Christophe MASSIE

En été, 60cl, c'est parfois juste, dans ce cas je remplis mon bidon en cours de route. Par contre, je bois environ 0.5l avant la sortie et idem en rentrant. Pour mes sorties longues : par exemple, 180km en 6h30 en plaine très peu vallonnée (700m de D+) ou 120km en 6h en montagne avec 2500m de D+ (je suis une quiche en descente, sur les freins). Là, sur de telles sorties, je mange en route évidemment. Par contre, 115km avec 1200m de D+ en 4h15, je fais tout sans manger, juste mes 30g de sucre dans le bidon. Je reconnais que les dernières bosses font bien mal aux cuisses, mais pas d'hypo et au vu de mes faibles besoins en insuline après, je vois bien qu'il y a une reconstitution importante de réserves.

Je suis comme toi, je redoute le vent que je trouve horripilant. Besogner pour ne pas avancer ni vaincre un col, ce n'est pas très motivant. Comme dit dans un autre post, le mental faisant 30% des capacités du bonhomme sur le vélo, ça pèse donc !

Il faut peut-être que je rectifie. Je tombe en panne de glycogène lorsque j'ai consommé environ 4000/4500Kcal sans manger. Sachant que cet apport de calories provient à la fois du glycogène consommé et des graisses brûlées. Donc évidemment, au niveau du réservoir glycogénique, ça doit faire beaucoup moins, peut -être une grosse moitié ?

Pour répondre à tes différentes messages : je pense que connaître la capacité du réservoir est une chose importante.. Après comme tu le dis, il faut savoir à quel débit se vide le réservoir et ce débit dépend bien sûr de l’intensité de l’effort. Moi, je connais mes « débits » : par exemple, à 95%FCM je consomme 1200Kcal/h, à 80%, 800Kcal/h, à 70%, 650 etc. L'effort anaérobie est très consommateur. Tout simplement, en affichant le compteur de calories sur mon cardio, je sais où j’en suis. Partant de là, dans une sortie de moins de 3h, aucun risque de panne, et la reconstitution des réserves peut avoir lieu après l’effort. Je ne vois pas où est le pb. Pour une sortie de 4h, cela dépend de l'intensité, ça peut être limite sur une sortie trés intense. Après, il y a une chose que je ne sais pas : quand on n'a plus que 10 ou 20% de ses réserves en glycogène, il y a peut-être des réactions de l'organisme qui amènent une sensation de fatigue ou de baisse de forme pour éviter justement la panne sèche ? En tous cas, j'ai fait plusieurs fois des sorties de 4h sans manger sur le vélo, juste un bidon de 60cl avec 30g de suivre dedans, je n'ai jamais fait d'hypo. D'ailleurs, je vois que Jean Guy ne mange pas beaucoup non plus sur son vélo.

Ah ? pourquoi ?

Je fais entre 2 et 3 sorties par semaine, j'appelle pas ça rester enfermé chez soi. C'est à se demander si on habite vraiment dans la même région, je n'ai jamais vu plus de 30kmh tous les jours en Picardie, sauf peut-être sur le littoral. Tu es dans quel coin ?

En réserve de glycogène, j'ai à peu près 4000/4500Kcal d'autonomie. Ca fait entre 5 et 6h non stop selon l'intensité. Si je dépasse ce seuil, je prévois du solide sous forme de sandwich pain 1/2 et jambon, et boisson sucrée au fil de l'eau. Il m'est arrivé de me rater et de tomber en panne de glucose. Les gels sont ultra efficaces en réparation d'hypoglycémie.

Ah, c'est pour ça que tu parles de mistral, je pensais que c'était une image !

Oui, ça mérite qqs précisions. En fait, quand la météo annonce vent 30kmh, ça veut dire bien plus en rafale sur les plateaux. Le vent n'est jamais constant selon que tu es en vallée ou sur les plateaux. Va te ballader vent de face sur le plateau de Saint-Sauflieu ou Belleuse ou dans le Santerre par 30kmh de vent annoncé, tu m'en donneras des nouvelles ! Si c'est pour piocher sur le plat comme un forcené en courbant l'échine à 22 de moyenne, je préfère une séance de HT. En moyenne, le vent me fait renoncer au max à une sortir par semaine.

On dirait pas qu'on est voisins ! Chez moi, dans l'Amiénois, c'est l'inverse. soleil hier am avec vent quasi nul et maussade+venteux aujourd'hui. Pour mes limites, en dessous de 0°C, je ne sors pas, sauf si soleil, vent nul et temps sec (je me suis déjà pris un gadin à cause du verglas l'année dernière, j'ai retenu la leçon). Et au dessus de 30kmh de vent, je reste chez moi aussi. Hier je me suis fait une belle sortie, repos aujourd'hui, ça tombe bien.

