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Bernard MOREAU

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Tout ce qui a été posté par Bernard MOREAU

  1. Alors bien souvent nous sommes interpellés par la différence physique homme/femme, et avec de grandes précautions j'avouerais 10 %. En athlétisme le 100 m plat 10" pour les H et 11" pour les femmes. Je vais la faire courte . Dans ce cas précis, il ne s'agit pas d'un effort anaérobie donc on est peu en rapport avec les efforts du cycliste sur longue distance. A ces vitesses, pour gagner 1%, il faut probablement dans les 5% de puissance en plus. Donc, une différence de 10% sur le temps correspond à une ENORME différence en W/kg - 30-40-50%, plus? En natation les femmes sont favorisées parce que naturellement, du fait d'une répartition des graisses différentes, elles sont plus horizontales dans l'eau, donc ont moins de tirant d'eau. Un avantage semble-t-il de 30%. Mais là aussi, pour gagner 1% en vitesse, il faut beaucoup plus de 1% en puissance. En aérobie c'est le VO2 qui largement détermine la perf., du VO2 tu passes facilement aux W/kg. Si tu fais bosser tes fibres lentes, tu as grosso modo numériquement dans les unités usuelles : W/kg = VO2/12,8. Avec un VO2 (j'ai pas dit max) = 70 tu produiras 70/12,8 = 5,5 W/kg (j'arrondis) Grosso modo, selon les tableaux d'Andy Coggan que tout le monde copie, le niveau des femmes est de 85% de celui des hommes. Avec 15% de VO2 en moins - et en négligeant l'aéro et le poids relatif du matos - elles monteront donc à 85% de la vitesse des hommes. Sur le plat, en négligeant cette fois les frottement des pneus, il ne reste que l'aéro, donc, avec 15% de VO2 en moins, elle iront 5% moins vite. C'est en vérifiant le tableau de Coggan hier que j'ai fait une fausse manip et perdu ce que j'avais écrit : je venais de m'apercevoir qu'il ne s'est pas du tout cassé la tête pour son tableau : Depuis le plus haut niveau mondial jusqu'en bas du tableau des perf (cyclistes du dimanche), il a pris pour les femmes 85% de ce qu'il avait évalué pour les hommes, je crois bien que je vais lui écrire qu'il est un fichu flemmard. 😆
  2. bien plus fréquent que ce qu'on pense, qui consiste à se mettre minable plutôt que d'accepter de se faire doubler par une fille, surtout dans une côte. Mais ça, c'est plutôt rigolo Sur la ligne de départ de l'Epervier y'a très très longtemps, mon voisin m'avait raconté qu'il avait un double pontage et qu'il se limitait à 140 bpm. Puis il avait ajouté que sur sa route - dans une côte que je passais fréquemment à l'époque - il avait un jour vu un cycliste qui venait de décéder par arrêt cardiaque : ce cycliste avait semble-t-il voulu rattraper la fille qui venait de le dépasser. Je te laisse choisir l'émoticône 🙄😆😃🙁😲
  3. J'avais passé 10 mn à commencer ma réponse, que j'ai perdue par une fausse manip en allant vérifier ailleurs 📢📢📢 Plus tard!
  4. Je reviendrai plus tard t'en parler.
  5. On s'est assez moqué de moi à l'époque, je ne dis plus rien.
  6. ... En athlétisme le 100 m plat 10" pour les H et 11" pour les femmes. Ce qui fait une différence des puissances de l'ordre de 30 à 50%, pas 10% !!!! Comparer les vitesses n'a pas beaucoup de sens, sauf à vélo en montagne sur les %ages sévères : 8% et plus.
  7. ... n'améliorent pas la performance ? N'améliorent pas les PICS de performance, mais permettent de les cibler dans le calendrier.
  8. Dans le milieu cycliste j'ai toujours évolué à la marge. Dans les années 70, passées essentiellement aux US, j'avais autre chose à faire que du vélo. J'en faisais quand l'occasion se présentait. Avec un matériel minable car je n'avais pas les moyens de m'acheter mieux et j'avais d'autres priorités. J'avais peur de la chute dans les rares courses que je faisais aux US du fait de la mentalité de kamikaze des mecs (C'était différent au Mexique). Or je ne pouvais pas me permettre de tomber. Donc je ne sais rien de ce qu'il se passait dans les pelotons dans les années 70, sauf par des lectures. Je n'ai repris contact avec le vélo hexagonal qu'en 1980. Le contenu de mes bidons au départ de la Marmotte faisait rigoler ceux à qui j'en parlais et qui avaient lu toutes les revues sur le sujet, mais mon estomac était très très tolérant (j'ai toujours servi de pré-poubelle chez moi). Par ailleurs, nous sommes tous différents, chacun doit trouver sa voie, bien qu'il y ait des règles générales. A partir de 1980 le vélo est resté un dérivatif, j'ai toutefois progressivement amélioré mon matos mais souvent fait à l'entraînement l'exact contraire de ce que tout le monde recommandait. JE SUIS UN MAUVAIS EXEMPLE.
