Viachelav AUTORI

Je serai aussi d'avis dubitatif sur la possibilité réelle d'un gain de Watts par ces roulements en céramique, car là comme avec le pédalier ovale, ce serait hyper simple à mesurer en laboratoire avec constat d'huissier, ce qui ferait un argument publicitaire en or et qu'on ne peut pas obtenir aussi directement que pour évaluer par exemple l'effet du poids supplémentaire des vélos à disques (ou plutôt inférieur des vélos à patins)... mais comme par hasard, ces tests simplissimes ne sont jamais réalisés ou exhibés, seules les arguties technico-marketing étant mises en avant... Et disons que nous sommes nombreux à ne pas pouvoir s'imaginer mettre de telles sommes dans un truc comme ça, mais comme un certain nombre de gens ont les moyens... et bien il y a un marché possible.... pour tout.

Et oh, c'est des Ultegra tout ce qu'il y a de classiques qui sont vendus ainsi avec un des galets en céramique du Japon. Bon j'ai serré à fond en attendant de trouver une explication logique, c'est plus prudent. Reste qu'à tester par un lancer de pédalier à la main avec une même force, il fait 3/4 de tour vis dévissée, et 1/2 tour seulement vis serrée.

C'est juste que malgré toute ma bonne volonté à chercher des inconvénients divers et variés aux freins à disques, il ne m'était à aucun moment (et bizarrement) venu à l'idée que les disques seraient à changer, et "régulièrement" en plus. Purée, le vélo de route Velcan qui me fait rêver est à disques seulement, ça commence à devenir un déchirement... j'attendrais presque un peu deux-trois ans encore, voir si cette technologie prend vraiment définitivement le dessus ou si un retour en arrière est possible... Au fait, ça n'existe pas des genre d'accessoires "lécheurs" à placer devant les patins pour évacuer le plus gros de la saleté avant qu'elle se fasse prendre en étau entre jante et patins ? Même une petite brossette à la ***, je sais pas...

Salut, Le galet supérieur neuf que je viens de changer ne tourne pas librement quand je serre sa vis "à fond". Celui du bas no problem. Je dois donc pour le moment ne pas vraiment serrer à fond cette petite vis... Mais je crains que galet et vis retrouvent un jour leur liberté au cours d'une sortie ! Quelle peut être la raison ? C'est tout de l'Ultegra 6700. A savoir qu'il est à roulement céramique celui-là de galet : il y a un temps de rodage, je le serre quand même à donf et il obtiendra sa fluidité au bout de quelques kilomètres ??

J'avoue que je ne me figurais aussi que les plaquettes à changer... mais les disques sont donc à prévoir aussi genre tous les 2 ans... et puis il y a la purge du liquide de freins... Ouch.

Bon avis, qui peut aider à donner confiance pour le prochain vélo de route.

J'aimerais bien des avis techniques sur leurs VTT pour les connaisseurs, vu que ces modèles sont finalisés et en vente et plus au stade de "projet" comme le vélo de route.

Justement je pense qu'il ne sera pas exotique comme toutes les marques inconnues qui font fabriquer des produits génériques en Asie, mais qu'il sera recherché parce que entièrement réalisé en France et parce qu'il y aura probablement moins d'offre que de demande sur le marché de l'occasion. Perso en tout cas s'il est fiable, j'en achèterais bien un n'ayant roulé que un ou deux ans.

Sur cette question du recul de selle, il existe de toute façon certainement des réponses par l'expérience, par exemple en faisant varier ce recul et en mesurant tant les watts développés que la consommation d'oxygène. Pour les douleurs à la paume des mains voire aux épaules, j'ai connu ça aussi, plusieurs fois dont il n'y a pas si longtemps, c'est passé, sans que je touche ma position. Cela persiste à me paraître maigre à mettre la responsabilité sur le poids du haut du corps trop en appui sur le cintre, genre je comprendrai un mal aux mains avec un sac de 10 ou 15 kg sur le dos, mais pour quelques centimètres en avant ou en arrière... Faudrait aussi savoir l'âge et l'ancienneté de pratique assidue du vélo, parce que quand on est jeune ou débutant, le corps doit aussi se former à sa position tout sauf naturelle perché sur un biclou...

Lu l'article, et pas du tout convaincu, on a l'impression d'un bonimenteur qui essaye de vendre sa camelote sur un marché avec un speech de 10 minutes aux ménagères subjuguées par tant d'assertivité et de démonstrativité. (c'est pour faire rire Michel Dury) Non mais sérieusement, pas du tout convaincu.

