Viachelav AUTORI

A l'Africaine, ya que ça de vrai. Je vois que ces billes se font de 0,5 mm en 0,5 mm de diamètre, ça ne me semblait pas tellement audacieux...

Bonjour, Tout est dans le titre. Si un roulement est usé sur une vieille roue qu'on veut garder juste en dépannage, est-ce qu'on peut mettre des biles juste un peu plus grosses pour compenser le creusement des pistes ?

Un groupement de cas.

Moi je le redis : c'est tout du synthétique, pas besoin de se faire skier à brosser-frotter les enroulements de sangles pas très pratiques à traiter sans tout devoir dérégler : on peut lui foutre un coup de jet de douche chaude, ça sèche vite et c'est reparti avec un casque bien propre dans les moindre encoignures !

S'ils veulent m'embaucher je prends un salaire mais pas marginal. Sur 3500 km, ça doit se traduire en minutes sur un classement général, une broutille surtout quand on joue la gagne. Bon si quelqu'un trouve l'article...

Il y a probablement la nécessité d'une soufflerie pour évaluer l'efficacité du freinage disque / patin parce que la capacité de décélération est variable selon également la diminution de la résistance aérodynamique au cours du freinage, ce qu'un test sur un poste fixe "à l'arrêt" dans un laboratoire ne permet pas de prendre en compte. Sont pointus chez Ineos ! Et ils ont choisi de rester en patins...

En tout cas voilà, même avec une météo détrempée, les FAD n'ont pu en tirer aucun avantage sur un frein à patins alors qu'on était en plein coeur des conditions de supériorité annoncée sur ces derniers. Ça laisse à songer...

Il faut si ce n'était pas le cas bien régler les sangles pour qu'elles ne viennent pas buter contre les oreilles mais les entourent simplement. Pour le lavage, je fais tremper mon casque dans une bassine avec de l'eau chaude et un peu de lessive, et je rince sous l'eau du robinet ou de la douche. Pas besoin de frotter.

D'ailleurs vu qu'on s'affute au cours de la période qui culmine à notre pic de forme, on peut se demander quelle est la part de la perte de poids corporel et la part d'amélioration des capacités physiques dans le gain de performance observé... Je n'ai pas de grosses variations de poids, mais il doit bien y avoir 3 à 4 kg de moins à tirer quand je suis en août-septembre par rapport à l'hiver. C'est comme si j'enlevais un disque de fonte de 2 kg à l'avant comme à l'arrière 😃

L'économie française s'est encore un peu plus brisée par contre, et celle chinoise s'est toujours plus fortifiée. Même quand des équipementiers français écoulent une production réalisée en Asie, il y a encore au moins les emplois de direction, d'ingénieurs, de commerciaux, de distributeurs etc... qui restent ; quand on passe en achat direct auprès de vendeurs asiatiques, ces emplois et ce chiffre d'affaire eux aussi disparaissent... Entendons-nous bien, je ne jette pas la pierre à quiconque : c'est juste pour répondre en général à l'argument qui veut que ça ne fait pas de différence d'acheter en direct là-bas, et que ça n'a "que" pour conséquence que les équipementiers FR s'en mettent moins dans les poches en marge pour des produits grossièrement équivalents... En ce qui me concerne, il y a tellement d'offre pour de l'occasion, même éventuellement d'*** asiat' , que je passe toujours par ce canal quand je ne peux trouver du neuf en fabricant européen ou dans mon budget.

Ça ne sert à rien de dévier sur d'autres aspects : si je suis dans une montée en train de suivre à la limite un coureur alors même que je sais que mon vélo est 300 g plus lourd que le sien, je rêverais de passer dans son équipe déjà (là encore, toutes choses égales..). D'ailleurs très souvent, dans différents secteurs de notre effort, on se rend bien compte et on "sent" des variations infimes de notre allure par rapport à l'habituel ou par rapport à ce qu'on imaginait pouvoir faire, ou de notre niveau de fatigue, et 300 g ou tout autre aspect de différence de performance du matériel, ce n'est plus anodin mais ça fait la différence. C'est autre chose pour du cyclotourisme, mais en mode sportif c'est important.

