets, mais il semble qu'il me reste du chemin à faire pour les adapter à mes forces sans cesse déclinantes. * Sur ce forum le sujet avait été évoqué et Jean Guy était intervenu pour dire qu'il était peu ou prou dans le même cas.

Faudra que tu attendes : j'ai cherché et pas trouvé. Ce n'est pas vraiment du temps perdu pour moi : comme j'ai déplacé des tonnes de documents de toutes sortes, il faut que je me réhabitue à la localiser dans leurs nouvelles demeures. Donc, quand je trouverai ce sera par hasard 🙁

Je te raconte plus tard. Je vais chercher un document promis à Serge Guillobez maintenant qu'il y a du soleil dans la pièce concernée.

Voir plus haut : Plus tard, dans une portion très raide à 10-11% il m'a dépassé avec sa moulinette (30:34 peut-être, j'ai 34:28). Plateaux FSA 50/34 Shimano Dura Ace Di2. cassette 11-28 J'ai également une cassette 11-32, mais elle renâcle avec la chape courte de mon Di2

https://www.meteosuisse.admin.ch/home/valeurs-mesurees.html?param=messnetz-webcams&station=DOL Sur l'image du 20/05/2020 à 17h20 on devrait me voir arriver près de l'antenne de la Barillette, mais apparemment la photo n'a pas la qualité CIA spatiale. Vous verrez quand même qu'il faisait beau.

Vent violent entre Jura et Lac Léman. Du coup j'ai pris la voiture pour me réfugier au pied de la Barillette et grimper 2 fois là-haut. Donc journée verticale avec 2 000 m de D+, mon maxi de l'année. Je suis d'abord monté au sommet (1528m) que j'ai dû atteindre durant une accalmie. Immédiatement descendu, j'ai vite mangé un bout, repris un bidon à la voiture et je suis remonté jusqu'à la bifurcation située à 1423 m. Redescendu illico jusqu'à env. 570 m, je suis remonté jusqu'à atteindre 2000 m. de D+. En "horizontal" j'ai fait 25,3 km en montée qui m'ont pris env. 3h15'. Je ne voulais pas forcer car si je l'avais fait je n'aurais pas pu atteindre mon objectif des 2 km. En moyenne j'étais à 75% de ma plage dynamique d'effort. Je dois dire que Franck Pastor a aujourd'hui marqué des points dans mon esprit. En effet, un cyclo est passé alors que je m'apprêtais à partir. Je l'ai rapidement rattrapé puis dépassé : un demi-vieux, 25-30 ans de moins que moi. Plus tard, dans une portion très raide à 10-11% il m'a dépassé avec sa moulinette (30:34 peut-être, j'ai 34:28). Je l'ai rejoint et dépassé dans une section moins pentue, mais il remettait ça plus haut sur un gros %age. Ensuite, sur du 6-7% j'ai préféré rester à 20 m derrière et regarder mes pulsations baisser, mais rien n'y a fait il a repris la fuite sur la section raide suivante. Malgré ses 30 s.(?) d'avance je l'ai ensuite revu et nous avons abordé le dernier km presqu'ensemble et il s'est encore échappé sur ce 9%. La fin n'est qu'un faux plat et j'ai terminé peut-être 10-15 s derrière lui. Donc, oui, je me pose la question de savoir si je ne devrais pas raccourcir mes développements.

...Fernando Escartin pédalait aussi les genoux très écartés Escartin était épouvantable sur un vélo, bien pire que Pozzo ; comme de plus il se trouvait souvent proche d'Indurain il semblait encore pire qu'il ne l'était.

La période semble propice à la résurrection de ce sujet de 2017 🆒

Je ne t'oublie pas, comme je ne me souviens plus de l'endroit où j'ai (dé)rangé mes données pertinentes, j'ai sollicité l'aide d'un spécialiste de la question.

Je te réponds brièvement car on est hors sujet. Sans frontaliers et immigrés (pas mal d'entre eux sans papiers et qui sont donc - plus de boulot au noir ou gris - 9000 actuellement à dépendre des soupes populaires) Genève s'arrête. Qui fait le boulot tu crois? Dans certaines boîtes d'informatique il y a 10% de suisses et 60% de français. Et le personnel des hôpitaux, d'où vient-il? D'où toujours plus de frontaliers. Les routes sont en très bon état (bien que les autoroutes ne soient pas au niveau de la France : géographie empêche, mais presque gratuites : 40 CHF par an). Un chantier se termine quand 100% du boulot est fait, pas 98% comme en France où il faut 2 ans pour finir ces 2% manquant.

Pour 2001 j'ai en fait tout ce qu'il y a savoir : résultats de cylopassion, mais aussi la coupure du journal du lendemain. Donc, si tu veux un supplément d'infos, je peux te les faire parvenir.