J'ai toujours pensé que le recul de selle réglé au fil à plomb servait à ce que le coup de pédale descendant et donc correspondant au mouvement d'extension de la jambe tangente parfaitement la verticale, pour se corréler à l'action de la pesanteur et pour ne pas perdre une précieuse énergie en un mouvement oblique qui ne serait ainsi pas aussi efficient puisqu'une partie de l'énergie de la pesanteur serait absorbée par le soutènement de la jambe sur son axe oblique donc, au lieu de servir de poussée additionnelle sur la pédale. Donc si tout le monde m'a suivi (moi je suis pas sûr à me relire), je pense que le réglage du recul de selle selon que l'aplomb de la rotule passe par la verticale de l'axe de la pédale, reste valide et impératif.

Salut, A votre avis, le futur vélo de route VELCAN va-t-il valoir le coup ? https://www.velcancycles.fr/fr/

Le problème de cette solution technique se situe dans la durée pendant laquelle ses avantages sont mis en oeuvre au cours d'une compétition ou d'une simple sortie, par rapport à la durée où ses inconvénients se manifestent. Sur 200 km d'une course par exemple, les moments temporels précisément circonscrits où freiner tellement fort ou dans des conditions de grosse pluie pourrait faire prendre le dessus au freinage à disques, doivent représenter un lot de quelques dizaines de mètres cumulés tout au plus. Quelques centaines de mètres, éventuellement, dans une longue épreuve de montagne avec cols hors-catégorie à gogo. Le reste du temps quand il s'agit de freiner de façons moins extrêmes, le patin fait aussi bien le travail. Par contre, le poids supplémentaire du vélo induit par le freinage à disques s'applique en permanence, dans les ascensions jusque dans les faux-plats montants, soit par exemple sur 100 km d'une course de 200 km. C'est là que la bât blesse : autant de poids en plus pour des gains aussi ponctuels... C'est un peu comme si on embarquait un moteur électrique de 1 kg sur le vélo pour nous donner des petites accélérations supplémentaires pendant quelques dizaines ou centaines de mètres sur une course de 200 km. Disons que je me passerais plus facilement de cette tare de 1 kg sur 200 bornes que je n'apprécierais de pouvoir donner un réel coup de boost par rapport à mes adversaires sur juste quelques dizaines de mètres...

Ah non, les machines ne sont plus "plus légères"... J'espère qu'il adviendra progressivement un phénomène de rationalisation de l'offre matérielle, avec d'un côté des vélos assumant plus encore d'être typés gravel, avec gros pneus résistants, freins à disques et autres options assistance électrique, garde-boue, béquille, éclairages puissants etc... et d'un autre côté à nouveau de véritables vélos de course, taillés pour la performance. Peut-être le salut viendra-t-il des pros, qui sont en état de compétitivité extrême, et qui savent vraiment ce qui peut faire la différence pour arriver premier et pas deuxième, toutes autres choses égales par ailleurs...

C'est intéressant de savoir que d'autres coureurs que chez Ineos (UAE Team Emirates donc) et pas des moindres, Pogacar notamment, s'avisent à trouver plus profitables les freins à patins qu'à disques... Ce genre de coureurs jouent la gagne, pas des places d'honneur, et à coup sûr ils évaluent la réalité des chiffres de la performance, pas des ressentis. Au point de préférer le patin, malgré certaines particularités attrayantes du disque. Mais 500g à 1 kg de plus... Le temps qu'on passe à freiner, le temps qu'on passe à faire du dénivelé positif (même en simple faux-plat)... Pour Frank Pastor, donc j'apprécie pourtant de base la "qualité" des interventions, ce qu'il faut comprendre, c'est que concrètement parlant, l'offre pour les amateurs de patin se réduit drastiquement, à des choix "par défaut" à courir après les rares marques qui proposent encore quelques possibilités de vélos à patins, MAIS que cela a été rendu effectif en faisant miroiter le freinage à disque à la MASSE des acheteurs de vélos qui ne sont pas très informés et regardants sur la performance cycliste, et qui s'achètent une monture comme ils s'achètent d'autres choses, en s'en remettant à la suggestion publicitaire, et qui ne se fondent pas d'avis beaucoup plus raffinés que cela... C'est ça qu'il faut saisir dans les protestations ici ou ailleurs de nombre de cyclistes réellement passionnés et amoureux du vélo en tant que sujet de recherche d'améliorations sans cesse et EFFICIENTES du matériel : déplorer énormément que les fabricants (qui ne sont que des commerçants, bien avant que d'être des éventuels amateurs de cyclisme à quelques degrés hiérarchiques que ce soit) se soient cyniquement rangés à la vue de leurs profits possibles à imposer une nouvelle technologie moins performante pour les véritables passionnés mais en s'appuyant sur la suggestibilité mercantile d'un volant de consommateurs qui ne sont pas les plus éclairés mais les plus nombreux... J'espère à titre personnel mais aussi pour la gloire de la Raison que ces "résistances" de Pogacar ou autres Inéos (et de quelques uns ici ou ailleurs) préfigurent un retournement futur du marché, vers un enterrement de ce qui aura été une mode formidable mais ponctuelle du marché du frein !