"Observation quelque peu ironique". Réduire la masse de son propre corps, on le fait déjà naturellement autant que possible, et cela pourrait tout aussi bien rendre absurde l'intérêt de gains de masse sur tout le reste de l'équipement du vélo et sur le vélo lui-même. C'est donc question d'optimisation normale de tout ce qui peut être optimisé. Moi je suis coureur, je suis dans un col dur ou même dans une longue ascension moins pentue, si on m'accroche une masse de plusieurs centaines de grammes sur le vélo, je vais avoir du mal à me dire que c'est rien et sans influence, toutes autres choses égales par ailleurs... D'ailleurs dans l'absolu c'est étonnant que les vélos des coureurs ne descendent pas tous aux 6,8 kg : quelles autres disciplines sportives avec une composante matérielle pouvant être inégale ? Si demain Carouf décide de promouvoir ses vélos de supermarché à 500 Euros et 10 kg en en équipant volontairement une équipe pro dont les coureurs n'auront rien à dire puisque Carouf allongera le chèque de sponsoring...

Les roues peuvent être différentes déjà, les Astana ont des Corima par exemple, Total je sais pas, à vélos Willier identiques. Peut-être les pneus aussi, et d'autres bricoles qui additionnées...

Je dépasse quelques fois le rayon de 10 km, c'est trop impossible un second printemps bridé comme ça pour le sport, et si c'est une somme 135 E, c'est presque plus pour le principe que je ragerais qu'un gendarme vienne m'emmerder jusque dans l'évidence de l'aspect absolument anodin de ma sortie vélo, bref l'absence de discernement et d'usage de son autonomie de savoir s'il faut sanctionner ou pas en fonction des circonstances concrètes... Oui donc ça me semble tellement improbable, que je demande quand même si ça arrive, résidu d'inquiétude...

J'ai vu un changement de roue arrière le week-end dernier ou avant-dernier, par rapport à la fluidité et la rapidité d'un changement de roue à patins je dirais que le coureur a perdu 2 à 3 secondes. C'est pas rien, surtout suivant les circonstances de course au moment de la crevaison.

Merci, j'avais mal saisi la première réponse qui m'avait été donnée. Et comme quoi les coureurs ne peuvent pas choisir d'avoir un vélo à 6,8 kg, ils doivent se coltiner ce que leur donne leur sponsor matériel... Bon si je suis directeur sportif et pour mesurer le différentiel avec les équipes concurrentes, j'ai plus qu'à faire (perte de temps à monter 300g ou 500g de plus en permanence sur le dénivelé du parcours, gain de temps en dénivelé négatif grâce au poids supérieur, gain de temps apporté par des freinages plus courts en descentes où faut freiner fort si le concurrent est en patins, perte de temps en dépannage sur crevaisons), je mélange le tout et j'évalue combien j'obtiens. Ça ne doit pas être facile, les calculateurs automatiques doivent être trop grossiers pour prendre en compte la complexité de la chose.

Aaaah ! Et bien si c'est donc le cas, je comprends mieux pourquoi le peloton des pros peuvent s'autoriser le freinage à disques : ils ne perdent rien en poids eux... Alors que nous autres, la majorité des cyclistes modestes, on a un budget, et avec ça on doit choisir si on prend un freinage à disques lourd ou un freinage à patins plus léger. (enfin quand on peut encore choisir)

Bonjour, Où est-ce qu'on peut trouver une présentation des montures des équipes pro, de leur équipement et de leur poids ? Je crois avoir compris que tous les vélos ne descendent pas aux 6,8 kg minimum réglementaires ?

Salut, Je n'ai pas suivi vraiment ce qui s'est dit sur ce forum sur la question, mais c'est arrivé à quelqu'un de se prendre une amende pour être sorti à vélo au-delà du rayon autorisé ?

Bah au ras des pâquerettes il doit y avoir plus facilement des occasions de trous dans la masse d'air qui se déplace, à cause du chaos causé par les reliefs proches et lointains.