Il y a plein de "recettes", chacun a la sienne, selon son rythme, ses goûts, etc. Fais attention à un chose quand même : éviter les aliments cariogènes, justement, genre barres de céréales qui collent bien aux dents ! Mieux vaut privilégier le liquide pour les aliments sucrés.

Bon Joaquim, si tu es encore vivant en 2013, il faudra que tu changes d'avatar parce que là, tu nous tournes le dos quand tu parles et c'est pas poli du tout.

Ecoute Guillaume, si jamais je le croise pendant mes prochaines ascensions, je lui poserai la question et je te dirai quoi.

Ah non désolé, tu vas pas recommencer. Il n'a jamais été contrôlé positif que je sache.

Jesus a été plus fort que Lance Arsmtrong Exact, c'est le seul qui ai fait une Ascension dont on parle encore 2000 ans plus tard.

Les p'tits jeunes on leur mé leur zermi. Yzoz pas nous calculer.

Bonsoir, 49 ans, 1m80, 78 en janvier, 76 en juillet et 79 maintenant. C'est logique, le plus petit poids au moment des plus gros entrainements, qui plus est avec un régime bien strict. Je rêve doucement d'en faire 72, ça irait mieux dans les bosses. Mais quel travail pour y arriver !

C'est précisément ce qu'on a prévu avec quelques autres passionnés de vélo. Nous ferons le parcours en free-lance quelques jours avant l'épreuve officielle, donc évidemment sans dossard ni chrono officiel. Mais l'essentiel, c'est la montagne qui heureusement appartient à tout le monde. On aura ainsi tout le plaisir (ou l'enfer) de l'épreuve, sans le stress de l'inscription, sans les attentes dans les sas, sans la pagaille que sont les départs, sans les bouchons, sans le danger sans les descentes avec trop de monde, sans l'ambiance un rien VIP, etc. Venus des 4 coins de la France, nous ferons connaissance sur place pour la plupart. L'objectif serait d'être entre 15 et 20, histoire que chacun trouve au moins un alter ego de même rythme. A bon entendeur ....

Nulle part, bien sûr. Mais tout dépend de la concentration en calories de ce que l'on mange. Ca va vite de les cumuler au cours d'un repas de fête. J'ai fait l'expérience cet été de dénombrer les calories de mes repas, pour voir un peu où j'en étais de mon équilibre dépenses/apports. J'ai fait ça pendant une semaine, c'est bien casse-pied, pour être poli. Au cours de cette semaine, je suis allé à une soirée où j'ai bien mémorisé et évalué tout ce que j'ai mangé. Punch avec quelques mini-toasts, pain, taboulé, crudités diverses, 2 merguez, fromage et far aux pruneaux. Rien de méchant en quantités, je ne me suis vraiment pas goinfré. Au final, j'ai évalué mon repas à 1800/1900Kcal, soit 2.5 fois plus que ce que m'apporte un dîner normal chez moi. Alors un repas de fête avec foie gras et dessert au chocolat, l'apéro, le vin, le pain, etc. c'est vite fait d'arriver à de grandes quantités de calories sans se goinfrer pour autant, ni manger sans faim.

Un bon repas, sans retenue, c'est 4 ou 5000Kcal, soit 5 à 6h de vélo. Y'a pas vraiment de danger ! Je dirais que les sportifs d'endurance ont plus de liberté que les autres au final.

Bonsoir Michel, je réserve un coin de table 5 couverts pour le 24 et le 31. Ou plutôt, non, 1 couvert, je fais les allers-retours en vélo et je prends pas 1g.

J'avoue humblement que sur ce problème du dopage, je ne suis pas suffisamment compétent pour émettre un avis intéressant. D'où mon ton pas sérieux ! Mais de mon point de vue non spécialiste, au vu des enjeux économiques drainés par ce sport qu'est le cyclisme professionnel, je doute qu'on sorte rapidement du gué ... Je vois plus de mise en scène que de bonnes résolutions dans cette affaire LA.

Ah, zut alors, mon excellent plan ne fait pas l'unanimité !

Que diriez-vous d'un signe distinctif : au lieu de suspendre le coureur, on le laisse courir, mais il a obligation de porter un casque ou un maillot d'une couleur distinctive pendant 3 ans. Ce serait assez facile de suivre ainsi les courses et de ne s'intéresser qu'aux coureurs propres. En cas de récidive, on fait comme le lieutenant Raine, on grave un signe sur le front avec un scalpel. Ouais, c'est pas mal ça.

Je prends de temps en temps des flocons d'avoine en céréale. Niveau digestion, c'est un peu moyen. J'ai essayé une fois d'en faire mon apport de glucides pour une sortie. Mauvais plan, en quantité importante et avec l'eau qu'on boit, ça tombe comme un plomb sur l'estomac. Je ne sais pas si en poudre ça donnera des résultats différents. Donc d'expérience, je partage l'avis de Gérard et je pense qu'il y a des apports alimentaires bien plus intéressants et efficaces pour l'effort en vélo.