En te voyant répondre, je n'ai pas pu résister à l'envie d'aller voir dans mes classeurs si nous y étions la même année et j'ai constaté que oui (Résultats sur Cyclo Passion). Du coup, d'autres souvenirs me sont revenus de cette épreuve de 2001 disputée par handicap. Tu y étais, ainsi que Vincent. Et cette épreuve ne correspond pas du tout à celle dont j'évoquais le souvenir plus haut. Pas de cagnard à cette Cycl'Aigoual 2001.

Quelques passages que j'ai repéré dans l'article d'Olivier Dulaurent : https://www.velo101.com/pros/article/confinement,-hometrainer-et-performance--21962 "Pour autant, quelles sont les possibilités réellement offertes par le home trainer en termes de performance ? Pour tenter d’aller plus loin sur la question de la condition physique acquise par les adeptes forcés de l’entretien sur le home trainer, un témoignage intéressant et bien écrit est arrivé par Vincent Martins, coureur amateur en 2ème catégorie FFC et lui-même entraineur. " Vincent Martins : Nous sommes en 2020 et il y a une chose fantastique qui s’appelle le home-trainer. Je précise que mon home-trainer n’est pas connecté et sans regrets quand je lis certaines polémiques sur les compétitions virtuelles parues il y a quelques semaines.. Peut-on se préparer correctement pour un haut niveau de compétition en utilisant uniquement le home-trainer sans pouvoir rouler sur route ? Je crois que le home trainer permet de travailler toutes les qualités nécessaires à un cycliste, tant physiques (l'endurance, la PMA, le « lactique », les changements de rythme, le seuil) que physico-techniques comme la vélocité ou la force spécifique… -Certes ... -Certes ... -Certes la fatigue musculaire et la perte en minéraux sont plus importantes (il y a de nombreuses stratégies de récupération et d’alimentation pour contrecarrer ces 2 inconvénients). -Certes ce n'est pas forcément agréable de rester 2, 3, 4 heures fixe dans son garage à suer comme un orage d’été. -Certes ... Mais je crois qu’on peut largement maintenir et largement développer son potentiel grâce à cet outil, qui est d’ailleurs à mes yeux, indispensable même à celui qui a la liberté d’aller en extérieur. En effet, il y a de nombreuses séances clés d’entraînement que je ne conçois de faire que sur ce support, qui permet une plus grande précision et une plus grande concentration dans l’effort, sans être influencé par des paramètres extérieurs (vent, circulation, feux ou stop, état de la route, pente irrégulière…) A titre personnel, entre le 23 mars et le 27 avril, 5 semaines à avoir vraiment remis en route avec respectivement 20, 24, 21, 31, 18 heures par semaine soit 114 heures en tout, en moyenne 3h15 par jour, combiné au footing (1h30/semaine), à la musculation (12h/semaine), au gainage et aux étirements (10h/semaine), sans compter le jardinage (j’ai la chance d’être confiné dans un endroit où il y a de quoi faire à ce niveau…) Et je ne suis qu’un modeste petit coureur, avant tout un passionné. Pour aller plus loin sur le témoignage de Vincent Martins et en se plaçant au niveau professionnel : -Il est certain que la condition physique d’un professionnel s’étant entrainé à l’intérieur ne sera pas immédiatement tout à fait égale à celui qui aurait pu rouler en extérieur. Il sera nécessaire d... -Effectuer 3h de home trainer c’est réellement 3h de pédalage,.. -S’entrainer sur home trainer c’est être certain de pédaler dans les bonnes zones de puissances, quand l’extérieur ne permet pas toujours de choisir les justes intensités. -Une séance de 4h effectuée sur home trainer sera certainement plus payante qu’une séance en extérieur effectuée sur 5h par de mauvaises conditions atmosphériques. ... Pour revenir aux professionnels, citons Chris Froome ... Finalement, peut-on imaginer qu’en 2020 avec les outils dont il dispose aujourd’hui, un pro arrivant en méforme après 2 mois de home trainer (et 15 jours de remise en route en extérieur) a fait une faute professionnelle ?... --------------- Je dois dire que tout cela me laisse dubitatif quant à ma pratique personnelle. Le simple fait d'imaginer plus de 3h de HT par jour en moyenne, semaine après semaine, est déjà au-dessus de mes forces. Sur le vélo d'appartement que j'ai récemment porté à la déchèterie parce qu'il était naze, mon maximum en effort intense se situait à 40 mn et encore il fallait que je fragmente en 2 fois 20 mn. Avec un écran simulant une route sous les yeux, je peux imaginer durer plus longtemps. Ce que je peux faire c'est regarder la télé très longtemps en pédalant, mais seulement à allure modérée. Si je veux me lancer ds l'acquisition d'un HT, il vaudrait donc mieux qu'il soit connecté ou qu'il me stimule via un écran.