Ce qui est dur c'est que c'est souvent du vent en continu, pas en "ondulation" genre ça souffle pendant 15 secondes et ça se calme 5 secondes. Aucun répit. Une même moyenne de vent annoncée peut donner deux vents très différents à affronter.

Je crains que même en brûlant d'un coup toutes les réserves de pétrole et de gaz du sous-sol de la planète, l'espèce humaine ne puisse disparaître.. La vie encore moins.

Il ne faut plus se voiler la face : qu'on puisse carrément éliminer un coureur pour un simple jet de bidon, cela veut dire que la pensée écolo est DEJA devenue la maitresse des esprits et des décisions des instances décisionnaires de diverses natures, avec toute l'influence sur les libertés fondamentales qui va avec. Il n'y a plus de principe de proportionnalité entre l'acte commis et ses conséquences : un geste typique du monde du cyclisme élevé en crime d'une telle gravité qu'il mérite l'exclusion... Cela donne un avant-goût de l'ensemble des mesures qui nous contraindront jusque dans nos moindres faits et gestes, quand le système sera enfin installé en régime politique stable... On est encore dans une période "transitoire" pendant laquelle il reste encore possible de ne pas basculer dans cette nouvelle horreur politique : à chacun de bien penser à ses votes, et à ce qu'il soutient plus largement sociétalement comme lubies vertes... Sinon comme à chaque fois, ce sera des vies et du sang en masse qu'il faudra verser pour récupérer les libertés confisquées... (c'est inspirant un bidon, non ?)

Le point est que si l'on pense réindustrialisation de la France/Europe, il va bien falloir, pour rester ici dans le sujet du cyclisme, trouver des voies de développement et de création de nouvelles productions, et on ne peut pas simplement être défaitiste et dire qu'on ne pourra rien faire concrètement puisqu'il y a eu des échecs passés et que la concurrence est désormais trop forte. Et si ce n'était dans la direction des groupes complets qu'il faudrait préférentiellement aller, dans quelles directions alors ? Le marché du cycle est mondial, les débouchés sont mondiaux, il y a matière à vendre au niveau mondial, si ce qu'on réalise est bien conçu. La qualité est recherchée - certes en rapport avec un prix. Bref, entrepreneurs français passionnés de vélo recherchés ! Cela suppose aussi un certain esprit des consommateurs à consentir à payer plus cher pour s'équiper, du moment qu'on sait qu'on favorise en même temps sur le long terme une stratégie qui sera bénéfique pour le pays et pour l'emploi local, et à moins volontiers dépenser les yeux fermés pour des productions Made in Asia. En tout cas cela, je le fais déjà à mon modeste niveau financier. En somme, des roues Corima, des pneus Hutchinson, des pédales Look, c'est déjà ça : mais quoi d'autre de cette ampleur à développer ?

Bonjour, La France, un des grands pays du vélo... Pourquoi ne pourrions-nous pas avoir à nouveau un fabricant d'équipement qui produirait un groupe complet, tels Shimano, Campagnolo, Sram ? Nous sommes à la pointe de l'industrie mécanique, les compétences sont indubitablement là, voire on pourrait les développer par une filière de formation reboostée par stratégie d'Etat. Il y a dans le domaine du cycle des tas de petites sociétés, d'artisans, un vivier de gens qui ne demandent qu'à s'investir dans cette aventure. Avec l'automatisation croissante des usines, le prix de la main d'oeuvre deviendra de plus en plus un problème dépassé. Quitte à commencer par l'offre d'une partie des composants, bien conçus, et élargir petit à petit mais de façon décidée... Il ne sert à rien de se lamenter sur les échecs passés, les rachats progressifs de nos savoirs-faire par des sociétés étrangères, bref le délitement qui est bel et bien advenu de notre outil industriel. L'impuissance exprimée entraîne l'impuissance d'action. L'important est ce qu'on projette de pouvoir faire concrètement. On peut également tout à fait penser production européenne voire bassin méditerranéen pour partie de ces fabrications. Mavic vient récemment de retrouver quelque peu une couleur indépendante et française. Cela devrait être une incitation, un élan...