  9. Je pensais avoir une visioréunion maintenant, mais je suis en avance d'une semaine, j'en profite pour venir gentiment te réprimander. Thierry, tu devrais savoir que la vitesse moyenne est un indicateur assez foireux. Depuis que les étapes du TdF (pour prendre un exemple) sont retransmises intégralement, la course démarre sur les chapeaux de roue au km 0. En 1952, l'étape qui se terminait à l'Alpe d'Huez partait de Genève et faisait pas loin de 300 km, crois-tu qu'ils soient paris à bloc sachant ce qui les attendait 9h plus tard? Pour rappel, Coppi y est monté en 45' à ce sommet. Penses-tu sincèrement que la diététique, les roues en carbone et les capteurs de puissance suffisent à expliquer un gain de performance de 33% ? Tu compares torchons et serviettes : un homme (ou une femme) roulant seul mains en bas du guidon et un peloton qui entretemps a d'ailleurs bcp grossi. Ta comparaison ne tient pas la route. ----------- ------- Le rôle des méthodes actuelles : C'est mon opinion personnelle, ce n'est qu'une opinion : un entraînement pro permet de cibler sans se rater les pics de performance, de les faire durer un peu plus longtemps, de mieux percevoir quand il faut prendre du repos actif, etc, mais ne CHANGE ABSOLUMENT PAS LA HAUTEUR DU PIC DE PERFORMANCE. Idem pour la diététique, mais autrefois ceux qui avaient une faiblesse de certains systèmes (surtout digestifs) passaient à la trappe, aujourd'hui on leur fait des menus qui en tiennent compte et empêchent/réduisent les jours SANS. -------- Tu penses bien que ceux qui ont un intérêt dans ce type d'entraînement programmé ou dont c'est le métier ne vont pas aimer ce que je viens d'écrire.
  10. https://www.velo101.com/pros/article/le-peloton-des-reseaux-sociaux--21978 Dans cette rubrique on peut lire les détails de la sortie de Van Vleuten et de ses camarades. Merci V101 ! Ainsi donc, elle a fourni une puissance moyenne de 177 W. On ne sait pas de quel wattmètre elle se sert. Prenons cette valeur comme réelle. Elle a donc fourni 637 kJ/heure pendant 11,226 heures pour 400 km. Un peu moins de 16 kJ/h. C'est très peu pour du 36 km/h, donc bcp d'abri derrière les 3 autres. Total de 7153 kJ et non pas Calories comme certains l'ont écrit, me faisant penser que c'était peut-être un de ces trucs bidonnés, estimatifs, basés sur le rythme cardiaque. Une bonne occasion de mettre une fleur sur la tombe de Beryl Burton. (D'autant plus que ces 4 cyclistes se sont arrêtés en route pendant plus de 3heures) ------ Le 2/1/2013 j'écrivais : 13 nov 2004 6°C Aller contre le vent 39,9 km 1h 34'34" 195 watts (Powertap) 1109 kJ fournis, soit 28 kJ/km et 25,3 km/h cardio : 138 bpm Retour avec le vent 39,8 km 1h 03'59" 175 watts 674 kJ fournis, soit 17 kJ/km et 37,3 km/h cardio : 139 bpm vent annoncé 11-12 m/s, ou 40-43 km/h En fait j'ai été ralenti ou accéléré comme si le vent soufflait à env. 20-25 km/h. Mini correctif : j'utilisais la même circonférence de roue qu'avec un compteur de vitesse posé sur la roue avant. En réalité la distance est d'environ 39,2 km (de mémoire), de sorte que j'aurais dû réduire légèrement la circonférence pour cette roue arrière munie de mon Powertap.
  11. Tout comme dans un autre fil Bernard ( je crois) nous a montré que les femmes sont en moyenne plus endurantes que les hommes ! Je ne suis pas ce Bernard là. Thierry GEUMEZ (à moins que ce soit Eric Hennuy) a affirmé que les femmes sont plus endurantes que les hommes. J'avais répondu que j'étais au courant de cette légende, mais que je n'en ai jamais vu aucune preuve.
  12. T'avais juste 50 ans de moins minimum Il faut que j'écrive "humour" quand j'en fais ? 🙄
  13. On voit à l'image du compteur de Van Vleuten qu'elle aurait dépensé 7125 Calories pour 400 km. Elle mesure 1,68 m Avec cette taille, à 36 km/h, ne dépenser que 18 Calories/km signifie qu'elle était souvent dans les roues. Je suppose bien sûr qu'elle utilise un compteur réaliste. Pour moi-même, à 36 km/h avec un vélo normal, je dois dépenser sur le plat, seul, dans les 800 Calories par heure, donc sur 11h12, je devrais dépenser 9000 Calories, soit 22,5 Cal/km. Il y a une 20aine d'années, quand j'utilisais régulièrement mon Powertap, c'est ce que je constatais dans mes sorties un peu poussées : 22 Cal/km (en convertissant les kJ à partir d'un rendement supposé de 22-23%) PS : en faisant un calcul rapide et grossier, son effort correspond je dirais à une sortie SEULE de 360 km à 32 km/h ou un poil plus. Elle aurait gagné 3,5 km/h gagne à ses camarades de route. Ça me semble tout à fait plausible à vue de nez.