J'ai été grimper des cols ces derniers jours lors de créneaux de super beau temps, et oui c'est suffisant pour moi (même si ça pourrait être un poil plus foncé encore, mais en tout cas et par ailleurs pas besoin de les enlever dans les tunnels). Les verres peuvent me sembler épais, mais je n'ai pas d'autres références de comparaison, et c'est sans importance quand je roule, tout au plus cela se remarque-t-il quand elles sont posées sur une table, ce qui n'est pas le lieu où elles servent et paradent habituellement...

Un article où Mohoric évoque les conditions de sa chute, avec une investigation apparemment quand même en cours avec Merida pour comprendre l'accident... mais son explication m'est troublante (ou mon anglais est trouble, c'est possible aussi ^^). "The corner surprised me, and it was closer than expected. I lost traction on my rear wheel due to the high speed. I was able to catch the bike, but doing so, I was closer to the corner on my left. "Usually, I wouldn’t crash, but due to the curb, I clipped it with my left pedal, which is evident from the damage. Because of that, my bike went completely sideways, and I hit the curb with my front wheel. Luckily the bike absorbed all the energy as it the fork split, which is why I’ve come out of this crash with only minor bruises and a slight concussion." Ce que je comprends : Il a glissé de l'arrière, a réussi à rattraper son vélo mais ce faisant s'est retrouvé plus proche que prévu de l'intérieur du virage. Normalement il n'aurait pas chuté mais il a accroché (la route ou la bordure ?) avec sa pédale gauche, ce qui se constaterait d'après les dégâts sur celle-ci, et à cause de ça son vélo serait parti complètement sur le côté et sa roue avant aurait tapé la bordure du virage, ce qui serait la cause de la rupture de la fourche... Si quelqu'un a l'anglais (et la compréhension de son explication) plus "fluent" que moi... https://www.cyclingnews.com/amp/news/matej-mohoric-the-helmet-saved-my-life/?__twitter_impression=true

Pour quelle raison ? Pas pour une question de coût de la main d’œuvre j'imagine, vis-à-vis de Taïwan...

Je confirme sur ça, je pense que quand le cuissard est un peu trop large, du tissu épais de l'assise a tendance à se "coincer" dans le pli de l'aine et à provoquer des frottements pour ne pas dire te déchirer la peau à cet endroit.

C'est la seule vidéo qu'on trouve pour le moment : on voit la courbe de pierres de bordure blanches, on voit la trajectoire de la roue avant, et cette trajectoire se rapproche de la courbe de pierres mais ne semble pas l'avoir atteinte au moment du blocage. Et puis on voit la saillie de bordure dangereuse une cinquantaine de centimètres en amont de la tige-balise, et la roue s'arrête très visiblement bien plus loin, plus d'un mètre.

Oui au moment où la roue plante, cette roue a dépassé l'endroit où la bordure type de "trottoir" faisait une saillie dangereuse possible. Possibilité aussi que ce soit la pédale gauche qui se soit ancrée dans cette bordure de pierre... ?

Rien sur la route oui, très étonnant aussi que la roue se détache, elle n'a pas frappé fort sur le sol...

Revu la vidéo, on voit bien l'aspect de la route filmé par la moto en aval des coureurs, il y a effectivement une première irrégularité qui le fait déraper, mais ensuite plus rien à part très près du bord au niveau d'une tige-balise au droit duquel il pivote par-dessus tête, mais il était à ce moment à 20 à 50 cm de ce bord de route... Pour moi il a planté le frein, c'est ce qui semble le plus vraisemblable avec ces éléments.

Ce sera bien qu'on ait une réponse, parce que la vidéo vue laisse penser qu'il perd une première fois la trajectoire sur un trou, puis bloquerait alors ensuite la roue dans un autre trou successif. Quelqu'un pour trouver l'endroit sur Street View ? 😃

On est sûr que Mohoric a bloqué la roue dans un trou et n'a pas eu le geste réflexe de serrer à fond son frein avant au cours de son déséquilibre ?