Le loup est sorti du bois 😃 Merci. Quel type de protocole pour tes 350 W et 420 W de PMA ? Moi ça va, j'ai roulé (un peu) en France aujourd'hui, 1ère fois depuis la mi-mars. Bonne fin de soirée.

Etant donné que je fais ma digestion -- avec le risque inhérent de m'assoupir -- le moment est propice pour répondre à ta question : As-tu des valeurs de références pour les cyclistes (en % de la PMA par rapport à la durée) ? et ainsi rester réveillé. Une grosse difficulté c'est que la "PMA" ainsi qu'elle est généralement dénommée et mesurée n'est pas la Puissance Maximale Aérobie réelle. Ce qui est appelé "PMA" en général est la dernière valeur atteinte lors d'un test. Cette valeur sera nettement différente de la PMA réelle et changera selon le protocole du test. Lors de mon 1er test d'effort (peu avant mes 40 ans) imposé par mon généraliste pour reprendre une licence FFC, j'étais totalement hors de conditions (mars et hiver rigoureux) et j'étais monté à 400 W, mais il s'agissait de paliers de 1 mn. 3 ans 1/2 plus tard, alors que j'étais bien entraîné avec un petit handicap de 2 kg de poids en trop par rétention d'eau + piqûre d'abeille la veille, un test d'effort plus sérieux (mesure de l'O2 consommé, lactates ...) s'achevait à la 2e minute du palier 350 W (3' par palier) avec un QR = 1,23 (grosse contribution anaérobie, je savais me faire mal ) Mais les données recueillies m'avaient permis d'interpoler ma PMA réelle que j'avais estimée à 315 W. La PMA réelle correspond peu ou prou à un QR = 1,0 Quelques heures après ce test, je suis parti monter la Faucille pour pouvoir estimer si les données de terrain correspondaient à celles du labo. J'en avais déduit que les données du labo en Watts étaient un peu sous-estimées (5%?). Comme l'occasion s'est présentée de faire un clm en côte peu après, celui-ci m'a permis d'estimer ma puissance sur 19 mn. J'étais arrivé à 320 watts, mais je surestimais un peu à l'époque le Crr et mon SCx. Peut-être 310 W réels. Donc, ta question dans mon cas particulier serait quel %age de ma PMA pouvais-je alors soutenir sur 90 mn d'effort. Je peux arriver à une estimation assez fiable : comme je n'avais pas souvent le temps d'aller faire de longs cols alpins, je faisais des ascensions multiples de la Faucille, mais en régime endurance. Toutefois, quelques années plus tard j'ai pris l'habitude de faire des triples au maxi de mes possibilités. A partir de quoi j'estime que je pouvais soutenir autour de 270 watts sur 90 mn ( J'ai sous les yeux 36'46" 279 W puis 37'23" 273 W et 38'36" 261 W. mais c'est peut-être mon meilleur "triple"). Donc, me concernant, sur 90' j'étais à l'époque autour de 270/315 = 86 % PMA vraie. Comme tu vas sûrement me poser des questions subsidiaires, je note soigneusement où je remets mes classeurs 😃. A l'époque je pesais, en forme, 61-62 kg (64 kg le jour du test jusqu'à 350 W, par rétention d'eau).

Ici, le tarif pour un résident français qui rentre en Suisse par une douane fermée et sans justificatif c'est 100 francs (95 € au cours actuel). Mais bien sûr il y a trop de passages possibles pour tous les surveiller.

Tu vas te faire taper sur les doigts 😆 C'est St Cergue (avec un s c'est dans le 74) et Nyon (avec un s c'est dans le 26). 74 + 26 = 100 Ça sent mauvais pour toi si Dessimoz voit ça 😆

Je ne me suis encore jamais fait insulter (sur le forum oui, mais pas à vélo par des motards). Heureusement. Dimanche dernier, en fin d'après-midi, sur la route blanche qui monte depuis le lac Léman à Nyon vers St-Cergue puis le col de la Givrine, au lieu des motards habituels (ils avaient probablement majoritairement rangé leurs bécanes), j'ai eu le droit de me faire dépasser par un peloton de 7 voitures courseuses, Porsche, Audi, etc. roue dans roue, puis, un peu plus tard, par 2 voitures pressées. C'est une route très prisée des motards qui aiment bien s'y faire photographier car il y a beaucoup d'épingles à cheveux. Les flics n'y viennent pas fréquemment mais j'en ai vu 2 dimanche. Quand y'a trop de pression sur cette "route blanche", ils se déplacent vers La Faucille, côté France, mais qui a bien moins d'épingles (à vélo on ne freine presque jamais à la descente).