  14. Excellent !!! https://www.weelz.fr/fr/le-cycliste-est-un-desastre-pour-leconomie/
  15. Puisque tu abordes le sujet ça me rappelle ma grande déception des années 60. Je faisais assez régulièrement un certain trajet de 55-60 km dans le Nord-Finistère entre chez moi et une grande ville. Au début je le faisais avec mon 1er vrai vélo : un demi-course à 3 vitesses, soit 50 devant et 16-18-20 derrière, marque GEMINIANI, le héros du TdF 1958. Je connaissais bien sûr mes temps à la minute près. Puis, ayant l'intention de faire des courses, je suis passé à mon magnifique vélo de course acquis à travers la famille élargie - c'est vrai qu'il présentait bien - m'attendant à pulvériser mes temps sur ce même parcours. Je ne te dis pas ma déception incommensurable quand je me suis aperçu que mes temps restaient les mêmes, aucune différence perceptible face aux variations dues aux éléments : vent, pluie, etc. Mes temps étaient bien sûr toujours meilleurs dans un sens que dans l'autre car les vents dominants viennent de l'ouest et le parcours était orienté S-S-O. Mais ça tournait autour de 2h (un peu moins) dans un sens et 1h50 dans l'autre. Je me souviens encore de ce lundi matin où j'ai dû lutter contre le vent et la pluie et me défoncer pour arriver m'asseoir dans cette salle, trempé et en retard : j'avais mis 2h20'. Par contre, dans l'autre sens, je l'ai fait une fois en à peine plus de 1h30. Je ne le savais pas à l'époque, mais je suis un intello : les anciens coureurs me disaient de gonfler plus, mais il a fallu que quelqu'un m'offre le bouquin "Bicycling science" de Rowland Whitt et David Gordon Wilson vers 1974 pour qu'EN LISANT le chapitre 6 sur la résistance au roulement des roues j'intériorise le fait qu'ils avaient bien raison. Quant au nombre de rayons, je me demandais pourquoi ce bon coureur local se donnait tant de mal avec ses roues à 24 rayons qui pêtaient si souvent.
  16. Le matériel de l'époque était excellent, d'ailleurs je roulais plus vite dans les années 60 que ces dernières années 😲. Trop de rayons quand même sur les roues, ça freinait bien.
  17. Sachant cela, la moyenne réalisée ne m'étonne guère de leur part Et pour ma part, ça m'étonne d'autant moi qu'en 1967, SEULE, puisque c'était clm, Beryl Burton a roulé à 37,2 km/h pendant 12 heures, couvrant 446 km. Aux 400 km Beryl Burton aurait eu 27 minutes d'avance sur ces 4 là. En 1967, il y a 53 ans de cela. Tiens, c'est l'année où Israël occupait la Cisjordanie.
  18. Ben oui, ce n'est pas le genre de faute qui me fait sursauter. Je vais te donner un exemple de ce qui me fait sursauter : Ben oui, ce n'est pas le genre de faute qui me fait sursauté. 😆
  19. Non en fait, elle est restée stable alors que le 80 km/h devait la faire baisser: https://www.onisr.securite-routiere.gouv.fr/etat-de-l-insecurite-routiere/bilans-annuels-de-la-securite-routiere/bilan-2019-de-la-securite-routiere
  20. C'est comme le ying et le yang Comment ça se différencie du yin et du yang?😕
  21. 3 jours d'hôpital 😲 Moi qui croyais qu'avec les ultrasons ça se réglait rapidement de nos jours ! Je te souhaite de te remettre rapidement malgré tout.
  22. J'ai transmis à Simon mon message ci-dessus. Il m'a donné diverses indications de son Garmin qui semblent attester qu'il n'a pas le meilleur profil de puissance pour les cyclosportives, mais qu'il pourrait (aurait pu) bien se défendre dans les courses FFC, surtout le genre vire-vire : bcp de puissance sur des efforts courts, les sprints, surtout les sprints longs : 20-30 s. Par contre, au delà de 20', sa puissance dégringole trop vite. S'il a envie d'en dire plus, il le fera. Je pense que Thierry devrait être intéressé par tout ceci.
  23. Absolument Didier, complètement d'accord avec toi 😆
  24. Eh oui, j'ai couru en compèt sur des vélos trop petits pour moi, trop grands pour moi, mais malgré tout le plus d'années juste à ma taille. Ce n'est plus le cas du fait d'un grave accident de voiture il y a un peu plus de 20 ans, mais je suis à la base extrêmement souple (pas trop fréquent chez les cyclistes et encore moins chez les footeux) et c'est sans doute ce qui me permet de ne pas souffrir quand ma position n'est pas idéale. D'ailleurs, suite à l'acquisition de mon BH fin 2017, je me suis progressivement détaché de mon SEVEN titane et j'ai adopté une position plus redressée qui me fait prendre un petit plus de vent mais me convient finalement très bien.
  25. ... du creux de l'hiver au cœur de l'été, j'augmente généralement, aux sensations, ma hauteur de selle d'un ou deux millimètres 😲😲😲 Plus fort que la Princesse au petit pois !!!
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